En France, les mesures liberticides s’intensifient. Comme TVL, Idriss Aberkane est en embuscade. C’est donc tout naturellement qu’Eric Morillot le choisit pour la rentrée de "Bistro Libertés".
L’invité de Bistro est une véritable star du "streaming" avec plus d'un million d'abonnés, rien que sur YouTube. Lors de sa précédente venue au bistrot, il avait explosé les compteurs avec plus de 800 000 vues. C'est donc une véritable "bombe virale du net" que reçoit TVLibertés.
Au programme de ce "Bistro" :
1) Que penser de l'arrestation de Pavel Durov ? Quelles conséquences pour la liberté d'expression ? Vivons-nous encore dans un pays de libertés ? Comment expliquer cette dérive liberticide du pouvoir ?
2) Faut-il mettre une limite à la liberté d'expression ? Qui est légitime pour la déterminer ? Sommes-nous déjà allés trop loin ?
L’invité de Bistro est une véritable star du "streaming" avec plus d'un million d'abonnés, rien que sur YouTube. Lors de sa précédente venue au bistrot, il avait explosé les compteurs avec plus de 800 000 vues. C'est donc une véritable "bombe virale du net" que reçoit TVLibertés.
Au programme de ce "Bistro" :
1) Que penser de l'arrestation de Pavel Durov ? Quelles conséquences pour la liberté d'expression ? Vivons-nous encore dans un pays de libertés ? Comment expliquer cette dérive liberticide du pouvoir ?
2) Faut-il mettre une limite à la liberté d'expression ? Qui est légitime pour la déterminer ? Sommes-nous déjà allés trop loin ?
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00:00:00Bienvenue à Bistro-Liberté, le débat libre et non-conformiste.
00:00:16Au sommaire de cet épisode, que penser de l'arrestation du fondateur
00:00:25Et en seconde partie, faut-il mettre une limite à la liberté d'expression en France?
00:00:35Pour en parler, l'invité spécial d'Eric Moriot est un analyste, essayiste et conférencier de
00:00:45Renault. Après NormalSup, il fait un doctorat autour de la neurosciences cognitive, préparé
00:00:51à Polytechnique et soutenu à Saclay. Avant cela, il avait déjà obtenu un doctorat en relations
00:00:58internationales et soutenu un autre doctorat en littérature. Il a écrit cinq livres dont
00:01:05Libérez votre cerveau et son dernier, Le triomphe de l'intelligence, pourquoi vous ne serez jamais
00:01:11remplacé par des machines. Pour vérifier son point de vue, j'ai posé à un moteur d'intelligence
00:01:15artificielle la question Idriss Aberkane est-il fiable? En résumé, j'ai eu comme réponse,
00:01:23si vous envisagez de suivre ses idées, il est recommandé de croiser les informations avec
00:01:27d'autres sources et de consulter des experts dans les domaines qu'il aborde. Avoir la réponse,
00:01:32on peut se demander si cette intelligence artificielle n'a pas pompé sa réponse sur
00:01:38Wikipédia, l'encyclopédie prétendument libre que l'on devrait d'ailleurs du me rappeler
00:01:43Wokipédia. Pourquoi notre Idriss Aberkane a-t-il été assassiné par Wokipédia? Il avait
00:01:51fustigé la politique sanitaire pendant l'épisode du Covid. Il avait également appelé à faire
00:01:57barrage à Macron. C'en était trop pour la bien-pensance qui est gênée par l'autorité
00:02:02que lui confèrent ses diplômes. Elle n'aura donc de cesse de remettre en cause le caractère
00:02:07scientifique de ses travaux. Heureusement, le succès et l'influence ne sont plus dans
00:02:12les salons du pouvoir et les médias subventionnés, mais sur les plateformes vidéo. Et là,
00:02:17notre AVT est une véritable star du streaming avec plus d'un million d'abonnés rien que sur
00:02:22Youtube. Lors de sa précédente venue à Bistrot, il avait explosé les compteurs avec 800 000 vues.
00:02:29C'est donc une véritable bombe virale sur le net que nous avons pour cette rentrée. Je
00:02:33vous demande d'accueillir Idriss Aberkhan. Bon, ben, merci de revenir puisque vous étiez en
00:02:53effet venu une première fois. D'ailleurs, je venais de reprendre Bistrot Liberté,
00:02:57donc je suis très honoré de vous avoir à nouveau à mes côtés. On est particulièrement
00:03:01heureux que ce soit pour cette première émission de cette nouvelle saison de Bistrot Liberté.
00:03:06Vous êtes toujours plus nombreux et on remercie aussi le public qui est ici.
00:03:10Et toujours d'ailleurs plus nombreux à nous demander de venir assister à l'émission.
00:03:18Alors rien de plus simple pour venir assister à l'émission. Il faut d'abord être un souscripteur,
00:03:21on va dire un bienfaiteur de TVL. Donc c'est simple. Vous allez sur notre site Internet.
00:03:29Alors, vous connaissez un petit peu la règle de cette émission. On est entouré de sociétaires
00:03:34d'un soir. Enfin, d'un soir, ils viennent assez régulièrement pour certains. Donc d'abord,
00:03:38on est ravi de retrouver Béatrice Rosen. Qu'on peut applaudir bien fort.
00:03:42Ça va ma chère Béatrice ? Je suis ravie d'être là. Donc merci de cette invitation.
00:03:52Et bien nous aussi. Alors on rappelle ton actualité. Donc d'abord, il y a toujours
00:03:54ton podcast. C'est ça que tu as lancé il y a peu. La vie en Rosen. Je suis toujours actrice.
00:03:59Et alors depuis peu, j'ai lancé ma chaîne YouTube.
00:04:03Tu fais de la concurrence. Tu as lancé ta chaîne YouTube. C'est ça. Qui s'appelle tout simplement ?
00:04:09Béatrice Rosen officielle. Et là, tu parles de plein de sujets, mais aussi des coups de gueule.
00:04:15Mais ça peut être aussi de littérature, de cinéma, de plein de choses.
00:04:20D'accord. On est ravis. En tout cas, on sait que la liberté d'expression,
00:04:24c'est un sujet qui est très cher et qui nous vaut tous très cher ici.
00:04:27À nos côtés également, honneur aux femmes quand même pour commencer, Myriam Palomba.
00:04:34Ravie de retrouver notre Myriam. Donc ça y est, la politique, c'est derrière, c'est devant. C'est quoi ?
00:04:41Ah non, la politique, c'est toujours à l'intérieur. C'est hyper important.
00:04:46On ne peut pas, justement, avec tout ce qui se passe en ce moment, on ne peut pas laisser ça de côté.
00:04:49– Mais quel milan tu tires de cette aventure ?
00:04:51Parce que tu as quand même un petit peu mis ta vie professionnelle en suspens pendant que tu étais…
00:04:55– Oui, et puis je pense que plus ça va aller, plus elle va être en suspens.
00:04:59Justement, on aura l'occasion d'en parler lors des sujets sur la liberté d'expression.
00:05:04Mais pour moi, la politique, c'est devenu aussi un moyen d'expression hyper important.
00:05:08Et puis l'expérience que j'en tire…
00:05:10– Tu es toujours fidèle à Florian Philippot ?
00:05:12– Oui, bien sûr.
00:05:13– Ça c'est bien, parce qu'en général, il y en a souvent, après les résultats,
00:05:17je ne vise personne, qui se carapatent bien rapidement.
00:05:20– Non, non, et puis même si on s'est fait battre par un chat,
00:05:23moi ça me donne encore plus l'amiable pour continuer.
00:05:28On a énormément de combats à mener et encore plus aujourd'hui.
00:05:31Donc non, non, ça ne s'arrête pas.
00:05:33– Bon, ben écoute, on est ravis de te retrouver, en tout cas, dans Bistro-Liberté.
00:05:36Alors, avec nous aussi, il s'était fait remarquer parce qu'il a fait peu d'interventions médias.
00:05:41Maintenant, ça y est, il lance même une nouvelle chaîne YouTube qui s'appelle Impact,
00:05:46où il m'a fait l'honneur de me convier, donc je suis ravi de le recevoir à nouveau.
00:05:50C'est Romain Maréchal, Romain, toujours producteur, donc épopé, c'est ça aussi ?
00:05:59– Tout à fait, épopé, du divertissement qui participe au règlement de la culture française.
00:06:03C'est une plateforme de vidéo à la demande autonome, souveraine,
00:06:06sur laquelle vous pourrez retrouver des documentaires, des reportages
00:06:09et des émissions culturelles sur la France.
00:06:11– Et d'ailleurs, je crois qu'avec TVL, justement, il y a eu quelques collaborations.
00:06:14– Exactement, TVL a bien voulu acquérir le droit de pouvoir diffuser un de nos reportages,
00:06:19qui s'appelle « Ceux qui font la France » avec Baya Carla, justement,
00:06:22et qui parle du cadre noir de SOMUR, donc une très grande institution,
00:06:26qui sont les représentants de l'équitation française.
00:06:29– Cette émission est d'autant plus dans l'actualité, je le disais,
00:06:31puisqu'il y avait évidemment Béatrice Rosen, Myriam qui est très active aussi sur la réseau,
00:06:35et puis toi, ils lancent toi aussi ta chaîne YouTube, c'était une volonté récente ?
00:06:40– En fait, déjà, tu m'as beaucoup inspiré, parce que je te suis depuis très longtemps,
00:06:44je suis également TVL.
00:06:45– Bah Idriss, parce qu'Idriss c'est un mignon, je te mettrai tout ici.
00:06:47– Idriss également, d'ailleurs j'ai écouté l'interview avec David Laroche,
00:06:50récemment, lors de mon footing, donc merci, c'était très intéressant.
00:06:54Et effectivement, je me suis dit que c'était intéressant d'interviewer
00:06:57des personnalités enracinées, qui ont un impact dans l'opinion publique,
00:07:01et évidemment de le faire avec un prisme, je dirais, plus développement personnel,
00:07:04parce qu'on parle beaucoup de politique,
00:07:06on laisse beaucoup les médias adverses critiquer les gens de notre environnement,
00:07:09mais les gens de notre environnement n'ont jamais l'opportunité
00:07:11d'exprimer réellement qui ils sont, quelle est leur personnalité.
00:07:14Et donc voilà, c'est un petit taxe éditorial un peu différent
00:07:17de ce qu'on peut retrouver habituellement, et ça me tenait à cœur,
00:07:21parce que voilà, en tant qu'entrepreneur enraciné,
00:07:23j'avais envie de donner la parole à des personnes qui ont un avis bien tranché
00:07:26sur les thématiques, mais qui sont aussi des individus
00:07:28qui ont rencontré des défis, et qui à force d'adversité se sont améliorés,
00:07:32et j'ai envie de montrer qu'on peut s'engager autrement qu'en politique, voilà.
00:07:35– Bon, écoute, le message, je ne sais pas si tu veux bien m'interroger.
00:07:37– Non, non, je voulais juste rappeler, si je me permets,
00:07:40c'est aussi mon actualité, on aura les Assises de la Souveraineté
00:07:43le 14 septembre à Arras, donc…
00:07:46– Où on a le plaisir, Édric, c'est moi, d'être convié.
00:07:49– Voilà, vous êtes également convié, donc n'hésitez pas à venir
00:07:50ou à vous inscrire sur le site des Patriotes.
00:07:52– Eh bien c'est noté, et puis le dernier, le petit nouveau aussi,
00:07:55mais enfin ça fait maintenant un petit bout de temps,
00:07:57enfin le petit, parce que c'est le plus jeune d'entre nous,
00:07:59c'est Jérémie Marquis, on peut l'applaudir.
00:08:01– Merci.
00:08:02– Alors c'est bien parce que, on est un peu, justement,
00:08:07ça va être l'occasion d'en parler dans un instant avec ce premier débat,
00:08:11on va parler beaucoup de ces plateformes, notamment Télégram,
00:08:13mais alors toi c'est plus TikTok, parce que nous on a investi YouTube,
00:08:16toi t'es le roi de TikTok, l'influenceur de TikTok, et politique en plus,
00:08:19parce que pour moi TikTok, on a appris alors, chose incroyable,
00:08:22Béatrice tu m'as appris dans les loges, à l'Équiscoupe…
00:08:25– Oui, Xavier Niel faisait une entrée surprise à l'administration de TikTok France.
00:08:32– C'est l'administration ? – Oui.
00:08:34– Ça ne changera rien à la censure qu'il y avait déjà sur TikTok.
00:08:37– C'est ce qui m'a inconnu.
00:08:38– Donc je ne suis pas très inquiet.
00:08:40– Alors chers amis, il n'y a pas beaucoup de changements,
00:08:43parce qu'on ne va pas changer une équipe qui gagne, une formule qui marche,
00:08:46mais la petite nouveauté c'est qu'on va faire un peu plus de temps,
00:08:50enfin on va accorder un peu plus de temps à cette toute première partie,
00:08:52avant de parler des deux débats,
00:08:54c'est-à-dire des événements d'actualité où vous pourrez un petit peu intervenir,
00:08:57en sachant que c'est bien sûr encore notre invité d'honneur qui a évidemment la priorité.
00:09:01Alors on va commencer si vous voulez bien cher Idriss,
00:09:03d'abord vous avez passé un bel été ?
00:09:04– Oui très bien, c'était très riche en informations,
00:09:06et justement depuis la dernière fois que j'étais dans cette émission,
00:09:10on voit que le journalisme citoyen a pris le dessus, dans le monde entier,
00:09:13c'est Tucker Carlson qui fait un pied de nez à Fox News,
00:09:17on pourrait en parler des heures, Tucker Carlson se fait virer de Fox News,
00:09:20deux mois plus tard Fox News le supplie à genoux
00:09:22d'avoir le droit de retransmission de son interview de Poutine,
00:09:25et il y a des petits extraits qu'ils mettent,
00:09:27d'une interview qui a été vue par un milliard de personnes dans le monde,
00:09:30les petits extraits, il y a marqué « Courtesy Tucker Carlson »,
00:09:33ils viennent de le virer comme un malpropre et ils en sont à dire merci beaucoup.
00:09:36Donc on voit vraiment un changement de ce point de vue-là.
00:09:38– Comme il peut y avoir une vie aussi après les médias mainstream.
00:09:42– Au contraire, c'est même aujourd'hui, les médias mainstream
00:09:45sont en train de mourir aux États-Unis, on le voit aussi dans les audiences,
00:09:49Le Guardian a perdu 80% de son lectorat,
00:09:51L'Express touche 7 millions annuels de subventions
00:09:54parce qu'ils n'ont plus de lecteurs.
00:09:55– Superfusion.
00:09:56– Oui, mais c'est sincère, ils sont en effet sous perfusion.
00:09:59Et là, ce que vous avez montré, en intro, c'est très intéressant
00:10:01parce que c'est cette guerre de l'information,
00:10:03je voulais juste faire un point là-dessus,
00:10:05parce que je viens d'écrire un article sur George Soros
00:10:08pour le journal Omerta, que je vous recommande,
00:10:10très bon magazine, régiste le sommier, ancien de Paris Match,
00:10:14qui a été attaqué aussi, on l'a considéré comme un poutinolat,
00:10:17ce qui n'est pas du tout,
00:10:18parce que, simplement, il était allé en tant que reporter de guerre
00:10:21en Ukraine pour rapporter les faits.
00:10:23Et quand j'ai préparé mon article sur Soros,
00:10:25impossible de trouver quoi que ce soit de négatif sur lui, sur Tchadjepeté.
00:10:28Rien, je dis bien, rien.
00:10:31Et bien sûr, j'ai fait mon travail de journaliste,
00:10:32j'ai enquêté, ça m'a pris l'explication.
00:10:35Alors c'est ce qu'on appelle, Wikipédia par exemple,
00:10:36appelle ça un nettoyage de courtoisie, un blanchiment de courtoisie.
00:10:39Vous avez certaines pages qui vont être impeccablement propres,
00:10:42toutes les controverses seront enlevées,
00:10:44et c'est celle de Thierry Breton par exemple.
00:10:45Si vous allez sur la page de Thierry Breton,
00:10:47c'est pas moi qui l'ai découvert, c'est Amélie Ismaili,
00:10:49la journaliste d'investigation, elle vous dira,
00:10:51vous vérifiez vous-même,
00:10:52parce que dans le back-office de la page, vous pouvez y aller,
00:10:54toutes les controverses de Thierry Breton,
00:10:55et il y en a, les suicides chez France Télécom,
00:10:57les détournements de fonds, des vraies affaires, des trucs très graves.
00:11:00Et bien, la page dit, c'est quelqu'un de bien,
00:11:02on a décidé d'enlever tout ce qui est négatif vis-à-vis de lui,
00:11:05on a fait un blanchiment de courtoisie.
00:11:07Par contre, vous le savez, pour Didier Raoult,
00:11:08le professeur Perronne, Alexandra Horioncod ou votre serviteur,
00:11:11eh bien, on a plutôt un noircissement de courtoisie.
00:11:14D'ailleurs, Marcel Pagnol l'avait très bien,
00:11:16enfin pas lui, mais ses descendants,
00:11:18ont dû batailler avec Wikipédia,
00:11:20qui écrivait que Marcel Pagnol avait collaboré.
00:11:22C'est faux, alors c'est factuellement faux,
00:11:24il n'y a même pas de début de source,
00:11:26mais ça écrivait sur Wikipédia…
00:11:27– Nous, on a un traitement de faveur, un petit peu,
00:11:28quand on est le tête d'un média alternatif.
00:11:30– C'est la guerre de l'information, c'est-à-dire que par exemple…
00:11:32– Ça veut dire qu'on fait peur quand même.
00:11:34– Bien sûr, mais Juan Branco aussi,
00:11:35qui était un de vos invités, qui a fait le plus de vues,
00:11:38on est passé, pour sa page Wikipédia à lui,
00:11:40de tout propre à d'un coup full caractère assassination,
00:11:44du jour au lendemain, quand il a décidé de s'attaquer à des gens
00:11:46à qui il n'aurait pas dû s'attaquer.
00:11:48Et même en ce qui me concerne, c'est marrant,
00:11:50vous avez dit qu'il a appelé à voter Marine Le Pen
00:11:52pour faire barrage à Macron, ce n'est même pas exact,
00:11:55ce n'est pas ça que j'ai dit.
00:11:56Sur ma chaîne YouTube, j'ai dit,
00:11:57on ne peut avoir la VIème République sans un CNR 2.0,
00:12:00un Conseil National de la Résistance,
00:12:02et à un moment donné, il va falloir que Mélenchon et Le Pen
00:12:05travaillent pour virer Macron, c'est juste ça que j'ai dit.
00:12:07À aucun moment, je n'ai donné d'instruction de vote.
00:12:09Évidemment, tout de suite, ils ont transformé ça en
00:12:11il appelle à voter Marine Le Pen,
00:12:13ce que je ne considère pas comme bien ou mal en soi,
00:12:14ce n'est pas le sujet.
00:12:15Je voulais avec ma chaîne, parce que j'ai des gens de gauche,
00:12:17j'ai des gens de droite, j'ai des gens du centre qui me suivent,
00:12:19je ne voulais pas donner d'instruction de vote particulière,
00:12:22même si je serais au Rassemblement des Patriotes
00:12:25pour les Assises du Souverainisme,
00:12:26je ferais cette conférence sur la souveraineté
00:12:28qui s'appellera Dessine-moi 1000 milliards,
00:12:30parce que les 1000 milliards de dettes en plus,
00:12:32qu'est-ce qu'on aurait pu faire avec ?
00:12:33Ce sera ça le sujet de cette conférence.
00:12:34Mais vous voyez, c'est toujours de la déformation.
00:12:36Et donc, pour conclure, j'ai dû enquêter comme un malade
00:12:39pour trouver toutes les vraies controverses de Georges Soros,
00:12:42et mon Dieu, il y en avait !
00:12:43Enfin, on parle quand même d'un mec qui a étranglé sa femme,
00:12:46et qui a dû payer à New York pour ça,
00:12:48et qui a payé pour ne pas avoir un procès au Pénal,
00:12:50il a transformé ça en un procès au civil,
00:12:52mais il a réglé ça hors tribunal,
00:12:54et il a fait ça au moins cinq fois dans sa vie.
00:12:55Il a aussi été condamné pour délit d'initié à Paris,
00:12:58plus de 2 millions d'euros pour avoir truqué la bourse,
00:13:01et je ne vous parle même pas de l'année en 91,
00:13:03où il a fait sauter la banque d'Angleterre.
00:13:05Eh bien, Chad JPT ne vous parlera pas de ça ?
00:13:07Blanchiment de courtoisie !
00:13:08On a une guerre de l'info, et c'est bien pour ça,
00:13:11pour fermer la parenthèse,
00:13:12que c'est crucial d'avoir des IA souveraines en France,
00:13:15qu'on ait des codeurs, des entrepreneurs enracinés,
00:13:17comme vous disiez, c'est extrêmement important.
00:13:19Il nous faut des IA souveraines,
00:13:21parce qu'aujourd'hui, on a de l'ingérence à tous les étages,
00:13:24avec les réseaux sociaux, TikTok est un cas d'école,
00:13:27parce que TikTok, en effet, devait être censuré aux États-Unis,
00:13:31jusqu'à ce qu'au final, il le neutralise,
00:13:33il le caste, en quelque sorte,
00:13:34et TikTok ne sera plus interdit aux États-Unis,
00:13:36parce que TikTok va censurer, en effet,
00:13:38et aura un conseil de censure dédié.
00:13:40Ceux qui ne faisaient pas ça, pour conclure,
00:13:42à savoir Elon Musk, le patron de Rumble,
00:13:45et, bien sûr, Telegram,
00:13:47vous voyez aujourd'hui où ils en sont.
00:13:49Béatrice ?
00:13:50– Oui, je voulais juste dire…
00:13:51– On ne va pas trop empiéter sur le terrain du sujet du second débat.
00:13:54– Non, non, non, mais des IA souveraines, c'est très bien,
00:13:55mais ce qu'on remarque de plus en plus,
00:13:57c'est que finalement, l'ennemi ne vient pas,
00:13:58et les ingérences ne viennent pas de l'extérieur,
00:14:00mais qu'elles viennent de l'intérieur,
00:14:02avec le DSA, avec des acteurs comme Thierry Breton,
00:14:05avec des gens qui sont à l'intérieur, déjà.
00:14:07Donc une IA, même souveraine, serait impactée.
00:14:10– Et une IA purement française pourrait très bien être woke également,
00:14:14puisque nous avons des wokes à l'intérieur,
00:14:16et aujourd'hui, les IA, de toute façon,
00:14:17ont un système politique qui est la bien-pensance.
00:14:20Moi, je me rappelle, j'avais fait un test avec l'IA de Snapchat,
00:14:23donc un autre réseau social,
00:14:24où quand on pose la question à l'IA, par exemple,
00:14:27est-ce qu'on a le droit d'être fier d'être noir ?
00:14:30Et ça avait fait d'ailleurs le tour des réseaux sociaux,
00:14:32l'IA a répondu, bien sûr,
00:14:33vous avez le droit d'être fier d'être noir,
00:14:34c'est très important, etc.
00:14:35Et quand on pose la question,
00:14:36est-ce qu'on a le droit d'être fier d'être blanc ?
00:14:38Oui, non mais là, c'est de la suprématie,
00:14:40suprématie blanche, il ne faut pas, etc.
00:14:42Donc on voit que toutes les IA sont formatées
00:14:45dans une idéologie politique,
00:14:46et que ce n'est pas de l'information qu'elles donnent,
00:14:48c'est de la propagande.
00:14:49– Et ça a un impact sur la politique, pour conclure,
00:14:52parce qu'en Angleterre,
00:14:53vous avez un bon père de famille jamais condamné,
00:14:55qui va faire du ferme,
00:14:56parce qu'il a imprimé des t-shirts,
00:14:58« It's ok to be white ».
00:15:01Ça va d'être blanc, c'est ça qu'il a écrit.
00:15:02Et on pouvait vérifier,
00:15:03est-ce que ça appartient à un mouvement raciste ou pas ?
00:15:06Non, il a juste écrit « It's ok to be white ».
00:15:08Il a raison le mec, « It's ok to be white »,
00:15:10on est d'accord, il va prendre du ferme pour avoir fait ça.
00:15:12– Mais l'Angleterre a dix ans d'avance sur nous,
00:15:13quand on voit que pendant les manifestations,
00:15:15on a arrêté des gens qui avaient simplement protesté
00:15:18contre le meurtre de ces trois petites filles,
00:15:21et que… alors eux, ils sont déjà en prison,
00:15:24ils ont été jugés immédiatement, ils sont en prison.
00:15:25Par contre, l'homme qui a tué les trois petites filles,
00:15:27lui, son procès est en 2025.
00:15:30Donc on voit qu'il y a une justice à deux vitesses aujourd'hui en Angleterre.
00:15:32– Et c'est volontaire.
00:15:33– C'est aussi le cas en France,
00:15:34je rappellerai juste la période Covid,
00:15:37où quand on manifestait, on était arrêtés
00:15:39parce qu'on se trimballait dans les rues de Paris
00:15:43avec un drapeau français.
00:15:45Et moi, ce que je trouve encore plus terrible avec cette IA,
00:15:49c'est que non seulement on a de la désinformation
00:15:51qui vient de l'intérieur,
00:15:52mais en plus, on stigmatise ceux qui sont des opposants politiques
00:15:58en faisant d'eux des bêtes noires,
00:16:00et il y a une véritable chasse aux sorcières.
00:16:02Et ça, c'est tout nouveau depuis quelques années,
00:16:04ce n'était pas le cas auparavant.
00:16:06– Et je confirme, je rebondis sur ce que tu dis,
00:16:07moi j'ai eu la joie, la primeur,
00:16:10d'avoir la première convocation de ma petite carrière professionnelle,
00:16:13donc à la police judiciaire, c'était hier,
00:16:16donc suite à une interview que j'ai réalisée.
00:16:18Et c'est vrai que ça va devenir de plus en plus compliqué quand même,
00:16:22d'exercer son métier de journaliste.
00:16:25Parce qu'autant, on ne peut pas être d'accord avec des gens qu'on invite,
00:16:28mais quand on en arrive à auditionner des journalistes
00:16:32qui reçoivent des gens qui peuvent aussi de manière générale
00:16:36ne pas plaire au pouvoir en place, voilà, ça devient compliqué.
00:16:39– C'est une forme de censure, la judiciarisation à outrance
00:16:42est une forme de censure, parce qu'en fait,
00:16:45quand on doit constamment se défendre,
00:16:47donc constamment prendre un avocat qui coûte cher,
00:16:50ils le savent, s'ils voulaient constamment subir des interrogatoires,
00:16:55c'est comme de l'intimidation, c'est une forme de censure.
00:16:58Il y a des censures qui ont pris, parce que ce soir,
00:17:00on parle de liberté d'expression, mais la censure prend plusieurs formes,
00:17:04il y a la censure directe de fermer le compte des gens ou faire taire les gens,
00:17:07mais il y a aussi l'été…
00:17:09– C'est un peu étalant d'ailleurs,
00:17:10qui a galéré pendant tout l'été avec son compte,
00:17:14mais il n'y a même pas, je suis désolée, c'est juste inadmissible.
00:17:17– Dans le même temps, François perdait son agrément de presse,
00:17:20alors que c'était eux qui, les premiers, avaient dit, par exemple,
00:17:22que l'étude qui imputait 17 000 morts fictives à l'hydroxychloroquine,
00:17:26fictives, j'insiste, elles n'existent pas, c'est mort,
00:17:28eh bien, c'étaient eux les premiers à l'avoir apportée,
00:17:30mais ils sont considérés comme un site de désinformation.
00:17:31Mais pour reprendre ce que vous disiez, Eric Moriot,
00:17:34en effet, les convocations de police, on voit que ça va se densifier,
00:17:37parce qu'au Royaume-Uni, pour un post Facebook,
00:17:40on peut être devant la police aussi,
00:17:42et pour un post Facebook, qui est complètement anodin,
00:17:44j'insiste, simplement de soutien aux manifestations ou que sais-je,
00:17:47on avait vu la même chose en Australie,
00:17:49et c'est en effet cette justice à deux vitesses qui est sidérante,
00:17:52parce que vous, vous avez été convoqué, certes, comme témoin,
00:17:54vous n'êtes pas mis en examen, mais vous avez été convoqué
00:17:57quelques deux mois, un mois après…
00:17:59– Ça a été très rapide, oui, mais suite à des propos d'un invité
00:18:01qui en effet, aux yeux de la loi française, parce que c'est aussi…
00:18:05– Oui, mais en deux mois, c'est ça qui m'intrigue,
00:18:08parce que moi, par exemple, j'ai fait mettre en examen le patron de l'Express,
00:18:11M. Veil, il est mis en examen, sur une plainte, le concernant,
00:18:15devant la 17ème chambre.
00:18:16– Et vous, c'est de la diffamation.
00:18:17– Oui, mais il m'a fallu deux ans, le type m'a diffamé sans pitié,
00:18:21et ce n'est pas la première fois, on a affaire à un vrai voyou de la presse,
00:18:24dans le cas de M. Veil, puisqu'il avait déjà été condamné en diffamation,
00:18:28il avait dit qu'un maire était fiché S, c'était faux,
00:18:30mais le type s'en foutait complètement, mais il m'a fallu deux ans,
00:18:32et je respecte ça, la justice française n'a pas assez de juges,
00:18:35tout le monde le sait, elle n'a pas assez de moyens, tout le monde le sait,
00:18:38bon, je respecte ça, d'accord, mais là, ça prend deux mois,
00:18:41et je vous rappelle juste un cas présenté à l'Assemblée…
00:18:43– C'est un sujet, en plus, d'Israël, Palestine, c'est vrai que…
00:18:46– Non, mais en tout cas, c'est un sujet explosif, ok, pas de souci,
00:18:48mais il y a des sujets moins explosifs, je vous donne un exemple,
00:18:51M. Pogba, joueur de foot, avait porté plainte pour maraboutage,
00:18:55deux juges d'instruction, pas un, deux juges d'instruction
00:18:59pour mener l'enquête 72 heures plus tard,
00:19:01non mais pardon, c'est où, dans le code pénal, le délit de maraboutage ?
00:19:05C'est à quel moment, c'est Marcou ?
00:19:07– Il y avait eu son frère qui avait été séquestré, etc.,
00:19:09il y a eu d'autres choses avec, là, je trouve que c'est un peu…
00:19:13– Pardon, mais deux juges d'instruction ?
00:19:15– Il n'y avait pas que la mission de maraboutage,
00:19:17il y a eu du chantage, il y avait…
00:19:20– Tout ça montre, en fait, qu'il n'y a plus de justice,
00:19:22il n'y a plus de justice, en tout cas, à proprement parler,
00:19:24et quand vous voyez, en effet, que la justice se précipite
00:19:27sur des affaires de rien du tout, et que, dans le même temps,
00:19:30le Royaume-Uni est un cas d'école…
00:19:31– Bon, on va revenir plus tard, parce qu'on ne va pas spoiler la débat,
00:19:33c'est l'occasion du débat.
00:19:35– En tout cas, ça prouve, voilà, ce que je disais,
00:19:38c'est vrai que, dans certains cas, en l'occurrence,
00:19:40c'est vrai que le sujet d'Israël et de la Palestine,
00:19:42ça va devenir plus compliqué.
00:19:44Moi, ce que je trouve le deux poids deux mesures de vous parler,
00:19:46c'est, par exemple, la députée Obono a tenu des propos
00:19:49un peu semblables à ceux qu'Étienne Chouard,
00:19:51puisque c'est lui dont il s'agit suite à l'interview que j'ai réalisée,
00:19:53a tenu des propos similaires sur Sud Radio face à Bourdin,
00:19:56et à ma connaissance, je ne crois pas que Bourdin
00:19:59ou Patrick Roger, président de Sud Radio,
00:20:01aient été convoqués par la police judiciaire,
00:20:03et les propos de Daniel Obono sont toujours en ligne sur YouTube.
00:20:06Voilà, ça c'est dit.
00:20:08Allez, première question.
00:20:10Merci, merci madame Myriam.
00:20:12– Merci.
00:20:12– Non mais, ça veut bien dire que les médias alternatifs
00:20:16sont dans le collimateur de la justice,
00:20:18et qu'en effet, on va dire qu'il y a du zèle, en l'occurrence.
00:20:21– C'est pareil avec C8, enfin, voilà.
00:20:24– On ne joue pas tout à fait dans la même cour, entre guillemets.
00:20:26– Oui, mais on regarde l'ARCOM.
00:20:28– Alors, on va parler, si vous voulez, rapidement,
00:20:30enfin, rapidement, oui, parce que ce n'est quand même pas
00:20:32l'objet des deux débats.
00:20:33D'abord, l'actualité la plus récente, la plus brûlante,
00:20:36c'est, d'abord, j'aimerais qu'on lui rende hommage,
00:20:38c'est l'adjudant de gendarmerie, Éric Comyn,
00:20:41qui est décédé à Mougins, c'était le 26 août,
00:20:43à la suite d'un refus d'obtempérer.
00:20:46J'aimerais qu'on commence cette émission
00:20:49en abordant ce terrible drame.
00:20:50Comment est-ce que vous avez réagi à cette nouvelle,
00:20:52Éric Sabercam ?
00:20:53– Il se trouve que je suis militaire de réserve,
00:20:54j'ai beaucoup d'amis gendarmes,
00:20:56le général Roland Gilles est un ami,
00:20:59et c'était donc le chef de la gendarmerie.
00:21:01Et donc, c'est inacceptable,
00:21:02on ne devrait même pas appeler ça un refus d'obtempérer.
00:21:04Il se fait tuer frontalement, d'accord ?
00:21:07Il faut arrêter d'appeler ça un refus d'obtempérer,
00:21:08au bout d'un moment, le type lui a foncé dessus.
00:21:10– Vous comprenez la réaction de son épouse,
00:21:12selon laquelle c'est la France qui a tué son mari,
00:21:14ce sont des mots très…
00:21:16– La réponse, c'est oui, et en fait,
00:21:18ce qui est grave aussi, c'est toute la haine qu'elle a reçue.
00:21:19Moi, quand il y a eu l'affaire Nahel,
00:21:21j'ai été un des premiers à réagir.
00:21:22Et j'ai essayé de trouver le juste milieu.
00:21:24– Vous aviez dit quoi à l'époque ?
00:21:25– Alors, j'avais cité Christian Proutaud,
00:21:27le commandant, il devait être commandant à l'époque,
00:21:30Christian Proutaud, fondateur du GIGN,
00:21:33qui lui montrait ce que c'était que l'élite
00:21:35du maintien de l'ordre à la française.
00:21:38Parce que lui, évidemment, c'est ce qu'il y avait de mieux,
00:21:39même s'il a eu des affaires politiques avec Mitterrand,
00:21:41et il a payé pour ça.
00:21:43Mais Proutaud expliquait,
00:21:44une des raisons pour lesquelles le GIGN utilisait un revolver
00:21:47pour monter à la sauce, que personne ne fait.
00:21:49Personne ne fait ça, le SWAT aux États-Unis ne fait pas ça.
00:21:53Le GIGN utilisait un revolver, ça veut dire seulement 6 balles,
00:21:56chaque balle compte.
00:21:57Et Proutaud expliquait, il disait,
00:21:58c'est parce que nous, on n'est pas les exécuteurs des hautes œuvres,
00:22:01on ne doit pas tuer les suspects.
00:22:02En face, c'est des terroristes qu'ils ont,
00:22:04c'est des mecs qui sont prêts à couper des têtes,
00:22:05des types ultra dangereux.
00:22:07Proutaud disait, non, on est là pour les amener devant un juge,
00:22:10et donc nous, on est là pour faire un tir chirurgical
00:22:12à la sarbacane, en quelque sorte, et donc une seule balle.
00:22:15Et c'est pour ça qu'on a un revolver.
00:22:16Je dis, ok.
00:22:17Le problème, c'est que ce niveau de formation,
00:22:18on ne peut pas le donner à tous nos policiers.
00:22:20Mais en gros, ce que je disais, c'est que dans l'affaire Nahel,
00:22:23ça aurait dû être le niveau de formation en face pour éviter le drame.
00:22:26Mais c'était impossible.
00:22:27Aux États-Unis, c'est pire.
00:22:28On a eu l'affaire George Floyd, les flics, pardon,
00:22:30les policiers aux États-Unis ne sont pas formés.
00:22:32Mais vraiment pas.
00:22:33En France, ils sont beaucoup plus formés,
00:22:34mais ce n'est déjà pas assez.
00:22:36Mais aux États-Unis, c'est ridicule.
00:22:37Donc, j'expliquais qu'il fallait trouver la part des choses.
00:22:39Et je disais bien, quand je m'adressais aux banlieues,
00:22:41ne tombez pas dans le piège.
00:22:42Parce que ce qu'ils veulent, c'est évidemment le chaos généralisé.
00:22:46Mais on voit ce deux poids deux mesures permanent,
00:22:48où d'un côté, en effet, là, c'était un refus d'obtempérer.
00:22:51Bon, Jean Nahel avait pas essayé de se le dire tout le temps.
00:22:54– Ça aurait pu être évité, ce drame, d'après vous, tous autour de l'État.
00:22:56– Bien sûr.
00:22:57– Ça aurait pu être évité si les policiers, si les gendarmes
00:23:00avaient la possibilité d'agir et qu'ils n'avaient pas peur aujourd'hui.
00:23:04Parce qu'aujourd'hui, la police a peur d'agir.
00:23:06Parce qu'elle sait que derrière, elle va se faire accuser.
00:23:08Quand on voit ce qui s'est passé, en effet, avec Nahel.
00:23:10Moi, je le dis très clairement, ce n'est pas politiquement correct,
00:23:12mais j'aurais préféré voir ce Capverdien mort plutôt que le gendarme.
00:23:15J'estime qu'à partir du moment où cet homme a refusé d'obtempérer,
00:23:19c'est-à-dire qu'il prend le risque…
00:23:21Je suis désolé, mais quand on s'arrête, quand la police nous le demande,
00:23:24il n'y a personne qui meurt.
00:23:25C'est bizarre.
00:23:26À partir du moment où cet homme choisit de ne pas s'arrêter,
00:23:31de ne pas respecter l'autorité, il prend le risque, en effet,
00:23:34d'être potentiellement blessé ou tué.
00:23:37Et qu'aujourd'hui, ce soit la police qui ait peur plutôt que les délinquants,
00:23:41et que ce soit les gendarmes, les policiers qui se retrouvent dans un cercueil,
00:23:45ça montre un renversement total de l'autorité de l'État.
00:23:47– Myriam et Béatrice.
00:23:49– Quand on regarde les images du meurtre,
00:23:52je n'ai pas envie de dire accident,
00:23:54on voit clairement qu'il ne s'arrête pas, il fonce.
00:23:56Donc là, je veux dire, c'est une volonté de tuer quelqu'un.
00:23:59Moi, ce qui m'a aussi extrêmement choquée dans cette histoire,
00:24:02c'est que, comme d'habitude, quand l'épouse du gendarme s'est exprimée,
00:24:07on a parlé du fait que ce soit de la récupération de l'extrême droite.
00:24:15Mais non, ce n'est pas la récupération de l'extrême droite
00:24:17que de dénoncer le fait que ce capverdien se soit jeté,
00:24:23sans même freiner sur ce gendarme.
00:24:25– Avec un casier judiciaire long comme ça.
00:24:27– Voilà, avec un casier.
00:24:28Et quand, par exemple, il y a eu l'affaire Nahel,
00:24:30on n'a pas parlé de récupération de l'extrême gauche.
00:24:33C'est toujours que dans un sens, et je suis désolée,
00:24:36on a vu les mêmes accabler cette mère de famille,
00:24:40parce qu'elle venait de perdre son mari, et qu'elle a parlé de 1981.
00:24:44Je suis désolée.
00:24:45La peine de mort, je peux comprendre,
00:24:46même si je ne suis pas une fervente du rétablissement de la peine de mort,
00:24:50mais à sa place, je peux comprendre sa colère
00:24:53et ce qu'elle a dit à ce moment-là.
00:24:55– C'est insupportable qu'elle ait reçu de la haine comme ça.
00:24:59Elle est en deuil.
00:25:01Ce que je voulais dire, c'est qu'effectivement,
00:25:02c'est un multirécidiviste.
00:25:05C'était un étranger en situation légale.
00:25:08Mais vous savez, ma mère a la green card depuis très très longtemps.
00:25:12À l'époque, je ne sais pas si c'est encore comme ça,
00:25:14ils lui ont fait signer aux États-Unis,
00:25:16quand ils lui ont donné sa green card.
00:25:18C'est un contrat.
00:25:19Et à la moindre infraction, elle aurait été déportée.
00:25:24Et donc, en fait, c'est un contrat.
00:25:27Quand on accepte quelqu'un, quand on accueille des gens,
00:25:30voilà, c'est un contrat.
00:25:32Et si les gens ne respectent pas la loi du pays,
00:25:35moi, personnellement, ça ne me choque pas
00:25:37qu'on remette en question le contrat de base.
00:25:39Après, ça dépend évidemment peut-être des infractions, etc.
00:25:42Mais là, ça a fini avec la mort d'un homme et d'un gendarme.
00:25:47Donc, c'est quand même… ça pose des vraies questions.
00:25:49– Il y avait ce contrat.
00:25:50Mais aujourd'hui, il y a les associations d'extrême-gauche,
00:25:52notamment, qui empêchent ce genre d'expulsion.
00:25:54On se rappelle, par exemple, d'un Tchétchéne,
00:25:55je crois, il y a quelques mois, qui devait être expulsé.
00:25:57Et suite à l'intervention des associations d'extrême-gauche,
00:25:59qui, au passage, sont financées par nos impôts à tous,
00:26:02cet homme est resté en France.
00:26:03Donc, comment vous voulez faire respecter, justement,
00:26:06l'autorité de l'État et les politiques d'expulsion
00:26:08avec une justice qui est complètement gangrénée
00:26:11par une idéologie politique ? C'est impossible.
00:26:13– Romain ?
00:26:14– Moi, je pense que malheureusement, tous ces faits qui s'enchaînent,
00:26:18malheureusement, les semaines passent,
00:26:19et c'est souvent les mêmes faits qui reviennent systématiquement,
00:26:22doivent nous poser la question de fond, en fait, de la société française.
00:26:26À savoir qu'il y a des individus sur le territoire
00:26:28qui, maintenant, n'ont rien à faire de l'autorité de l'État.
00:26:30Peut-être parce que l'État n'incarne plus cette autorité-là,
00:26:33qu'effectivement, on a des individus avec des casiers judiciaires
00:26:35longs comme le bras, et que l'ordre n'est pas rétabli.
00:26:41Donc, en fait, ça, pour moi, ce sont des conséquences
00:26:44de toute la politique qui a été menée ces 10, 20, 30 dernières années,
00:26:4840 dernières années, et si on veut réussir à rétablir l'ordre,
00:26:51encore faut-il, justement, être fier de ce que nous sommes,
00:26:54assumer notre culture, notre identité,
00:26:56et ensuite, justement, réussir à gouverner
00:26:59de telle sorte à préserver la sécurité de nos concitoyens
00:27:01et l'intégrité physique de nos enfants,
00:27:02parce qu'encore récemment, dans le sud,
00:27:04là, lors d'un rodéo, cette fois-ci,
00:27:06c'est une petite fille de 7 ans qui a été assassinée.
00:27:11Et c'est insupportable.
00:27:13Et moi, ce qui m'agace par-dessus tout,
00:27:15c'est qu'on commence à s'habituer à tout ça.
00:27:17Et rien ne change, en fait.
00:27:18C'est-à-dire que les événements s'enchaînent,
00:27:19rien ne bouge que ce qui l'enchaîne.
00:27:21– Alors, Idriss, là-dessus, s'il vous plaît,
00:27:22c'est Idriss que j'aimerais qu'on fasse réagir.
00:27:25Il y a eu cet autre drame, donc on le rappelle,
00:27:26sa petite camionnette qui a été percutée par un motard
00:27:28qui s'amusait à cabrer sur sa roue arrière.
00:27:32Ça, c'est un drame aussi qui vous a bouleversé,
00:27:34je suppose, comme tout le monde, les paroles de son père, de sa vie.
00:27:36– Évidemment, c'est horrible.
00:27:37Et vous avez donc des parents qui ont tout perdu,
00:27:39puisqu'il n'y avait rien de plus précieux que l'enfant qui est en liberté.
00:27:43Et en plus, moi, c'est les commentaires, surtout,
00:27:45les commentaires luneurs qu'il y a eu.
00:27:46Vous avez une personne, je ne vais même pas prononcer son nom,
00:27:48je ne vais même pas l'associer au Centre national de la recherche scientifique,
00:27:52qui, quand même, demeure une institution certaine, politiquement…
00:27:55– Moi, j'ai envie d'apostropher le scénario,
00:27:57et c'est de leur dire, comment vous tolérez qu'il y ait des gens comme ça ?
00:28:00– Ça fait deux fois quand même qu'elle tient des propos.
00:28:02– Elle nous a sorti que c'était West Side Story, etc.
00:28:05Et à Crépole, Roméo et Juliette, voilà, exactement.
00:28:07C'était la doublette, c'est-à-dire, dans les deux cas,
00:28:09on tue des innocents, des enfants.
00:28:11Le petit Thomas à Crépole, et cette pauvre Camilla à Valoris.
00:28:15Et dans les deux cas, c'est soit Roméo et Juliette,
00:28:17soit West Side Story au choix.
00:28:19Ça veut dire qu'on romantise le fait de tuer des enfants, concrètement.
00:28:22– Mais parce que c'est des Blancs, si ça avait été des gens issus de la Éleupoire…
00:28:24– Même pas Camilla, j'ai l'impression que…
00:28:26– Non, t'as bien fait de parler de Blancs.
00:28:28– Mais c'est vrai qu'il y a un côté de poids de mesure, je suis bien d'accord.
00:28:30D'une façon générale, on essaie de monter des ethnies les unes contre les autres,
00:28:33et surtout d'insulter les victimes, d'insulter.
00:28:35Il y avait une volonté d'insulter la famille du jeune Thomas,
00:28:38il y avait une volonté, là, de mépriser la famille de Camilla.
00:28:42Donc, je ne veux pas polémiquer en plus que ses parents sont en plein deuil,
00:28:45et donc, je ne veux pas rajouter ça, j'aurais même pas voulu mentionner cette personne.
00:28:49Vraiment, elle ne mérite pas qu'on la mentionne, cette personne.
00:28:51Et encore moins qu'on soit capable d'identifier ce qu'elle a dit,
00:28:54c'est des excréments, honnêtement, ça ne vaut rien.
00:28:57Mais j'ai l'impression qu'on a un aspect délibéré sur le plan éditorial, en effet.
00:29:00– Vous parliez du droit, Idriss, le juge qui prend justement la décision
00:29:04de libérer, de ne pas mettre en détention provisoire ce jeune, voilà.
00:29:08– Déjà, ça ne devrait même pas être une question de gauche ou de droite.
00:29:11En effet, je sais que ça l'est devenu,
00:29:12mais vous faites ça dans des pays gouvernés par la gauche,
00:29:14genre à Cuba, vous faites ça à Cuba, le type ne serait pas sorti, d'accord.
00:29:19Si le rodéo urbain West Side Story, s'il avait été fait à Cuba,
00:29:22il ne serait pas sorti, il restait en prison.
00:29:25– Plutôt Midnight Express.
00:29:27– Voilà, c'est ça, plutôt Midnight Express, exactement.
00:29:29Et bon, alors après, oui, à Singapour, pareil, vous faites ce genre de conneries.
00:29:32On parlait, en effet, de révocation du titre de séjour.
00:29:35À Singapour, vous tuez un gendarme, là, c'est la peine de mort, en effet.
00:29:39Moi, je suis contre la peine de mort pour d'autres raisons,
00:29:41parce que je pense que l'État l'utilisera toujours contre ses opposants,
00:29:44et que c'est très mignon de l'invoquer,
00:29:45mais la première chose qui va se passer,
00:29:47c'est que c'est les opposants politiques en premier qui vont passer sur la chaise,
00:29:50donc c'est très dangereux de la faire accepter pour cette raison,
00:29:52mais bon, ce n'est que mon opinion personnelle.
00:29:54Et puis ma grand-mère, qui était catholique de gauche,
00:29:57entretenait une correspondance avec un prisonnier dans le couloir de la mort,
00:30:01et elle m'avait demandé d'écrire sa lettre de demande de grâces,
00:30:06qui avait été refusée, je l'avais écrite à l'époque au gouverneur du Texas,
00:30:10donc j'ai toute une position là-dessus, et je vais rester assez hugolien.
00:30:13Dans tous les cas, les gens ne doivent pas sortir quand ils ont tué un enfant,
00:30:15point barre, ils ne doivent pas être sous contrôle judiciaire,
00:30:17ils doivent être en taule.
00:30:19Et on ne peut pas se permettre d'aller dire aux parents,
00:30:21non, non, mais c'était West Side Story, ou pire,
00:30:24ils ne savaient même pas que c'était illégal.
00:30:25C'est ça qui a été dit quand même.
00:30:27Ça, ce n'est pas possible, mais je veux vraiment ramener ça au fait
00:30:29que ce n'est pas un débat de droite ou de gauche,
00:30:32Jean Jaurès aurait dit la même chose.
00:30:33Au bout d'un moment, force de rester à la loi,
00:30:35il y a une loi, elle doit être appliquée,
00:30:37et on parlait des juges qui étaient politisés,
00:30:39en effet, je rappelle que Ron DeSantis, le gouverneur de Floride,
00:30:42il a dû limoger des juges qui étaient payés par George Soros,
00:30:46puisqu'à l'époque, George Soros finance des campagnes
00:30:48pour des procureurs généraux ou des juges,
00:30:50ils sont élus aux États-Unis, donc on peut financer leurs campagnes.
00:30:53Et j'avais englais mon article chez Omerta là-dessus en disant,
00:30:56vous vous rappelez, dans Le Parrain, c'est quoi le pouvoir du parrain,
00:30:58si vous vous rappelez du film ou du roman, Le Parrain ?
00:31:02Son pouvoir, c'est qu'il contrôle des juges,
00:31:04c'est ce que dit clairement Solozo, le Turc, le trafiquant de drogue,
00:31:09on l'appelle le Turc, il n'est pas Turc, il est italien dans le film,
00:31:11mais parce qu'il est en Turquie, et il vient le voir, il dit,
00:31:13Don Corleone, j'ai besoin des juges que vous trimballez dans vos poches
00:31:18comme autant de pièces jaunes, c'est ça qu'il lui dit.
00:31:21Et Don Corleone lui dit, oui, mais je ne peux pas,
00:31:23les juges ne me suivront plus si je fais des narcotiques.
00:31:25Donc contrôler des juges, c'est ça, Le Parrain.
00:31:28Et bien aux États-Unis, c'est sorti dans la presse,
00:31:31on avait 80 juges, 80, ce n'est pas un petit chiffre,
00:31:34qui devaient leur carrière politique à George Soros.
00:31:37Et à la fin, Ron De Santis, le gouverneur de Floride,
00:31:41en a viré un, et il a fait un discours, il a dit,
00:31:44pour justifier son limogéage, il n'appliquait plus les lois,
00:31:47et nous sommes un régime de lois, pas un régime d'humains.
00:31:51C'est la loi qui s'applique, ce n'est pas les humains qui décident.
00:31:54On a une loi écrite pour cette raison.
00:31:55Sinon, on en revient à la loi orale du village à l'âge de bronze,
00:31:59où c'est le vieux du village qui décide ce qu'on fait.
00:32:01– Cher Idriss, l'actualité est évidemment très riche,
00:32:07j'aimerais aussi qu'on aborde rapidement d'autres thèmes,
00:32:10par exemple le conflit au Proche-Orient.
00:32:12Vous vous êtes beaucoup exprimé sur votre chaîne YouTube
00:32:14à ce sujet, quel regard vous portez sur l'évolution de ce conflit ?
00:32:18Comment vous expliquez que ça ne s'apaise pas ?
00:32:21Quelle est la clé de ce conflit ? Qui la détient, d'après vous ?
00:32:23– Vous avez, dans les deux camps, c'est pour ça que j'essaie d'être transversal
00:32:26sur ce conflit, dans les deux camps, vous avez des vrais partisans de la guerre
00:32:30et des partisans de la paix, mais vous en avez vraiment dans les deux camps.
00:32:33Et on le voit, les partisans de la paix agissent en secret,
00:32:36aussi bien en Israël qu'en Iran, ils agissent en secret.
00:32:39En Israël, on a eu des partisans de la paix, par exemple,
00:32:41qui ont fuité des plans complètement délirants d'évacuer Gaza
00:32:44et d'envoyer les Gazaouis, 500 000 par-ci, 500 000 par-là,
00:32:47500 000 au Canada, 500 000 jusqu'en République du Congo ou Rwanda, c'est évoqué.
00:32:52Ce sont des fonctionnaires israéliens qui ont fuité ça, sur Wikileaks,
00:32:55parce qu'ils voulaient discréditer Netanyahou, ça a plutôt bien marché d'ailleurs
00:32:58puisqu'il y a encore des manifestations aujourd'hui.
00:33:00Et là en face, vous avez Lavrov, le chef de la diplomatie russe,
00:33:04le plus grand diplomate au monde à l'heure actuelle,
00:33:06en termes d'expérience, en termes d'influence, il n'y a qu'à voir en Afrique,
00:33:10qui a clairement dit que le parti politique de Netanyahou
00:33:12veut une guerre totale dans la région.
00:33:15Il a en face de lui d'autres personnes qui peuvent la vouloir aussi.
00:33:18Notamment en Iran, il y a des faucons.
00:33:20Mais en Iran, il y a aussi des gens qui veulent éviter la guerre totale.
00:33:23Et ça s'est vu dans la façon dont ils ont répondu.
00:33:26Il y a quatre mois, les 300 frappes iraniennes sur Israël ont fait zéro mort.
00:33:31Zéro, pointé.
00:33:32Il y a eu une personne blessée, et c'était une jeune femme, Bedouine.
00:33:36Bon, s'ils avaient voulu faire des morts, ils auraient pu.
00:33:39Ils ont des missiles hypersoniques, ils ont des choses.
00:33:41Mais en fait, ils ont fait une frappe de parade, de show-off,
00:33:44aussi pour montrer qu'ils étaient capables de traverser les défenses israéliennes,
00:33:47c'est exact.
00:33:48Ils ont voulu montrer des faiblesses, ils y sont parvenus.
00:33:51Le Hezbollah est même parvenu à survoler avec un drone
00:33:54une des résidences de Netanyahou.
00:33:56Donc c'est pour de vrai, c'est arrivé.
00:33:58Mais dans les deux camps,
00:33:59on a un parti qui comprend qu'une guerre totale au Moyen-Orient
00:34:02serait dévastatrice pour tout le monde.
00:34:05Aussi bien pour Israël que pour l'Iran, pour le Liban,
00:34:07pour évidemment la bande de Gaza, etc.
00:34:10Mais je rappelle, c'est Haaretz qui l'a publié,
00:34:13qu'il est complètement factuel aujourd'hui
00:34:15que la politique de Netanyahou a consisté à faire monter le Hamas.
00:34:19Et c'est Haaretz qui l'a affirmé avec des témoins,
00:34:22et le time of Israël qui n'est pas de gauche.
00:34:24Haaretz, c'est l'extrême-gauche.
00:34:25Donc ok, vous pouvez me dire, c'est l'extrême-gauche,
00:34:27c'est les ennemis Netanyahou, ils lui tapent dessus tout le temps.
00:34:29Ça reste quand même un journal israélien.
00:34:31Mais vous avez en face le time of Israël qui est un journal centriste
00:34:34et qui a dit, qui a titré, c'est pire que ça,
00:34:37ce n'était pas un petit sous-éditorial, ils ont titré,
00:34:40pendant des années Netanyahou a propulsé le Hamas
00:34:43et ça nous a explosé en plein visage.
00:34:45Ça c'est ce qu'eux ont titré.
00:34:47Parce que la politique de Netanyahou était d'avoir le pire adversaire
00:34:51en face de lui pour éviter la solution à deux États.
00:34:53Mais à aucun moment il avait prévenu sa population
00:34:55de ce qui allait arriver, des conséquences de cette politique.
00:34:58Donc aujourd'hui en Israël,
00:34:59et vous avez même d'anciens chefs du Mossad aujourd'hui
00:35:01qui s'opposent à Bibi Netanyahou,
00:35:04vous avez un parti de la paix qui est secret et qui agit en secret
00:35:08et dont on peut voir, moi je fais mes revues de presse
00:35:09évidemment toutes les semaines,
00:35:11on peut voir du comportement de certains fonctionnaires israéliens
00:35:14que vous avez une sorte de cinquième colonne
00:35:17qui essaie de calmer le jeu,
00:35:19mais qui se fait décapiter dès qu'elle le fait officiellement.
00:35:22Parce que si elle le déclare, on lui dit mais regardez,
00:35:24ils ont encore nos otages, ah oui ils ont encore nos otages,
00:35:27il a paru aujourd'hui dans la presse américaine
00:35:28que le Hamas avait fait une offre de les libérer
00:35:31et que Bibi avait refusé.
00:35:32Alors c'est quand même assez marrant de voir ça,
00:35:34et ça lui a été opposé par les familles des otages.
00:35:36Parce qu'en Israël il y a des familles qui disent
00:35:37mais qu'est-ce que vous faites ?
00:35:38Ils vous ont proposé de les libérer et vous avez refusé,
00:35:40pourquoi vous faites ça ?
00:35:41Ah pourquoi vous faites ça ?
00:35:42Parce que politiquement…
00:35:43– Il y a six otages qui ont été retrouvés morts dimanche dernier,
00:35:45vous craignez que ça aggrave le conflit encore ?
00:35:47– Mais Gaza a été rasé, pour de vrai.
00:35:50Il n'y a plus une seule école, plus un seul hôpital,
00:35:53plus un seul monument public.
00:35:56Dans une zone qui fait la taille de Monaco,
00:35:58deux, trois fois la Monaco, vous allez avoir des morts.
00:36:01– Vous craignez un embrasement du conflit ?
00:36:02– Tout le monde le craint.
00:36:04Aujourd'hui tout le monde craint un embrasement.
00:36:05Un embrasement total qui impliquerait le Liban,
00:36:08qui impliquerait peut-être aussi la Jordanie,
00:36:10parce que ce n'est pas complètement impossible.
00:36:12L'Iran c'est sûr, en effet, puisque c'est l'Iran
00:36:15qui finance les outils, donc Ansarallah au Yémen,
00:36:18et bien entendu le Hezbollah, mais surtout l'Égypte.
00:36:21Là on a l'Égypte qui commence à dire,
00:36:22attention si jamais ça monte un peu trop,
00:36:24et il y a la Turquie.
00:36:25Alors les Russes ont calmé le jeu, c'est ça qui est fou quand même.
00:36:27On en a été à attendre des Russes qui calment le jeu.
00:36:31On a eu la Turquie qui avait dit,
00:36:34nous sommes capables d'envoyer des troupes en Israël.
00:36:37Israël a répondu en disant, n'oubliez pas Saddam Hussein,
00:36:40et comment il a fini ?
00:36:41Pendu par les USA.
00:36:42Et les Russes ont très bien répondu, ils ont dit,
00:36:45mais non, ne comparez pas Recep Tayyip Erdogan à Saddam Hussein,
00:36:49Recep Tayyip Erdogan est bien plus beau gosse quand même.
00:36:52C'est ce qu'a dit la voix,
00:36:53c'est ce qu'a dit plutôt Zakharova, la porte-parole russe.
00:36:56Donc ça a un peu calmé le jeu.
00:36:58Mais on ne pourrait pas avoir ce genre de situation de désescalade
00:37:02s'il n'y avait pas, en secret j'insiste,
00:37:04et c'est ce que je vois à chaque fois que je fais mes revues de presse,
00:37:06en secret, en Israël, en Iran et ailleurs,
00:37:09des partis de la paix qui savent très bien
00:37:11qu'ils ne peuvent pas s'exprimer en public
00:37:13parce que les populations ne le comprendraient pas.
00:37:15Quelqu'un en Iran ne pourrait pas dire,
00:37:16on va tenter une approche diplomatique au problème,
00:37:19alors qu'on a des fous en face.
00:37:21Benvir, c'est un vrai malade pour le coup.
00:37:22Et ce n'est pas moi qui le dis,
00:37:23pareil c'est Aaretz et Time of Israel qui disent que Benvir est fêlé.
00:37:27En fait, il est tellement fêlé que même Netanyahou trouve qu'il va trop loin.
00:37:31Là, c'est quand même un bon niveau.
00:37:32– Tu te rappelles de qui il s'agit ?
00:37:33– Benvir, c'est le ministre de la Sécurité Nationale israélien,
00:37:36c'est le mec le plus conservateur
00:37:39qui existe dans toute l'histoire de la politique.
00:37:41Ce n'est pas dans la Knesset actuelle ou au gouvernement actuel,
00:37:44c'est le type le plus conservateur de l'histoire politique israélienne
00:37:48qui a été élu, qui a atteint un poste de ministre.
00:37:50Bien sûr, il y avait Meir Khan, etc., des types condamnés en justice,
00:37:53mais lui, c'est vraiment le cran au-dessus parce qu'il a un vrai pouvoir.
00:37:56Mais Netanyahou considère qu'il va trop loin.
00:37:59– Et on avait craint d'ailleurs pour les JO,
00:38:01qu'il y ait peut-être des attaques, des attentats.
00:38:04– Oui, il y a eu pas mal d'informations aussi.
00:38:06– Quel regard vous avez sur l'organisation de ces JO ?
00:38:08On est encore en pleine semaine.
00:38:10– Vous connaissez, bien sûr.
00:38:12J'ai fait une vidéo sur la cérémonie d'ouverture,
00:38:14elle a été censurée par le comité international olympique.
00:38:17On appelle ça l'effet Streisand, elle a fait 900 000 vues du coup.
00:38:20Comme quoi, trop de censure tue la censure, et tant mieux pour eux.
00:38:25C'est ce que j'ai expliqué, c'est-à-dire qu'il y avait du bien et du pas bien,
00:38:29mais dans l'ensemble, on a quand même…
00:38:30– Ça vous a tout choqué, ici, pour faire un mini-sondage,
00:38:33cette cérémonie d'ouverture ?
00:38:34– Oui, il y avait du bien, mais elle a été gâchée
00:38:36par tout un tas de scènes, de propagande, woke, LGBT, etc.,
00:38:42qui, en fait, a complètement dénaturé et nous a ridiculisés
00:38:44une fois de plus aux yeux du monde.
00:38:46– Oui, puis il y avait aussi des images…
00:38:48Enfin, on va y aller quand même, j'y vais, tant pis,
00:38:50j'y vais plus qu'elle dedans, satanistes, des images pédophiles,
00:38:54enfin, je suis désolée, il y avait la totale, quoi.
00:38:56Moi, c'est surtout ça qui m'a choquée.
00:38:57– La décapitation de Marie-Antoinette, aussi, ce n'était pas ouf, non plus.
00:39:00– Ça, ça m'a énormément choquée, avec du heavy metal,
00:39:01ça, ça m'a rappelé, en fait, alors, je ne sais pas si je suis la seule,
00:39:04mais ça m'a rappelé un peu le Bataclan, parce que le sang qui gicle,
00:39:08enfin, le similisant avec le heavy metal qui était la musique
00:39:12qui était jouée dans le Bataclan, les décapités…
00:39:14J'ai trouvé que c'était d'un mauvais goût absolu,
00:39:17et une apologie presque de la peine de mort, justement,
00:39:19qui sont les mêmes qui, après, reprochent à cette veuve
00:39:23dont on a parlé tout à l'heure, alors qu'elle n'a même pas parlé
00:39:26de peine de mort, en fait, c'est une interprétation.
00:39:29Mais vous voyez le paradoxe perpétuel de ces gens
00:39:32qui ont des réactions à géométrie variable et qui…
00:39:34– Sur la scène de Marie-Antoinette, moi, je trouve qu'en effet,
00:39:37faire l'éloge de la décapitation dans un pays où, il y a deux ans,
00:39:39il y a un professeur qui a été décapité en pleine rue, pardon,
00:39:42mais je trouve que la symbolique, moi, je me mets à la place
00:39:44de la famille de Samuel Paty qui a regardé la cérémonie d'ouverture
00:39:47et qui voit Marie-Antoinette décapitée.
00:39:49Je trouve qu'honnêtement, pour l'image de la France
00:39:52et pour les familles de victimes de terrorisme, c'est immonde.
00:39:56Franchement, c'est immonde. J'ai eu honte, moi.
00:39:59– Je pense que le plus grave, en effet, ça a été la désinformation.
00:40:02C'est-à-dire qu'on a vu dans quelle mesure…
00:40:04Alors par exemple, Béatrice Rosen a été fact-checkée
00:40:07par la préfecture de police alors qu'elle avait raison.
00:40:09Elle avait dit, j'ai besoin d'un QR code pour passer dans une rue.
00:40:11La préfecture de police, sur X, sur Twitter, est venue lui dire c'est faux.
00:40:15En fait, non, toute la presse a démontré, la presse citoyenne,
00:40:17mais fait à l'appui, non, c'était vrai, elle avait raison.
00:40:20– On ne parle même pas de la scène, hein !
00:40:21– Non, non, justement, j'allais venir, s'il vous plaît.
00:40:24– Pourquoi, parce que ça nous ramène au sujet du débat de ce soir,
00:40:27pourquoi ils sont aussi…
00:40:29ils veulent tellement censurer les réseaux sociaux, tellement censurer,
00:40:33c'est-à-dire qu'après cette histoire avec la préfecture,
00:40:36tellement de gens se sont mobilisés pour aller sur place pour faire des vidéos,
00:40:40pour prouver en fait que ce que je disais était vrai,
00:40:42qu'en fait, il n'y avait plus… ils étaient totalement cornerisés.
00:40:46Et donc, c'est ça en fait, je pense qu'ils veulent fermer des réseaux
00:40:49comme X, etc. pour cette raison-là.
00:40:52– Juste après, Thierry Breton, je vous en prie,
00:40:54juste après, Thierry Breton essayait de mettre la pression à Mosque.
00:40:57Et donc, en effet, il y a eu une tentative de contrôler le récit, très rapidement,
00:41:01d'une part sur la question de la scène.
00:41:03Alors, est-ce que c'était la scène ?
00:41:04Ben oui, parce qu'on a les traces,
00:41:05et Jacques Beau, le colonel Beau, en Suisse, l'a rappelé.
00:41:08Le vrai nom de cette cérémonie d'ouverture,
00:41:10c'était la scène de la scène sur la scène.
00:41:11Donc, c'était voulu, d'accord, c'est très mignon.
00:41:14Et donc, c'était bien la scène.
00:41:16De toute façon, la protagoniste de cette mise en scène,
00:41:19et c'était bien l'écrit mise en scène, C-E, accent grave, N-E,
00:41:22a bien dit, c'était la… c'était quoi ?
00:41:24C'était Gay Jesus ou un truc comme ça.
00:41:26Donc, The Gay Last Supper.
00:41:28Donc, elle l'avait posté sur Instagram.
00:41:29Bon ben non, la presse a tenté de dire, des semaines plus tard,
00:41:32que c'était en fait une parodie d'un tableau exposé à Dijon qui s'appelle…
00:41:37– On peut le faire sur la religion chrétienne, voilà, ça on peut le faire.
00:41:40– Non, mais exactement, c'est ça, oui, non, oui.
00:41:43Donc, on voit juste la tentative de contrôler les médias.
00:41:45Mais je voulais juste terminer sur la scène, justement, S-E-I-N-E,
00:41:491,4 milliard, maintenant 1,5, 1,5 milliard.
00:41:53Alors, on a la preuve qu'elle n'était pas baignable.
00:41:55Alors, je vous rappelle, vous avez eu des trucs lunaires.
00:41:57– On n'a pas de preuve de ceux qui ont été à l'hosto, là, qui étaient…
00:41:59– Non, justement, mais mieux que ça,
00:42:01vous avez un canard qui appartient au clan Beylay.
00:42:04– Un canard journal.
00:42:05– Alors, je ne devrais même pas appeler ça un canard.
00:42:07– Parce qu'il n'y en a plus de canards.
00:42:08– Alors, justement, si on veut parler des canards animaux,
00:42:10je rappelle la célèbre phrase…
00:42:11– Saut de sous mort.
00:42:12– Non, je rappelle la célèbre phrase de Jean-Paul Belmondo
00:42:14dans « 100 000 $ au soleil »,
00:42:15« C'est con, les canards, mais ça fait coçu ».
00:42:18Eh bien, posséder un canard quand on s'appelle M. Beylay
00:42:20et qu'on est un type très sulfuré dans le sud, c'est le midi libre.
00:42:23Le midi libre a dit « On aurait pu la boire ».
00:42:26Mais c'est du niveau du troisième Reich, ce genre de conneries.
00:42:28« On aurait pu la boire », ils ont dit ça.
00:42:30– Ils ont titré ça.
00:42:32– J'aimerais bien voir M. Beylay, en effet, qui a titré son journal,
00:42:35a titré « On aurait pu la boire ».
00:42:36J'aimerais bien l'envoyer, absolument, qu'il fasse ça.
00:42:38– J'aimerais bien voir la baignade d'Emmanuel Macron, d'ailleurs,
00:42:40qui devait se baigner des lumières.
00:42:42– Avec Béatrice, on a eu un bad buzz à cause de cette histoire de scène,
00:42:46on peut quand même le dire, parce qu'on a eu un monsieur qui s'appelle…
00:42:49– Il faut qu'on enchaîne derrière, oui.
00:42:50– Un monsieur qui s'appelle, bon, je ne vais pas donner son nom,
00:42:52ça ne lui donnerait trop d'importance,
00:42:55mais qui faisait partie, qui était proche de Prisca Thévenaud.
00:42:58Et parce qu'on a eu le malheur de dire que la scène n'était pas potable.
00:43:02– C'était vrai.
00:43:03– Alors que c'était vrai, déjà, on a eu 10 milliards de notes sur Twitter.
00:43:07Et puis, alors, on s'est fait traiter de tous les noms, complotistes, etc.
00:43:10Et le pire, c'est qu'on ne lui avait même pas donné l'heure à ce monsieur,
00:43:13on ne savait même pas qui c'était.
00:43:14C'est-à-dire que, après, les gens, ils nous ont accusés, nous,
00:43:16d'avoir lancé du cyberharcèlement contre lui.
00:43:19C'est complètement dingue.
00:43:21– Terrorisme intellectuel et invention accusatoire.
00:43:23Pardon, vous l'oubliez.
00:43:24– Allez, Romain, pour terminer.
00:43:25– Pour conclure rapidement, ce que je trouve terrible,
00:43:28c'est que la plupart des gens, en tout cas, nous,
00:43:30c'est vrai qu'on regarde beaucoup les actualités, on décrypte.
00:43:33Mais en fait, systématiquement, quand il y a des grands événements culturels,
00:43:36on fait toujours passer de la propagande.
00:43:38Ça a été le cas, lors de l'Eurovision,
00:43:40où c'est systématiquement la propagande LGBT qui est mise en avant.
00:43:43C'est quasiment cousu de fil blanc.
00:43:45Ensuite, il y a eu la fête de la musique à l'Élysée,
00:43:47où là, c'était un spectacle formidable, tout le monde a les images en tête.
00:43:50Et à chaque fois, à chaque événement culturel, on en profite,
00:43:53parce que les gens baissent leur garde, vu que c'est du divertissement,
00:43:55pour faire passer et faire avancer un agenda politique.
00:43:58Et là, c'était même plus que politique,
00:43:59parce qu'il y avait eu des clins d'œil spirituels, si je puis dire.
00:44:02– Aliénor, pour finir, j'aimerais quand même insister sur ce point-là.
00:44:05Il y a eu la cérémonie d'ouverture,
00:44:07mais il y a aussi la cérémonie de fermeture avec Tom Cruise,
00:44:10qui était scientologue reconnu.
00:44:13La scientologie est considérée en France comme une secte.
00:44:16Il avait été reçu quelques jours plus tôt par Achida Dati et décoré.
00:44:22Alors, on nous a pendu, on en parlera tout à l'heure,
00:44:24une loi avec l'article 4 sur les dérives sectaires.
00:44:27– Elle a été promue par Sonia Bakès, qui a eu un passé avec la scientologie,
00:44:31justement, qu'elle était venue dénoncer chez TPMP, donc c'est totalement incroyable.
00:44:35– Et on reçoit en grande pompe, on en fait une star, Tom Cruise,
00:44:38qui d'ailleurs avait été reçu en catimini par Emmanuel Macron,
00:44:42quelques mois avant d'ouvrir un nouveau centre de scientologie
00:44:46à la Seine-Saint-Denis, là où il y a eu…
00:44:48Donc, je crois que c'était important quand même de signifier ça,
00:44:52parce qu'au-delà de toutes les images religieuses,
00:44:57il y avait aussi ce point de débat.
00:44:58– Allez, on en vient, on a terminé, Jérémy.
00:44:59On lance le premier débat, justement, on va parler, enfin,
00:45:02de l'arrestation aussi de ce fondateur de Télégramme.
00:45:05C'est le sujet du premier débat, tout de suite.
00:45:06– Que penser de l'arrestation de Pavel Durov ?
00:45:14Quelles sont les conséquences sur la liberté d'expression ?
00:45:17Vivons-nous encore dans un pays de liberté ?
00:45:21Comment expliquer cette dérivée liberticide du pouvoir ?
00:45:25– Ça tombe à pic, si j'ose dire, puisqu'on reçoit Idriss Aberkhan
00:45:35qui est vraiment au fait, justement, de ce sujet, justement, des plateformes.
00:45:41Enfin, vous connaissez ça beaucoup mieux que nous, ici.
00:45:43Alors, quelle a été votre réaction en apprenant, justement,
00:45:45l'arrestation de ce monsieur Pavel Durov ?
00:45:48Il a un nouveau nom aussi, parce qu'il avait été naturalisé
00:45:51par des Français, le fondateur et dirigeant de Télégramme.
00:45:53On rappelle ce qu'est Télégramme ? Vous pouvez nous faire un petit débrief ?
00:45:56– En effet, c'est une des messageries considérées comme les plus sécurisées
00:46:01au monde, avec Signal, même si Signal a été dernièrement, pardonnez-moi,
00:46:05hacké par la NSA.
00:46:06On sait que, par exemple, quand Tucker Carlson avait voulu interviewer Poutine,
00:46:09la NSA lui avait fait savoir qu'elle ne souhaitait pas que cette interview ait lieu.
00:46:12Il avait demandé, comment vous le savez ?
00:46:13Il avait dit, on a hacké votre Signal, donc ces plateformes restent…
00:46:16– Donc Signal, ça n'est plus sûr ?
00:46:18– La NSA, non, c'est sûr, entre vous, ou même pour l'État français, si vous voulez,
00:46:21mais la NSA peut pénétrer Signal sans problème.
00:46:23Je pense que pour Télégramme, c'est essentiellement le cas aussi,
00:46:25mais ça peut se discuter.
00:46:26Toutes les communications ne sont pas cryptées.
00:46:28– Macron utilise Télégramme ?
00:46:30– La Macronie, en général, a utilisé Télégramme.
00:46:32Il leur avait même été recommandé de le faire,
00:46:34parce que c'était sécurisé, en effet.
00:46:36Et c'est un des moyens de pression qu'a Paul Durov.
00:46:38Alors, je rappelle qu'il a francisé son nom légalement,
00:46:41et qu'il y avait même donc d'éventuelles vis de procédure liées à son arrestation,
00:46:44puisqu'il a été arrêté sous le nom de Pavel Durov,
00:46:46alors que son nom réel est Paul Durov.
00:46:48En France, il l'a fait changer.
00:46:50Il était donc reçu avec une naturalisation accélérée,
00:46:53comme citoyen d'honneur, quasiment.
00:46:55Pas citoyen d'honneur, mais émérite, une naturalisation émérite.
00:46:58– Comment ça peut être possible ?
00:46:59Il savait qu'il avait…
00:47:00Enfin, apparemment, il ne le savait pas.
00:47:01– Non, il ne le savait pas.
00:47:02– Mais justement, comment il a pu s'imaginer ?
00:47:04– En fait, apparemment, de ce qu'il fuit de sa fondation,
00:47:06certains membres de sa fondation voulaient peut-être le sortir,
00:47:09et eux le savaient.
00:47:10Ça fait partie des informations que j'ai eues de différents…
00:47:12– Ah, le sortir du management ?
00:47:13– Oui, parce que des gens le savaient, en tout cas.
00:47:16Ils pensaient vraiment qu'il allait dîner avec Macron.
00:47:19Ce n'est pas quelque chose qu'il a dit pour essayer de s'en sortir.
00:47:21– Vous pensez que c'est Macron qui l'a piégé ?
00:47:23– Ça, je veux bien le croire, honnêtement.
00:47:25Aujourd'hui, je n'ai pas tous les éléments,
00:47:26mais j'ai en effet eu des conversations avec des personnes qui ont dit oui.
00:47:30Il avait dîné avec Macron plusieurs fois, enfin déjeuné, pardon.
00:47:34D'ailleurs, l'Élysée a démenti que c'était plein de dîners,
00:47:37une multitude de dîners.
00:47:38Ils ont dit non, ça n'est arrivé que deux fois.
00:47:40Ça fait penser un peu à Giscard d'Estaing avec les diamants de Bocassa.
00:47:43Ils n'existaient pas, d'ailleurs, ils n'étaient pas si gros que ça,
00:47:45vous savez.
00:47:46Ou bien sûr, Obama sur Gladio.
00:47:49Mais Gladio n'a jamais existé.
00:47:50D'ailleurs, on l'a dissous, vous voyez bien.
00:47:53Donc là, on sait qu'il a déjà déjeuné avec Macron.
00:47:57Il avait été présenté comme vraiment naturalisé et mérite.
00:48:00Et je rappelle, là c'est Amélie Smaéli aussi qui a fait le travail.
00:48:04Elle est allée voir les titres de presse en 2018
00:48:07qui disaient que Télégramme était un défenseur de la liberté d'expression.
00:48:10Les échos disaient les régimes totalitaires attaquent Télégramme.
00:48:13C'est la marque des régimes totalitaires que d'attaquer Télégramme.
00:48:16Tous les journaux voulaient sauver Télégramme.
00:48:17Pourquoi ? Parce qu'à l'époque…
00:48:19– Télégramme, c'est une appli qui symbolise la liberté d'expression.
00:48:22– Alors, d'une certaine manière, puisqu'à l'époque,
00:48:24il était en bisbille avec Poutine.
00:48:26– Oui, c'est pour ça.
00:48:27– Parce qu'il faut savoir que Télégramme, les Russes ne l'ont pas fermé.
00:48:30Mais ils avaient un milliard de raisons de fermer Télégramme.
00:48:32C'est quand même sur Télégramme que les Ukrainiens postaient les soldats russes tués.
00:48:35C'est sur Télégramme. Ils sont en pleine guerre.
00:48:37Ils auraient le droit de fermer Télégramme.
00:48:38Ils ne l'ont pas fait. Ils ne l'ont pas fait.
00:48:40Mais Paul Durov, Pavel Durov, Paul Durov maintenant avec la particule,
00:48:44s'était barré à Dubaï.
00:48:46Il avait donc alternativement la nationalité de Saint-Kitts-et-Nevis,
00:48:49Dubaï, nationalité française, nationalité russe.
00:48:52Les Durov, ce n'est pas n'importe qui.
00:48:53Ce sont les fils d'un grand universitaire russe,
00:48:57le professeur Durov, philologue, spécialiste de juvénale
00:49:02à l'université de Saint-Pétersbourg.
00:49:03Et les deux frères sont des surdoués.
00:49:05Donc, Pavel Durov, lui, c'est plutôt le flamboyant…
00:49:08– C'est un Mark Zuckerberg russe.
00:49:10– Non, parce qu'il ne s'est pas programmé.
00:49:11Le Mark Zuckerberg, c'est son frère.
00:49:13C'est lui qui a les clés de cryptage, etc.
00:49:15Lui, c'est vraiment plutôt une sorte de Steve Jobs.
00:49:17Vraiment un type très charismatique,
00:49:19avec une personnalité très narcissique aussi.
00:49:21– Un roi du marketing.
00:49:22– Et un roi du marketing, en effet.
00:49:24Et le Zuckerberg, c'est son frère qui, lui, est beaucoup plus introverti
00:49:27et qui possède les clés de cryptage.
00:49:28– C'est un autre passage.
00:49:29Le Mark Zuckerberg, on dit qu'il a piqué…
00:49:31– Oui, mais c'est lui qui a codé quand même.
00:49:33Il a piqué l'idée, mais c'était donc en effet les jumeaux…
00:49:35– Winklevoss.
00:49:37– Winklevoss, merci beaucoup, Béatrice.
00:49:39Les jumeaux Winklevoss, voilà, à qui il avait piqué l'idée, mais bref.
00:49:42Donc, pour résumer, Pavel Durov a des dossiers.
00:49:45Parce que, regardez juste pour conclure sur le moyen de pression
00:49:48que Musk a sur les gens qui attaquent X aujourd'hui.
00:49:52Vous aviez un politicien, je crois, d'Écosse,
00:49:55qui avait dit que Musk était raciste.
00:49:57Et Musk avait dit, mais c'est lui le raciste.
00:49:59On dit, mais pourquoi vous dites ça ?
00:50:00Parce que j'ai vu ses messages sur X.
00:50:02Et oui, Musk, il a le droit de voir vos messages personnels sur X
00:50:04dans certaines conditions.
00:50:05Et donc, il est allé voir les messages personnels de ce monsieur
00:50:08qui, en fait, sortait des saloperies racistes
00:50:10à longueur de journée d'après lui.
00:50:12Donc, évidemment, il n'a plus rien dit.
00:50:14Mais Alexandre de Moraes, le juge de la Cour suprême au Brésil,
00:50:18ben, Musk a sorti les dossiers sur lui.
00:50:20– Vous voulez dire que Durov, il a peut-être tous les messages de Macron…
00:50:22– Il a peut-être, il les a, d'ailleurs.
00:50:24– Il a les messages de Macron à ses ministres ?
00:50:26– C'est même sûr, et pas forcément à ses ministres.
00:50:28Je ne sais pas dans quelles mesures Macron…
00:50:29– Elles ne sont pas très mal, la part de Macron.
00:50:31– Alors, justement, peut-être que ça l'est.
00:50:32Parce que la question, c'est, est-ce qu'ils veulent faire pression
00:50:34pour récupérer ça ?
00:50:36Pour finir, Poutine a ordonné à tous les fonctionnaires russes,
00:50:39depuis l'arrestation de Pavel Durov,
00:50:41a ordonné à tous les fonctionnaires russes
00:50:43de défacer leurs messages sur Telegram.
00:50:45– Et on peut ou ça reste toujours…
00:50:48– Ça dépend, mais c'est quand même une bonne mesure de la part de Poutine.
00:50:52– Myriam ?
00:50:52– Moi, je pense qu'il a effectivement des dossiers.
00:50:54Il y a un article de presse qui est paru.
00:50:57– Et toi, tu as des contacts autour de la Macronise, de la base du balance.
00:50:59– On sait que, par exemple, des agents de la DGSE
00:51:03sont allés à Dubaï rencontrer Pavel Durov pour, entre guillemets,
00:51:08lui faire savoir qu'il serait quand même malencontreux
00:51:10que certains dossiers classés secret défense sortent par hasard sur Internet,
00:51:18sachant que lui avait tous les messages de la Macronise sur Telegram.
00:51:22Donc, effectivement, je pense qu'il doit avoir énormément de dossiers.
00:51:27Et ce qui est assez surprenant avec ce monsieur,
00:51:29c'est que, quand même, à la base, c'est un young leader de Davos.
00:51:32Donc, ça veut dire que les dossiers qu'il a sont assez importants
00:51:38et assez compromettants pour engendrer une arrestation aujourd'hui.
00:51:43– Béatrice ?
00:51:44– Moi, ce que je trouve étonnant, justement,
00:51:46Idriss rappelait qu'en fait son frère est dans la partie codage.
00:51:49Je trouve étonnant qu'il n'ait pas essayé de piéger
00:51:52ou de faire arrêter le frère, ou d'atteindre le frère,
00:51:54ou de corrompre le frère, puisque Pavel Durov a dit
00:51:57qu'il avait été aux États-Unis et qu'il avait eu, avec son ingénieur,
00:52:02un de ses ingénieurs qui avait eu derrière son dos
00:52:06des propositions de corruption pour révéler des choses.
00:52:09Je ne comprends pas pourquoi il s'attaque à Pavel et pas au frère
00:52:12qui, a priori, a plus de compétences dans l'histoire technique.
00:52:18– Mais dans ce cas-là aussi, pourquoi ne pas s'attaquer à Zuckerberg ?
00:52:21– Parce qu'il y a eu un examen, Zuckerberg a été auditionné…
00:52:27– Oui, on parlera après de son comité de prêt.
00:52:29– Mais il a été auditionné au Sénat américain et le Facebook…
00:52:33– Il y a une lettre…
00:52:34– Non mais avant cette lettre, on sait que Facebook
00:52:37est quand même l'abri des plus grands pédophiles
00:52:40et il n'a pas voulu révéler lui-même tous ces messages-là
00:52:43et tout ce qui aurait pu démanteler ce réseau.
00:52:46Et pourtant, aujourd'hui, on arrête Pavel Durov sous le prétexte
00:52:49qu'il n'a pas voulu démanteler les réseaux pédophiles,
00:52:52en tout cas aider à démanteler, donc on voit bien l'arnaque du truc.
00:52:55– On sait, parce que Facebook censurait.
00:52:57Et on a la preuve… – Modérée.
00:52:58– Ah, modérée, mais censurée, concrètement.
00:53:00Et comme vous l'avez dit, en fait, Zuckerberg vient aujourd'hui
00:53:03de faire son mea culpa parce qu'il a vraiment la sensation
00:53:05que Trump va gagner et c'est le pari qu'il est en train de faire.
00:53:08Donc il essaie, évidemment, il a senti l'entournée…
00:53:10– C'est aussi votre impression ?
00:53:11– C'est l'impression dominante aux États-Unis.
00:53:13Avec le ralliement de RFK, Béatrice Rosen en parlera beaucoup mieux que moi,
00:53:16elle est américaine, ou n'y en pas, elle peut voter aux élections américaines.
00:53:19Avec le ralliement de RFK, avec également Tulsi Gabbard,
00:53:23Tulsi Gabbard, ce n'est pas rien, c'est deux démocrates,
00:53:25deux poids lourds du parti démocrate qui rallient Trump,
00:53:27donc c'est exactement ce que je voulais dire
00:53:29quand je parlais d'un conseil national de la résistance en France, mais passons.
00:53:32Eh bien, là, vraiment, ils sentent en effet le vent tourner.
00:53:35Mais concrètement, Facebook censurait, donc il n'y avait pas de problème,
00:53:38il n'y avait pas de raison de l'arrêter.
00:53:40Par contre, il est vrai que la CIA a des dossiers sur Zuckerberg,
00:53:43il y en a plusieurs.
00:53:44D'abord, la CIA a investi sur Facebook, dès le début, et c'est officiel.
00:53:47Là, je ne vous raconte pas quelque chose qu'en tant que journaliste citoyen,
00:53:50j'ai exhumé.
00:53:51Vous avez un fonds d'investissement américain qui s'appelle In-Q-Tel,
00:53:54qui est le fonds d'investissement dans les start-up de la CIA.
00:53:56Donc la CIA investit dans des jeunes pousses avec un fonds pour les coopter.
00:54:00Et ce fonds s'appelle donc In-Q-Tel.
00:54:02Dans l'affaire du rachat de WhatsApp, Zuckerberg pourrait être mouillé.
00:54:06Parce qu'à l'époque, j'avais bien suivi le dossier,
00:54:08à l'époque j'enseignais à Centrale Fupelec,
00:54:10j'enseignais les études de cas des rachats d'entreprises.
00:54:12WhatsApp, on n'appelait pas ça le rachat de WhatsApp,
00:54:14on disait l'affaire What The Fuck,
00:54:15parce que ça avait été payé beaucoup trop cher.
00:54:17Et donc il y avait des soupçons, je dis bien les soupçons,
00:54:19ce n'est pas même pour me protéger légalement, je vous dis juste loyalement,
00:54:22il y avait des soupçons que Zuckerberg avait touché des rétrocommissions
00:54:25dans cet achat.
00:54:26Parce qu'en gros, sa société Facebook rachète WhatsApp,
00:54:29bon, 22 milliards, un truc comme ça, alors qu'en fait elle en vaut 10.
00:54:33Alors vous imaginez bien, il dit au fondateur de WhatsApp,
00:54:35écoute, ta boîte vaut 10, je la rachète 22, tu me reverses 5.
00:54:39Comme ça, je sors du cash de ma société sans diluer, sans perdre d'actions.
00:54:43Parce qu'évidemment, la seule façon sinon de gagner de l'argent,
00:54:45c'est de vendre des actions, de perdre le contrôle.
00:54:47C'est très important pour Zuckerberg,
00:54:48parce qu'il a tout juste le contrôle, le Facebook.
00:54:51Il est à 27,2% avec des actions à double droit de vote.
00:54:54– Il y a Instagram aussi.
00:54:55– Voilà, Instagram et WhatsApp.
00:54:56Donc, il y a des dossiers, en fait ces grands patrons de la tech,
00:55:00on peut les faire sauter si on veut,
00:55:02mais tant qu'ils se comportent bien, on ne les fait pas sauter.
00:55:04Et ceux qui se comportent mal, eh bien on leur met des affaires.
00:55:08Donc, que ce soit Paul Durov, pour respecter encore une fois
00:55:12sa naturalisation d'élite française et son changement de nom,
00:55:14où on lui a collé, je rappelle tout, et c'est scandaleux,
00:55:17parce que là, il faut faire un point très important.
00:55:20Aux États-Unis, l'essentiel du trafic de méthamphétamine
00:55:22passe par la Poste, la Poste américaine,
00:55:25dans des enveloppes en papier craft.
00:55:27Vous avez la méthamphétamine fabriquée en Chine notamment,
00:55:30qui passe par l'USPS, United States Postal Service.
00:55:33Il a été arrêté pour trafic de drogue, le mec ? Je ne crois pas.
00:55:36Et puis, on a une enquête québécoise qui nous informe qu'en effet,
00:55:39Free héberge la moitié des contenus pédopornographiques sur Internet.
00:55:42Je ne pense pas que Free ait été inquiété.
00:55:44– Jérémy, Romain.
00:55:45– Il y a deux problèmes dans ce qu'on observe là.
00:55:48D'abord, la première chose, c'est que dans toutes ces arrestations,
00:55:51la censure de X, l'arrestation du patron de Télégramme,
00:55:54on nie ce qui a fait la grandeur de l'Occident pendant les siècles passés,
00:55:59c'est-à-dire justement la liberté d'expression,
00:56:01la pluralité des opinions, le doute cartésien.
00:56:04Toutes ces choses qui ont fait que la civilisation occidentale
00:56:06a quand même rayonné à travers le globe sont aujourd'hui remises en cause,
00:56:10sont piétinées, sont détruites.
00:56:11– Il y a encore des espaces de liberté d'expression sur Internet, c'est ça ?
00:56:13– Il y en a encore quelques-uns, il y a des gens qui veulent…
00:56:16– Sur les applications aussi.
00:56:17– Et puis surtout, les élections vont jouer,
00:56:19l'élection américaine qui va se passer va définir très clairement
00:56:22l'avenir de la civilisation occidentale.
00:56:24Est-ce qu'on continue sur renier tous nos principes,
00:56:28tout ce qui a fait la grandeur de l'Occident,
00:56:30renier notre liberté d'expression, renier tout ça ?
00:56:32Ou alors, si on a Donald Trump, etc., qui arrive au pouvoir
00:56:35et qui pourrait potentiellement donner un petit peu d'air.
00:56:38Et puis, voilà, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a l'impression,
00:56:42aussi le problème c'est qu'on censure pour donner la place à des médias,
00:56:46des médias mainstream subventionnés pour la plupart,
00:56:49qui en fait sont sous perfusion, on l'a dit tout à l'heure,
00:56:51et qui ne donnent pas de la vraie information.
00:56:53Quand on voit que nous en France, par exemple, on paye un service public
00:56:57qui a pour but d'inviter Philippe Catherine qui se met à poil sur France Inter.
00:57:02Pardon, mais moi, je vais vous dire, quand les Français voient ça,
00:57:09je me demande…
00:57:10– Donc là, on applaudit Philippe Catherine.
00:57:12– Non, mais alors, vous voyez, c'est l'indécence totale.
00:57:15En plus, Philippe Catherine, je veux dire, encore ça aurait été Brad Pitt.
00:57:19Bon, on s'y serait accommodé, vous voyez, mais là, Philippe Catherine,
00:57:23moi je me mets à la place de l'aménagère qui regarde France Inter,
00:57:25parce qu'en plus, maintenant, c'est filmé.
00:57:26– Moi je me mets à la place de celui qui arrive sur le siège derrière Philippe Catherine.
00:57:28– Oui, en plus, j'espère qu'ils ont gardé les protections Covid
00:57:32pour nettoyer derrière, ça aurait au moins permis ça.
00:57:35Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, en plus, France Inter est filmée,
00:57:38donc on voit ça.
00:57:39Moi, j'ai vu la vidéo.
00:57:40– Non, mais donc, ça veut dire que c'est nous qui payons Philippe Catherine
00:57:42toutes les semaines.
00:57:43– Mais oui, on paye pour Philippe Catherine, et dans le même temps,
00:57:45l'Arkham censure C8, censure Cnews, censure X, Thierry Breton,
00:57:49qui a été élu par personne, que personne ne connaît, etc., décide…
00:57:52– Qui s'est fait même tacler par ses boss.
00:57:55– Tout à fait, dit qu'il veut censurer X, etc.
00:57:58Mais qui sont ces gens ? Qui il est, Thierry Breton ?
00:58:00Qui l'a mis là ? Personne n'a voté pour lui.
00:58:03– Vous avez même envie de dire Van der Leyen, dans ces cas-là,
00:58:05elle n'est élue par personne, et pourtant, elle décide pour tout le monde.
00:58:09– Ces deux personnes ont été nommées par Macron, président français.
00:58:12– Oui, mais totalement, donc c'est vrai que c'est…
00:58:14– Mais Adèle Vannery, qui est la directrice de France Inter,
00:58:17l'avait même reconnue, qu'elle-même orientait ses contenus en disant…
00:58:20– Qu'elle ne voulait pas faire intervenir des climato-sceptiques.
00:58:23– Parce qu'elle estimait, on va savoir pourquoi, que ça…
00:58:25– On se demande… – Voilà, c'était pour l'utilité publique.
00:58:29– Mais vous vous rendez compte de l'image qu'on renvoie au monde ?
00:58:31C'est-à-dire que dans toute l'Histoire…
00:58:32– Même Trump en avait parlé, à la cérémonie d'ouverture.
00:58:35– Mais bien sûr, la cérémonie d'ouverture, l'image qu'on renvoie au monde est abjecte.
00:58:39C'est-à-dire qu'on renvoie au monde une image de l'Occident,
00:58:43mais complètement décadent, alors que, pardon,
00:58:44mais l'Occident, ce n'est pas Philippe Catherine et la Seine, etc.
00:58:48Ce n'est pas ça, l'Occident.
00:58:49Et moi, j'ai honte de me dire qu'à l'international,
00:58:51on est représenté par ces gens-là.
00:58:53Et même pour les populations occidentales, de voir ça en permanence…
00:58:57– Mais attends, on n'a pas vu encore la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques.
00:59:00– C'est vrai.
00:59:00– Donc il a encore une cartouche…
00:59:04Oui, allez, Idriss et Romain.
00:59:05– Je voulais abondir sur cette idée de l'image qu'on renvoie à l'Occident.
00:59:07Parce qu'en effet, la France a perdu beaucoup pire en Afrique pour ces raisons-là.
00:59:11Beaucoup d'États africains qui étaient prêts à travailler avec la France
00:59:14ne reconnaissaient plus dans l'image, dans les valeurs que véhiculait la France.
00:59:18En effet, ça, c'était un problème.
00:59:20Là, on parlait du cadre noir, de Saumur, un grand patrimoine français
00:59:23qui est inscrit au patrimoine immatériel de l'UNESCO.
00:59:25Donc c'est quelque chose qui nous valait un respect incroyable à l'international.
00:59:29Mais l'autre problème maintenant, c'est avec la censure de Telegram.
00:59:32Je me rappelle, en 2008, on attaquait la Chine pour avoir coupé Twitter,
00:59:36à l'époque où ça s'appelait encore Twitter.
00:59:38On disait, regardez, nous, jamais on ferait ça en France.
00:59:41Jamais, nous, l'Occident collectif, on se bat pour la liberté d'expression,
00:59:44jamais on interdirait une plateforme.
00:59:46Donc la Chine interdisait Facebook, la Chine interdisait Twitter.
00:59:49On disait, regardez, ce sont des salauds, nous, on ne fera jamais ça.
00:59:52Et maintenant, on parle de le faire, et on a même le Brésil qui a interdit Twitter.
00:59:56– C'est incroyable, c'est justement ce point de mesure
00:59:58qui nous est reproché aussi à l'international.
01:00:00Parce que les gens, ils voient bien qu'aujourd'hui,
01:00:01les politiques étrangères de l'Occident et les politiques intérieures
01:00:06sont complètement différentes.
01:00:08C'est-à-dire que les populations africaines, asiatiques regardent ça et disent…
01:00:12– Mais justement, sur les brésilieries où Twitter a été suspendu,
01:00:17ça pourrait arriver, d'après vous, ça, en France ?
01:00:19– Bien sûr, mais en fait, c'est même un galop d'essai.
01:00:21Là, je prépare une vidéo que je vais sortir dans quelques jours sur ma chaîne,
01:00:25où j'explique que le résultat de mes analyses là-dessus,
01:00:28c'est qu'avant, des pays interdisaient Twitter ou Facebook pour se protéger de la CIA.
01:00:34Typiquement, c'était ça la raison pour laquelle la Chine l'avait interdit,
01:00:36parce que sur Facebook et sur Twitter,
01:00:38vous aviez ce qu'on appelait les révolutions colorées.
01:00:40Vous pouviez renverser un gouvernement en créant une page Facebook.
01:00:43Et je l'ai vu, physiquement, je l'ai vu en Bulgarie.
01:00:45Mais aujourd'hui, c'est-à-dire que c'est le contraire.
01:00:48L'État profond américain se sent vraiment menacé.
01:00:50L'arrivée de Trump est très sérieuse.
01:00:52Si vous ajoutez à ça RFK qui veut faire toute la lumière
01:00:54sur l'assassinat de son oncle et sur l'assassinat de son père,
01:00:57et vous ajoutez à ça Tulsi Gabbard, l'État profond se sent menacé.
01:01:00– Donc c'est Elon Musk le prochain sur la cible, après,
01:01:02pas avec l'Europe, d'après vous ?
01:01:03– Justement, c'est ce que tout le monde dit aux États-Unis.
01:01:05Et c'est pour ça qu'il ne voyagera pas en France.
01:01:07C'est pour ça que la French Tech, c'est fini.
01:01:09– À ce point-là, vous pensez qu'Elon Musk ne voyagera pas en France ?
01:01:11– Lui-même l'a dit, je pense même qu'il va éviter l'Union Européenne,
01:01:15même s'il a une gigafactory en Allemagne.
01:01:17– Le patron Rumble a quitté l'Union Européenne.
01:01:19– Enfin moi je me méfie quand même…
01:01:20– Romain qui n'a pas parlé depuis longtemps.
01:01:21– Ah pardon, je me méfie quand même un peu d'Elon Musk,
01:01:23parce que bon, moi je suis toujours embêtée par ce personnage
01:01:27que je reconnais sur X, on a une liberté d'expression phénoménale.
01:01:33Quoique, XFrance, je ne suis pas sûre s'il regarde très près ce qui s'y passe,
01:01:37parce que moi pendant la campagne des Européennes,
01:01:39je n'ai jamais été autant censurée sur XFrance qu'à ce moment-là.
01:01:42Et puis, quand même, Elon Musk,
01:01:44il est de toutes les invitations d'Emmanuel Macron à l'Élysée.
01:01:48Donc moi, je m'interroge quand même, enfin je suis désolée,
01:01:51je reste quand même sur mes gardes.
01:01:53– Romain qui n'a pas parlé depuis longtemps.
01:01:55– Oui, après, Musk c'est quelqu'un qui compte,
01:01:57et je pense que la montée en présidence de Trump
01:02:00fait que maintenant il a une nouvelle protection,
01:02:03qui le protège justement de cette nouvelle élite européenne
01:02:06qui est en train de prendre le pouvoir,
01:02:08et c'est presque la fiction qui rattrape la réalité
01:02:10avec tous ces cas de censure et puis d'arrestations arbitraires,
01:02:13enfin c'est quand même impressionnant.
01:02:14Un, le pouvoir qu'ont ces gens-là, mais bon, j'ai envie de dire,
01:02:17c'est l'intelligence de leur développement qui veut ça,
01:02:20et notre société moderne.
01:02:21Et deux, ce qui est impressionnant, moi je repense à George Orwell, 1984,
01:02:26où en fait on retrouve déjà le papier à musique de la neuve langue,
01:02:31où en fait ceux qui n'utilisent pas les bons mots,
01:02:33progressive machin, on arrive à les cibler et à les atteindre,
01:02:38ceux qui ne se rangent pas dans le rang,
01:02:40et puis aussi il y a cette espèce de censure souple,
01:02:43oui non mais c'est pour votre bien, c'est pour vous protéger,
01:02:46c'est pour éviter les troubles à l'ordre public,
01:02:48et puis ne vous inquiétez pas, et puis il vaut mieux faire comme ça,
01:02:50et puis comme ça tout le monde est content.
01:02:51Et en fait, finalement, petit à petit, on muselle l'opinion publique,
01:02:55je pense notamment aux travaux incroyables,
01:02:57et je m'arrêterai là, de Mathieu Bocquete,
01:02:59où il a fait un très très bel essai justement,
01:03:01la dictature sans le goulag,
01:03:02j'invite d'ailleurs nos auditeurs à aller lire cet ouvrage qui est génial,
01:03:06parce que justement il décrypte tous ces faits d'actualité,
01:03:08qui vont malheureusement en s'aggravant, en s'accélérant,
01:03:11et si on n'y prend pas garde,
01:03:12si on n'a pas ces clés de compréhension-là,
01:03:14et bien malheureusement on va vite…
01:03:16– C'est vrai qu'on a des auditeurs, on est en voie de casse,
01:03:17mais on a aussi des spectateurs, sur Youtube,
01:03:20il y a peut-être auditeurs, donc je dis c'est vrai qu'on est suivis beaucoup.
01:03:23– Je ne connais pas le mot adéquat, mais…
01:03:25– Idriss, vas-y.
01:03:27– Je voudrais juste rejoindre ce que vient de dire Romain,
01:03:30et dire solennellement, parce que là on en discute, on a le sourire,
01:03:33dire solennellement aux gens qui nous regardent,
01:03:36que l'heure est grave, qu'on est vraiment à un point de bascule,
01:03:40je le pense…
01:03:41– Comment t'expliquer que ça ne révèle pas plus les gens, les utilisateurs notamment ?
01:03:44– Oui mais je vais te donner des exemples, par exemple,
01:03:46quand on sait lire les signes, quand on dézoome,
01:03:48et qu'on sait lire un petit peu les signes,
01:03:50il y a quelques mois un député Modem a proposé un amendement
01:03:54sur la fin du suffrage universel pour l'élection présidentielle.
01:04:00C'est gravissime, même de remettre le suffrage universel en question,
01:04:03c'est gravissime, personne n'en a parlé, c'est passé,
01:04:05c'était un ballon de sonde, c'est passé comme ça.
01:04:07Aux États-Unis, hier ou avant-hier…
01:04:09– Autant ça ne sert à pas grand-chose quand tu vois le résultat des élections,
01:04:11rien ne change…
01:04:12– Oui, bien sûr, mais ça c'est le next move.
01:04:15– Faire changer les masses, au contraire, ça avalide leur pouvoir,
01:04:18c'est juste qu'il faut pouvoir faire la guerre cognitive aux masses
01:04:20pour les faire voter dans le bon sens,
01:04:21donc c'est même idiot de la part de ce mec-là,
01:04:23il ne défend pas du tout les intérêts de sa caste en réalité.
01:04:25– Non mais ça envoie un signal, et aux États-Unis, dans le même temps,
01:04:28il y a deux jours, Elon Musk a reposté l'article,
01:04:31il y a un article qui est sorti aux États-Unis qui dit
01:04:34la constitution américaine est sacrée, est-ce que ce n'est pas dangereux ?
01:04:39Donc ils essayent… – C'est le gardien, Bill Gates.
01:04:42– Et ils ont enchaîné d'ailleurs les articles en disant
01:04:45que Musk devrait être en prison, et ça c'est gravissime
01:04:47parce que ça veut dire quoi ?
01:04:49Qu'il s'attaque au premier amendement qui est la liberté d'expression
01:04:52et qu'ils veulent finalement minorer la place de la constitution
01:04:57et tout remettre en question, il y a vraiment une grande bascule majeure
01:05:00qui est en train de se passer.
01:05:01– Ça donne quoi comme image cette affaire de la France d'après vous ?
01:05:04– Pour Télégrama ? – Oui, le fait qu'on ait arrêté le fondateur.
01:05:08– Ça vient de tuer toutes les… – Les projets d'investissement dans la tête.
01:05:11– Oui, toutes les idées de Silicon Valley à la française, etc, ça a oublié.
01:05:15D'ailleurs, il vient de paraître tout dernièrement que le taux de faillite
01:05:18des entreprises de la French Tech n'avait jamais été aussi haut,
01:05:21donc ce n'est pas un hasard.
01:05:22On savait que la French Tech était une arnaque,
01:05:24je l'avais écrit dans le point dès 2016.
01:05:26– Oui, là on s'est tiré une balle dans le pied.
01:05:28– Oui, mais c'est voulu, c'est-à-dire qu'on appuie sur le frein
01:05:30et l'accélérateur en permanence.
01:05:31On dit, regardez, on veut inviter, je me rappelle déjà du temps de Fleur Pellerin,
01:05:34vous vous rappelez peut-être qui est Fleur Pellerin,
01:05:36qui disait qu'elle ferait de Paris la capitale mondiale du jeu vidéo
01:05:39et au final, Ubisoft a mis des centres à Montréal parce qu'ils ne sont pas idiots.
01:05:42Donc fondamentalement, on appuie toujours sur le frein et l'accélérateur,
01:05:45pareil pour les crypto-monnaies.
01:05:46Sur les crypto-monnaies, on disait, mais oui, vous allez voir,
01:05:48c'est un nouveau secteur.
01:05:50Alors que Trump dit qu'il veut faire des États-Unis
01:05:52la capitale mondiale des cryptos et lui, il en a les moyens.
01:05:54Mais en France, regardez par exemple Owen Simonin,
01:05:57immense entrepreneur français, jeune entrepreneur français,
01:06:00qui a cartonné dans les cryptos, il est persécuté aujourd'hui.
01:06:02C'est ridicule, je veux dire.
01:06:04Et pourtant, il crée plein d'emplois en France.
01:06:06Il l'a créé, maintenant il en est dissuadé pendant un certain temps.
01:06:09Donc oui, l'arrestation de Pavel Zhurov…
01:06:12Et regardez d'ailleurs comment les Émirats le défendent.
01:06:14Les Émirats arabes unis…
01:06:15– Et même la Russie, d'une certaine manière.
01:06:16– Bien sûr, la Russie, c'est pour des raisons politiques.
01:06:19Les Émirats, c'est pour des raisons économiques.
01:06:21Eux, ils veulent montrer que pour les super VIP qu'ils veulent attirer,
01:06:25enfin Pavel Zhurov, c'est l'exemple même du type de personnes
01:06:28que les Émirats veulent naturaliser, par définition.
01:06:31Là, c'est vraiment le type, plein aux as, influence mondiale,
01:06:34un milliard d'utilisateurs.
01:06:36C'est l'archétype, et en plus, beau gosse, influenceur, etc.
01:06:40C'est l'archétype des personnes que les Émirats veulent naturaliser.
01:06:43Et donc, s'ils montrent que la naturalisation dans leur pays
01:06:46ne leur garantit pas la protection consulaire, ça n'ira nulle part.
01:06:50Donc, ils sont obligés de démontrer qu'ils vont protéger leurs ressortissants.
01:06:55Donc, ça montre bien, clairement, que les grands entrepreneurs français
01:06:58vont avoir envie de prendre une autre nationalité.
01:07:01Et en tout cas, de ne pas créer de sociétés en France.
01:07:03Et en ce qui me concerne, j'ai des sociétés en France.
01:07:06Je vous le dis clairement.
01:07:06– Et vous êtes parti même.
01:07:07– Non mais les sociétés sont encore en France.
01:07:09J'ai deux sociétés en France, une qui fait des jeux vidéo éducatifs
01:07:13et une qui fait des masterclass.
01:07:14Elles sont toutes les deux en France.
01:07:16Aujourd'hui, j'ai qu'une envie, c'est de déménager.
01:07:20Absolument, ce sont des sociétés technologiques.
01:07:22J'ai qu'une envie, c'est de les enlever.
01:07:24– Mais comme tout le monde.
01:07:24Aujourd'hui, en France, qui a envie de créer en France ?
01:07:27Déjà, même sans parler du côté politique,
01:07:29comment on peut faire une Silicon Valley à la française
01:07:31quand on a un taux d'imposition qui est soviétoïde ?
01:07:33– Absolument.
01:07:33– Déjà, pardon, c'est communiste comme système.
01:07:36Donc déjà, ça ne peut pas marcher.
01:07:38Et puis même, quand Emmanuel Macron disait
01:07:40la Seine-Saint-Denis, c'est la Silicon Valley,
01:07:43pardon, mais on est loin de la belle Californie.
01:07:47C'est quand même…
01:07:48Donc, à un moment donné, il faut peut-être aussi revenir les pieds sur terre.
01:07:50On n'a pas les moyens de nos ambitions.
01:07:52– Tu as dit la Californie est devenue comme la Seine-Saint-Denis maintenant.
01:07:54– Oui, mais parce qu'on a des politiques soviétoïdes aussi en Californie maintenant.
01:07:58C'est ça le problème.
01:07:59Donc, il faut aussi revenir les pieds sur terre.
01:08:00Si on veut aujourd'hui que l'Europe soit compétitive
01:08:03d'un point de vue technologique,
01:08:04d'un point de vue justement de tout ce monde des crypto-monnaies qui va arriver,
01:08:08il faut complètement revoir notre système politique.
01:08:11– Allez les amis, on va terminer avec les caricatures en direct
01:08:15faites par notre ami Ignace qu'on peut applaudir bien fort.
01:08:17– Applaudissements –
01:08:21– Ça va mon cher Ignace ?
01:08:23Alors, on ne le voit pas, il est caché dans l'ombre,
01:08:24mais c'est lui qui fait, pendant qu'on parle, des dessins en live.
01:08:28Alors, le premier, Pavel Durov, Macron lui avait bien donné rendez-vous.
01:08:31Trois petits points.
01:08:32En prison, voilà, on peut t'applaudir.
01:08:35Désormais, quand on va sur Telegram, on ne va pas sur Telegram
01:08:40sans se sentir suspecté de trafic de drogue ou de pédocriminalité.
01:08:43On voit qu'on tremble en allant sur Telegram.
01:08:45Je crois que c'est un petit ardidrice.
01:08:47Refus d'obtempérer, on ne se prive pas, la loi est avec nous.
01:08:51Je n'ai pas envie d'en rire, mais bon, voilà, je vous laisse l'apprécier.
01:08:55JO 2024, pédosatanisme, ça doit être pour toi ça ma chère Myriam.
01:08:59Propagande LGBT, décapitation de la reine blasphème,
01:09:02ça, c'est du sport et on voit Macron.
01:09:07Trafic de drogue et pédocriminalité sur Telegram, c'est scandaleux
01:09:11et je ne sais pas de qui il s'agit, mais je vous laisse deviner.
01:09:15Et enfin, le dernier, censure,
01:09:19ah oui, liberté, égalité, fraternité, puis liberté qui est barrée avec censure à la place.
01:09:23Je vais essayer de m'adapter et on voit Pavel Durov.
01:09:25Voilà, merci Ignace, en tout cas, pour ces dessins.
01:09:29On enchaîne tout de suite avec l'interview confession.
01:09:32Alors tout de suite, à la bourre, l'interview confession, c'est très simple.
01:09:38C'est cinq questions et puis vous répondez le plus rapidement possible.
01:09:41La première.
01:09:43Quel est l'adversaire que vous respectez le plus ?
01:09:50Ah oui, ça, c'est une très, très bonne question.
01:09:52En effet, honnêtement, je dirais l'État profond américain,
01:09:58parce que mine de rien, il se débrouille très, très bien.
01:09:59Donc j'ai encore du respect pour eux,
01:10:02même si ce qu'ils font est horrible.
01:10:03– Et il y en a un qui l'incarne, cet État profond, pour vous ?
01:10:06– Beaucoup diraient Barack Obama ou des gens comme ça,
01:10:09ou des gens qui ont gardé le pouvoir sous Biden, en tout cas.
01:10:11C'est sûr que Barack Obama avait dit qu'il voulait faire un troisième mandat.
01:10:16Il l'avait dit en interview.
01:10:17– Il ne peut pas.
01:10:19– Il l'a fait avec Biden, parce que Biden, on a la preuve…
01:10:23– Il y a encore envie, Biden ?
01:10:24– Voilà, on peut même se poser la question.
01:10:26On a la preuve factuelle que Biden était sénile.
01:10:29Nous, on a été les premiers à le dire,
01:10:30Myriam Palomba, Béatrice Rosen, ton serviteur,
01:10:33on a été les premiers à le dire.
01:10:35Et bon, on a été au début censurés, attaqués,
01:10:38ça s'est avéré complètement exact,
01:10:40à savoir, oui, Biden était sénile, on a toutes les preuves de ça.
01:10:43– Donc, qui a dirigé les États-Unis ?
01:10:45– Franchement, bravo.
01:10:46Je veux dire, avoir gardé un président empaillé dans l'histoire américaine,
01:10:49il fallait le faire.
01:10:51Honnêtement, j'ai du respect pour eux de ce point de vue-là.
01:10:53– Merci pour cette réponse courte. Deuxième question.
01:10:57– Êtes-vous satisfaits de l'image que l'on donne de vous ?
01:11:02– Alors, il y en a qui essayent de la…
01:11:04– Oui, mais si c'est vous, déjà, je dirais oui, je suis très satisfait.
01:11:07Mais honnêtement, ce qui a fait ma popularité,
01:11:09c'est que je m'en fous complètement.
01:11:10Et je pense que c'est ça, peut-être, le problème pour certains.
01:11:13– Et les fact-checkers, non ? Ça ne vous attend pas ?
01:11:16– Mais eux, ils se ridiculisent eux-mêmes.
01:11:17Je veux dire, il suffit de regarder.
01:11:18Enfin, j'ai mal pour eux, ils me font de la peine.
01:11:22– Ils sont très bons, ils ont quand même tous les médias à leur botte,
01:11:25c'est eux qui misent l'information fausse et qui trahissent tout ça.
01:11:30– Et ils échouent, il faut arrêter de les prendre au sérieux.
01:11:32Ce sont des clowns, ce sont des clowns.
01:11:34Et on le voit, ils ont fait le No Twitter Day, je rappelle.
01:11:37– C'était Tristan Mendes France qui avait lancé ça, je crois.
01:11:39– Oui, ils ont dit, le pass ne sera jamais vaccinal.
01:11:42– Ils échouent avec le financement quand même des contribuables.
01:11:44– Ça, c'est un autre problème, ils détournent de l'argent public,
01:11:46je veux bien le croire, c'est un problème.
01:11:48Ils sont financés avec de l'argent public pour ce qu'ils font.
01:11:49Mais ce sont des clowns. Et moins on les prendra au sérieux,
01:11:53plus les gens pourront voir que…
01:11:54– C'est pas gentil pour les clowns. Allez, troisième question.
01:11:57De quel pays faut-il s'inspirer ?
01:12:03– Alors la France… – Bah non, malheureusement, à une époque peut-être.
01:12:07À une époque, moi j'aimerais que la France soit une république maritime.
01:12:09Pour moi, ça serait mon rêve.
01:12:10– Même en Corée du Nord, ils doivent se marier.
01:12:12– En effet. – On n'est pas loin.
01:12:13– Donc aujourd'hui, c'est une très bonne question aujourd'hui,
01:12:16quels pays sont… Alors la Russie, ils sont quand même devenus très bons.
01:12:20Parce que, sur le plan économique, 3,5% de croissance en pleine guerre…
01:12:25– Ils les ont pas mis à genoux, enfin…
01:12:26– Non voilà, pareil, les fact-checkers disaient
01:12:28qu'on allait provoquer l'effondrement de l'économie russe.
01:12:31Aujourd'hui, on a juste provoqué l'effondrement de Bruno Le Maire.
01:12:34C'était pas très compliqué en même temps.
01:12:36Et lui, il a provoqué l'effondrement de la littérature française
01:12:39avec son renflement brun.
01:12:41Bon, les Russes, pour le coup, en termes de souveraineté,
01:12:45sont un assez bon exemple de ce qu'il faut faire,
01:12:48surtout sur la substitution des importations.
01:12:50Ils sont devenus très très forts.
01:12:51– Question suivante.
01:12:53Avec qui avez-vous regretté d'avoir collaboré ?
01:13:00– Ah, bonne question.
01:13:02– Est-ce qu'il y a quelqu'un qui vous a déçu,
01:13:03à qui vous avez donné votre confiance ?
01:13:06– Je veux pas balancer de noms, donc je ferai pas ça.
01:13:08Mais disons que j'ai, comme vous le savez,
01:13:10j'ai été beaucoup dans les médias mainstream au départ.
01:13:13J'ai fait plein de couvertures.
01:13:13– Un petit peu encore.
01:13:14– Non, non, non.
01:13:15– On est entre nous.
01:13:18– Honnêtement, vous savez, c'est ce que disait Abraham Lincoln.
01:13:21On l'avait accusé d'avoir, il disait,
01:13:22vous avez plusieurs visages, il faut montrer, comme tous les politiques.
01:13:25Et Abraham Lincoln avait répondu,
01:13:26mais enfin, si jamais j'avais deux visages,
01:13:28vous croyez vraiment que j'aurais choisi de vous montrer celui-là ?
01:13:31Et je suis très connu pour dire les choses cash,
01:13:34aussi bien sur les plateaux, etc.
01:13:36Ce qui fait que je reste très rarement avec des gens
01:13:39que je ne peux pas saquer.
01:13:41On m'avait proposé des interventions avec des gens de BFM, etc.
01:13:44que j'ai refusées, je ne donnerai pas les noms.
01:13:46Un en particulier qui voulait me noter les Français, etc.
01:13:48Mais donc, je n'en suis même pas venu à collaborer avec eux, en fait.
01:13:51C'est ça que je veux dire.
01:13:52Donc là, pour l'instant, je dirais que…
01:13:54– C'est très intéressant.
01:13:55– Oui, ça aurait été marrant.
01:13:56– C'était Emmanuel Lechypre ?
01:13:58– Je ne sais pas, je ne sais plus.
01:14:00Mais en tout cas, voilà.
01:14:02Non, là, je n'ai pas de regrets de cette nature, honnêtement.
01:14:04Parce que je coupe les ponts très rapidement
01:14:07quand une personne ou une institution ne me va pas.
01:14:09– Allez, dernière question.
01:14:12Avec qui avez-vous été heureux de collaborer ?
01:14:18– Tous les médias citoyens.
01:14:20Vous, à gauche comme à droite.
01:14:23TVL, c'est la référence maintenant du média citoyen à droite.
01:14:27Et c'est vraiment le média qu'il faut suivre pour cette raison.
01:14:29À gauche, vous avez le canard réfractaire.
01:14:30Vous avez Alexis Poulin.
01:14:31C'est très bien qu'il y ait des journalistes citoyens partout.
01:14:34J'ai André Bercoff, un personnage remarquable.
01:14:37J'ai été vraiment content de travailler avec tous les journalistes citoyens.
01:14:41Ils m'ont impressionné.
01:14:42Et on voit aux États-Unis…
01:14:43– Et vous maintenant, puisque vous êtes quand même à une fréquence beaucoup plus régulière.
01:14:47– Oui, j'étais éditorialiste au Point avant.
01:14:49Et en effet, maintenant, j'ai mes propres médias.
01:14:53Oui, aux États-Unis, vraiment, même Elon Musk le dit,
01:14:56un journaliste qui n'est pas citoyen n'est plus vraiment journaliste.
01:14:59Et aujourd'hui, c'est ce que l'on voit.
01:15:00C'est-à-dire que les vraies informations viennent des journalistes citoyens.
01:15:03Glenn Greenwald, immense journaliste qui avait travaillé avec Le Guardian
01:15:07à l'époque où Le Guardian voulait encore dire quelque chose.
01:15:09En effet, Le Guardian ne veut plus rien dire.
01:15:11Le Guardian s'est ridiculisé pendant le Covid.
01:15:13Et encore plus maintenant quand ils disent qu'il faut mettre Musk en prison.
01:15:16Mais Glenn Greenwald, le type qui a sorti les dossiers Snowden,
01:15:19il est à son compte maintenant.
01:15:20Il est indépendant.
01:15:21Donc on voit bien qu'il n'y a plus de journalisme au XXIe siècle qui ne soit citoyen.
01:15:25Et donc, les gens avec qui j'ai adoré collaborer,
01:15:28ce sont tous les journalistes citoyens de France.
01:15:30Et je les félicite.
01:15:30– Eh bien, c'est une bonne transition pour lancer le dernier débat de la soirée.
01:15:35– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:15:39– Faut-il mettre une limite à la liberté d'expression ?
01:15:43Et dans l'affirmative, qui est légitime pour la déterminer ?
01:15:46Les pouvoirs sont-ils déjà allés trop loin ?
01:15:54– Voilà donc le dernier débat de la soirée
01:15:58qui est vraiment dans le prolongement de tout ce qu'on abordait
01:16:02lors justement de cette question si sensible
01:16:05de cette arrestation du fondateur de Télégramme.
01:16:08Alors, est-ce qu'il faut mettre une limite à la liberté d'expression ?
01:16:10On va commencer justement ce débat à ce sujet.
01:16:14À cette question, on me répond toujours, la seule limite c'est la loi.
01:16:17Ce qui est une manière d'ailleurs de botter en touche.
01:16:19La question c'est, quelle doit être la limite fixée par la loi ?
01:16:22Est-ce que vous avez quelques éléments de réponse là-dessus Idriss ?
01:16:25– Il n'y a pas mieux que l'expérience.
01:16:26Donc en ce qui me concerne, j'ai poursuivi des gens en diffamation.
01:16:29J'étais un peu obligé.
01:16:30C'est du temps perdu, ça prend un temps fou, etc.
01:16:34Le professeur Raoul a fait aussi, on le sait.
01:16:36Karine Lacombe qui l'avait diffamée, il avait été reconnu qu'elle l'avait diffamée
01:16:40mais elle a obtenu l'excuse de bonne foi
01:16:42puisqu'en France, on a le droit de diffamer de bonne foi.
01:16:45Aux États-Unis, vous faites ça, vous êtes cuit.
01:16:47Je rappelle qu'il y a des gens qui prennent jusqu'à un milliard
01:16:49de dommages intérêts aux États-Unis pour diffamation.
01:16:51Une diffamation, ça peut piquer très très vite.
01:16:53Mais en effet, je trouve que le cadre de la loi, il est suffisant pour l'instant.
01:16:57Et qu'à chaque fois qu'on essaie de créer quelque chose de supplémentaire,
01:17:00de proactif, de Minority Report, typiquement Philippe Cadic,
01:17:04on essaie de… d'ailleurs j'ai un trou, je ne sais plus si c'est Philippe Cadic,
01:17:06Minority Report, c'est bien ça.
01:17:08À chaque fois qu'on… voilà, tout simplement Tom Cruise.
01:17:12À chaque fois qu'on essaie justement d'ajouter, d'enrichir
01:17:16surtout le côté arrestation préventive, on sait qu'on est dans le mal.
01:17:20Et d'ailleurs, c'est ce qu'a dit Musk sur X, il a dit, mais il a rappelé,
01:17:24aucun régime qui a censuré n'a été du bon côté de l'histoire.
01:17:27C'est tout, il n'y a pas 36 analyses à avoir.
01:17:31– D'ailleurs le Brésil, vous parliez tout à l'heure des moyens peut-être de vengeance,
01:17:35ou en tout cas pour… il n'a pas balancé aussi…
01:17:37– C'est médiatique ce que fait le Brésil, parce que selon…
01:17:39– Il a même dit qu'il attaquait, je ne sais pas, j'ai lu ça sur X,
01:17:41qu'il pénalisait de 8 000 euros tous ceux qui utilisaient des VPN.
01:17:45– Par jour, par jour.
01:17:46– Donc le salaire médian au Brésil, c'est 1 700 dollars par mois.
01:17:50Et Alexandre de Moraes a passé une loi qui pénalise…
01:17:53– C'est le nom du juge.
01:17:54– Voilà, c'est le nom du juge de la Cour suprême, qui est notoirement…
01:17:57– Qui a l'air sympathique d'ailleurs.
01:17:58– Oui, il ressemble à Voldemort le mec,
01:17:59et c'est littéralement la façon dont il est comparé par Musk.
01:18:02Et il est notoirement lié à la CIA, ce n'est pas une blague,
01:18:04il est très… des gens comme Glenn Greenwald ou d'autres le rapportent,
01:18:07il est notoirement lié à la CIA.
01:18:09Et ce type, eh bien en effet, il a dit, si vous utilisez un VPN
01:18:12pour contourner l'interdiction de X, c'est 8 800 dollars par jour,
01:18:18eh bien là, l'association du Barreau au Brésil
01:18:21vient de considérer que c'était anti-constitutionnel, et c'est exact.
01:18:25D'ailleurs, Musk, il le confirme, il dit
01:18:26ce que fait Alexandre de Moraes n'est pas constitutionnel.
01:18:28– Les gens du parti de Lula auquel appartient Alexandre de Moraes
01:18:32continuent eux de tweeter.
01:18:33– Oui, sans problème.
01:18:34– Donc en plus, c'est vraiment le fait de ce que je dis,
01:18:36mais pas ce que je fais.
01:18:37– Ah oui, mais ils violent la loi.
01:18:39Ils montrent qu'il y a une justice à deux vitesses,
01:18:41avec deux types de personnes qui peuvent être justiciables, etc.
01:18:44Et c'est très dangereux en effet.
01:18:45– Et Bolsonaro qui est un peu dans les choux, je veux dire.
01:18:47– Bolsonaro, en fait, il faut comprendre que Alexandre de Moraes,
01:18:49c'est vraiment l'homme le plus puissant du Brésil aujourd'hui,
01:18:51de façon visible, parce que c'est lui qui a envoyé Lula en prison.
01:18:55Et c'est lui qui l'en a sorti.
01:18:57Et donc il a fait de Lula son obligé,
01:18:59en l'envoyant en prison puis en le ressortant,
01:19:01il l'a mis au frigo puis il l'a ressorti.
01:19:03Et maintenant Lula est à sa botte.
01:19:05Et c'est lui qui a flingué Bolsonaro.
01:19:07Donc on a vraiment un juge de la Cour suprême
01:19:09qui peut faire ce qu'il veut.
01:19:11Et ça, j'en parlerai dans ma prochaine vidéo.
01:19:13Il faut savoir que c'est une méthode classique d'ingérence de la CIA,
01:19:16mais vraiment classique.
01:19:17Ça a été rapporté par plein de journalistes d'investigation,
01:19:20à savoir flinguer des figures politiques par des affaires juridiques.
01:19:23Alors les cas d'école, c'est l'Italie.
01:19:25En Italie, quand vous aviez des Premiers Ministres
01:19:27qui n'emmerdaient pas les États-Unis,
01:19:28leurs affaires n'apparaissaient jamais.
01:19:30Je peux vous en donner trois d'affilée,
01:19:32Bettino Craxi, Giulio Andreotti et Silvio Berlusconi.
01:19:35Dans les trois cas, Bettino Craxi, socialiste,
01:19:38tout allait bien pour lui, jusqu'à ce qu'il y ait la crise de Sigonella.
01:19:41La crise de Sigonella, c'est une crise majeure,
01:19:43la base américano-italienne de Sigonella en Sicile.
01:19:47Vous avez un avion qui est arraisonné sur cette base,
01:19:49les Italiens disent c'est chez nous,
01:19:50on va prendre possession de cet avion.
01:19:52Les Américains avec les névissites disent non,
01:19:54ce sont des suspects américains,
01:19:55enfin des suspects qui doivent être entendus aux États-Unis,
01:19:57donc on les arrête.
01:19:59Et vous avez eu un stand-off,
01:20:00il y avait les forces italiennes, les forces américaines,
01:20:02l'une face à l'autre à Sigonella qui était prête à se tirer dessus.
01:20:05Ronald Reagan ne lui a jamais pardonné.
01:20:07Quelques mois plus tard,
01:20:08toutes les affaires sur Bettino Craxi ressortaient,
01:20:10tous les juges italiens étaient derrière lui
01:20:12et il a fini en exil, mort en Tunisie.
01:20:15Premier cas.
01:20:16Deuxième cas, Giulio Andreotti.
01:20:18Giulio Andreotti, on ne le connaît pas en France,
01:20:19c'est le Mitterrand italien.
01:20:21On aurait mieux fait de dire que c'était Mitterrand,
01:20:22le Andreotti français, pour être honnête.
01:20:24Il avait plein de surnoms,
01:20:26le Pape Noir, le Divin Jules, la première lettre de l'alphabet,
01:20:28le Renard, le Bossu, etc.
01:20:31Et il disait, il y a deux choses qui sont très développées chez moi.
01:20:33La première, c'est mon sens de l'humour,
01:20:35donc pas de problème pour mes surnoms.
01:20:36La deuxième, c'est mes archives.
01:20:38Et quand ses ennemis l'ouvraient,
01:20:40il ouvrait ses archives et ses ennemis la fermaient.
01:20:42Il avait les deuxièmes plus grosses archives d'Italie,
01:20:44après le Vatican, le mec.
01:20:46Giulio Andreotti, dès qu'il a commencé à révéler Gladio,
01:20:49les réseaux secrets de la CIA,
01:20:50il y a un très bon livre de Daniel Ganser là-dessus,
01:20:52donc c'était les réseaux de la stratégie de la tension en Italie.
01:20:55Dès qu'il a révélé ça, toutes les affaires sont sorties sur lui.
01:20:58Il a pris 27 ans de prison, il ne les a jamais faits,
01:21:00mais il a été condamné à 27 ans.
01:21:02Et enfin Berlusconi, dernier point, même histoire.
01:21:05Tant qu'il allait dans le sens des États-Unis,
01:21:06aucun problème pour lui.
01:21:08La guerre en Irak, aucun problème.
01:21:10Sauf qu'il a fait une connerie, il a invité Kadhafi,
01:21:12il a fait un contrat pétrolier avec la Libye,
01:21:15et ensuite Barack Obama lui a dit
01:21:16« Mais non, Kadhafi, finalement on va les tuer. »
01:21:18Et là, d'après plusieurs journalistes italiens,
01:21:21Berlusconi aurait signé son arrêt de mort en disant
01:21:24« Écoutez, il faut que j'en parle d'abord à mon ami Vladimir. »
01:21:27Alors à partir de là, bounga bounga,
01:21:29toutes les affaires sont ressorties et il a giclé de la politique.
01:21:31Ce que fait Moraes au Brésil, c'est la même stratégie.
01:21:35Il faut savoir que dans tous les pays
01:21:37où les États-Unis ont produit des ingérences,
01:21:39typiquement le Pakistan, avec Imran Khan qui est en prison,
01:21:42très bon Premier ministre, Imran Khan, très populaire, il est en taule.
01:21:45Les journalistes pakistanais vous diront sans problème
01:21:47que c'est la CIA qui l'a fait mettre en taule.
01:21:49Pareil au Bangladesh, et les guignols de l'info,
01:21:52c'est pas la meilleure source mais j'aime beaucoup leur analyse,
01:21:55disaient que l'affaire Clearstream c'était la même chose.
01:21:58L'affaire Clearstream pour Villepin,
01:22:00c'était quand la France s'est opposée à la guerre en Irak.
01:22:03Condoleezza Rice a dit « Oubliez les Russes, pardonnez aux Allemands
01:22:07et punissez les Français, punissez les Français. »
01:22:10« Punissez les Français », c'était l'affaire Clearstream
01:22:12dont les guignols de l'info ont dit
01:22:15« Ça a empalé la Chirachi du fion jusqu'aux oreilles. »
01:22:18C'était ça leur analyse, et c'est vrai.
01:22:20Puisque après l'affaire Clearstream, il n'y avait plus un seul Chirachien.
01:22:25Plus un seul, tous les anciens Chirachiens avaient rallié Sarkozy
01:22:28après l'affaire Clearstream, rappelez-vous.
01:22:29Mâme, Michel Alliomarie, Baroin, bien sûr Juppé, etc.
01:22:34Tous les anciens Chirachiens historiques sont partis
01:22:36parce que Villepin a été empalé dans cette affaire
01:22:39et ça a mis fin à sa carrière politique.
01:22:41– Justement c'est intéressant parce que ça nous ramène
01:22:42à la liberté d'expression en France.
01:22:44Qui est légitime d'après vous pour fixer des limites
01:22:46à la liberté d'expression là-dessus ?
01:22:49Myriam, toi tu as quelques idées ?
01:22:51– Oui, j'en ai même pas eu parce que moi-même j'ai été victime
01:22:54de tout ce cinéma, que ça soit à travers l'art comme C8
01:23:00a une amende à cause de moi, alors que j'ai dit deux mots.
01:23:03Voilà, donc du coup je suis blacklistée de C8.
01:23:06Pour avoir enquêté sur…
01:23:07– Ça sur C8 est blacklisté aussi.
01:23:09– Voilà, pour avoir enquêté sur certains dossiers
01:23:11auxquels on ne doit pas toucher et qui voient certains
01:23:14actuellement d'être blacklistés sur les réseaux sociaux,
01:23:17j'ai perdu certains postes professionnels.
01:23:22– Tu parles de quels affaires ?
01:23:23– Je n'entrerai pas dans les détails car j'ai une clause de confidentialité
01:23:27mais en tout cas il y a certains sujets quand vous êtes journaliste
01:23:30sur lesquels vous ne pouvez pas aller sous prétexte de risquer votre place
01:23:34ou même, on veut carrément, c'est même plus risquer votre place.
01:23:36Moi, en ce qui me concerne, je n'y vais pas de ma morte,
01:23:38c'est on veut votre mort professionnelle et sociale.
01:23:41Donc voilà.
01:23:43– C'est pas parce que quand on a une chaîne YouTube,
01:23:45on n'a pas les patrons de YouTube, il n'y a plus tellement…
01:23:48– Oui, parce que tu ne peux pas aborder…
01:23:51– Il y a des trucs quand même, des trucs en vocation.
01:23:54– Non mais tu ne peux pas aborder tous les sujets sur YouTube,
01:23:57tu ne peux pas parler de Covid, tu ne peux pas parler de pédophilie,
01:24:00tu ne peux pas parler de plein de trucs.
01:24:01Donc moi, aujourd'hui, je suis désolée mais on ne peut,
01:24:04moi qui ai toujours la carte de journaliste,
01:24:06contrairement à ce que certains disent,
01:24:08aujourd'hui, on ne peut clairement plus être journaliste en France.
01:24:12– C'est ce que j'ai dit, ça devient très compliqué.
01:24:14– Et le pire, c'est qu'on a même des journalistes,
01:24:17moi je ne pourrais plus travailler au sein d'une rédaction,
01:24:20enfin en tout cas, je ne pense pas,
01:24:22parce que nous avons carrément des journalistes qui s'auto-censurent.
01:24:26C'est-à-dire que tu parlais tout à l'heure de journalistes citoyens,
01:24:28mais les journalistes aujourd'hui qui sont dans des boîtes
01:24:30ne sont plus des journalistes citoyens, ils s'auto-censurent eux-mêmes
01:24:33parce que les groupes dans lesquels ils travaillent
01:24:36sont des groupes qui appartiennent à des grands industriels.
01:24:41Aujourd'hui, on sait que M. Xavier Nel, qui détient Le Monde,
01:24:44est le premier investisseur en Ukraine.
01:24:47Comment voulez-vous que la rédaction ait un traitement légitime sur l'Ukraine ?
01:24:53C'est impossible et c'est comme ça dans tous les grands groupes de presse
01:24:58et quand vous n'allez pas dans celui qui est orienté,
01:25:03qui est du narratif gouvernemental,
01:25:05vous êtes blacklisté, vous êtes traité de complotisme, limite de fou,
01:25:09de pédo-sataniste, et j'en parle, et j'en passe,
01:25:12parce qu'aujourd'hui, il est impossible de faire correctement son travail en France.
01:25:18Et il y a même aussi un autre point, c'est que l'Union Européenne
01:25:21a même voulu s'attaquer à ce qui est le seul droit qu'on a en France,
01:25:26qui est la protection des sources.
01:25:28Vous n'imaginez même pas, enfin déjà qu'ils ne font pas leur travail,
01:25:31les journalistes français, mais alors s'il n'y a pas la protection des sources,
01:25:34on va tous finir en prison.
01:25:35– On voit en effet que les slogans, c'est très bien,
01:25:38liberté, égalité, fraternité, mais après il s'agit de voir
01:25:41s'ils sont sincèrement appliqués par la loi ou pas.
01:25:43Alors en effet, en matière de presse, la liberté d'expression,
01:25:46aujourd'hui on voit que d'un côté,
01:25:48on peut avoir du caractère assassination et du harcèlement,
01:25:51donc ça c'est du harcèlement, ce qu'a décrit Myriam,
01:25:53c'est clairement du harcèlement, du caractère assassination.
01:25:56Des journalistes d'investigation comme Amélie Ismaili ont,
01:25:59mais pas qu'eux, Romain Molina aussi, ont fait la cartographie,
01:26:02et bien sûr Xavier Azalbert chez François,
01:26:04il avait fait la cartographie de la harcélosphère contre Didier Raoult.
01:26:08Didier Raoult, en effet, moi, on m'a fait sauter plein de vidéos sur lui,
01:26:10sur YouTube, donc c'est vrai que même sur YouTube,
01:26:12on n'est pas complètement encore libre,
01:26:15mais on a des réseaux qui pratiquent ce qu'on appelle le name and shame.
01:26:20Donc ils ciblent des gens, ils disent, ces personnes-là, il faut les abattre.
01:26:23Ça a été le cas pour Juan Branco, ça a été le cas pour Didier Raoult,
01:26:28Amélie Ismaili a enquêté en particulier sur les réseaux qui m'ont attaqué,
01:26:30moi, mais pas qu'eux, le professeur Perron, le professeur Raoult,
01:26:33et à chaque fois on voit les mêmes réseaux.
01:26:34Par exemple, on a l'Institute for Strategic Dialogue,
01:26:37qui est une fondation au Royaume-Uni qui a touché de l'argent du fonds Marianne.
01:26:41Ça, c'est intéressant, ça.
01:26:42On a un fonds suite à la décapitation de Samuel Paty,
01:26:45et on a une fondation au Royaume-Uni qui va toucher de cet argent
01:26:48qui a été donné par les Français, très étrange,
01:26:49et qui n'a rien fait pour empêcher une nouvelle affaire Paty.
01:26:53Rien du tout, ce n'était pas du tout leur job.
01:26:55Leur job, c'était de faire du Neymanchem.
01:26:57Je ne vois pas en quoi faire du Neymanchem sur Didier Raoult
01:26:59va protéger le prochain Samuel Paty, honnêtement.
01:27:02Mais en tout cas, on sait qu'une partie de cet argent a servi à ça.
01:27:05– Ça n'a pas servi à Dominique Bernard en tout cas.
01:27:06– Voilà, exactement, et c'était là qu'on voulait en venir,
01:27:08c'est qu'en effet, cette deuxième grave affaire,
01:27:11ça n'a servi à rien, ce fonds Marianne.
01:27:12Donc, on voit que malgré ces slogans,
01:27:16c'est vraiment une question de rapport de force.
01:27:18Est-ce qu'il y a des gens qui sont organisés,
01:27:20est-ce que le public est informé qu'il existe des réseaux
01:27:22qui pratiquent le Neymanchem et qui font du terrorisme intellectuel
01:27:25sur les figures qui, elles, font du vrai journalisme ?
01:27:27– Béatrice ?
01:27:28– Justement, deux remarques.
01:27:29La première, pour faire le lien entre ce que vient de dire Idriss
01:27:32et tout le fil de l'émission, tous les sujets dont on a parlé,
01:27:35c'est qu'on voit clairement que plus il y a un laxisme judiciaire dans le pays,
01:27:39plus il y a un durcissement des restrictions de la liberté d'expression.
01:27:43C'est quasiment les vases communicants,
01:27:45c'est-à-dire que plus ils vont laisser la violence dans le vrai monde,
01:27:48dans le monde réel des vraies tragédies, dans la vraie vie,
01:27:51plus ils vont censurer et réprimer des interprétations
01:27:57de potentiels appels à la haine qui sont indéfinissables
01:28:01et qui sont définis par un ministère de la vérité,
01:28:05parce que vous demandiez qui est légitime pour dire…
01:28:07– Qui est presque systématiquement mobilisé
01:28:09quand il s'agit de faire taire des idées dissidentes.
01:28:11– Voilà, absolument.
01:28:12Et à géométrie variable, parce que, donc ça m'amène à ma deuxième remarque,
01:28:15on voit bien qu'une journaliste récemment a dit sur un plateau
01:28:19d'une chaîne majeure qu'une partie de ses compatriotes
01:28:24étaient des cafards et des vermines à éradiquer
01:28:27et là l'Arkham ne s'est pas auto-saisie.
01:28:30– Oui, c'était à la police, sur LCU.
01:28:31– Sur TF1, ce qui est quand même…
01:28:34Enfin, de dire ça de personne, de ses compatriotes,
01:28:39chose qui n'est jamais dite sur des criminels
01:28:42ou sur les pires ordures serial killers ou pédocriminels, etc.
01:28:45C'est-à-dire que pour ces gens-là qui font vraiment des crimes,
01:28:48il y a toujours des justifications, des explications…
01:28:50– Mais elles parlaient d'eux, c'est ça, je crois, c'est ça.
01:28:51– Non, non, elles parlaient des complotistes.
01:28:54– Ah oui, oui, c'est ça, tu as raison.
01:28:55– Et les complotistes, c'était ceux qui disaient…
01:28:57– Incroyable, oui, bien sûr.
01:28:58– Et donc, il y a vraiment un appel quasiment au meurtre
01:29:01parce qu'il fallait les éradiquer, la personne a réagi,
01:29:03il n'y a pas de contradicteur, pas d'Arkham, personne.
01:29:06Et voilà, et en revanche…
01:29:08– Même les généraux de plateau, il n'y avait personne.
01:29:10– Absolument, et en revanche, on ferme une chaîne télé,
01:29:12qu'on aime ou qu'on n'aime pas C8, qu'on aime ou qu'on n'aime pas Cyril Hanouna,
01:29:16il y a quand même quelque chose d'extrêmement choquant.
01:29:18– Ça vous a choqué, la carnature de C8 annoncée ?
01:29:18– C'est à cause de ce deux poids deux mesures, oui.
01:29:20De toute façon, on voit qu'on a vraiment un phénomène oligarchique
01:29:23dans le sens étymologique du terme, c'est-à-dire le pouvoir de peu de gens.
01:29:26On a peu de… avant c'était les maîtres de forge,
01:29:28on se rappelle, qui achetaient la presse, etc.
01:29:31On a quelques personnalités en France qui contrôlent la presse
01:29:34et qui, pour l'essentiel, sont macronistes, qu'on le veuille ou non.
01:29:37Évidemment, le pilier central, c'est Bernard Arnault,
01:29:40parce que Bernard Arnault contrôle peu de titres directement,
01:29:42Les Echos, Le Parisien, c'est déjà pas mal,
01:29:44mais avec les publicités du groupe LVMH,
01:29:47il peut faire fermer n'importe quel journal.
01:29:49Demain, il dit à un journal,
01:29:50vous n'aurez plus de publicité Louis Vuitton chez vous, c'est terminé.
01:29:53Et donc, en fait, le padrino du game pour l'instant,
01:29:56c'est Bernard Arnault, qui est totalement macroniste.
01:29:58Et en effet, il se trouve que Xavier Niel est son beau-fils,
01:30:00donc on peut vraiment dire que c'est le même clan.
01:30:03– Il y a Kretinsky là aussi, qui est le bénéficiaire.
01:30:06– Arrive Kretinsky, alors Kretinsky, c'est un personnage absolument fascinant.
01:30:10Je rappelle que quand on est dans le camp du bien,
01:30:12on n'est pas un oligarque, on est un philanthrope.
01:30:15Donc Bill Gates, ben oui, mais c'est ça le truc,
01:30:17c'est-à-dire que les gens proches de Poutine, c'est les oligarques,
01:30:19mais les gens proches de Macron,
01:30:20c'est des milliardaires ou des philanthropes au choix.
01:30:22– Des bécènes.
01:30:23– Voilà, des bécènes, de grands commandeurs des arts et des lettres.
01:30:25Alors, il se trouve que Bill Gates, c'est un philanthrope.
01:30:28Je rappelle que quand j'ai enquêté sur Soros,
01:30:30j'ai vu que Chad Gpt me disait que c'était un philanthrope.
01:30:32Bon, c'est un philanthrope qui tranque sa femme,
01:30:34mais bon, ça arrive à tout le monde ça, je veux dire,
01:30:36qui ne l'a pas fait au bout d'un moment ?
01:30:38Mais c'est un philanthrope, il fait plein de trucs philanthropiques,
01:30:41et d'ailleurs, il a explosé la banque d'Angleterre dans les années 90.
01:30:44Je rappelle que selon des économistes,
01:30:45un point de chômage égale 1% de mortalité en plus à l'échelle du pays.
01:30:48Donc le type, il a du sang sur les mains.
01:30:50Eh ben, Kretinsky, dans tout ça,
01:30:52c'est un mec qui a fait fortune dans le charbon.
01:30:54Alors, il faut rappeler un peu le contexte, pas n'importe quel charbon.
01:30:56C'est un oligarque des privatisations de l'effondrement de l'URSS.
01:31:00Je peux faire deux minutes là-dessus ou pas ?
01:31:01– Ah oui, au contraire.
01:31:02– Alors, j'ai vécu en Ukraine, avant la guerre.
01:31:04C'est pour ça que ça me faisait toujours marrer
01:31:05quand des généraux de plateau qui n'avaient jamais foutu les pieds là-bas
01:31:07venaient me parler de l'Ukraine.
01:31:08Moi, j'ai vécu en Ukraine.
01:31:09– En général, ce sont ceux-là qui disent qu'il faut y aller.
01:31:11– Voilà, et j'ai même fréquenté des gens de l'extrême droite ukrainienne,
01:31:15je sais qui c'est, et je peux vous dire que oui, en effet,
01:31:17il y a les ukronazis, c'est pour de vrai, ça existe, d'accord ?
01:31:20Ce n'est pas une blague, c'était appelé complotiste,
01:31:22mais bon, il y a juste une avenue, c'était pas de Bandéra.
01:31:24C'était pas de Bandéra, c'est un mec, il a massacré des gens,
01:31:26il n'y a pas de problème, il était antisémite au dernier degré.
01:31:29Il est glorifié pour l'instant par le régime actuel,
01:31:31mais fermons cette parenthèse.
01:31:32Eh bien, en Ukraine, on m'avait présenté pas mal de journalistes
01:31:37qui avaient enquêté sur les fameux nouveaux milliardaires.
01:31:39Alors, qui c'était ces gens ?
01:31:40Kretensky en fait partie.
01:31:41Ce sont des gens qui sont passés de camarades inspecteurs de la mine
01:31:45de deuxième classe à monsieur le propriétaire de la mine.
01:31:48Gorbatchev a privatisé,
01:31:50mais il a fait une privatisation un peu populaire,
01:31:53il a distribué des actions.
01:31:55Il a distribué des actions, des mines, des autoroutes,
01:31:57ce que vous voulez, aux Russes, aux Soviétiques,
01:32:00jusqu'en République tchèque.
01:32:02Sauf que les citoyens de l'URSS,
01:32:03ils ne savaient pas ce que c'était qu'une action.
01:32:05Ils n'avaient pas eu de cours sur le capitalisme.
01:32:08Eux, ce qu'ils voyaient, c'est que leur salaire de fonctionnaire
01:32:09n'était pas payé.
01:32:10Alors, il y avait des petits malins qui allaient sur les marchés
01:32:12avec des jeans Levis 501, ça partait très bien,
01:32:15ça c'était un mois de salaire pour un professeur,
01:32:16un Levis 501 dans les années 80.
01:32:18Des Walkmans, des cassettes, du rouge à lèvres, des banilons.
01:32:21Et ils ont raflé toutes les actions des grandes entreprises.
01:32:24Charbon, pétrole, donc ça a donné Khodorkovsky en Russie.
01:32:28Et Khodorkovsky, grand défenseur de la démocratie, pareil.
01:32:32Et Kretensky, il fait partie de ce système-là.
01:32:35Alors, il était avocat des gens,
01:32:37ce n'est pas lui qui allait sur les marchés pour rafler les actions,
01:32:39mais il était l'avocat des gens qui faisaient ça.
01:32:42Il a fait une fortune colossale dans la privatisation
01:32:46mais par ses aigrefins, c'était ça les aigrefins,
01:32:49de l'industrie charbonnière tchèque,
01:32:51ce qui était une industrie charbonnière conséquente.
01:32:53Je rappelle que Hitler a annexé les Sudètes
01:32:55pour récupérer le charbon brun pour en faire du pétrole.
01:32:57Les Allemands ayant mis au point un système
01:32:59pour transformer le charbon brun en pétrole
01:33:00pendant l'avant-deuxième guerre mondiale.
01:33:02Et donc Kretensky, il a pollué, il a participé à des trucages, etc.
01:33:07C'est un mec pas net du tout.
01:33:09En France, c'est un héros, parce qu'il finance des trucs,
01:33:12je ne tire pas sur les ambulances, mais francs-tireurs, des machins,
01:33:15– C'est avec Denis Oliven, Raphaël Antovin…
01:33:18– Mais ça, ça va, c'est vraiment de la presse secrète que personne n'oublie.
01:33:21Mais justement, comme personne ne lisait francs-tireurs,
01:33:24ils ont créé une chaîne pour eux.
01:33:26Donc ils viennent de créer une chaîne
01:33:27avec les attributions des canaux TNT.
01:33:29– Et là, ils ont hérité donc du canal C8 à partir de février 2025.
01:33:33– Personne n'enquête sur le passé de Kretensky,
01:33:34c'est là que je voulais en venir.
01:33:36Personne n'enquête sur le passé de ce type
01:33:38qui est vraiment ultra louche qui a mouillé avec Denis Oliven.
01:33:41– Il n'a pas la nationalité française en plus.
01:33:43– Si, maintenant, je crois qu'il l'a eu, ça ne m'étonnerait pas.
01:33:47Je n'ai pas enquêté sur Kretensky à ce niveau-là,
01:33:49mais ça ne m'étonnerait pas qu'il l'ait.
01:33:50Par contre, en effet, on avait des problèmes
01:33:52avec le groupe Altis, Patrick Drahi, etc.
01:33:54C'est que pendant une époque, L'Express était détenu.
01:33:56Et ça, c'est Didier Maisto qui avait enquêté et qui l'avait démontré.
01:33:58– Qu'on salue d'ailleurs.
01:33:59– Didier Maisto, qu'on salue, grand journaliste d'investigation.
01:34:01Didier Maisto, ça fait 15 ans qu'il se bat sur les affaires graves du groupe Altis,
01:34:06notamment dans les attributions de canaux de la TNT, RMC, etc.
01:34:10Et il avait démontré que le groupe Altis était dans l'illégalité
01:34:13parce que L'Express était détenu par une holding panaméenne
01:34:16et c'était interdit par la loi de 1986.
01:34:18C'est interdit en France, on n'a pas le droit d'avoir un média
01:34:20qui est détenu par plus de la moitié par une holding étrangère.
01:34:24Eh bien, aucun problème à ce niveau-là.
01:34:26Donc en effet, on a toujours ce deux poids deux mesures
01:34:29avec des grandes familles qui sont protégées.
01:34:30– Jérémy, alors il y a plusieurs choses, deux choses.
01:34:34Par rapport au métier de journaliste, à la carte de presse,
01:34:37alors cette expression n'est pas de moi,
01:34:38mais aujourd'hui en France, pour continuer à effectuer la profession de journaliste,
01:34:42il ne faut non pas avoir une carte de presse, mais une carte de prêche.
01:34:44Premièrement, c'est-à-dire que vous prêchez la bonne parole
01:34:47qui est l'obligation idéologique.
01:34:48Si vous avez une carte de presse, vous êtes complotiste,
01:34:50vous êtes terrible, vous êtes dangereux, donc vous êtes exclu de ce système.
01:34:54Ensuite, sur la répartition médiatique.
01:34:59Aujourd'hui, vous avez par exemple des gens qui sont considérés comme éditorialistes
01:35:04et qui donc sont exclus des plateaux télé, leur temps de parole est décompté.
01:35:07En revanche, si vous êtes de gauche, ce n'est pas décompté.
01:35:09C'est-à-dire que vous avez tous les jours des éditorialistes sur France Inter,
01:35:13sur le service public, sur TF1, qui parlent toute la journée.
01:35:16En ayant un point de vue politique, eux tout va bien,
01:35:18ce n'est pas décompté dans le temps de parole.
01:35:20Par contre, les gens de droite, eux sont décomptés, il y a eu plusieurs exemples.
01:35:23Et sur la censure, on voit qu'il y a en effet une censure à géométrie variable.
01:35:26C'est-à-dire qu'on arrive très bien à censurer des grosses chaînes comme C8, etc.
01:35:30Par contre, on n'arrive toujours pas ou on censure des comptes sur les réseaux sociaux,
01:35:33mais par exemple, sur les réseaux, on n'arrive toujours pas à censurer les comptes pornographiques.
01:35:39Il y avait eu une loi, je rappelle, qui avait été proposée par Emmanuel Macron
01:35:42pour faire en sorte que les mineurs n'accèdent pas aux sites pornographiques.
01:35:46Elle en est où, cette loi ?
01:35:48Parce qu'on arrive donc à censurer tout un tas de choses sur les réseaux sociaux,
01:35:51mais par contre, ça, on n'y arrive pas.
01:35:52Peut-être parce qu'on ne veut pas s'en donner les moyens.
01:35:54– C'est un autre sujet, ça, c'était la loi SREN.
01:35:58– Tout ça.
01:35:59Justement, ils avaient présenté ça, ils avaient fait la confusion à dessein
01:36:04entre pseudonyma et anonyma.
01:36:06En fait, le but de tout ça, c'était de faire passer certainement, à mon avis,
01:36:11l'identité numérique obligatoire pour avoir accès à Internet.
01:36:15À chaque fois, on constatera que cette histoire de censure,
01:36:19c'est toujours au nom de choses très consensuelles.
01:36:22La lutte contre le terrorisme, la lutte contre la pédocriminalité, etc.
01:36:26Évidemment, on ne peut qu'être d'accord avec ça,
01:36:28ou la lutte contre les dérives sectaires, personne ne va dire,
01:36:30en tout cas ici, je pense qu'on est pour les dérives sectaires.
01:36:33Maintenant, ces causes sont instrumentalisées pour faire passer des lois
01:36:39de plus en plus liberticides.
01:36:41– Ça, je suis d'accord, mais le problème, c'est qu'on censure des comptes
01:36:44qui ne posent pas réellement de problème dans la société.
01:36:47– Parce que c'est le but.
01:36:47– Voilà, mais par contre, on ne censure pas…
01:36:49– Sur Instagram, il y a une flopée de comptes qui ont été censurées.
01:36:52– Oui, il y a une flopée de comptes de droite qui ont été censurées.
01:36:54Par contre, je rappelle quand même que l'État islamique
01:36:56avait encore des comptes sur les réseaux sociaux,
01:36:58que les frères musulmans ont des comptes sur les réseaux sociaux,
01:37:00qu'eux, il n'y a pas de problème.
01:37:02On a des vidéos de décapitation, on a des… pas de soucis.
01:37:04Par contre, on va censurer le mec en France qui dit qu'il faut
01:37:07stopper l'immigration, par exemple, parce que ça, c'est trop dangereux.
01:37:10Donc, ça, c'est insupportable.
01:37:12Pour revenir à…
01:37:13– Le fait, personne dans la classe politique des dé…
01:37:16Enfin voilà, il n'y a personne…
01:37:18– Un moment à changer, ça suffit.
01:37:18– Oui, pardon.
01:37:20Personne n'en a parlé.
01:37:22Je veux dire, on n'a pas entendu les maquettes, à nous, on n'a pas…
01:37:25Pour revenir sur la liberté d'expression et qu'est-ce qu'il faut faire,
01:37:28déjà, les États-Unis, je trouve, est un bon exemple,
01:37:30parce que même si la Constitution, aujourd'hui, va être remise en cause,
01:37:32vous avez quand même cette protection, aux États-Unis.
01:37:34Le premier amendement est une protection fondamentale
01:37:38et la Constitution américaine ne sera jamais remise en cause.
01:37:40– Mais la loi de 1916 est bien faite.
01:37:42– Oui, mais le problème, c'est qu'elle est modifiable.
01:37:44– Au-delà de la loi.
01:37:45– Mais elle est modifiable, la loi.
01:37:46Je pense qu'il faut revenir à quelque chose de très simple,
01:37:47c'est qu'on a le droit de tout dire, sauf, évidemment,
01:37:50des choses qui pourraient mettre en danger la vie d'autrui.
01:37:52L'appel au meurtre, l'appel au terrorisme, ça, non.
01:37:54En revanche, chacun a le droit de s'exprimer comme il le souhaite.
01:37:57La seule chose qui est encadrée, c'est la diffamation, l'appel à la violence.
01:37:59– D'ailleurs, aujourd'hui, les médias sont les principaux censeurs,
01:38:01justement, aujourd'hui, dans le pays.
01:38:03– C'est clair.
01:38:05Quand il suffit de voir comment ils mettent une cible dans le dos,
01:38:07on prend le cas d'Anne-Laure Bonnel.
01:38:08Anne-Laure Bonnel, c'est dans la guerre en Ukraine.
01:38:10Elle est journaliste d'investigation, elle est allée sur le terrain,
01:38:13elle a démontré des faits très importants sur la persécution
01:38:18des russophones en Ukraine avant la guerre.
01:38:20Cela dit, on peut quand même considérer que la guerre a commencé en 2014
01:38:22pour cette raison.
01:38:23Quand je vivais en Ukraine, en 2017, on considérait déjà
01:38:26que l'Ukraine était en guerre.
01:38:27Et c'est ce que disaient les chancelleries,
01:38:28et c'est ce que disaient beaucoup d'analystes.
01:38:30Eh bien, Anne-Laure Bonnel est allée constater certains faits.
01:38:33On l'a accusée d'être une agente de Poutine.
01:38:36Et certains ont même appelé à son meurtre.
01:38:39Donc, on lui a mis une cible dans le dos.
01:38:40Et comme disait, en effet, Myriam, eh bien, il y avait vraiment le côté
01:38:44d'essayer de créer sa mort sociale, de la faire éjecter
01:38:47de certaines chaires universitaires, qu'elle ne puisse plus s'adresser
01:38:49à certains milieux.
01:38:50– D'ailleurs, je crois qu'elle ne travaille plus.
01:38:52– Elle a été virée de certains médias.
01:38:54Et donc, en effet, il y a des tentatives.
01:38:57Parfois, ils échouent.
01:38:58Parfois, on voit qu'avec Musk, ils se sont cassés les dents.
01:39:01Pourtant, ils essayent.
01:39:01Là, vous parliez de la constitution américaine.
01:39:03C'est vrai qu'ils essaient de la modifier.
01:39:05Quand Béatrice parlait du fait qu'ils essaient,
01:39:08c'est le concept de ballon-sonde que rappelle Béatrice.
01:39:11C'est-à-dire vraiment, ils lancent une idée,
01:39:12ils regardent comment les gens réagissent.
01:39:14– Mais là, avec Trump, quand même, il n'y a pas jamais…
01:39:17– Il y a une pensée qui…
01:39:18– Modifier la constitution américaine, c'est le pays le plus armé au monde.
01:39:21Et les mecs qui ont les armes sont les mecs qui votent républicains.
01:39:24Donc, si vous voulez, si vous modifiez la constitution,
01:39:26c'est la guerre civile.
01:39:26– Mais c'est pour ça.
01:39:27– C'est simple.
01:39:27– C'est pour ça.
01:39:28Mais ils veulent d'abord désarmer.
01:39:29Donc, on a vu qu'ils ont voulu d'abord désarmer en disant
01:39:32vous n'avez pas besoin d'un chargeur, par exemple, pour aller à la chasse, etc.
01:39:34Alors que c'est très marrant, mais je rappelle que le port d'armes
01:39:36était un sujet de gauche en France avant.
01:39:44Aucun homme de gauche ne devrait désarmer.
01:39:46– Pardon Idriss de revenir à ce que j'ai demandé avant
01:39:47quand je disais les médias sont les principes aux censeurs.
01:39:50Je parlais des médias mainstream.
01:39:51Est-ce que vous ne pensez pas qu'un jour, justement,
01:39:54les médias alternatifs, comme ceux d'ailleurs sur lesquels nous sommes,
01:39:57est-ce que vous pensez qu'ils pourront un jour
01:40:00véritablement concurrencer ces médias mainstream ?
01:40:02– C'est déjà le cas.
01:40:04Attention.
01:40:04– Non, non, non.
01:40:05– Ah, si, si, non, non.
01:40:06– C'est la première génération.
01:40:07C'est la première génération, il y a débat.
01:40:08– Alors là, je vais vous dire pourquoi.
01:40:09Moi, je vais vous dire pourquoi.
01:40:10Parce qu'étant en effet journaliste citoyen maintenant, professionnel,
01:40:13ayant une chaîne avec un million d'abonnés,
01:40:14plus de 375 000 sur Twitter, etc.
01:40:16– Et vous êtes bien plus influent que les chaînes de la TNT.
01:40:20– J'ai pas eu l'effet Tucker Carlson.
01:40:21Mais le cas de Tucker Carlson, où on a Fox News
01:40:23qui vient le supplier de remettre son interview,
01:40:26ça montre déjà le sujet.
01:40:27Tucker Carlson faisait un million de vues chez Fox News.
01:40:30Il en a fait 900 millions tout seul à son compte.
01:40:34Et c'est pas fini.
01:40:34– Les lecteurs qui votent, ce ne sont pas les personnes âgées
01:40:37qui ne regardent moins tous ces médias.
01:40:39– Justement, je me suis posé la question.
01:40:41Je suis de la génération Y.
01:40:44Je me suis posé la question,
01:40:45est-ce qu'il y avait des boomers qui regardaient ma chaîne ?
01:40:47Il y en a plein. Et il y en a de plus en plus.
01:40:49Donc même ça, c'est en train de changer.
01:40:50Mais mieux que ça, je vais vous donner l'exemple absolu,
01:40:52pour moi, de l'humiliation.
01:40:54Vous vous rappelez, la fois où j'ai recadré
01:40:55les deux journalistes de L'Express.
01:40:57Vous vous rappelez, c'est passé chez François.
01:40:59Les pauvres, ils se sont complètement humiliés.
01:41:01Mais vous savez où ça en est maintenant ?
01:41:02L'Express fait des pubs pour eux sur ma chaîne.
01:41:06L'Express me paye.
01:41:07C'est-à-dire que je suis payé par les revenus publicitaires.
01:41:09– Ils ne le savent pas, c'est pas…
01:41:10– Mais ils le savent. L'Express fait des pubs.
01:41:13Abonnez-vous à L'Express sur la chaîne d'Idrissa Berkane.
01:41:16Sur Facebook, ils essaient d'utiliser mon nom comme tag
01:41:19pour amener des abonnés.
01:41:21– C'est vrai que j'ai eu ça avec Franck Tireur.
01:41:22J'ai découvert qu'il y avait des tags à mon nom et à ceux d'André Mercoff.
01:41:25– Il y a des choses qui s'essaient sur mon nom.
01:41:28– Laisse-moi finir pour ça.
01:41:29Ce sont des clochards.
01:41:30Je suis vraiment désolé de le dire.
01:41:32Ils viennent mendier des vues et des abonnés.
01:41:34Et je le vois au trafic.
01:41:36Donc aujourd'hui, oui, on a déjà gagné.
01:41:39Il faut juste continuer.
01:41:40– Avec beaucoup de moyens quand même les clochards.
01:41:41– Oui, peut-être, notamment les moyens de l'État.
01:41:43Oui, je sais qu'ils sont capables,
01:41:44notamment dans la petite pensée parisienne,
01:41:46certains microcosmes, etc.
01:41:48Certains salons, en effet.
01:41:49Mais je dois reconnaître que pour l'instant, ils se sentent aux abois.
01:41:53Et c'est le cas aux États-Unis.
01:41:54Et c'est le cas maintenant aussi.
01:41:55– Mais Myriam ne partage pas votre point de vue.
01:41:56– Il y a deux choses.
01:41:57Il y a d'un côté les médias, la presse écrite
01:41:59qui effectivement est aux abois et qui aujourd'hui ne vend plus…
01:42:02Non, visuel, c'est quand même moins le cas.
01:42:04Je veux dire, je ne suis pas pour dire du mal, etc.
01:42:09Mais un média indépendant a quand même dix fois moins d'audience,
01:42:13voire cent fois moins, voire mille fois,
01:42:15voire dix mille fois moins d'audience
01:42:17que le journal de TF1 et le journal de France 2
01:42:20où on vit dans une dimension parallèle.
01:42:22On le voit bien pendant les élections, les différentes élections.
01:42:26On vous crée un monde totalement artificiel dans ces médias.
01:42:29– La propagande a été un rouleau compresseur.
01:42:31– Et tant que vous avez ces médias-là,
01:42:32je suis désolée, qui font l'opinion publique.
01:42:35Aujourd'hui, dans les médias indépendants,
01:42:37je suis désolée, c'est des gens qui ont une sensibilité…
01:42:39– Mais ça commence à se casser, l'audience des donateurs
01:42:41est passée de 12 millions à 5 millions.
01:42:43– D'accord, ça commence, mais chaque soir c'est 10 millions de personnes.
01:42:49Et aujourd'hui, quand même dans l'inconscient des Français,
01:42:54tant que ce n'est pas passé au journal de TF1 ou de France 2,
01:42:57ça n'existe pas et ce n'est pas validé.
01:43:01– De moins en moins, de moins en moins de gens.
01:43:03Et d'ailleurs, je vais vous donner le point de vue de Fabrice Eppelbouin
01:43:06qui est entre les deux mondes, parce qu'il enseigne également à Sciences Po,
01:43:09il passe encore beaucoup sur les plateaux de télé.
01:43:11Fabrice Eppelbouin a dit, les médias, en tout cas américains,
01:43:14sont terrifiés par X parce qu'il est en train de les ubériser.
01:43:17Vous savez, ce mot à la mode, il est en train de les court-circuiter.
01:43:20Parce qu'en plus de ça, il y a cette intelligence artificielle
01:43:23qu'il a ajoutée, qui s'appelle GROC,
01:43:26et qui est la seule intelligence artificielle, on a ouvert là-dessus,
01:43:28qui a le droit d'utiliser les données de X.
01:43:31Toutes les autres intelligences artificielles sont bloquées par le site de X,
01:43:34elles ne peuvent pas utiliser les postes sur X.
01:43:36Ce qui fait qu'en très peu de temps, Elon Musk pourrait proposer
01:43:39des revues de presse personnalisées à tout le monde.
01:43:42Il pourrait dire, maintenant, n'allez plus voir le JT,
01:43:44vous allez voir un fil de vidéo qui sera directement des sources,
01:43:48des gens qui sont sur le terrain, qui ont posté ça sur X,
01:43:51qui sont indépendants, et je vous ferai votre revue de presse personnalisée
01:43:55à vous grâce à l'intelligence artificielle.
01:43:56– Avec une présentatrice ? – Avec une présentatrice, exactement.
01:43:59Pourquoi pas IA ? En effet, c'est tout à fait possible.
01:44:01Et Fabrice Epelboin dit, selon lui, et c'est un spécialiste de la question,
01:44:05selon lui, c'est la raison pour laquelle les médias attaquent Musk à ce point.
01:44:08C'est parce qu'avant, on achetait le Washington Post,
01:44:11mais ça perd de l'argent.
01:44:12Il n'y a pas de subvention à la presse aux États-Unis.
01:44:14Aujourd'hui, quand Alain Veil rachète l'Express,
01:44:16il sait qu'il a 7 millions de subventions tous les ans qui vont tomber.
01:44:19Mais tous ces gens-là qui rachetaient des titres de presse,
01:44:22ils se sentent arnaqués, ils se sentent floués,
01:44:25parce qu'ils voient qu'Elon Musk a dépassé ce jeu médiatique.
01:44:29Et que ce n'est plus la question de posséder le WashPo ou bien le Guardian,
01:44:33mais que c'est la question de posséder la source primaire de l'info.
01:44:36Et que c'est la raison pour laquelle Thierry Breton veut faire interdire…
01:44:38– Les États-Unis ne sont pas la France, je suis désolé de le dire.
01:44:40– Ils ont 10 ans d'avance.
01:44:41– Voilà, ils ont encore une grande longueur d'avance,
01:44:43et moi je le vois dans l'environnement, effectivement, génération boomer.
01:44:46Celle de mes parents, notamment.
01:44:48Pas mes parents, mais les gens qui peuvent avoir le même âge qu'eux.
01:44:52Le journal de TF1 fait la loi, le label Libé fait encore loi, le point, etc.
01:45:00Tous ces médias de grand chemin, malheureusement,
01:45:02qui aujourd'hui se délitent par la médiocrité de leur information, font encore poids.
01:45:07Vous t'appelez, nous on s'est lancé la petite anecdote,
01:45:09alors je suis très loin d'Anne-Laure Bonnel,
01:45:11quand on a lancé Épopée, plateforme de divertissement,
01:45:14de promotion de la culture française.
01:45:16Tout va bien, on veut fédérer tous ceux qui aiment la France.
01:45:18C'est ça notre proposition de valeur.
01:45:22Libération, titre, la fine fleur de l'antisémitisme crée sa plateforme de vidéos à la demande.
01:45:28Ça va, la fine fleur de l'antisémitisme, il n'y a pas un sujet, il n'y a pas un problème.
01:45:34Mais calomnie, il en restera toujours quelque chose.
01:45:36Aujourd'hui on les attaque en diffamation, le procès aura lieu en novembre, là, de cette année.
01:45:41Mais c'est dire, ces gens-là…
01:45:43– Tout est possible.
01:45:45– Marc au fait rouge des individus, parce qu'on pourrait dire
01:45:47que je n'ai rien à voir avec cette famille, que ce n'est pas mon combat, peu importe.
01:45:51C'est-à-dire que cette présomption de culpabilité,
01:45:53cette amalgame pour le coup, parce qu'il faut utiliser les mots de nos ennemis,
01:45:57est hallucinante.
01:45:59Heureusement, je me suis accroché dans mon aventure entrepreneurelle,
01:46:01je n'ai rien lâché et on a réussi à exister, à se développer
01:46:05et à créer du contenu qui justement prouvait que c'était d'utilité publique ce qu'on faisait.
01:46:10Mais si je ne m'étais pas accroché, j'aurais tout de suite laissé tomber
01:46:13parce que de fait, ça ferme des portes.
01:46:15– Quel est le parti ou personnalité politique qui défend le mieux
01:46:18la liberté d'expression d'après vous en France ?
01:46:20– Florent Philippot.
01:46:22– Un avis objectif.
01:46:24– Je reconnais.
01:46:26– Quel regard vous avez sur Florent Philippot ?
01:46:28– Pour moi, tous les souverainistes ont fait du très bon travail,
01:46:32même les souverainistes...
01:46:34– Regardez dans les urnes, ça n'a pas été...
01:46:36– Ça c'est un autre sujet, parce qu'en effet,
01:46:38dans les urnes, c'est le JT qui domine, je suis bien d'accord.
01:46:40Mais pour l'instant, en termes de fabrique de l'opinion,
01:46:44par exemple, le nombre de gens qui comprennent qu'on leur a menti sur l'Ukraine,
01:46:48il n'a fait qu'augmenter.
01:46:50– Grâce à Anne Lorbonnel, grâce à Régis Le Sommier,
01:46:52grâce à... Et donc, souverainiste de gauche Alexis Poulin,
01:46:55le nombre de gens qui savent qu'on leur a menti
01:46:57sur les affaires de la Macronie,
01:46:59le McKinseygate, le Hubergate, l'affaire Benalla, etc.
01:47:01– François...
01:47:03– Ne fait qu'augmenter, François, exactement.
01:47:05Donc quand même, ils font le travail.
01:47:07Il va y avoir un point de collapsus,
01:47:09il va y avoir un point d'effondrement
01:47:11où en fait, on sait que ce ne sont pas des phénomènes linéaires.
01:47:13Ça continue comme ça, on continue à avoir en effet les JT qui dominent
01:47:15et d'un coup, on a un effondrement.
01:47:17C'est comme une feuille dans un barrage.
01:47:19– Sauf s'ils arrêtent Musk avant.
01:47:21– Sauf s'ils arrêtent Musk avant.
01:47:23– En fait, c'est une course contre la montre de chaque côté.
01:47:25– Mais ça prouve qu'on gagne.
01:47:27– Mais là, la présidentielle américaine, si Trump est élu,
01:47:29c'est Musk qui est protégé, mais si à l'inverse...
01:47:31– Musk sera ministre.
01:47:33– Ah, attendez, vous pensez qu'il s'intéresse à ça ?
01:47:35– C'est sûr, il l'a dit, Musk sera ministre.
01:47:37– Il l'a accepté, oui.
01:47:39– Il a déjà dit qu'il serait le DOGE,
01:47:41c'est-à-dire Department of Government Efficiency,
01:47:43en référence au Dogecoin aussi,
01:47:45que Musk a promu, et donc pourquoi ?
01:47:47Parce qu'évidemment, Musk a fait le ménage chez Twitter,
01:47:49et Twitter fonctionne encore mieux maintenant.
01:47:51Donc il se dit, je vais faire pareil avec le gouvernement américain.
01:47:53– Je crois qu'il y a quelque part...
01:47:55– Myriam Prévitte et Jérémie.
01:47:57– Je suis un peu moins optimiste que toi, Idriss,
01:47:59parce que Twitter est quand même un média
01:48:01où c'est les gens de notre génération qui y vont le plus.
01:48:05Je suis désolée.
01:48:07– Les jeunes, ils sont sur TikTok.
01:48:09– Les jeunes sont sur des réseaux de propagande puissance 10
01:48:11où on leur lave le cerveau,
01:48:13que ça soit TikTok, avec les shorts sur YouTube, etc.
01:48:17– Tritt, ça ne marche pas.
01:48:19– Tritt, ça ne marche pas.
01:48:21– Oui, on est plaisants, mais...
01:48:23C'est pour ça que je suis un peu moins optimiste que toi,
01:48:25parce qu'aujourd'hui, avec tous ces médias-là
01:48:27où il y a la censure de façon proéminente,
01:48:31on est en train de laver le cerveau de nos enfants.
01:48:33– Allez, il reste 10 minutes, 50-50.
01:48:35– Jérémie Travis, Béatrice.
01:48:37– Par rapport à ce que vous disiez tous les deux, c'est 50-50.
01:48:39Parce qu'en effet, c'est générationnel.
01:48:41Moi, je le vois, c'est-à-dire que vous avez quand même
01:48:43toute une partie des gens, en effet,
01:48:45qui vont être sensibilisés sur les réseaux sociaux,
01:48:47y compris, en effet, des gens, des boomers,
01:48:49des gens plus âgés, mais vous avez quand même
01:48:51beaucoup de gens, et y compris, pas forcément,
01:48:53des gens de 30-40 ans même, qui sont dans la vie active,
01:48:55qui vont quand même avoir besoin du tampon 20h.
01:48:57Et moi, je le vois même avec des gens
01:48:59qui sont particulièrement attentifs sur les réseaux sociaux,
01:49:01qui suivent les réseaux sociaux, mais qui vous disent quand même
01:49:03à la fin... – Je trouve qu'il ne sert pas beaucoup
01:49:05sur ces questions, les électeurs.
01:49:07– Oui, mais aux 20h, ils ont dit ça.
01:49:09Mais à la fin, ils vont vous dire quand même
01:49:11ah oui, mais le 20h, il n'a pas dit.
01:49:13– Juste un point là-dessus, pardonne-moi,
01:49:15c'est qu'en fait, on peut briser la confiance.
01:49:17Il suffit qu'il y ait un sujet sur lequel ils s'y connaissent,
01:49:19sur lequel ils voient que le 20h a vraiment
01:49:21produit de la foutaise.
01:49:23J'ai vu le cas, par exemple, de la couverture
01:49:25des manifestations des agriculteurs.
01:49:27J'avais des amis qui ne juraient que par le 20h,
01:49:29qui ont vu qu'on présentait les agriculteurs
01:49:31allemands comme des néo-nazis,
01:49:33comme des types d'extrême droite,
01:49:35alors qu'en fait, ils se battaient juste
01:49:37contre l'importation de certains produits
01:49:39pas labellisés, type poulet ukrainien, etc.
01:49:41Et eux, ils le savaient.
01:49:43Or, ils ont vu frontalement, le 20h, leur mentir.
01:49:45C'est pour ça qu'il faut faire du rechecking.
01:49:47J'ai beaucoup travaillé là-dessus.
01:49:49Parce que quand on montre,
01:49:51j'avais cité un exemple très précis,
01:49:53c'était Pujadas qui ouvrait un 20h
01:49:55par les Russes en son à déboulonner
01:49:57un char, un monument
01:49:59à Mélitopol, un T-70,
01:50:01donc T-70, ce n'est pas l'année 70,
01:50:03mais un T-70 de la Deuxième Guerre mondiale,
01:50:05il le déboulonne pour l'envoyer au front.
01:50:07C'était de la foutaise complète,
01:50:09c'était complètement faux, c'était un mensonge frontal.
01:50:11Une fois que vous avez montré ça,
01:50:13il y a plein de gens qui ne vont plus.
01:50:15– Parce que les gilets jaunes, ils ont oublié.
01:50:17J'ai l'impression.
01:50:19– Justement, je voudrais rajouter ce point,
01:50:21c'est que vous, vous parlez, tu parles,
01:50:23Idriss et Éric,
01:50:25d'un point de vue rationnel.
01:50:27Oui, rationnellement, les gens voient
01:50:29ponctuellement qu'on leur a menti.
01:50:31On est dans une guerre,
01:50:33comme le disait Idriss,
01:50:35une guerre de l'information,
01:50:37une guerre d'ingénierie sociale,
01:50:39où les gens sont dans une sorte d'hypnose,
01:50:41où ça n'est même plus rationnel.
01:50:43C'est-à-dire que le lundi,
01:50:45ils vont comprendre qu'on leur a menti.
01:50:47Le mardi aussi, le mercredi,
01:50:49ils vont à nouveau regarder le même JT
01:50:51et retomber dans le panneau sur un autre sujet.
01:50:53Et en fait, on ne s'en sort pas.
01:50:55Et ce qui m'inquiète, et c'est pour ça que je dis
01:50:57que c'est une course contre la montre,
01:50:59parce qu'en fait, on a tous raison.
01:51:01Mais qui va gagner au final dans cette course ?
01:51:03C'est dans un domaine même du psychologique,
01:51:07du psychiatrique, je ne sais pas,
01:51:09d'hypnose collective.
01:51:11– Ou d'habitude, comme fumer, c'est le geste.
01:51:13– Ou d'habitude, voilà.
01:51:15Il faut 21 jours pour se détoxifier
01:51:17des médias mainstream.
01:51:19– C'est exactement le même sujet que le souverainisme.
01:51:21C'est-à-dire que la liberté d'expression,
01:51:23ce serait une conséquence de tout le travail
01:51:25de réinformation culturelle,
01:51:27de réappropriation culturelle,
01:51:29parce que la France est un des plus beaux pays du monde.
01:51:31– Le plus visité au monde.
01:51:33– 75 millions de visiteurs chaque année.
01:51:35– On a même tapé les 100 millions l'année dernière.
01:51:37– 100 millions l'année dernière ?
01:51:39– Avec la première zone écosémique exclusive du monde.
01:51:41– Et la première ou deuxième zone économique.
01:51:43– C'est-à-dire qu'en fait, les Français ne réalisent pas
01:51:45la chance qu'ils ont de vivre en France.
01:51:47Alors oui, on fait un spectacle,
01:51:49on décapite la royauté et plus de 1500 ans d'histoire.
01:51:51On fait comme si ça avait commencé en 1789,
01:51:53alors qu'en réalité, la France,
01:51:55c'est un pays extraordinaire
01:51:57avec un patrimoine fabuleux.
01:51:59Le monde entier regarde encore aujourd'hui,
01:52:01malgré les différents présidents qui se sont succédés,
01:52:03ce qu'a la France à dire d'un point de vue diplomatique
01:52:05et même sur différents sujets internationaux.
01:52:07Et malheureusement, les Français ne réagissent pas
01:52:09parce qu'ils sont embués, embués
01:52:11dans beaucoup d'informations de malfaitance.
01:52:13– Et pour revenir à notre sujet de ce soir,
01:52:15excusez-moi, j'ai quand même l'impression
01:52:17que les citoyens et les électeurs,
01:52:19ils ne s'alarment pas beaucoup de cette question
01:52:21de la liberté d'expression.
01:52:23– C'est vrai que les confiscations de liberté en général,
01:52:25la liberté de circuler, on l'a vu pendant le Covid,
01:52:27sur des motifs fallacieux,
01:52:29puisqu'on a bien la preuve que les confinements
01:52:31n'ont servi à rien.
01:52:33Et ça a été publié dans plusieurs études
01:52:35à comité de letture qui, elles, n'ont pas été rétractées.
01:52:37Donc quand il y a eu les attaques sur les libertés publiques,
01:52:39alors je ne parle même pas du rayon culottes fermées,
01:52:41du café assis, de toutes les dingueries qu'on a eues,
01:52:43les plages dynamiques, etc.
01:52:45C'est vrai que tout le monde s'attendait
01:52:47à ce qu'il y eut quand même
01:52:49une plus grande mobilisation,
01:52:51parce que la liberté, c'est ce qu'on a de plus précieux.
01:52:53La liberté, c'est la liberté d'abord.
01:52:55Un lion en cage, il est en sécurité, il n'y a pas de problème.
01:52:57– Allez, un mot de conclusion de chacun de vous.
01:52:59– Même là, ils se sont sentis humiliés,
01:53:01moi j'ai eu le débat avec des proches de ma famille,
01:53:03et des boomers qui regardent le 20h,
01:53:05je vais être très direct,
01:53:07et ils savent qu'on a eu raison,
01:53:09ils savent qu'on a eu raison,
01:53:11et ils se sont tellement sentis humiliés
01:53:13qu'ils se sont mis dans une riposte de
01:53:15mais non, faut pas être caricatural,
01:53:17ça ne s'est pas exactement passé comme ça, etc.
01:53:19Encore aujourd'hui,
01:53:21qu'est-ce que t'aurais fait à leur place, etc.
01:53:23C'est ça qui est insupportable,
01:53:25c'est-à-dire qu'ils ont tellement honte,
01:53:27qu'ils trouvent des solutions.
01:53:29– C'est un coup de gueule ici même,
01:53:31je l'avais un petit peu feutré mon coup de gueule,
01:53:33parce que les hommes politiques,
01:53:35je parle notamment du camp national,
01:53:37n'avaient pas réalisé lors de ces dernières élections
01:53:39législatives européennes, la force justement,
01:53:41sans doute de ces médias alternatifs,
01:53:43et je trouve qu'ils sont encore dans leur bulle,
01:53:45ce sont les médias mainstream qui dirigent tout,
01:53:47et ils ne viennent pas, c'est compliqué de les faire venir.
01:53:49– Rappelons quand même que Robert Fitzgerald Kennedy est un boomer,
01:53:53que Donald Trump est un boomer,
01:53:55et donc il y a en effet une vraie ligne de résistance.
01:53:57– Ah bah Trump il va chier Tucker Carlson.
01:53:59– Mais Tucker Carlson qui a été viré de Fox News,
01:54:01Tucker Carlson il est à son compte.
01:54:03– Les Américains sont fiers d'eux-mêmes.
01:54:05– On essaie de les en empêcher.
01:54:07– Beaucoup moins maintenant.
01:54:09Le populisme a fait beaucoup de mal aux sentiments…
01:54:11– Ils ont tous des drapeaux, je caricature.
01:54:13– Ils ont tous des drapeaux, chacun de vous.
01:54:15– Pour l'instant, pour l'instant.
01:54:17– On a pas l'antenne, alors qu'on n'a pas de temps.
01:54:19Allez, Jérémy.
01:54:21– Pour réagir à ça, il y a un truc formidable aux États-Unis,
01:54:23et que nous on n'a pas en France ni en Europe,
01:54:25et qui sauve aujourd'hui les États-Unis,
01:54:27je le disais tout à l'heure, la première chose c'est la constitution,
01:54:29la deuxième chose c'est des hommes comme ça, des milliardaires,
01:54:31qui poussent et qui ont un caractère et un charisme
01:54:33et une force politique,
01:54:35et qui arrivent justement à se détacher de l'État profond américain.
01:54:37– Ah oui.
01:54:39– Je parle de Trump.
01:54:41Non, non, je parle aux États-Unis,
01:54:43vous avez Trump, vous avez Elon Musk,
01:54:45il y a tout un tas de gens quand même qui arrivent à sortir
01:54:47et à défendre cette notion tant occidentale
01:54:49de la liberté individuelle, de la liberté d'expression,
01:54:51et ce qui manque aujourd'hui en France et en Europe,
01:54:53c'est d'abord ces personnalités-là.
01:54:55Aujourd'hui, en effet, on n'a pas de personnel charismatique
01:54:57qui arrive à sortir et à dire ça suffit.
01:54:59– Allez, Béatrice, conclusion ?
01:55:01– Non.
01:55:03– T'es optimiste ou pas ?
01:55:05– Non, je ne suis pas optimiste, et je vous dis,
01:55:07plus il y a de violence dans la société,
01:55:09je pense que c'est vraiment la phrase que je voudrais faire transmettre,
01:55:11c'est plus il y a de violence dans la vie réelle,
01:55:13c'est plus il y a de restrictions de liberté d'expression
01:55:17dans la vie virtuelle.
01:55:19Et ça, c'est inquiétant.
01:55:21– Myriam ?
01:55:23– Moi, je ne suis pas partie des gens qui attendent
01:55:25qu'il y ait un sauveur pour nous sauver.
01:55:27Je crois qu'à un moment donné,
01:55:29les gens doivent se prendre en main,
01:55:31être de véritables citoyens,
01:55:33et s'ils ne s'inquiètent pas de la liberté d'expression
01:55:35dans leur pays, tant pis pour eux en fait.
01:55:37– C'est rassurant.
01:55:39Romain ?
01:55:41– Oui, je suis très optimiste.
01:55:43– À la noblesse de la politique,
01:55:45c'est de remettre justement
01:55:47la chapelle au centre du village,
01:55:49ce n'est pas aux citoyens forcément…
01:55:51– Non, mais aujourd'hui, il y a aussi le bon sens.
01:55:53C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous criez,
01:55:55moi des fois j'ai l'impression, on en discute souvent avec Béatrice,
01:55:57de crier dans le désert.
01:55:59C'est-à-dire qu'à un moment,
01:56:01eux ils ont l'argent, nous on a le nombre.
01:56:03Mais si le nombre ne se bouge pas
01:56:05et qu'il reste en mode
01:56:07je ne m'intéresse à rien,
01:56:09on a quand même des réseaux sociaux
01:56:11qui permettent de s'informer grandement,
01:56:13nous aurons un chat qui fera plus
01:56:15qu'à partie souverainiste.
01:56:17Les gens aujourd'hui ont les moyens
01:56:19de se renseigner, mais ne se sentent pas concernés.
01:56:21Donc à un moment donné,
01:56:23il serait peut-être temps que les Français
01:56:25reprennent leur destin en loi.
01:56:27– Pour rebondir sur ce que disait Myriam,
01:56:29il n'y a pas que la politique qui compte,
01:56:31il y a d'autres leviers d'influence qui existent.
01:56:33Effectivement, il y a des associations,
01:56:35il y a la possibilité de créer des entreprises.
01:56:37Il y a énormément de choses, des nouveaux médias
01:56:39qui permettent d'influencer l'opinion publique.
01:56:41Une jeunesse aussi qui se réveille,
01:56:43qui est beaucoup moins soumise à la bien-prensance
01:56:45que cela n'a été le cas des générations précédentes.
01:56:49Et moi je suis convaincu, j'ai foi en la France,
01:56:51j'ai foi en cette jeunesse.
01:56:53Et la jeunesse c'est un état d'esprit aussi,
01:56:55parce que je sais que parmi les équipes,
01:56:57notamment toutes les équipes de TV Liberté,
01:56:59est un fer de l'ange de cette liberté d'expression
01:57:01et de ce combat pour la France.
01:57:03Et donc je suis sûr qu'on va redresser la barre.
01:57:05Effectivement, c'est le fameux adage,
01:57:07les temps difficiles créent des hommes forts.
01:57:09Et donc on arrive dans ces temps difficiles
01:57:11et des hommes forts vont apparaître.
01:57:13Je ne suis pas pour l'homme providentiel,
01:57:15parce que c'est très facile de laisser arriver l'homme providentiel.
01:57:17Je crois qu'on est tous concernés
01:57:19et que c'est à force de travailler,
01:57:21de se réunir et justement de lutter
01:57:23qu'on arrivera à terme à faire émerger la vérité.
01:57:25– Oui, je suis d'accord.
01:57:27– Allez, Idriss.
01:57:29C'est à vous que revient le mot de la fin.
01:57:33On était d'abord ravis de vous recevoir une nouvelle fois
01:57:35et puis c'est vrai que vous êtes un fer de l'ange,
01:57:37un ambassadeur de cette liberté d'expression.
01:57:39– Merci beaucoup. Je reprends ce qu'a dit Romain.
01:57:41En fait, Clémenceau disait, quand on est jeune, c'est pour la vie.
01:57:43Et là, il avait tout à fait raison.
01:57:45D'où RFK qui nous impressionne à mort.
01:57:47– Robert Fitzgerald Kennedy.
01:57:49– Robert Fitzgerald Kennedy, RFK pardonnez-moi.
01:57:51– Qui a rejoint Trump.
01:57:53– Et toute sa famille d'ailleurs qui a crié…
01:57:55– Pas toutes, pas toutes.
01:57:57C'est ce qu'a dit une certaine presse,
01:57:59mais pas toute sa famille, bien au contraire.
01:58:01– En conclusion, un barrage, ça s'effondre d'un coup.
01:58:03Et donc, vous savez, une simple bulle d'air dans le béton d'un barrage,
01:58:07et normalement il faut refaire tout le barrage.
01:58:09Aujourd'hui, c'est média-lacante la bulle d'air.
01:58:11Donc oui, l'eau est toujours retenue, l'information est toujours retenue.
01:58:15Oui, en effet. Oui, on peut continuer à dire
01:58:17que les Russes font des vagues humaines en Ukraine par exemple.
01:58:19On est comme à Stalingrad, un fusil pour deux hommes,
01:58:23ce qui d'ailleurs est une légende, c'est jamais vraiment arrivé à Stalingrad.
01:58:25Mais bref, on continue à dire ce genre de conneries.
01:58:29Les Français l'écoutent et l'entendent, et parfois même le croient.
01:58:32Mais la bulle dans le béton du barrage, ils la sentent.
01:58:36Et s'ils ne la sentaient pas, ils ne nous enverraient pas
01:58:38Thierry Breton pour nous censurer,
01:58:40ils n'enverraient pas l'Institut de force stratégique d'Hallelujah
01:58:42pour essayer de faire du name and shame sur les gens.
01:58:44Ils la sentent, ils sont terrifiés.
01:58:46Et quand le barrage va péter, ça ne va pas se faire en une,
01:58:48ça ne va pas se faire lentement.
01:58:50Ça va péter d'un coup, comme disait T.S. Eliot,
01:58:52une explosion, pas un soupir.
01:58:55Eh bien, merci beaucoup, Idrissa Berkane.
01:58:57On termine avec les dessins d'Ignace.
01:59:02Alors, encore du rof.
01:59:04La liberté, je la polie, et on voit Macron à côté.
01:59:06Moi, je la police. On peut applaudir Ignace.
01:59:10Liberté de se déplacer, on voit un mouton baie.
01:59:13Liberté de penser, voilà, et en prison, évidemment.
01:59:17Et enfin, la liberté, je la défends radicalement par l'oppression.
01:59:21On devine encore qu'il a un petit air de Macron, celui-là.
01:59:24Merci beaucoup.
01:59:26Et si pour bien, justement, commencer la rentrée,
01:59:29vous voulez un portrait, une caricature,
01:59:31eh bien, je le rappelle, vous allez sur dessignace.com.
01:59:34On va le mettre, le faire apparaître.
01:59:36Et puis alors, mon cher Idrissa, c'est le cadeau bonus de la part d'Ignace.
01:59:39D'abord, vous avez le beau portrait qu'Ignace a fait de vous.
01:59:42Voilà, le voilà.
01:59:44Et ça, c'est la version caricature.
01:59:48Voilà.
01:59:50Donc, c'est pour vous.
01:59:52Merci beaucoup, Idrissa.
01:59:53Je vais en profiter pour remercier toute l'équipe de Bistrot Liberté.
01:59:55Je suis ravi et qu'on est ravis de retrouver pour cette nouvelle saison,
01:59:58à commencer par Raphaël, le réalisateur, et toute son équipe.
02:00:04Alors, il y avait au son ce soir Pierre et Edouard.
02:00:07On les applaudit bien fort.
02:00:09Très important, le son.
02:00:11Au cadrage, ils étaient 3 ce soir.
02:00:13Il y avait Maxime, Lilian et Charles.
02:00:18Et bien sûr, à la production, Martial, Arnaud et Marine,
02:00:21qu'on applaudit bien fort.
02:00:23Sans oublier bien Charles Mathieu.
02:00:25Charles Mathieu, qui est l'expert en ouverture de bouteilles.
02:00:29Regardez le T-shirt dont il nous a gratifié.
02:00:32Viens te mettre à côté.
02:00:34Je ne sais pas si on voit son T-shirt.
02:00:37Il a été certifié meilleur serveur dans toute la France.
02:00:42Voilà, on l'applaudit bien fort.
02:00:44Merci, Jérémie.
02:00:45Merci, Béatrice.
02:00:46Merci, Romain.
02:00:47Merci, Myriam.
02:00:48On se voit bientôt.
02:00:49Sous-titrage ST' 501