• il y a 8 mois
Au programme de ce Bistro Libertés hors des tabous :
1)⁠ ⁠Les “3 grands I ”, Immigration, Islam et Insécurité : liens fantasmés ou réalité niée ?
2)⁠ ⁠La liberté d’expression : clap de fin ?

Pour en parler, Eric Morillot a invité des mousquetaires de l’incorrect qui déchaînent les passions et les polémiques dans la presse et les réseaux sociaux :
- Jeremy Marquie, fondateur du Mouvement France & Vous. Il a 260 000 abonnés sur TikTok ;
- Alice Cordier, la présidente du collectif Némésis qui se veut à la fois féministe et identitaire ;
- Pauline Condomines, journaliste qui a infiltré l’extrême gauche pour le magazine "Livre Noir";
- Frédéric Bascuñana, l'auteur et éditeur de médias digitaux célèbre pour ses coups de gueule.

Impertinence, débats, révélations : pas de doute, vous êtes bien sur Bistro Libertés !

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News
Transcription
00:00:00 [Générique]
00:00:13 Bienvenue Bistro-Liberté, le débat libre et non conformiste.
00:00:16 Au sommaire de cet épisode...
00:00:17 [Générique]
00:00:21 Les 3 I. Immigration, Islam et insécurité.
00:00:25 Liens fantasmés ou réalités niées ?
00:00:27 [Générique]
00:00:31 Et en seconde partie, la liberté d'expression, clap de fin ?
00:00:35 [Générique]
00:00:38 Pour en parler, Eric Moriaux a invité pour vous...
00:00:41 [Générique]
00:00:45 Je vous demande d'accueillir...
00:00:46 Jérémy Marquis, fondateur du mouvement France et vous.
00:00:50 Il a 260 000 abonnés sur TikTok.
00:00:53 Alice Cordier, elle est présidente et co-créatrice du collectif Nemesis...
00:00:59 qui se veut à la fois féministe et identitaire.
00:01:03 Applaudissements pour Pauline Condomines.
00:01:06 Cette journaliste au Livre Noir a fait parler d'elle...
00:01:09 en infiltrant l'extrême gauche pendant 6 mois.
00:01:13 Enfin, nous sommes heureux d'accueillir Frédéric Bascou-Niana.
00:01:16 Passé par HEC, il se présente comme conseiller en stratégie commerciale...
00:01:21 émis sur le marché, entrepreneur de la tech, conférencier, auteur et éditeur de médias de chez nous.
00:01:28 Allez, c'est parti !
00:01:29 Applaudissements
00:01:31 Et bien sûr, le public !
00:01:33 Applaudissements
00:01:34 Voilà, merci.
00:01:36 Applaudissements
00:01:39 Bonsoir à tous, merci beaucoup d'être là.
00:01:41 On est ravis de vous accueillir et d'accueillir aussi le public qui est toujours plus nombreux.
00:01:46 Vous êtes à chaque fois toujours plus nombreux à nous suivre sur les réseaux sociaux...
00:01:50 et aussi, on le dit à chaque fois désormais, en podcast.
00:01:53 Et vous nous suivez sur YouTube aussi à l'étranger.
00:01:55 Je reçois beaucoup, beaucoup de messages du Canada, évidemment,
00:01:58 de pays francophones qui nous suivent beaucoup.
00:02:00 Donc voilà, c'était pour vous mettre la pression là, d'entrer.
00:02:03 Alors, avant de commencer à débattre de ces sujets particulièrement sensibles,
00:02:08 vous l'avez deviné, eh bien, je vais quand même un petit peu vous représenter,
00:02:11 puisque on a voulu consacrer ce Bistro Liberté à en faire une spéciale...
00:02:16 à des jeunes, à des beaux, à des intelligents.
00:02:20 Donc on s'est dit, voilà, on les a trouvés.
00:02:22 Ils sont quatre, ils sont avec nous.
00:02:23 Alors tout d'abord, eh bien, écoutez, on est ravis, donc on va pouvoir la rappeludir.
00:02:27 Elle s'appelle Pauline Condemines. Bonjour Pauline.
00:02:30 [Applaudissements]
00:02:34 Alors Pauline, on va le voir en illustration à l'antenne.
00:02:37 Vous signez l'enquête explosive du moment.
00:02:40 Je vois, pour les gens qui habitent à Paris, vous êtes sur tous les kiosques en affiche.
00:02:45 Donc cette enquête qui a nécessité six mois de préparation, c'est énorme.
00:02:50 Une enquête consacrée à l'infiltration de nombreux groupes et associations classés à l'extrême gauche.
00:02:58 Donc d'abord, est-ce que vous pouvez nous rappeler
00:03:00 quel était l'objet de cette enquête et de quoi vous parlez ?
00:03:05 Tout à fait. Alors on a décidé qu'il fallait se rendre dans ces associations,
00:03:09 ces groupuscules qui font l'actualité, dont on parle très souvent dans les médias,
00:03:15 mais qu'on connaît assez peu. Alors souvent, la gauche les encens,
00:03:18 la droite les fustiges, mais on ne sait pas comment ils fonctionnent,
00:03:21 et toutes les magouilles, toutes les choses un petit peu dissimulées qu'il peut y avoir derrière.
00:03:25 Donc moi j'ai décidé de m'y rendre, d'aller voir vraiment sur le terrain comment ça se passait.
00:03:30 Et j'ai fait pas mal de groupuscules. J'ai fait les soulèvements de la terre,
00:03:33 donc des groupes écolos radicaux. J'ai fait des groupes immigrationnistes
00:03:37 comme Utopia 56, ou encore des collectifs de sans-papiers.
00:03:40 J'ai fait des groupes féministes radicaux.
00:03:42 Et j'ai fait des groupes même pro-Hamas comme Urgence Palestine,
00:03:46 qui se sont saisis de la cause palestinienne depuis le 7 octobre
00:03:49 pour diffuser dans la société des idées islamistes et antisémites.
00:03:53 Et donc voilà, l'idée c'était de voir un peu derrière toute la façade,
00:03:56 que ce soit la façade de communication, ou la façade qui est servie dans les médias,
00:04:00 et que les médias souvent relaient complaisamment, de voir comment ça se passait en interne.
00:04:04 Et même, il y avait un côté très artisanal, parce que c'était de voir qui sont les personnes,
00:04:07 comment elles fonctionnent, leur psychologie, comment ça marche concrètement.
00:04:11 Et voilà, c'était tout l'objet de cette enquête.
00:04:12 – Vous vous êtes invitée beaucoup dans les médias mainstream
00:04:14 pour en parler de cette enquête de Livre Noir ?
00:04:16 – Non, pas pour le moment. J'espère que ça ne saurait tarder.
00:04:19 – Non, vous êtes quand même passée chez André Bercoff, notre amie.
00:04:22 – Ah oui, bien sûr, oui, bien sûr.
00:04:23 Enfin, pas sur le service public, c'est ça que j'entendais.
00:04:25 Mais oui, bien sûr, j'ai été invitée chez André Bercoff,
00:04:28 et c'était un honneur d'y aller et de pouvoir parler de cette enquête longuement avec lui.
00:04:33 – Et sur CNews, non ?
00:04:35 – Pour le moment, je n'ai pas reçu d'invitation sur CNews.
00:04:37 – D'accord.
00:04:38 – C'est intéressant parce que j'ai envie de dire ici, vous êtes un peu tous des…
00:04:42 enfin, pas tous, mais vous étiez jusqu'à une certaine époque
00:04:46 un peu des parias des médias mainstream.
00:04:49 Et on voit que vous avez tous acquis une popularité incroyable sur les réseaux sociaux.
00:04:54 D'ailleurs, on va encore en parler juste après ce que vient de nous dire Pauline.
00:04:59 Donc vous sentez quand même que cette enquête, elle fait parler…
00:05:02 Vous avez reçu, je crois, beaucoup de menaces aussi, non ?
00:05:04 – Oui, c'est ça. En fait, pour mener cette infiltration,
00:05:08 il faut savoir que les militants d'extrême gauche,
00:05:10 ils communiquent grâce à une message récrypté qui s'appelle Signal.
00:05:14 Donc voilà, j'avais un numéro de téléphone dédié,
00:05:16 évidemment je n'ai pas utilisé mon numéro personnel.
00:05:19 Et suite à cette infiltration, ils ont décidé de faire tourner mon numéro partout,
00:05:23 donc sur Twitter et sur des groupes dédiés antifascistes.
00:05:26 Et donc évidemment, j'ai reçu des messages de menaces,
00:05:29 des messages sur mon répondeur, et je suis allée porter plainte.
00:05:33 Mais oui, des messages qui disaient qu'on allait me retrouver,
00:05:35 qu'il fallait que je réfléchisse à ce que j'avais fait,
00:05:38 et qu'on allait me mettre en sang, et voilà.
00:05:41 – Vous étiez seule pour cette enquête ou vous avez été plus nombreuse ?
00:05:44 – Sur le terrain, j'étais seule.
00:05:47 Donc je me rendais seule sur le terrain très souvent.
00:05:50 – Alors racontez-nous concrètement comment ça s'est passé pour infiltrer ces groupes.
00:05:53 – En fait, ça a commencé vraiment petit à petit.
00:05:56 C'est-à-dire qu'au début, c'est vrai que ce n'était pas évident,
00:05:59 je faisais beaucoup de réunions publiques,
00:06:01 j'allais à des événements un peu ouverts à tous,
00:06:04 et j'avais un petit peu peur de me faire parfois repérer,
00:06:07 et ça a commencé petit à petit.
00:06:09 Et puis au final, je me suis un peu accoutumée à tout ça,
00:06:11 et j'ai commencé à rentrer concrètement dans des groupes.
00:06:14 Donc voilà, j'ai envoyé des mails, j'ai envoyé des textos,
00:06:17 j'y suis allée un peu à l'audace, rencontrer les gens à la fin des réunions,
00:06:19 je leur ai dit "Voilà, j'aimerais bien rentrer,
00:06:21 par exemple au soulèvement de la terre,
00:06:22 ou dans des collectifs de sang-papier."
00:06:24 Je me suis pointée le soir à 19h devant une association,
00:06:27 et j'ai dit que je voulais participer, on m'a fait rentrer.
00:06:30 Et j'ai réussi petit à petit à aller dans des groupes de plus en plus restreints,
00:06:34 à gagner la confiance un petit peu des militants,
00:06:37 et à obtenir des informations intéressantes.
00:06:40 – Alors c'est intéressant parce que justement,
00:06:41 beaucoup de gens qui vous écoutent ont peut-être envie de savoir,
00:06:46 d'où parlez-vous camarades ?
00:06:47 Est-ce que vous étiez engagée politiquement ?
00:06:49 Est-ce que vous êtes tout à fait neutre dans cette histoire ?
00:06:52 – Alors, je n'ai jamais été engagée politiquement,
00:06:54 je n'ai jamais été militante.
00:06:56 Moi, ce que je voulais faire vraiment,
00:06:57 c'était justement ce qui m'a menée à ce travail,
00:07:01 c'était vraiment une curiosité profonde que j'avais.
00:07:04 Et d'ailleurs, tout a commencé avec Utopia 56,
00:07:06 donc une association immigrationniste, en avril 2023,
00:07:10 qui occupait une école désaffectée,
00:07:12 dans laquelle elle avait fait loger à peu près 250 dits mineurs non accompagnés,
00:07:16 donc ce qu'elle appelait des mineurs non accompagnés.
00:07:18 Et évidemment, tout le monde avait des doutes sur le statut de ces personnes-là,
00:07:22 est-ce que c'était réellement des mineurs non accompagnés ?
00:07:25 Et moi, ce qui m'a animée pour aller voir, pour infiltrer cette association,
00:07:28 c'était la curiosité de savoir,
00:07:29 est-ce que ce sont réellement des mineurs non accompagnés ?
00:07:31 Quelles sont finalement les méthodes de ces bénévoles ?
00:07:34 Et en y allant, je me suis rendue compte que c'était assez édifiant,
00:07:36 la manipulation qu'ils faisaient des clandestins,
00:07:39 la manière dont ils les utilisaient pour servir leur agenda politique.
00:07:43 Et c'est là que je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose,
00:07:44 et qu'il fallait aller encore plus loin,
00:07:46 rentrer dans encore plus de groupuscules,
00:07:50 et livrer le fruit de ces enquêtes au public,
00:07:53 parce que je pense que c'est important d'informer le public,
00:07:55 après le public en fait ce qu'il en veut,
00:07:57 mais que le public sache comment ça se passe concrètement.
00:08:00 Donc moi j'ai été émue par une volonté vraiment de cerner les choses,
00:08:05 mais d'une manière très factuelle.
00:08:07 – Et vous disiez, on voit ce titre, infiltrer,
00:08:11 il y avait des stratagèmes pour comment jamais
00:08:13 vous avez pu être suspectée d'être une taupe ?
00:08:17 – Alors, il y avait évidemment quelques stratagèmes.
00:08:22 – Oui, racontez-le, parce qu'il faut acquérir la confiance des gens,
00:08:27 et puis les trahir ensuite quand même, c'est pas facile ça.
00:08:29 – C'est ça, alors après, il faut savoir que ça reste quand même des groupes militants,
00:08:33 donc on n'y va pas pour se faire des amis,
00:08:35 les gens ils sont là pour militer, pour eux ils servent vraiment une cause.
00:08:39 – Pardon de vous interrompre, parce que je me fais un peu l'avocat du lien,
00:08:42 mais il ne faut pas faire d'amalgame non plus,
00:08:45 est-ce qu'au sein de ces associations,
00:08:46 là je vois en effet cette association "Urgence Palestine",
00:08:49 est-ce qu'il n'y a pas des gens qui sont, j'ai envie de dire, sincères dans leur engagement,
00:08:53 et qui méritent peut-être pas forcément d'être stigmatisés ?
00:08:56 – Sincères dans quel engagement ?
00:08:58 – Ils ont le droit d'être pour la Palestine.
00:09:00 – C'est ce que je me disais au début, je me disais bon, je vais aller voir ce que c'est,
00:09:03 parce que moi je n'avais pas spécialement d'a priori,
00:09:07 donc je suis allée voir ce que c'est,
00:09:08 est-ce que c'est une association qui défend les civils palestiniens ?
00:09:11 En réalité, je me suis rendue compte que c'était un groupe plutôt pro-Hamas en fait,
00:09:15 qui faisait l'éloge du terrorisme assez constamment et qui était vraiment…
00:09:20 – Oui, donc vous vous dites que derrière la vitrine "l'engagement sincère",
00:09:23 c'est des instruments de propagande, c'est ça ?
00:09:25 – Oui, c'est ça, après je pense que peut-être que mon travail
00:09:27 a pu aussi renseigner des militants peut-être un peu novices,
00:09:32 qui, parce que comme j'ai réussi à quand même aller dans des groupes assez confidentiels
00:09:36 pour vraiment percer leur méthode,
00:09:37 je me dis qu'il y a peut-être des militants qui eux sont de bonne foi
00:09:40 et qui ne se doutent pas de la radicalité des chefs,
00:09:44 de la radicalité de certains militants et qui peut-être ont appris quelque chose
00:09:48 et ça, je pense que ça pourrait être une bonne chose.
00:09:51 – Et ça c'est en France, on le rappelle.
00:09:53 – C'est tout à fait.
00:09:54 – C'est quoi leur pouvoir, leur influence, elle est réelle ?
00:09:59 – Je pense, notamment l'urgence palestine que j'ai infiltrée,
00:10:04 moi j'ai côtoyé pas mal d'élus LFI,
00:10:07 ils sont très proches des élus de la France insoumise,
00:10:11 et donc j'ai constaté que pour la France insoumise,
00:10:13 c'était un vrai électorat et que les élus venaient un petit peu
00:10:19 les inciter à voter pour eux,
00:10:20 donc il y a quand même des politiques qui considèrent qu'ils ont une influence
00:10:25 et qu'il faut s'appuyer sur cette influence en les séduisant,
00:10:30 donc je pense qu'ils ont quand même une influence
00:10:32 et puis aussi il y a quelque chose,
00:10:33 c'est vrai que quand on ne connaît pas on a du mal à se figurer,
00:10:36 mais au cours de cette infiltration de 6 mois,
00:10:39 moi j'ai rencontré des centaines de personnes,
00:10:40 j'ai rencontré des centaines de militants,
00:10:44 tous les jours il y en avait des nouveaux,
00:10:45 il y en a qui viennent, il y en a qui repartent,
00:10:46 mais en fait c'est un milieu où les gens sont très nombreux
00:10:50 et sont très motivés.
00:10:51 – Pas très nombreux, on parle de combien là ?
00:10:53 – Plusieurs centaines de personnes,
00:10:55 mais qui sont actives dans les groupes, dans les réunions,
00:10:57 à l'échelle de tous les groupuscules bien évidemment,
00:11:00 et qui ont aussi du temps à consacrer à ce militantisme,
00:11:04 et qui consacrent beaucoup de temps et qui sont très engagés.
00:11:06 – Bon, on ne va pas spoiler toute votre enquête,
00:11:08 parce que le but de ce magazine c'est d'être vendu quand même,
00:11:10 donc on encourage tout le monde à se faire sa propre opinion,
00:11:14 ça ne veut pas dire être d'accord forcément tout le temps avec les gens,
00:11:16 et en tout cas pour se faire cette opinion,
00:11:19 il faut se le procurer,
00:11:20 donc c'est "Livre noir infiltré au cœur de l'extrême gauche"
00:11:23 et c'est signé Pauline Condomy.
00:11:25 Juste avant de présenter vos autres accompagnants,
00:11:28 une petite réaction ici, vous saluez ce travail, Alice Cordier,
00:11:31 Alice d'abord, on peut aussi vous applaudir.
00:11:34 [Applaudissements]
00:11:37 Alice Cordier, qui m'a-t-on dit est nouvelle directrice générale
00:11:44 du collectif Nemesis.
00:11:45 – Thanks.
00:11:46 – Alors, il y a peut-être des gens, c'est vrai qu'il y a Bistrot Liberté,
00:11:48 en tout cas à TVL on connaît le collectif Nemesis,
00:11:51 mais pour les gens qui nous regardent
00:11:52 et qui ne connaîtraient peut-être pas encore ce collectif,
00:11:54 vous soyez maintenant de plus en plus invitées dans les médias,
00:11:56 vous mainstream un petit peu, enfin c'est news on va dire.
00:12:00 Qu'est-ce que c'est le collectif Nemesis ?
00:12:02 – Donc nous on est une association féministe
00:12:04 qui vise à dénoncer les violences faites aux femmes de façon réaliste.
00:12:07 Il y a quelques années, on a essayé de trouver un terme
00:12:09 pour se différencier des associations néo-féministes
00:12:12 qui, on va recroiser un peu notre travail,
00:12:14 sont des associations majoritairement composées de personnes,
00:12:17 de femmes d'extrême gauche qui ont une idéologie
00:12:20 et qui mènent en bateau en fait des jeunes femmes
00:12:22 qui elles ont vraiment sans doute vécu des violences
00:12:25 et sont pleines de bonne foi,
00:12:26 mais il y a un côté très idéologique dans ces associations.
00:12:29 Et nous on a voulu revenir à quelque chose de réel,
00:12:31 basé sur des statistiques, des chiffres, des faits réels,
00:12:35 des faits divers qui sont devenus des faits de société maintenant
00:12:38 et de les dénoncer de la meilleure façon qu'ils soient,
00:12:40 à savoir de façon neutre et objective.
00:12:41 On dénonce par exemple, on s'est fait connaître pour notre critique
00:12:46 à sa serbe de la question migratoire
00:12:47 et de son impact sur les femmes notamment en France,
00:12:50 la critique de l'islamisation,
00:12:51 c'est d'ailleurs le thème de notre soirée d'aujourd'hui,
00:12:55 mais on traite aussi de tout ce qui est violence conjugale,
00:12:57 violence gynécologique, etc.
00:12:59 sans opposer les hommes contre les femmes,
00:13:00 chose que les néo-féministes font très bien malheureusement,
00:13:03 notamment quand il s'agit du mâle blanc,
00:13:04 cis-dominateur hétérosexuel, vous connaissez la chanson mieux que moi,
00:13:07 qui serait l'homme à abattre par destination.
00:13:10 Et donc nous on essaie d'apporter un petit peu plus de bon sens
00:13:13 et de réalisme à un féministe qui a été totalement galvaudé
00:13:16 et ça passe par plusieurs façons de faire.
00:13:18 La première ça va être l'agit-propre,
00:13:19 donc des opérations de happening médiatique,
00:13:21 comme on dit plutôt en anglais.
00:13:23 Donc en fait on l'a fait il n'y a pas très longtemps,
00:13:25 on arrive dans des manifestations féministes
00:13:27 avec nos propres arguments, nos propres vendications
00:13:30 et on va faire ce qu'on appelle un buzz, un tollé,
00:13:32 on va provoquer une réaction pour qu'ensuite la télé en parle,
00:13:36 pour qu'ensuite les médias en parlent,
00:13:37 pour qu'ensuite on arrive à soulever des problèmes dans la société.
00:13:42 Ça passe aussi par une stratégie sur les réseaux sociaux d'influence.
00:13:45 Depuis qu'Elon Musk a racheté Twitter,
00:13:47 c'est beaucoup plus simple pour nous d'ailleurs d'exister
00:13:49 et on essaye de maximiser en fait notre visibilité
00:13:54 en dénonçant des faits divers, en dénonçant une inaction de l'État,
00:13:57 je pense à la question des OQTF qui revient très fréquemment,
00:14:00 en dénonçant l'impact de l'islamisation,
00:14:02 chose dont on ne veut absolument pas parler,
00:14:03 en critiquant aussi à ces associations néo-féministes
00:14:06 qui trop souvent tuent totalement certaines victimes,
00:14:09 je pense à Acklair violée par un mégant sous OQTF
00:14:11 qui a été totalement effacé de ces associations-là,
00:14:15 voire même inexistantes.
00:14:16 Et donc nous on va aussi les attaquer en leur disant
00:14:18 "mais faites preuve d'un peu de bon sens et de moins d'idéologie
00:14:22 parce qu'en fait il y a de véritables victimes,
00:14:23 vous refusez de voir ce problème,
00:14:24 donc c'est nous qui allons le reprendre et le mettre au bout du jour".
00:14:27 Et puis enfin le troisième moyen ça va être les médias,
00:14:30 TV Liberté en fait partie,
00:14:31 nous a soutenus depuis le début de notre association,
00:14:34 donc je les remercie, on peut les applaudir quand même.
00:14:36 [Applaudissements]
00:14:41 Non mais vraiment parce que c'était quand même pas simple aussi,
00:14:46 on arrivait, associations féministes, ça faisait si peur à certains à droite,
00:14:50 et nous on a essayé de remettre quelque chose de sain
00:14:53 au milieu de la cause féminine qui est quelque chose d'essentiel quand même.
00:14:57 Et voilà, donc je remercie nos soutiens de toujours
00:14:59 et je remercie les soutiens au plus récent
00:15:01 qui nous permettent d'exister et de prêcher la bonne parole
00:15:04 entre guillemets à la majorité des personnes
00:15:06 et ça passe pas des apparitions médiatiques.
00:15:08 – Qu'est-ce que vous pensez justement de cette couverture de Livre noir,
00:15:11 de cette spéciale ?
00:15:12 C'est une enquête que vous auriez pu signer vous ?
00:15:14 – C'est très courageux, c'est une enquête qu'en effet on aurait pu signer,
00:15:16 alors nous on est plus en effet sur de l'activisme un peu différent
00:15:20 puisqu'on est plus militante,
00:15:21 donc nous on a peur plutôt qu'on ait une Pauline à nous d'infiltrer nous,
00:15:25 bien qu'on ait pas grand chose à se reprocher.
00:15:27 Mais moi déjà je suis hyper admirative de ton travail et de ce que tu as fait
00:15:31 puisque je sais à quel point ça demande des sacrifices
00:15:33 et j'espère que tu n'en subiras pas trop les conséquences
00:15:36 notamment dans l'espace public.
00:15:37 Et oui c'est un travail qui est essentiel puisque comme je le disais…
00:15:40 – Puisque vous êtes très menacée vous aussi.
00:15:42 – Ça fait partie de mon quotidien depuis 4-5 ans oui,
00:15:44 depuis que je passe dans les médias,
00:15:45 c'est quelque chose de régulier, de fréquent,
00:15:46 dès que vous parlez d'islam, dès que vous parlez d'islam,
00:15:49 c'est quelque chose qui ne peut pas ne pas arriver.
00:15:53 C'est-à-dire qu'il y a encore très peu de temps,
00:15:54 j'ai tweeté à propos d'Emmanuel Macron
00:15:55 qui lors de l'opération Place Nette à Marseille,
00:15:57 posait à côté d'une enfant de 12 ans voilée à 12 ans.
00:16:02 On sait que le symbole du voile c'est quand même pour cacher,
00:16:04 soi-disant, une attirance des hommes sur les femmes,
00:16:07 donc sur une petite fille ça questionne quand même.
00:16:09 J'en ai parlé, moi c'est une lutte contre la pédophilie à ce niveau-là,
00:16:12 on a quand même le droit en France de trouver ça scandaleux
00:16:13 qu'une enfant de 12 ans soit voilée
00:16:16 et je me suis fait totalement…
00:16:18 On a voulu chercher l'adresse de mes parents, mon vrai nom de famille,
00:16:21 il y a eu du doxing, c'est-à-dire qu'on a essayé
00:16:22 de trouver des informations privées me concernant.
00:16:25 Et on sait qu'aujourd'hui,
00:16:27 mettre une cible sur la question de l'islam sur des personnes,
00:16:29 ça peut potentiellement finir comme décès mais le petit,
00:16:32 donc c'est pas anodin.
00:16:33 Donc je connais en effet malheureusement les risques
00:16:36 qui existent quand on parle de la question de l'islam
00:16:38 parce qu'on a plein de petits talibans,
00:16:40 notamment de jeunes de nos générations, qui s'ignorent,
00:16:42 qui pensent qu'ils sont en totale liberté de pouvoir faire ça
00:16:44 et qui pensent qu'en fait critiquer l'islam est quelque chose
00:16:47 qu'on n'a pas le droit de faire en France, ce qui est totalement faux.
00:16:50 Donc voilà, c'était une aparté, tout à fait.
00:16:53 Mais du coup voilà, j'admire beaucoup le courage de Pauline
00:16:55 et je pense que c'est quelque chose d'essentiel
00:16:57 qui je l'espère mènera à des solutions.
00:16:58 – Comment vous expliquez justement que le sujet soit si sensible en France ?
00:17:01 – Je pense qu'on est face à une génération de notamment…
00:17:04 Je pense vraiment que c'est notre génération
00:17:05 qui va être la plus difficile à…
00:17:08 avec qui ça va être le plus difficile de vivre ensemble
00:17:11 parce que c'est une génération qui a été bâtie dans la…
00:17:14 la haine de la France.
00:17:16 Très souvent on avait entendu ce gilet jaune dire
00:17:18 "la guerre d'Algérie n'est pas terminée"
00:17:19 et je pense qu'il y a quelque chose de vrai là-dedans.
00:17:22 Je pense qu'il y a vraiment des générations qui aujourd'hui s'affrontent
00:17:24 et qui ne sont pas du tout de la même…
00:17:26 qui n'ont pas la même vision de l'histoire en fait.
00:17:29 Si vous voulez, moi mon grand-père a fait la guerre d'Algérie,
00:17:31 je me suis retrouvée dans des classes avec des jeunes filles d'origine algérienne
00:17:34 mais de nationalité française qui n'avaient pas mis un pied en Algérie
00:17:37 mais qui m'expliquaient que leur grand-père s'était battu contre le mien
00:17:40 et qu'à ce titre le mot "harki" par exemple pour elles signifiait une insulte.
00:17:43 Pour moi le mot "harki" signifie courage et solidarité
00:17:45 et en aucun cas, ce n'est en aucun cas une insulte si vous voulez.
00:17:49 Donc en fait à partir de là, on a quand même des termes aussi
00:17:51 qui sont totalement… qui s'opposent totalement
00:17:53 et là ça va bien au-delà de la question de l'islam, c'est civilisationnel.
00:17:56 C'est une question d'histoire, c'est que même au sein de notre histoire
00:17:58 on a une histoire récente aussi avec un certain nombre de gens
00:18:01 qui habitent dans notre pays et qui se sentent d'une autre origine
00:18:04 même s'ils n'y ont jamais mis les pieds je le répète.
00:18:06 Et à ce titre on a une lecture de l'histoire qui est compliquée
00:18:10 et qui fait qu'on s'oppose.
00:18:11 Donc ce sont des gens à qui on a appris notamment par un travail de l'extrême gauche
00:18:14 qu'eux ils avaient été parqués dans des taudis, qu'eux ils avaient été exploités.
00:18:18 Il y a peut-être un fond de vérité aussi, je ne dis pas qu'on est impeccable.
00:18:22 Mais je pense qu'aussi c'est des gens à qui on a offert
00:18:25 des possibilités qu'ils n'auraient pas eues dans leur pays.
00:18:27 Et à ce titre je pense qu'ils ont été éduqués dans une haine du pays
00:18:32 et ça se ressent aujourd'hui par une incapacité totale au dialogue
00:18:36 quand on parle de la question de l'islam mais ça va bien au-delà.
00:18:40 Même sur la question des violences faites aux femmes
00:18:42 il y a un dialogue qui est totalement coupé avec des hommes
00:18:45 qui ont une vision de la femme ultra patriarcale, de possession réelle
00:18:49 et rien que leur soumettre cela c'est très compliqué.
00:18:53 Et on sait aujourd'hui, les études le montrent,
00:18:54 que les sociétés ou les communautés qui nient l'égalité homme-femme
00:18:57 ce sont des sociétés où il y a plus de violence conjugale.
00:19:00 Et ce qui dit plus de violence conjugale dit des adolescents plus violents dans l'espace public.
00:19:03 En fait tout est lié aussi et c'est pour ça que c'est essentiel
00:19:07 et c'est pour ça aussi que moi j'ai fait de la question des violences faites aux femmes
00:19:10 le cœur de mon combat parce que je pense que ça va bien au-delà
00:19:12 de simplement les violences conjugales qu'on connaît à la campagne
00:19:15 et qui sont existantes aussi évidemment.
00:19:17 Mais je pense que pour certains c'est aussi une question civilisationnelle.
00:19:21 – Comment est-ce qu'on fait puisque vous avez parlé tout à l'heure de cibles,
00:19:24 de gens sur lesquels on met des cibles
00:19:27 et là évidemment on se prête parfaitement à ce que vous dites, ce que vous dénoncez.
00:19:31 Comment est-ce qu'on fait pour vivre avec ça depuis maintenant plusieurs années
00:19:34 en ce qui vous concerne ? On ne s'y fait jamais quoi la peur ?
00:19:38 Comment est-ce qu'on fait pour la surmonter ?
00:19:39 – On ne s'y fait jamais et on a peur, c'est important de le souligner
00:19:42 les gens qui disent qu'ils n'ont pas peur mentent je pense
00:19:43 parce que oui on a peur évidemment, on voit les faits divers,
00:19:45 on voit des professeurs qui s'exposent moins que nous
00:19:47 mais qui finalement finissent la tête des coups.
00:19:49 – Donc quand vous faites un tweet comme ça, assez engagé…
00:19:52 – Eh bien j'ai été obligée de déménager plus d'une fois, de changer de salle de sport,
00:19:55 je ne prends quasiment plus les transports en commun
00:19:57 ou alors jamais avec mes écouteurs, c'est-à-dire que je fais attention à tout.
00:20:01 – Pourquoi pas avec vos écouteurs ?
00:20:02 – Eh bien pour justement être en alerte et vérifier les profils.
00:20:06 Après je vais vous dire quelque chose, c'est que nous les femmes
00:20:09 on a l'habitude aussi de ça, du fait du harcèlement sexuel
00:20:12 et de l'agression facile qui arrive maintenant dans l'espace public de plus en plus.
00:20:16 Donc on a l'habitude en fait de faire ce qu'on avait appelé un peu du…
00:20:21 on appelle ça du délit de faciès, moi je dirais plus du délit d'attitude,
00:20:24 c'est en fonction de la personne qu'on va avoir montée dans le métro,
00:20:27 on va savoir assez vite si c'est une personne à problème.
00:20:29 Quand on est une personnalité publique c'est un petit peu la même chose aussi,
00:20:31 notamment sur ces questions-là, on voit très bien les regards,
00:20:34 on voit très bien l'attitude, on voit très bien ce qu'est une racaille
00:20:38 et à ce titre on va l'éviter.
00:20:40 Donc non c'est une réorganisation totale,
00:20:41 moi c'est plus pour ma famille que je suis un petit peu effrayée je dirais,
00:20:46 parce qu'elle n'a pas choisi mon engagement,
00:20:49 mais pour l'instant en tout cas il n'y a pas eu de problème,
00:20:51 ils n'ont pas été identifiés, mais oui en fait c'est une réorganisation totale,
00:20:55 c'est-à-dire que moi par exemple j'habite chez une militante de l'association,
00:21:00 mon propriétaire ne sait pas qui je suis,
00:21:02 sur ma boîte aux lettres ce n'est pas mon nom, mon nom n'apparaîtra nulle part,
00:21:06 dans l'administration j'ai mille adresses différentes,
00:21:08 j'en change régulièrement, on a des adresses de domiciliation aussi
00:21:11 pour certaines militantes qui montrent leur visage.
00:21:13 En fait c'est toute une réorganisation qui parfois peut sembler un peu paranoïaque,
00:21:16 parce que c'est vrai qu'il y a d'autres militants qui existent depuis longtemps,
00:21:19 qui disent ces choses-là et qui n'ont rien eu,
00:21:21 mais en fait il suffit d'un fou,
00:21:23 ça c'est vraiment quelque chose que j'ai toujours en tête,
00:21:25 je me dis à chaque fois il suffit d'un qui voit où j'habite,
00:21:28 et c'est compliqué, et pareil pour les taxis en fait,
00:21:30 moi je ne prends quasiment plus les transports mais du coup je prends les taxis,
00:21:33 et bien le taxi n'est pas à mon nom, je ne le prends jamais devant chez moi,
00:21:37 voilà on utilise toute une petite stratégie mise en place
00:21:40 qui peut paraître en effet de mesurée par rapport à certaines personnes qui s'exposent plus,
00:21:43 mais comme je vous dis il suffit d'une personne complètement folle qui nous reconnaît,
00:21:47 donc à ce titre il vaut mieux être trop prudent mais vivre un petit peu caché.
00:21:51 – Alors justement je le disais, il ne faut pas quand même faire d'amalgame,
00:21:54 puisque c'est vrai que vous avez tendance à plutôt parler essentiellement
00:21:58 de ce qui vous concerne, de l'islam et de cette question,
00:22:02 est-ce que vous avez des amis musulmans ?
00:22:04 – J'ai des militantes en tout cas, qui sont d'origine maghrébine par exemple,
00:22:09 donc de culture musulmane aussi pour certaines,
00:22:11 alors pour être très honnête, dans l'association,
00:22:15 celles qui sont de culture musulmane ne sont pas forcément des grandes pratiquantes,
00:22:18 en revanche oui elles viennent de pays où…
00:22:20 – Non mais il y en a, ça, c'est important de le dire.
00:22:22 – Exactement, et qui, alors on a aussi des apostas,
00:22:26 alors elles ne sont pas musulmanes ou plus,
00:22:28 et qui ont subi les conséquences en effet de leur désengagement,
00:22:32 mais oui il y en a, et nous on est très souvent aussi contactés
00:22:34 par des jeunes filles qui vivent dans des familles musulmanes
00:22:38 et qui n'ont plus la liberté, il n'y a pas très longtemps,
00:22:39 un jeune homme s'est fait quand même tuer dans une cité
00:22:42 parce qu'il parlait à la petite sœur d'un grand frère,
00:22:46 et il faut savoir que oui dans certains endroits, dans certaines communautés,
00:22:49 les filles n'ont pas le droit d'avoir de petits amis,
00:22:52 n'ont pas le droit de parler à certains garçons,
00:22:54 sont sous l'autorité souvent du grand frère,
00:22:56 en plus même pas des parents, c'est du grand frère
00:22:57 qui s'octroie une responsabilité qu'il n'est pas censé avoir,
00:23:00 c'est assez grave et au nom d'un patriarcat extra-européen,
00:23:05 et donc oui on a des jeunes femmes qui nous contactent
00:23:09 parce qu'elles sont dans des situations extrêmement compliquées,
00:23:11 et elles n'oseront jamais de toute façon venir militer à visage découvert pour nous,
00:23:14 ce serait une cible dans leur dos,
00:23:17 on a tous entendu parler de l'affaire Chyna,
00:23:19 cette pauvre jeune fille qui a été retrouvée brûlée vive, enceinte,
00:23:22 parce que son petit ami n'acceptait pas qu'il devienne le père d'une prostituée,
00:23:27 ce sont des situations réelles qui existent dans les cités,
00:23:29 et moi je vais représenter aussi ces filles-là,
00:23:31 je ne représente pas que la petite blanche bourgeoise de Paris 16,
00:23:34 attention qu'on s'entende bien,
00:23:35 il y a aussi ces filles-là qui souffrent énormément et moi je leur tends la main.
00:23:38 [Applaudissements]
00:23:41 Bon, et bien écoutez en tout cas,
00:23:45 quoi qu'on puisse penser de ce que vous dites,
00:23:47 en tout cas on salue votre courage parce que,
00:23:49 évidemment il faut le souligner,
00:23:51 on est en France, jusqu'à preuve du contraire,
00:23:53 et théoriquement on peut normalement tout dire,
00:23:58 évidemment sauf à inciter à la haine raciale,
00:24:01 et ça c'est une question d'ordre judiciaire.
00:24:04 Alors avec nous également, maintenant c'était un peu Honneur aux Femmes,
00:24:07 donc normal,
00:24:08 avec nous à présent, alors c'est le petit nouveau,
00:24:11 enfin en tout cas c'est celui dont on commence à parler dans les réseaux,
00:24:14 sur les réseaux sociaux,
00:24:16 c'est Mike Borowski d'ailleurs qui m'a soufflé votre nom,
00:24:19 voilà c'est Jérémy Marquis, un peu d'applaudissements.
00:24:22 [Applaudissements]
00:24:27 Jérémy Marquis c'est vrai que j'ai un petit peu regardé sur les réseaux,
00:24:31 voilà vous n'y allez pas par quatre chemins,
00:24:32 - Non pas vraiment, non.
00:24:33 - Vous êtes influenceur à la tête d'un mouvement qui s'appelle Francez-vous,
00:24:37 puis vous avez 260 000 abonnés sur TikTok je crois,
00:24:40 c'est quoi d'abord Francez-vous ?
00:24:42 - C'est un mouvement où justement la communauté qui me suit sur les réseaux sociaux
00:24:45 peut me transmettre…
00:24:46 - C'est quoi la communauté qui vous suit ?
00:24:47 - Les gens qui me suivent quoi,
00:24:50 ils peuvent venir sur le site et en fait me faire remonter des témoignages,
00:24:54 ce qu'ils vivent tout simplement au quotidien,
00:24:55 je reçois beaucoup de messages justement via le site,
00:24:57 de gens qui m'expliquent ce qui leur arrive,
00:24:59 des choses qui ne sont pas souvent relayées d'ailleurs,
00:25:01 et moi j'en parle dans mes vidéos,
00:25:03 voilà pour redonner la parole un petit peu.
00:25:06 - Vous êtes pas mal impliqué,
00:25:07 notamment vous avez beaucoup soutenu Mila si je ne me trompe pas ?
00:25:10 - Oui j'ai soutenu Mila,
00:25:11 je parle des faits d'actualité un petit peu,
00:25:14 ce qui s'est passé même à Montpellier récemment etc.
00:25:17 j'essaie d'agir un petit peu sur les réseaux sociaux.
00:25:21 - Mais c'est quoi votre parcours ?
00:25:22 Parce que finalement tous ces influenceurs,
00:25:24 on les connaît, enfin on les voit de plus en plus comme ça émerger,
00:25:27 mais on ne les connaît pas.
00:25:28 C'est quoi, vous venez d'où, vous êtes de quel milieu,
00:25:30 vous avez fait quoi comme études ?
00:25:32 - Je me suis très tôt intéressé à la politique, très jeune,
00:25:35 donc je me suis beaucoup renseigné.
00:25:37 - Vous avez quel âge ?
00:25:38 - J'ai 23 ans.
00:25:39 - D'accord.
00:25:40 - Donc voilà, je me suis beaucoup documenté,
00:25:42 et puis j'ai décidé de me lancer sur les réseaux sociaux comme ça en fait,
00:25:46 pour réagir justement, pour donner mon point de vue, mon analyse,
00:25:49 et dire ce que je pensais sur tout ce qui se passe aujourd'hui en France.
00:25:53 Et puis petit à petit, j'ai eu des abonnés, des réactions,
00:25:58 j'ai été contacté par l'IFP,
00:26:00 donc j'ai fait l'Institut de formation politique,
00:26:02 et puis j'ai continué sur les réseaux sociaux,
00:26:04 et voilà, maintenant je suis là.
00:26:06 - C'est quoi votre regard là sur l'engagement, le combat, si j'osais,
00:26:10 de Pauline, d'Alice ?
00:26:12 - Je pense que le travail que fait Pauline ou Alice est essentiel.
00:26:16 C'est un travail civilisationnel, Alice le disait tout à l'heure.
00:26:20 - Vous considérez qu'il y a une guerre de civilisation ?
00:26:21 - Bien sûr, bien sûr, il y a en tout cas les prémices d'une guerre de civilisation.
00:26:25 C'est-à-dire qu'on a aujourd'hui, en France, en Europe,
00:26:28 et dans tous les pays occidentaux, la société occidentale,
00:26:32 de l'autre côté une société qui non seulement n'est pas assimilée
00:26:35 à la civilisation occidentale, mais qui est hostile à la civilisation occidentale.
00:26:39 Ce n'est pas forcément des gens qui sont radicalisés,
00:26:42 mais ils ont dans leur idéologie une hostilité envers notre mode de vie,
00:26:46 notre façon de penser, notre idéologie, que eux en fait rejettent totalement.
00:26:51 Et donc le travail de Pauline ou d'Alice est essentiel,
00:26:53 parce que nos politiques, et pas seulement à gauche,
00:26:56 y compris Emmanuel Macron, etc., ne réagissent pas sur ces faits.
00:27:01 Alors il y a la gauche qui, eux, font carrément du clientélisme.
00:27:04 C'est-à-dire qu'ils ont choisi volontairement par électoralisme
00:27:08 de renier leur propre idéologie, la laïcité, etc., pour obtenir des voix.
00:27:13 Mais y compris au centre de l'échec qui est politique,
00:27:16 le gouvernement d'Emmanuel Macron, par exemple,
00:27:18 ne dit pas la réalité sur l'agression des femmes dans les transports en commun,
00:27:23 sur la montée de l'insécurité.
00:27:25 On avait eu Marlène Schiappa qui était,
00:27:27 soi-disant, la "Madame Féminisme" du gouvernement.
00:27:30 Elle n'explique pas ce que fait le travail de Némésis ou de Pauline sur la réélection.
00:27:34 – Elle faisait des photos dans Playboy.
00:27:35 – Mais oui, on ne peut pas tout faire, mais c'est sûr.
00:27:37 C'est vrai que c'est vachement plus important.
00:27:39 – C'est un livre érotique.
00:27:40 – Oui, un livre érotique.
00:27:41 – Un livre érotique.
00:27:42 – Sous-pseudo, je crois.
00:27:43 – Oui, oui, Bruno Lefer, Bruno Lemer, le fait également.
00:27:45 – Vous allez parler de l'art de la fellation ?
00:27:47 – Non, c'était une histoire avec un voyou de cité.
00:27:50 – Ah d'accord.
00:27:51 – D'une jeune bourgeoise avec un voyou de cité.
00:27:53 C'était encore plus poussé qu'on ne le croit.
00:27:55 C'est-à-dire que c'est totalement en plus en dehors de la réalité
00:27:58 parce que ce genre de choses ne se produit pas.
00:28:01 – Peut-être dans la vie de Marlène Schiappa.
00:28:03 – Oui, peut-être, je ne sais pas.
00:28:04 Mais voilà, bon après on a Bruno Lemer aussi
00:28:06 qui s'est spécialisé dans le roman érotique.
00:28:08 – Lui c'est l'enflément de l'âne.
00:28:10 – Oui, l'enflément bras.
00:28:12 – C'est une histoire.
00:28:15 – Et puis on a la dette qui augmente.
00:28:17 Enfin bon, bref.
00:28:18 C'est extrêmement important parce qu'il faut montrer aux Français aujourd'hui
00:28:24 ce qui se passe, la réalité de l'insécurité, la réalité des agressions.
00:28:28 On a vu avec ce qui s'est passé à Montpellier,
00:28:30 je crois que c'était Samara, la jeune fille,
00:28:33 qui s'est fait tabasser parce qu'elle a osé venir maquiller en jupe
00:28:37 et se teindre les cheveux.
00:28:38 Donc il y a en fait une chariarisation.
00:28:41 C'est-à-dire qu'on veut imposer une certaine idéologie
00:28:45 et un certain islam politique dès le plus jeune âge,
00:28:48 dans les collèges, il y a la pression communautaire.
00:28:50 La maman de Samara qui au début avait dit
00:28:52 que c'est la faute de l'islam, finalement s'est rétractée.
00:28:54 On imagine qu'elle a dû subir des pressions de la part de son quartier, etc.
00:28:57 Donc en fait on a des enclaves aujourd'hui étrangères,
00:29:00 pas seulement en France, partout en Europe, partout en Occident,
00:29:03 où on ne vit plus à l'occidental,
00:29:04 où avec la pression communautaire les gens sont forcés…
00:29:07 – Vous considérez qu'on vous dépossède de notre pays ?
00:29:10 – Mais bien sûr, et ça va avec l'inquiétude.
00:29:13 On a peur évidemment quand on fait ce qu'on fait nous tous les jours,
00:29:16 parce qu'on se peut menacer de mort, etc.
00:29:18 Mais j'ai encore plus peur moi par exemple de me dire
00:29:21 qu'est-ce que ça va être dans 40 ans.
00:29:22 – Vous recevez beaucoup de menaces vous ?
00:29:23 – Ah oui, sur les réseaux sociaux, on va te faire une Samuel Paty,
00:29:27 on va t'égorger, on va te retrouver, je cherche mon adresse.
00:29:30 Pareil, j'utilise les mêmes méthodes que Alice,
00:29:34 plusieurs adresses, nom caché, etc.
00:29:37 C'est très compliqué, mais j'ai encore plus peur finalement dans 40 ans.
00:29:43 Parce que je me dis, mais dans 40 ans, dans quel pays on va vivre ?
00:29:46 On est tous ici attachés à notre mode de vie, à notre pays, la France,
00:29:50 à notre civilisation, l'Occident.
00:29:52 Si dans 40 ans, dans 50 ans, on est jeunes, on a tous la vingtaine,
00:29:56 si dans 50 ans l'Occident n'existe plus,
00:29:59 si les enclaves étrangères ont pris le pas finalement
00:30:02 avec des espèces de républiques sécessionnistes,
00:30:05 islamistes qui poussent comme des champignons en Europe,
00:30:08 on va vivre où ? On va où ?
00:30:10 Parce qu'on n'a pas envie de vivre dans une société qui est islamisée
00:30:13 et qui ne correspond pas du tout à notre mode de vie.
00:30:15 Donc on va aller où dans ces cas-là ?
00:30:17 C'est pour ça que le combat est absolument fondamental,
00:30:20 parce que c'est maintenant ou jamais.
00:30:22 À mon avis, dans 20, 30, 40 ans, la démographie aura fait l'histoire
00:30:25 et nous aura finalement effacé.
00:30:27 Donc si on ne mène pas le combat maintenant,
00:30:30 on n'aura finalement pas d'avenir.
00:30:32 Alors, écoutez, voilà, tout le monde qui nous applaudit.
00:30:36 [Applaudissements]
00:30:38 Alors, ça tombe bien parce que c'est le dernier qu'il fallait que je présente.
00:30:42 Il est patient, il n'a encore rien dit.
00:30:44 Le combat, lui, écoutez, il a commencé à le mener.
00:30:48 Il a sorti une petite vidéo sur les réseaux sociaux, sur X,
00:30:52 qui a fait un buzz incroyable.
00:30:54 On est à plus de 500 000 vues, c'est un truc incroyable.
00:30:57 C'est Frédéric Bascugnana.
00:31:00 [Applaudissements]
00:31:01 On peut lui applaudir.
00:31:03 [Applaudissements]
00:31:05 Frédéric, racontez-nous un peu l'origine de cette vidéo
00:31:08 et ce que vous avez voulu dire, parce que là, vous y allez très très très fort.
00:31:11 D'ailleurs, il y a même quelques propos.
00:31:13 J'ai vu cette vidéo, il y a quelques propos que je cautionne pas,
00:31:16 mais vous appelez presque à la violence envers les politiques, à la révolution.
00:31:19 Donc, racontez-nous un peu.
00:31:21 Alors, d'abord, merci de m'inviter.
00:31:23 On va rappeler qui vous êtes, peut-être ?
00:31:25 On commence par là.
00:31:27 Vous êtes à la tête, on m'a dit, d'un mouvement.
00:31:30 Alors, justement, je vais y venir parce que ça rentre un petit peu dans la logique.
00:31:33 C'est-à-dire que dans le sillage de ce qui s'est...
00:31:35 Le PIC, c'est ça.
00:31:36 Le PIC, le pari de l'intelligence collective,
00:31:39 qui est un peu la résultante logique de cette émergence.
00:31:44 Vous avez cinq minutes.
00:31:45 Oui, cinq minutes, oui.
00:31:46 Alors, pourquoi tu me préviens ? Parce que tu es sûr que je vais être loin ?
00:31:50 Bon, on se connaît un petit peu, donc c'est bon, on se confie toi.
00:31:53 Mais on va essayer de vous voyer quand même,
00:31:55 pour respecter un devoir d'égalité avec tout le monde.
00:31:57 Donc, cinq minutes, voilà, pour vous présenter
00:32:00 et puis nous dire un peu l'origine de cette vidéo virale qu'on peut retrouver.
00:32:03 Vous vous appelez comment sur X, le par ?
00:32:05 Alors, je m'appelle le parésiaste par référence à la parésia,
00:32:10 qui signifie en grec "tout dire".
00:32:12 Alors, ça ne veut pas dire qu'on pense être un puissant fond de sagesse et de vérité,
00:32:16 mais on s'efforce de tout dire.
00:32:18 Donc, ce qui implique de prendre des risques, comme nos invités.
00:32:21 Ce sont des parésiastes, d'ailleurs, ici présents.
00:32:24 Et alors, cette vidéo, juste pour la retrouver ?
00:32:26 Alors, pour la retrouver, elle est facile à trouver sur mon compte Twitter
00:32:30 et sur la chaîne Politoscope YouTube que je viens de lancer.
00:32:34 Et alors, cette vidéo, un mot de mot ?
00:32:36 Concrètement, pour placer ça un peu dans la perspective de mon parcours,
00:32:40 j'ai un parcours un peu classique de gars qui a fait une grande école
00:32:44 et qui devrait plutôt…
00:32:46 Je devrais être, comment dire, dans l'imaginaire collectif,
00:32:50 plutôt une sorte de macroniste content de lui
00:32:52 et qui simplement met dans l'urne un vote parasitaire conforme à ses intérêts.
00:32:59 Si on résume comme ça.
00:33:01 Et d'ailleurs, c'était très amusant parce que quand je suis arrivé dans les réseaux sociaux,
00:33:04 j'étais soupçonné de n'être que ça.
00:33:06 Et à vrai dire, je m'intéresse aux mécanismes de l'intelligence collective,
00:33:10 c'est-à-dire la manière dont on débat entre nous, dont on dialectise,
00:33:13 qu'est-ce qui fait qu'on est…
00:33:15 qu'est-ce qui fait que, par exemple, le bistrot,
00:33:17 pour reprendre cette phrase qu'on prête à Voltaire,
00:33:19 c'est le Parlement du peuple, et qu'est-ce qui l'émerge de tout ça ?
00:33:22 Et à force de décaper, de gratter les sujets,
00:33:24 je me suis aperçu que, dans cette espèce de dialectique
00:33:28 que l'on fait fonctionner tous ensemble,
00:33:31 il y a des fulgurances, il y a des moments de vérité
00:33:34 qui sont assez puissants et qu'on ne retrouve plus dans les médias mainstream.
00:33:39 C'est la raison d'être d'une chaîne comme TVL,
00:33:41 c'est la raison d'être de ce bug dans la matrice
00:33:44 que je considère être les lives et les salons vocaux dans les réseaux sociaux.
00:33:48 - Vous faites beaucoup de "space", comme on dit.
00:33:50 - Voilà, moi je fais beaucoup de ces salons vocaux.
00:33:52 Et c'est un fantastique "punching ball" rhétorique, citoyen,
00:33:56 pour muscler en quelque sorte à la fois la capacité d'écoute,
00:34:00 la capacité d'interaction avec des gens qui ont des préoccupations
00:34:03 très différentes des nôtres.
00:34:04 Donc c'est de là qu'arrive cette réflexion sur l'intelligence collective.
00:34:07 - Donc c'est le vidéo, c'est un coup de gueule.
00:34:09 - Voilà, et donc cette vidéo est arrivée en effet parce que je...
00:34:12 Alors moi le sujet qui m'intéresse le plus, c'est celui de ce "carpet bombing",
00:34:16 comme on dit dans le jargon des ingénieurs sociaux et des spin doctors,
00:34:19 qui est cette espèce de bombardement psychique
00:34:22 qui s'exerce sur la population,
00:34:26 alors au travers de tout un tas d'idéologies qu'on puise sur étagère,
00:34:31 mais aussi au travers de ce qu'on appelle,
00:34:34 par emprunt au monde anglo-saxon, les narratifs,
00:34:37 qui servent à nous désorienter,
00:34:40 à semer au travers d'injonctions contradictoires,
00:34:44 de dissonances cognitives,
00:34:45 tout un tas de leviers qui nous empêchent de réfléchir.
00:34:49 Et ce soir-là, j'étais particulièrement exaspéré,
00:34:54 je pensais procéder un peu malgré moi à une forme de suicide social
00:34:58 en disant tout ce que j'avais sur le cœur.
00:35:00 Je me disais après ça, mon compte va sauter, ça va disparaître,
00:35:02 je suis très surpris qu'il n'ait pas complètement sauté.
00:35:05 Et en effet, un de mes fils rouges, et ce à quoi vous faites référence,
00:35:09 c'est le fait que je suis notamment, moi,
00:35:12 pour le rétablissement du crime de haute trahison d'État,
00:35:16 je trouve insupportable la manière dont nous sommes spoliés,
00:35:20 humiliés, violés, au très fond de notre conscience morale.
00:35:24 Je suis très triste de voir que la communautarisation,
00:35:28 cette fragmentation permanente de la société,
00:35:30 elle est entretenue artificiellement par des gens qui sont capables de scénariser ça.
00:35:34 Et pour revenir au sujet initial que je gardais pour la fin,
00:35:38 la référence à ce que moi j'ai fait dans ma vie,
00:35:40 si je simplifie à l'extrême, j'ai fait du conseil en stratégie
00:35:43 et j'ai un petit peu baigné dans l'ingénierie sociale.
00:35:45 Donc je comprends les mécanismes que l'on emploie dans ce domaine-là.
00:35:49 Et alors non pas que je sois repenti ou quoi que ce soit,
00:35:52 puisque j'ai travaillé dans ce domaine-là,
00:35:54 mais sur des sujets dans lesquels je croyais,
00:35:56 et pour des ONG, ou pour des gens qui étaient au gouvernement
00:35:59 et qui faisaient des choses intéressantes, on pourra peut-être en reparler.
00:36:02 Mais aujourd'hui, je veux simplement organiser la riposte.
00:36:07 Eh bien ce sera le mot qui est peut-être de circonstance.
00:36:15 Allez, c'est fini pour l'introduction.
00:36:17 Vous allez avoir l'occasion de pouvoir reparler.
00:36:20 On lance tout de suite le premier débat de cette soirée.
00:36:22 Les trois I. Immigration, islam et insécurité.
00:36:30 Liens fantasmés ou réalités niées.
00:36:33 Les attaques au couteau répétées sont-elles de simples faits divers
00:36:37 ou un phénomène qui a des racines profondes ?
00:36:40 L'islam est-elle une religion violente ?
00:36:43 Comment enrayer la spirale de l'insécurité en France ?
00:36:48 Voilà, donc vous l'avez compris,
00:36:56 un sujet particulièrement sensible qu'on aborde à présent.
00:36:59 Donc on a intitulé ce premier débat "Les trois I. Immigration, islam et insécurité".
00:37:03 Ça ne veut pas dire qu'on fait d'amalgame entre les trois,
00:37:05 mais en tout cas, évidemment, ces sujets, il faut les aborder.
00:37:08 Alors, on est le mercredi 17 avril.
00:37:11 Il y a une semaine tout juste, mercredi dernier, donc la semaine dernière,
00:37:15 avait lieu ce terrible attentat, on peut le dire, à Bordeaux.
00:37:20 Donc on va tout de suite entrer dans le vif du sujet
00:37:22 en parlant de cette énième attaque au couteau à Bordeaux.
00:37:26 D'abord, comment est-ce que vous avez tous réagi à cette attaque ?
00:37:29 Pauline d'abord.
00:37:30 C'est une attaque qui m'a beaucoup heurtée.
00:37:33 Et effectivement, tu parlais de...
00:37:35 Donc on rappelle, c'était un...
00:37:37 Un commandeur d'asile afghan qui a poignardé, il me semble...
00:37:40 À neuf reprises, je crois.
00:37:42 Oui, deux Algériens qui...
00:37:44 Le dernier jour du ramadan.
00:37:46 Exactement, parce qu'ils buvaient de l'alcool.
00:37:48 Donc voilà, c'est sûr que c'est une sorte de mise en application de...
00:37:52 Chariarisation.
00:37:53 De la charia, effectivement.
00:37:55 Et oui, ça m'a beaucoup heurtée, évidemment, quand je l'ai vue.
00:38:00 Et ça, c'est des attaques qui se répètent.
00:38:04 Et en plus, à côté de ça,
00:38:07 il y a un vrai chantage à l'islamophobie qui va se mettre en place.
00:38:10 Parce que si on va critiquer l'islam politique
00:38:14 qui est en train de sévir en France,
00:38:16 et moi j'ai pu l'observer tout au long de mon enquête
00:38:18 qui a duré six mois,
00:38:19 dès qu'on critique l'islam politique, l'islam politique,
00:38:22 eh bien en fait, on est accusé d'être islamophobe.
00:38:25 Et effectivement, moi, dans mon enquête, j'ai pu,
00:38:28 et c'est ça qui m'a le plus heurtée,
00:38:30 même si, bon, je digresse un peu,
00:38:32 mais j'ai pu observer qu'il y avait une alliance
00:38:34 entre des islamistes, des vecteurs de l'islam politique,
00:38:37 et des néo-féministes, et c'est-à-dire...
00:38:40 C'est là tout le problème, justement.
00:38:42 C'est-à-dire que la gauche a renié ses propres valeurs,
00:38:44 et aujourd'hui se bat pour, en fait,
00:38:48 et refuse d'abord de voir la réalité de l'islam politique,
00:38:51 c'est-à-dire qu'ils sont dans le déni total,
00:38:53 en disant que l'islam n'est pas un problème
00:38:55 et qu'il n'y a pas cet aspect barbare,
00:38:57 on va dire, dans l'islam politique.
00:38:59 Des gens comme Sandrine Rousseau,
00:39:01 des féministes, en fait, aujourd'hui,
00:39:03 mainstream, qui refusent...
00:39:05 - Elle a réagi, Sandrine Rousseau, à ce terrible drame ?
00:39:08 - Elle a dû parler, à mon avis, d'attaques comme ça,
00:39:12 mais il n'emploie jamais le mot "immigré",
00:39:14 il n'emploie jamais le mot "islam",
00:39:16 c'est-à-dire que volontairement,
00:39:17 alors que par contre, si c'est une attaque
00:39:19 par un blanc de plus de 50 ans, etc.,
00:39:21 là, évidemment, ils vont le dire.
00:39:22 Mais à partir du moment où il y a une omerta totale,
00:39:25 à partir du moment où la personne est issue
00:39:27 de l'immigration ou de confession musulmane,
00:39:29 moi, je ne suis absolument pas surpris.
00:39:31 Je n'étais pas surpris la semaine dernière en voyant ça.
00:39:33 Ça ne me surprend pas parce que,
00:39:35 quand on écoute le discours de certaines personnes
00:39:38 de confession musulmane, aujourd'hui, en France,
00:39:40 ce n'est que l'application de leur discours, finalement.
00:39:42 Donc il y a une forme de cohérence,
00:39:45 c'est-à-dire qu'ils tiennent ce discours-là,
00:39:47 et puis il y a des gens, après, qui sont les plus radicaux d'entre eux,
00:39:50 qui vont mettre en application le discours qu'ils tiennent.
00:39:53 Et après, on s'étonne, et les féministes,
00:39:56 et tous les mouvements d'extrême gauche…
00:39:58 – Vous parlez de simples faits divers, quoi, si on vous entend…
00:40:00 – Ah non, ce n'est pas un fait divers,
00:40:01 c'est un fait de civilisation, c'est un fait de société,
00:40:03 mais simplement…
00:40:04 – Mais ça ne vous a pas plus surpris que ça, vous direz ?
00:40:05 – Mais je ne suis pas surpris parce qu'on ne fait rien pour lutter contre…
00:40:08 – L'assaillant était né en Afghanistan en 1998,
00:40:10 il avait obtenu le statut de réfugié en 2021,
00:40:13 il était donc légalement sur le territoire.
00:40:15 – Ça vous inspire, ça ?
00:40:16 – C'est même pire, en fait, que ce qu'on a l'habitude de voir,
00:40:19 c'est que là, on met en place une charia sur les autres musulmans potentiellement modérés.
00:40:24 C'est-à-dire que là, c'était des Algériens,
00:40:26 je crois en plus en situation irrégulière,
00:40:28 qui buvaient parce que, peut-être que, tout simplement,
00:40:31 ne vivent pas la religion de la même façon.
00:40:33 Et donc, en fait, on force les quelques musulmans modérés qu'il y a,
00:40:36 puisqu'on nous dit que c'est une majorité,
00:40:37 mais on ne les voit pas forcément beaucoup,
00:40:38 donc moi je dis "quelques musulmans modérés qu'il y a",
00:40:41 par des islamistes, les force à devenir eux-mêmes islamistes,
00:40:44 ou quand même, ils ne le seraient pas psychologiquement,
00:40:47 ou par adhésion totale.
00:40:48 – On les radicalise.
00:40:49 – On les force en tout cas à un mode de vie radicalisé,
00:40:51 parce que si ce n'est pas ça, ce sera la mort.
00:40:54 – C'est une situation à l'envers.
00:40:56 – Mais surtout, ce qui a été fou, c'est qu'en une semaine,
00:40:58 on a eu tout un tas de faits divers de ce type,
00:41:00 ça s'est ponctué par cet atroce attentat,
00:41:03 on a eu l'histoire de Samara forcée à se voiler parce qu'elle vivait à l'européenne,
00:41:08 on a eu cette histoire de ce jeune homme de 15 ans tué à la sortie de l'école
00:41:13 parce qu'il parlait à la petite sœur d'un tel,
00:41:16 et puis ça s'est soldé, le clou du spectacle,
00:41:20 ça a été vraiment ça, cette affaire-là.
00:41:23 Mais il y a eu plein d'autres choses aussi qui se sont passées,
00:41:25 il y a eu tous ces maires LR très souvent,
00:41:27 qui le jour de l'Aïd, là, il n'y avait plus de légalité,
00:41:30 c'est-à-dire qu'il y a certains parkings qui ont été occupés
00:41:33 de la bonne façon par les gens qui fêtaient l'Aïd,
00:41:37 les policiers leur ont mis des amendes comme ils auraient fait pour n'importe qui,
00:41:41 le maire LR de je ne sais plus quelle ville a soulevé l'amende
00:41:44 parce que justement c'était le jour de l'Aïd, donc on a fait des concessions.
00:41:48 Ça n'aurait pas été fait ni pour Pâques ni pour le Carré-M, à mon avis.
00:41:51 C'est-à-dire qu'il y a aussi une collaboration,
00:41:53 [Applaudissements]
00:41:56 il y a aussi une réelle collaboration de certains maires LR ou aussi PS,
00:42:00 il y a eu un autre fait, mais je n'ai plus exactement l'exemple en tête,
00:42:03 ça me reviendra peut-être, qui pareil, pour le cas de l'Aïd, a fait des concessions.
00:42:07 Mais là sur Bordeaux, qu'est-ce qu'il faut faire d'après ?
00:42:09 – Je vais revenir sur le droit d'asile, il y a un chroniqueur sur BFM, Pablo Vivien,
00:42:13 je ne sais pas si vous voyez tout ça, il a été formidable,
00:42:15 il disait que finalement c'est peut-être qu'on n'accueille pas bien les évidents.
00:42:18 – J'ai vu qu'il y a quelques jours, il avait dit que l'islam politique,
00:42:22 ce même chroniqueur, était comparable aux démocrates chrétiens,
00:42:25 vous savez les partis chrétiens-démocrates qu'on a en Allemagne ou en Italie.
00:42:29 C'est-à-dire qu'il compare des partis politiques traditionnels en Allemagne ou en Italie
00:42:34 qui sont des partis républicains, démocrates, qui ont une idéologie politique
00:42:39 finalement assez libérale, pas du tout religieuse,
00:42:41 il compare ça avec l'islam politique.
00:42:43 Il dit l'islam politique et les chrétiens-démocrates c'est la même chose.
00:42:46 Et cet homme est de gauche.
00:42:47 Donc on est dans le déni total, la politique de l'autruche.
00:42:50 – Donc le droit d'asile, il faut le remettre en question d'après vous,
00:42:52 parce qu'il y en a en cause justement l'accueil.
00:42:54 – Je pense qu'il faut le supprimer, en tout cas dans certaines conditions,
00:42:57 c'est-à-dire que le droit d'asile ne pourrait être octroyé
00:42:59 que si la personne a fait sa demande dans une ambassade française
00:43:02 à l'étranger, dans son pays et dans certains pays.
00:43:05 C'est-à-dire que je pense qu'aujourd'hui,
00:43:07 accueillir des demandeurs d'asile venant du Pakistan, de l'Afghanistan,
00:43:10 des pays qui sont aujourd'hui des universités djihadistes,
00:43:13 c'est profondément dangereux.
00:43:15 Parce qu'on va avoir des gens, et on a vu avec des cas,
00:43:17 notamment en Afrique subsaharienne,
00:43:19 des gens qui se faisaient passer pour persécuter,
00:43:21 des gens qui se faisaient passer pour des homosexuels,
00:43:23 qui ne l'étaient absolument pas,
00:43:25 simplement pour avoir le droit d'asile et après pour venir en France.
00:43:28 Donc aujourd'hui le droit d'asile n'a plus de sens,
00:43:30 il est dévoyé et il est utilisé comme une filière d'immigration.
00:43:33 Donc il faut complètement le revoir.
00:43:35 – Vous êtes en train de décrire une logique totalitaire,
00:43:38 comme le dit Anna Arendt, l'idéologie c'est la logique de l'idée,
00:43:42 ça veut dire que ce n'est pas juste une abstraction,
00:43:45 ce n'est pas juste une aspiration, c'est une volonté de structurer le réel
00:43:49 et de rentrer dans tous les interstices du réel
00:43:51 et de s'occuper de tous les détails du réel.
00:43:53 Donc vous avez tout ce que vous avez décrit, le voile, les pratiques, etc.
00:43:57 Ce qui nous ramène à un problème infiniment plus profond qui est…
00:44:00 – Attention, vous faites la distinction entre islam et islamisme
00:44:03 ou vous ne la faites plus ? – Non.
00:44:05 – Vous ne faites plus cette distinction ? – Non, je pense que l'islam est l'idéologie
00:44:08 et l'islamisme est la pratique, ce qui ne veut pas dire
00:44:10 qu'il n'y a que tous les musulmans qui sont dans cette idéologie-là.
00:44:13 – Moi je ne veux pas négliger le facteur de séduction préalable
00:44:16 et le… comment dire… il y a des étapes dans la mise en application d'une idéologie,
00:44:22 ne serait-ce que parmi les étapes, la pédagogie qui va autour,
00:44:25 il faut expliquer aux enfants, il y a des enfants qui tombent très tôt dedans,
00:44:28 d'autres ça s'accélère, d'autres ça va, ça vient, etc.
00:44:31 d'autres se découvrent sur le tard.
00:44:32 Donc il faut bien insister sur le prosélytisme.
00:44:35 – Vous n'hésitez pas à faire le lien entre l'islam et ce qui s'est passé ?
00:44:37 – Voilà, pardon ?
00:44:38 – Vous n'hésitez pas à faire le lien, parce que là ça peut quand même choquer beaucoup de gens,
00:44:41 vous faites le lien entre l'islam et ce qui s'est passé de manière claire ?
00:44:44 – Alors moi pas vraiment, moi ce que je vois, bien sûr je fais le lien avec l'islam,
00:44:47 mais la nuance que je veux apporter c'est celle de la pression psychologique
00:44:50 qui est exercée par les prédicateurs, par les plus engagés,
00:44:56 et le fait justement qu'elle est ce qu'on appelle d'ailleurs en sociologie,
00:44:59 ils sont des générateurs de conformité.
00:45:02 Et donc ils n'ont pas peur d'aller jusqu'à la brima dans sa version la plus extrême,
00:45:07 et donc là on le voit bien, pour les plus déséquilibrés, on peut aller jusqu'au meurtre.
00:45:12 Donc on voit bien le caractère obsessif.
00:45:15 Alors moi je voulais aussi aborder un autre point qui me semble fondamental,
00:45:18 c'est celui des mœurs.
00:45:20 On ne va pas pouvoir échapper au sujet de l'assimilation.
00:45:24 Tout à l'heure je t'ai entendu dire, c'est une assimilation à l'envers.
00:45:30 – Oui.
00:45:31 – En fait je suis d'accord avec toi, mais je préciserai en disant que
00:45:33 c'est paradoxalement une assimilation réussie,
00:45:35 mais une assimilation pas dans la France et pas dans la communauté occidentale,
00:45:40 mais c'est une autre forme d'assimilation,
00:45:42 c'est-à-dire que vous voyez des jeunes notamment sur TikTok
00:45:44 se faire assimiler, absorber par une autre communauté.
00:45:47 Petite remarque en passant, quand on parle de communautarisme,
00:45:49 de fragmentation de la société, on a donc si tu veux ce réflexe de se dire…
00:45:54 – Oui, oui, j'ai l'impression qu'il n'est pas populaire sur TikTok.
00:45:56 Comment vous expliquez qu'on peut contrebalancer aussi ça ?
00:45:58 Et finalement il n'y en a pas beaucoup d'influenceurs comme vous
00:46:01 avec les idées que vous défendez sur TikTok.
00:46:03 – Oui, il n'y en a pas.
00:46:04 – On a l'impression qu'ils ne sont pas visibilisés en tout cas.
00:46:06 – Oui, il y en a peu, c'est compliqué, puis après il y a évidemment sur les réseaux sociaux.
00:46:09 Alors X heureusement maintenant est un espace de liberté,
00:46:11 mais c'est vrai que sur TikTok et sur d'autres réseaux sociaux,
00:46:13 même sur YouTube, il y a une censure quand même de plus en plus.
00:46:16 Voilà, les gens ont peur.
00:46:17 Sur le communautarisme, on néglige aussi je pense l'aspect politique
00:46:21 et la négligence politique à ce niveau-là, comme par exemple les frères musulmans
00:46:25 qui ont tapis rouge au Parlement européen et qui font du lobbying,
00:46:28 qui font des pressions auprès d'organisations etc.
00:46:31 Les frères musulmans qui veulent appliquer la charia et on ne dit rien.
00:46:34 Et on continue, il y a eu celle qui est sur la liste de la France insoumise européenne,
00:46:38 sa première visite au Parlement européen,
00:46:40 elle a rencontré les dirigeants d'une association proche des frères musulmans.
00:46:43 Et ça on n'en parle pas.
00:46:44 Si on veut lutter justement contre cette assimilation à l'envers,
00:46:47 il faut d'abord commencer par interdire les organisations qui financent cela.
00:46:50 Et d'ailleurs sur le communautarisme, les pays anglo-saxons
00:46:53 qui sont à l'origine de cette idéologie, aujourd'hui reviennent en arrière.
00:46:56 Ce drame de Bordeaux, j'aimerais qu'on reste sur Bordeaux un instant.
00:46:58 Il aurait pu être évité selon vous Alice ?
00:47:00 Oui, alors on parlait du droit d'asile, c'est assez intéressant
00:47:03 parce que le droit d'asile est devenu maintenant une filière presque de l'immigration illégale.
00:47:07 Livre Noir, vous avez invité d'ailleurs l'ancien patron de Frontex
00:47:11 qui expliquait ça très bien.
00:47:12 Qui est désormais au Rassemblement National.
00:47:14 Qui est désormais au Rassemblement National,
00:47:16 qui expliquait notamment que la Commission européenne,
00:47:18 et ça rejoint ce que vous disiez,
00:47:20 a mis en place des sortes d'inspecteurs qui venaient vérifier
00:47:22 ce que faisait Frontex sur le terrain
00:47:24 et venaient empêcher les gardes-côtes, mais aussi la police locale,
00:47:27 les gardes-côtes qui sont censées aider la police locale,
00:47:29 d'appliquer les frontières en fait.
00:47:33 Et c'était souvent des inspecteurs, envoyés par le Solevn Der Leyen,
00:47:37 par la Commission européenne,
00:47:39 pour ne pas permettre à la police d'exercer son droit.
00:47:44 Et ils expliquaient notamment aux États qu'au nom de la liberté,
00:47:48 et de la tolérance, et surtout d'une politique d'accueil,
00:47:52 il ne fallait surtout pas rentrer dans une politique
00:47:55 vraiment de sécurisation des frontières
00:47:57 parce qu'en fait dans tout le lot d'immigrés illégaux,
00:48:00 il y avait peut-être un ou deux demandeurs d'asile.
00:48:02 On les discriminait et on empêchait peut-être de protéger
00:48:04 un demandeur d'asile.
00:48:05 Et donc il fallait laisser tous ces, je ne sais pas,
00:48:08 on va dire 2000 immigrés illégaux, s'il y avait trois demandeurs d'asile,
00:48:11 on fait passer tous les 2000.
00:48:12 Et donc ils expliquaient ça très bien en disant
00:48:14 "mais en fait nous Frontex, on a essayé de mettre en place des choses,
00:48:16 mais on a été bloqués automatiquement par la Commission européenne
00:48:18 qui nous a empêchés de faire ça".
00:48:19 Donc oui, en fait le droit d'asile aujourd'hui est galvaudé.
00:48:22 Moi je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il faudrait en effet
00:48:24 que dans les consulats à l'étranger,
00:48:26 les demandeurs d'asile aillent directement déposer leur dossier là.
00:48:29 Alors j'imagine que dans certains pays comme le Pakistan ou l'Afghanistan,
00:48:32 c'est compliqué.
00:48:33 – Ce n'est pas possible, c'est comme la Corée du Nord.
00:48:34 – C'est ça, il y a des pays où c'est quand même compliqué,
00:48:36 il faut aussi le dire.
00:48:37 – Il y avait Donald Trump aux États-Unis qui avait à un moment son "Muslim ban".
00:48:40 – Oui, oui.
00:48:41 – Vous pensez quoi à ça ?
00:48:42 – C'est une mesure qui prend tout son sens quand il y a aujourd'hui
00:48:46 une menace intérieure et que si on veut pouvoir au moins réguler
00:48:50 la non-assimilation des populations qui sont déjà là,
00:48:53 et qui sont d'ailleurs pour beaucoup des binationaux au passage,
00:48:55 il faut fermer le robinet définitivement pendant un certain temps.
00:48:59 Sinon on n'y arrivera pas.
00:49:00 Si on continue à accueillir du flux sans pouvoir faire un tri,
00:49:04 on va dire, dans ce qu'on a déjà sur notre territoire et en Europe,
00:49:07 on n'y arrivera pas.
00:49:08 – Tout à fait, on a déjà des problèmes avec des nationaux,
00:49:10 c'est-à-dire qu'on parlait tout à l'heure de la différence entre islam et islamisme.
00:49:13 Moi je pense que certaines personnes sont arrivées en France
00:49:15 à l'âge de mes grands-parents…
00:49:17 – Vous l'avez fait cette distinction ?
00:49:18 – Moi je l'ai fait sur les générations,
00:49:20 c'est-à-dire que je pense que les grands-parents des gens de mon âge
00:49:23 étaient musulmans, je pense que leurs parents étaient musulmans
00:49:26 et je pense que leurs petits-enfants sont devenus des islamistes.
00:49:29 Je le pense profondément, parce que ce sont vraiment nos générations
00:49:32 qui aujourd'hui condamnent.
00:49:34 – Vous avez parlé de ça, Fred ?
00:49:35 – Oui, mais d'autant plus…
00:49:36 – Il y a d'ailleurs beaucoup de statistiques qui démontrent l'aggravation…
00:49:39 – Vous faites le lien entre islam, immigration et insécurité, vous tous ici ?
00:49:43 – Moi c'est des enfants d'immigrés, des petits-enfants d'immigrés,
00:49:46 donc il y a un lien de corrélation évident.
00:49:48 Alors après, en effet, il y a des convertis,
00:49:50 et ils convertissent très facilement sur TikTok,
00:49:52 il suffit de dire une prière et vous êtes convertis, ça se passe comme ça.
00:49:55 Mais enfin, majoritairement, là encore, la population musulmane
00:49:58 de notre génération, ce sont des petits-enfants d'immigrés.
00:50:01 Donc c'est pour ça que le lien est fait, et qu'on voit en effet,
00:50:04 typiquement, de tête, les chiffres, je crois que c'est 60% des moins de 25 ans,
00:50:08 des jeunes musulmans de moins de 25 ans,
00:50:10 considèrent la Sharia comme supérieure à la loi de la République.
00:50:12 – Moins de 30 ans, oui.
00:50:13 – Oui, il y a des chiffres où c'est pas…
00:50:15 – Non mais c'est…
00:50:16 – C'est lunaire quoi.
00:50:17 – Moi je suis assez d'accord avec Alice, et moi je ferai la distinction
00:50:20 entre islam et islamiste, et je pense d'ailleurs que les islamistes
00:50:23 prennent en otage les musulmans modérés, et on connaît tous le cas
00:50:26 de l'imam Chalgoumi, qui quand même prône un islam modéré,
00:50:30 et qui est sous menace de mort depuis des années,
00:50:33 et qui est protégé en fait, qui est sous protection policière,
00:50:35 il faut reconnaître quand même son courage,
00:50:37 et je pense que le fait d'assimiler forcément islam et islamisme,
00:50:40 ce serait renier ce courage-là, et qui est pour moi salutaire.
00:50:43 Et après, pour revenir sur le droit d'asile,
00:50:45 moi je pense effectivement que le droit d'asile peut être dévoyé,
00:50:48 et d'ailleurs notre directeur de la rédaction Eric Tegner,
00:50:51 il a fait un reportage assez édifiant à l'AMP 12A,
00:50:53 lors de la crise migratoire l'année dernière,
00:50:56 et en fait il s'est rendu compte, parce que lui il est allé filmer les migrants
00:51:00 qui étaient à l'AMP 12A, et qui étaient prêts à être expédiés
00:51:04 partout en Europe, et il est allé les interroger sur leur motivation,
00:51:07 pourquoi est-ce qu'ils venaient, et les migrants disaient
00:51:09 "on vient pour des raisons économiques", et en fait il les filmait,
00:51:12 il leur demandait, il leur posait des questions,
00:51:15 et il y a une femme qui travaille dans une ONG européenne,
00:51:17 qui est allée le voir, une femme européenne,
00:51:19 qui lui a dit "il ne faut pas les filmer, parce que lorsqu'ils feront
00:51:22 leur demande d'asile à la CNDA, la Cour Nationale du Droit d'Asile,
00:51:26 si on arrive à ressortir les vidéos, si les juges voient les vidéos
00:51:28 où ils vous expliquent qu'ils sont là pour des raisons économiques,
00:51:30 ils n'obtiendront pas le droit d'asile".
00:51:32 Donc c'est pour vous dire à quel point le droit d'asile est dévoyé,
00:51:34 d'ailleurs on a aussi fait une enquête, c'est notre rédacteur en chef Jules Laurent
00:51:37 qui a fait une enquête sur la CNDA, et en fait on se rend compte
00:51:40 qu'il y a des récits qui reviennent, parce qu'à Barbès on peut acheter
00:51:44 des récits qui disent "voilà, j'ai été persécutée parce que je viens
00:51:48 de telle région, donc j'ai subi ça", et en fait les juges se rendent compte
00:51:51 que les récits d'une personne à l'autre sont les mêmes et se répètent.
00:51:55 Donc il y a un vrai business même du droit d'asile, et après il faut aussi savoir
00:52:00 que ceux qui sont déboutés ne repartent pas, souvent ils restent aussi
00:52:03 sur notre territoire.
00:52:04 – Mais ça c'est la face émergée de l'iceberg, parce qu'aussi ce qu'on ne dit pas,
00:52:06 c'est que les entrées illégales sur le territoire européen
00:52:09 représentent en effet un nombre significatif, mais le plus nombreux
00:52:12 c'est par l'immigration, par la voie légale.
00:52:14 Il y a, je crois que c'était la commissaire…
00:52:16 – Il y a plusieurs millions de musulmans en France qui ne sont pas tous des terroristes,
00:52:19 donc ce lien que vous faites, en particulier Jérémy, vous n'avez pas peur
00:52:23 qu'on vous accuse de monter quand même les jambes les uns contre les autres,
00:52:26 d'attiser la haine quand même ?
00:52:27 – Non pas du tout, parce que le problème, ça ne va pas, parce qu'il va y avoir
00:52:30 en effet ceux qui vont être radicalisés, et puis il va y avoir une zone grise
00:52:33 au milieu de musulmans qui vont être dits modérés, qui vont vous dire
00:52:36 "oui je condamne ce qui s'est passé pour Charlie Hebdo, pour Samuel Paty",
00:52:40 mais le "mais" est problématique.
00:52:42 C'est-à-dire que quand on est assimilé, quand on est occidentalisé,
00:52:45 qu'on fait partie de la France, il n'y a pas de "mais" possible.
00:52:47 On ne peut pas mettre un "mais" après Samuel Paty ou Charlie Hebdo.
00:52:50 Et le problème c'est qu'il y a un nombre croissant de personnes
00:52:54 de confession musulmane qui vont mettre ce "mais", dire "oui mais,
00:52:58 quand même les dessins c'était choquant".
00:52:59 – Certains aussi ont peur je pense, et c'est ça qui est dur,
00:53:01 cette zone grise elle est dure à évaluer.
00:53:03 – Et très souvent on nous dit "non mais la majorité sont modérés",
00:53:07 mais en fait la majorité modérée si elle existe, elle est terrifiée je pense.
00:53:10 Si c'est une majorité, en tout cas elle est terrifiée.
00:53:12 Et si ce n'est pas une majorité, c'est terrifiant.
00:53:14 – Oui, dans tous les cas ça pose problème.
00:53:16 Pauline et Fred.
00:53:17 – Je pense qu'on reconnaît aussi qu'il n'y a pas que des personnes
00:53:19 de confession musulmane qui vont ajouter un "mais".
00:53:21 Il y a aussi des personnes qui ne le sont pas,
00:53:24 et qui vont ajouter ce "mais", qui vont justifier.
00:53:27 Alors peut-être que c'est par lâcheté, peut-être que c'est par opportunisme,
00:53:30 mais en fait on ne peut pas tout résumer au fait d'être musulman dans cette affaire
00:53:35 parce qu'il y a des forces politiques qui sont contre la liberté.
00:53:38 – Qui ont un courage de la loupe, qui sont instrumentelles.
00:53:40 – Qui sont associatives.
00:53:41 – Qui sont associatives, tout à fait.
00:53:42 – On parlait d'Utopia 56, on sait très bien les liens qu'ont Utopia
00:53:45 avec un certain nombre d'associations, on sait très bien,
00:53:48 voilà on sait qu'il y a certaines associations qui ne sont pas très nettes.
00:53:52 – Il y a des partis politiques même qui prônent la haine du blanc,
00:53:55 qui prônent la haine de l'Occident, le parti indigéniste,
00:53:58 même une partie, une frange de la France insoumise,
00:54:01 qui fait commerce désormais de cela et qui n'en parle pas.
00:54:05 Sur l'immigration, il y avait une commissaire européenne
00:54:07 qui avait expliqué, elle était scandinave, je ne me souviens plus de son nom,
00:54:10 que l'Europe avait besoin d'immigration
00:54:12 et qu'on allait accueillir 3,5 millions d'immigrés chaque année,
00:54:15 chaque année par la voie légale.
00:54:16 – Plus que la vie aujourd'hui.
00:54:18 – Voilà, donc c'est-à-dire que les migrations illégales,
00:54:21 il faut évidemment lutter, mais il faut aussi changer les politiques européennes
00:54:24 parce que les 3,5 millions, ça fait qu'en l'espace de 10 ans,
00:54:27 on a la moitié de la population française qui est rentrée.
00:54:30 – Fred.
00:54:31 – Je trouve qu'à ce stade de notre échange se pose la question
00:54:33 de l'intentionnalité versus la fumisterie de ceux qui nous gouvernent.
00:54:38 C'est-à-dire dans quelle mesure, est-ce que…
00:54:41 Alors, il y a deux axes, il y a une quasi, moi j'observe,
00:54:45 une quasi scénarisation en quelque sorte de l'enchaînement des choses
00:54:48 par un laissé-aller dont il est difficile de douter de son intentionnalité.
00:54:57 Ce serait peut-être un petit peu long de rentrer dans l'histoire,
00:55:00 mais enfin remonter au regroupement familial, aux tentatives de l'abolir en 78,
00:55:06 la gauche qui s'y oppose et puis l'aggravation des choses.
00:55:08 Donc il y a une sorte de magistère moral là-dessus qui s'installe
00:55:11 de la part de certains partis.
00:55:13 Maintenant, si on dézoome encore plus et qu'on s'intéresse à la cause des causes,
00:55:16 je crois qu'il y a une sorte de bénéfice pour la caste au pouvoir,
00:55:21 pour le régime au pouvoir, qui est dans la fragmentation de la société,
00:55:24 je le disais tout à l'heure, et qui résulte de notre incapacité
00:55:28 à verticaliser le combat.
00:55:30 C'est-à-dire que nous sommes obsédés par ces faits divers,
00:55:33 ces faits de société finalement.
00:55:35 Nous sommes obsédés par eux, nous sommes absorbés,
00:55:39 nous sommes imprégnés aussi émotionnellement de tout ça.
00:55:43 C'est pour ça que je parlais tout à l'heure d'un tapis de bombe psychique.
00:55:46 Et pendant ce temps-là, notre attention est détournée de l'essentiel
00:55:51 et d'autres exactions bien plus profondes dont nous sommes les victimes.
00:55:56 – Qu'est-ce que vous répondez à des gens comme Éric Dupond-Moretti
00:55:58 qui disait il y a quelques années que c'était un fantasme
00:56:00 de parler d'insécurité ?
00:56:02 – C'est très simple.
00:56:04 D'une part, c'est une forme de lâcheté politique
00:56:07 et d'autre part, vous avez l'origine de ça à environ 60-70 ans.
00:56:11 Le lendemain, un peu après la seconde guerre mondiale,
00:56:14 vous avez des intellectuels de gauche, au premier rang desquels
00:56:16 le très emblématique Sartre, qui fait primer l'identité des individus,
00:56:22 qui participe lui-même d'un processus d'essentialisation.
00:56:25 Je ne sais pas s'il y en a parmi vous qui ont lu
00:56:27 ses réflexions sur la question juive par exemple.
00:56:29 Il y a quelque chose d'absolument atroce dedans.
00:56:31 À un moment donné, il dit "ce que vivent les migrants
00:56:35 peut être comparé à ce qu'ont vécu les juifs pendant la Shoah".
00:56:39 Et il compare l'assimilation à un processus digestif,
00:56:42 quelque chose qui broie, qui est une sorte de meurtre psychique.
00:56:45 Et en fait, il faut bien comprendre que si Sartre n'est,
00:56:48 en effet, probablement pas la seule cause,
00:56:50 il est la première marque du déploiement de cette vision du monde.
00:56:54 Ce que d'ailleurs Octavio Paz, je termine là-dessus,
00:56:57 dit parler du masochisme moralisateur.
00:57:01 C'est-à-dire qu'on est complètement enlisé là-dedans.
00:57:03 Mais j'insiste, il y a un bénéfice à en retirer
00:57:06 pour ceux qui jouent cette espèce de partie d'échec complexe
00:57:10 visant à maîtriser le peuple et l'empêcher de se tourner vers les vrais problèmes.
00:57:14 Alors justement, c'est qui les coupables ?
00:57:16 Parce qu'à un moment, il faut nommer les gens.
00:57:17 Est-ce que vous irez jusqu'à dire que c'est Macron qui est responsable de cette situation ?
00:57:20 Ça remonte à plus loin que ça.
00:57:22 Il y a eu une volonté au début des années 70, après mai 68,
00:57:26 et en particulier à partir de 80, sous couvert de mondialisation,
00:57:31 à effacer l'identité, l'aspect civilisationnel qui fait qu'on peut vivre en société.
00:57:38 Parce que ce qui fait qu'une société fonctionne et qu'elle est épanouie,
00:57:42 c'est parce qu'on est tous d'accord sur certaines valeurs,
00:57:46 certains principes, certains modes de vie.
00:57:48 Ces gens-là ont voulu effacer tout ce qui faisait notre société
00:57:52 au profit d'une espèce de mondialisation, y compris de l'immigration.
00:57:56 Donc Emmanuel Macron est l'enfant de cela.
00:57:59 Mais ce n'est pas lui le principal problème.
00:58:02 Je pense que ça vient de plus haut déjà.
00:58:04 Les politiques européennes, en effet, aujourd'hui,
00:58:06 vous parliez du regroupement familial, aujourd'hui, il est dans les traités européens.
00:58:10 Donc même si on veut le supprimer en France, il avait été mis en place par Giscard d'Estaing,
00:58:13 si on veut le supprimer aujourd'hui, ce n'est plus possible.
00:58:15 Et puis j'oublie que Giscard d'Estaing a tenté en 78 de faire marcher la gauche à bloquer.
00:58:21 C'est intéressant de le préciser.
00:58:22 Mais parce que quand même, certaines personnes se sont rendues compte,
00:58:25 y compris dans notre classe politique, du désastre qui allait venir.
00:58:28 Et en fait, ils se sont aperçus que les gens qui étaient au-dessus,
00:58:32 notamment au niveau européen et même encore plus haut dans les organisations internationales,
00:58:36 militaient pour exactement le contraire.
00:58:38 Mais ce qui est étonnant, c'est que ces dites organisations internationales
00:58:41 militent pour cette idéologie mondialiste et immigrationniste au sein des pays occidentaux,
00:58:46 mais absolument pas dans les autres pays.
00:58:48 On a des pays du Maghreb ou même l'Arabie Saoudite
00:58:50 qui n'hésitent pas à aller tirer sur les migrants à la frontière.
00:58:53 Eux ne reçoivent aucune leçon de la part de l'ONU,
00:58:56 aucune leçon de la part d'Amnesty International.
00:58:58 Nous par contre, quand on a le malheur de repêcher des migrants avec Océane Viking,
00:59:02 on se fait taper sur les doigts.
00:59:04 Et par contre, tirer sur la frontière avec l'Algérie, là, aucun problème.
00:59:07 Donc c'est un deux poids deux mesures qui est imposé uniquement aux pays occidentaux.
00:59:11 Et c'est là, je pense, la racine du problème.
00:59:13 – Et les quelques pays occidentaux, je pense à l'Europe de l'Est,
00:59:16 mais aussi notamment à la Hongrie, qui s'opposent justement à ces mesures-là,
00:59:19 subissent une répression de la paix de l'Union européenne qui est hallucinante.
00:59:22 C'est un exemple parmi d'autres,
00:59:24 mais par exemple, le programme Erasmus va être supprimé de la Hongrie.
00:59:28 Enfin voilà, il y a tout un tas, si c'était que ça, ce ne serait pas grand-chose,
00:59:31 mais il y a tout un tas d'aides européennes qui sont supprimées de la Hongrie
00:59:34 parce que la Hongrie n'est pas assez obéissante.
00:59:37 – Mais il y a un espoir, quand même.
00:59:39 C'est que les pays qui sont à l'origine de cette idéologie,
00:59:43 ce sont les Anglo-Saxons, les Américains et les Anglais.
00:59:45 Et aujourd'hui, la société britannique, qui est en morceaux,
00:59:49 ça fait presque de la peine à voir aujourd'hui Londres avec un maire
00:59:52 qui explique que les Blancs n'ont plus leur place dans la vie,
00:59:54 la famille royale a dû apprécier, des choses comme ça.
00:59:56 Il y a un espoir parce qu'aujourd'hui,
00:59:58 même les personnes issues de l'immigration dans la société britannique
01:00:01 disent que le multiculturalisme est un échec,
01:00:03 que le vivre ensemble n'est pas possible et qu'il faut revenir sur ce modèle.
01:00:06 Donc peut-être que si les gens qui sont à l'origine de cette idéologie
01:00:10 comprennent aujourd'hui qu'il faut faire marche en arrière,
01:00:13 peut-être que ça aura un impact sur nos politiques, en tout cas j'espère.
01:00:16 – Alors vous parliez du vivre ensemble, il y a une autre…
01:00:18 enfin il n'y a pas eu de drame, il n'y a pas eu de mort,
01:00:20 mais enfin bon, encore qu'on n'était pas loin,
01:00:22 parce qu'il y a eu des appels aux meurtres et des menaces sur les réseaux sociaux,
01:00:26 ça m'a en tout cas beaucoup interpellé,
01:00:28 cette affaire du magasin "Geox" à Strasbourg,
01:00:30 je pense que vous voyez tous de quoi je veux parler.
01:00:33 Qu'est-ce qu'elle dit de la transformation de notre société d'après vous,
01:00:35 qui est en train d'opérer selon certains, à l'islamophobe ?
01:00:39 Je rappelle que le responsable d'un magasin près de Strasbourg
01:00:42 a été violemment accusé d'islamophobie
01:00:46 après qu'il a refusé à une jeune intérimaire le port du voile.
01:00:49 Alors d'abord, pour vous, est-ce que refuser quelqu'un qui a,
01:00:52 en l'occurrence, elle, porte le voile, est-ce que c'est normal ?
01:00:56 On va d'abord demander aux demoiselles, si vous voulez bien, Alice.
01:00:59 En tout cas, c'est légal.
01:01:00 Vous avez vu cette scène, on va avoir des images en illustration,
01:01:02 c'est absolument sidérant, parce qu'on a l'impression non seulement
01:01:05 que tout avait été organisé, elle a dit d'ailleurs,
01:01:08 elle a filmé, elle a mis ça sur les réseaux sociaux,
01:01:11 et là, incroyable, on a une avocate sur BFM TV
01:01:14 qui est arrivée, je ne sais plus ce qu'elle appelle,
01:01:15 Marcel, qui est de, je crois, de Révolution Permanente,
01:01:18 et qui a commencé, enfin, il n'y avait pas un mot, en revanche,
01:01:20 pour les menaces qu'a mis derrière ce gérant de ce géox.
01:01:25 Ce qu'il a fait, c'était légal, c'est-à-dire que vous avez le droit de refuser...
01:01:28 Alors on rappelle, parce que...
01:01:29 Si votre salarié est en contact avec la population,
01:01:32 vous avez le droit de lui imposer de ne pas porter le voile.
01:01:35 La deuxième chose, c'est que cette jeune fille avait déjà travaillé là-bas
01:01:37 en étant non voilée.
01:01:38 Comme il aurait tout d'ailleurs imposé de ne pas porter la kippa
01:01:40 ou la croix de manière ostensible, c'est ça, ostentatoire.
01:01:43 Il y a des métiers où on doit porter une certaine tenue
01:01:45 ou être habillé en noir, etc.
01:01:47 Là, ce qui les embête, c'est d'enlever, en fait.
01:01:49 Oui, voilà, mais il y a un code vestimentaire dans chaque entreprise.
01:01:51 Ensuite, la deuxième chose, c'est que cette jeune fille
01:01:53 avait déjà travaillé dans cet établissement non voilé.
01:01:56 Ah, je ne le savais pas.
01:01:57 La deuxième chose, c'est qu'elle a...
01:01:59 Dans ce magasin-là ?
01:02:01 Par cette boîte d'intérim.
01:02:03 Ah, d'accord.
01:02:04 Non voilée.
01:02:05 C'est-à-dire qu'elle ne disait pas à la boîte d'intérim
01:02:07 qu'elle se pointait voilée dans les magasins.
01:02:09 Elle l'a reconnue, d'ailleurs, sur la radio.
01:02:10 Elle l'a reconnue.
01:02:11 Et ensuite, la troisième chose, c'est qu'elle a dit
01:02:13 qu'elle avait fait plus ou moins exprès d'arriver voilée
01:02:16 pour voir aussi la réaction, puisque jusque-là,
01:02:18 elle ne le faisait pas.
01:02:19 Et bien, cette fois, elle l'a fait.
01:02:20 Donc là, elle a vraiment vu, d'après vous, une cible.
01:02:22 Il y a une quête de buzz, en tout cas.
01:02:23 Ça, c'est évident.
01:02:24 Il a fermé sa boutique le lendemain.
01:02:26 Est-ce que déjà, elle sentait ?
01:02:28 Est-ce qu'elle avait entendu tenir des propos ?
01:02:29 Je ne sais pas, mais en tout cas, je pense que ce n'est pas anodin
01:02:31 si elle l'a ciblée, lui, sans doute en sachant.
01:02:35 Il réagit de manière...
01:02:36 Il a fait un mot à l'éditionnaire.
01:02:37 Il est très posé.
01:02:38 Je ne sais pas si vous avez vu tout ça.
01:02:39 Il n'est pas agressif.
01:02:40 Pauline, ça vous a fait réagir ou pas, cette histoire ?
01:02:43 Effectivement, comme Alice le disait, déjà, c'est légal de refuser.
01:02:48 Et puis, oui, c'est une façon de mettre...
01:02:50 Il y a un petit débat là-dessus, quand même.
01:02:51 Pardon, mais sur le plan du droit du travail...
01:02:53 Si c'est en contact avec le public, oui.
01:02:54 Voilà, c'est...
01:02:55 En contact avec le public, c'est sûr.
01:02:56 C'est pas ça.
01:02:57 C'est pas l'embauche.
01:02:58 En tout cas...
01:02:59 Mais au-delà de ça, voilà, les menaces...
01:03:00 Je pense que ça met une cible sur cette personne, étant donné le contexte où ce genre d'attaque
01:03:05 se multiplie.
01:03:06 Il n'avait pas l'air spécialement du tout raciste.
01:03:08 Enfin, c'est ce qu'il dit.
01:03:09 Non, et puis même, en fait, ça envoie un message général.
01:03:11 En fait, ça envoie un message aux employeurs.
01:03:13 Il y a déjà beaucoup de messages qui ont été envoyés à l'école, avec toutes les
01:03:17 attentes à la laïcité, au fait qu'il y a un directeur qui a dû s'éloigner de ses
01:03:22 fonctions parce qu'il avait refusé le port, je ne sais plus si c'était du voile ou de
01:03:26 la baïa, et qu'il avait été menacé.
01:03:27 Et en fait, à chaque fois, on envoie des messages, et des messages qui font peur aux
01:03:31 personnes qui, elles, devraient et voudraient faire respecter la laïcité.
01:03:35 – Il faut rouvrir ce débat sur l'interdiction du voile, selon vous.
01:03:38 – Ah oui ?
01:03:39 – Alors, d'abord, Pauline, termine.
01:03:40 – C'est-à-dire dans l'espace public d'une manière générale ou à l'école ?
01:03:44 Parce qu'à l'école, non, je ne pense pas.
01:03:47 – Il y a ce proviseur aussi qui a été obligé, enfin, qui est parti en retraite officiellement.
01:03:51 – Mais ils sont forts aussi, ça c'est vraiment une stratégie frais musulmans,
01:03:54 il faut vraiment se mettre ça en tête.
01:03:56 Une femme musulmane n'est pas forcément voilée.
01:03:59 Et en fait, ils arrivent à nous faire mettre dans la tête que si on s'en prend au voile,
01:04:02 on s'en prend aux musulmanes.
01:04:04 Alors que ce n'est pas vrai.
01:04:05 Rappelez-vous l'affaire de Creil 1981, ces deux jeunes filles qui arrivent voilées,
01:04:08 on parlait du foulard islamique à l'époque, on ne parlait même pas du voile,
01:04:11 et qui se font fourguer.
01:04:13 Ça a été la première question sur la question du voile, etc.
01:04:16 En fait, à l'époque, il y avait plein de femmes musulmanes qui n'étaient absolument pas voilées.
01:04:19 C'est parce qu'on en a vu…
01:04:20 – Que dans les pays arabes ?
01:04:21 – Oui, après dans les élites des pays arabes.
01:04:24 En effet, quand on en a vu arriver en France, dans des établissements,
01:04:27 elles demandaient d'être voilées, ça nous semblait tellement incohérent
01:04:30 qu'on a mis ça sur vraiment de l'extrémisme.
01:04:33 Et aujourd'hui, ils ont réussi à renverser la tendance.
01:04:36 Et en fait, on a l'impression qu'une femme musulmane qui n'est pas voilée
01:04:38 n'est pas une femme musulmane.
01:04:39 Et donc, une personne qui s'oppose à une femme voilée s'oppose aux musulmanes.
01:04:43 Vous voyez, c'est ça vraiment la différence.
01:04:45 – Et on oublie que le voile n'est pas un instrument religieux, mais politique.
01:04:49 C'est un instrument politique qui a été notamment mis en place
01:04:51 par les frères musulmans, c'est ce que je disais tout à l'heure
01:04:53 avec la commission européenne.
01:04:54 Et c'est justement les frères musulmans qui financent des campagnes,
01:04:56 des affiches "on voit des cabines".
01:04:57 – En fait, en plus, le fait qu'elles soient volontaires ou pas pour porter ce voile.
01:05:00 – Oui, mais c'est-à-dire que je pense que dans l'espace public,
01:05:02 en fait, ça n'a pas sa place.
01:05:03 C'est-à-dire qu'y compris dans la rue, à un moment donné, il faut être ferme.
01:05:08 Si on veut lutter contre la communautarisation
01:05:10 et contre justement l'assimilation à l'envers, il faut être cohérent.
01:05:14 Si on veut que les gens soient assimilés et occidentalisés,
01:05:16 il faut l'interdire dans l'espace public.
01:05:18 D'ailleurs, il y a eu un sondage qui a montré que 65% des Français
01:05:21 étaient pour l'interdiction du voile dans l'espace public.
01:05:23 – D'ailleurs, il y a eu quelques influenceurs justement,
01:05:25 qu'on peut d'ailleurs saluer, enfin j'ai plus leur nom,
01:05:28 mais d'origine maghrébine, qui sont élevés contre ce qui s'est dépassé
01:05:33 en disant qu'elles portaient atteinte aux musulmans,
01:05:36 même aux musulmanes qui sont dans ce pays,
01:05:38 à qui on n'a rien à recrocher.
01:05:40 – Mais ça les provoque.
01:05:41 – Moi, je pense que cette notion d'islamophobie,
01:05:43 elle est vraiment très utilisée par les islamistes,
01:05:46 et je l'ai constaté moi-même en rejoignant le collectif
01:05:49 "Urgence Palestine" pour mon enquête.
01:05:51 – Vous avez beaucoup de gens voilés, beaucoup de femmes voilées ?
01:05:53 – Oui, j'en ai vu beaucoup.
01:05:54 Après, il y avait beaucoup de musulmans non voilés aussi,
01:05:56 mais il y avait en fait, dans le collectif,
01:05:58 il y avait une vraie convergence des luttes,
01:05:59 c'est-à-dire qu'il y avait des militants marxistes,
01:06:01 il y avait des néo-féministes, mais il y avait aussi des islamistes,
01:06:04 notamment monsieur Elias Dimzalen,
01:06:06 qui était fiché S en 2021 pour l'islamisme,
01:06:09 qui a quand même été invité au Parlement européen,
01:06:11 on en parlait tout à l'heure,
01:06:12 et qui collabore avec des députés de la France insoumise,
01:06:14 alors que lors d'une perquisition chez lui,
01:06:16 on a quand même retrouvé un exemplaire de Mein Kampf,
01:06:18 et que c'est un vrai islamiste qui prône l'islam politique,
01:06:21 et pour lui, il a livré sa définition de l'islamophobie,
01:06:25 et en fait l'islamophobie, c'est tout ce qui entrave
01:06:27 au développement de la communauté musulmane,
01:06:31 à son expansion visible et à son développement politique.
01:06:35 Donc là, le projet, il est assez clair,
01:06:37 c'est-à-dire que quand on parle d'islamophobie,
01:06:39 souvent c'est pour désigner ce qui entrave à l'islamisme,
01:06:43 très concrètement.
01:06:44 Mais surtout que l'islamophobie en tant que telle n'existe pas en France,
01:06:46 puisqu'on a le droit de critiquer les religions.
01:06:48 En France, il y a le droit au blasphème,
01:06:49 institué d'ailleurs par la gauche, paradoxe criant,
01:06:52 pendant la révolution française.
01:06:54 Donc on a le droit de critiquer l'islam en France.
01:06:56 Donc l'islamophobie en tant que telle ne peut pas exister.
01:06:58 Donc ce sont des gens qui se fondent sur un argument
01:07:01 qui, d'un point de vue juridique, n'existe pas.
01:07:05 On a le droit de dire qu'on n'aime pas l'islam,
01:07:07 ou qu'on ne veut pas de ça, ou que ça ne nous convient pas.
01:07:10 C'est légal.
01:07:11 – Il peut exister des actes anti-musulmans en France.
01:07:13 Dans les chiffres, ils existent, mais ils sont minoritaires.
01:07:15 – Déjà, ils sont minoritaires, mais l'islamophobie signifie critique,
01:07:19 ou ne pas aimer l'islam.
01:07:20 On a le droit de ne pas aimer une religion
01:07:22 et de critiquer une religion en France.
01:07:24 Ou alors, il faut dire tout de suite qu'on revient avant la révolution
01:07:27 et qu'on revient à un système qui est…
01:07:29 – Vous pensez que ça réglerait tous les problèmes d'interdire le voile,
01:07:31 par exemple, vous, Jeremy ?
01:07:32 – Ça réglerait en tout cas l'imposition dans l'espace public,
01:07:36 dans le visuel, parce que ça passe aussi par là.
01:07:38 Quand on a dans des quartiers, 90% des femmes qui sont voilées,
01:07:42 vous montrez ça, cette photo, à un touriste dans le monde,
01:07:45 il va vous dire "mais ça ce n'est pas en France",
01:07:46 il va vous dire "ah, le Pakistan",
01:07:47 donc déjà l'imposition dans l'espace public est un des éléments.
01:07:51 – Ça supposerait quand même d'avoir un projet.
01:07:53 Le problème, tu évoquais tout à l'heure cette histoire du voile,
01:07:55 au début des années 80, rappelez-vous de la récupération chevennementiste,
01:07:59 c'est-à-dire on va arrêter de parler d'assimilation,
01:08:02 que certains vivent comme une insulte, on va parler d'intégration.
01:08:04 Et là vous êtes en fait confronté à cette espèce de pente glissante dialectique
01:08:12 dans laquelle on s'enliste tous, on se dispute, etc.
01:08:14 et puis chacun va… je veux dire, l'islamophobie n'existe que
01:08:17 parce qu'il y a une posture moralisatrice de la personne qui t'accuse d'être islamophobe
01:08:21 et qui en plus, ce faisant, en parlant de phobie,
01:08:23 fait référence à une sorte de réflexe un peu bestial.
01:08:25 Donc nous sommes nous-mêmes animalisés et dépourvus quelque part d'humanité
01:08:29 quand nous serions islamophobes, c'est-à-dire qu'on ne nous accorde pas
01:08:32 le droit d'être islamocritiques.
01:08:34 Ce serait peut-être un peu plus respectueux de notre point de vue.
01:08:38 Et pour finir, on va essayer la question du voile,
01:08:40 outre le fait que, oui, il y a le paysage qui change,
01:08:43 il y a aussi un impact direct sur les femmes en fait.
01:08:45 C'est-à-dire que Céline Pina, qu'on ne pourra pas reprocher d'être de droite,
01:08:49 en tout cas il y a quelques années ce n'était pas le cas,
01:08:51 a fait une étude assez poussée et assez parlante à ce niveau-là
01:08:54 expliquant que si certaines femmes se voilaient pour entrer dans la communauté,
01:09:00 c'est-à-dire que si elles n'étaient pas voilées,
01:09:02 elles étaient mises un peu au banc de leur quartier
01:09:04 et du coup elles se voilaient dans le but d'eux.
01:09:07 La deuxième chose par rapport à la liberté du voile,
01:09:09 parce qu'on a l'impression qu'on a la liberté de le porter,
01:09:11 c'est le grand argument des néo-féministes de dire
01:09:13 "la liberté de se vêtir comme on souhaite".
01:09:15 En fait, oui, la liberté de se voiler peut-être,
01:09:17 mais je peux vous assurer que quand les femmes musulmanes se dévoilent,
01:09:20 alors là il n'y a plus de liberté et elles subissent généralement
01:09:23 les foudres de leur communauté, notamment sur les réseaux sociaux.
01:09:25 On l'a vu avec l'affaire Menel, cette jeune femme qui chantait,
01:09:28 alors je crois que ce n'était pas Astara, c'était The Voice,
01:09:31 et qui s'avait fait un scandale parce qu'elle était arrivée voilée,
01:09:36 et quelques années après elle s'est dévoilée,
01:09:38 alors là c'est sa communauté qui lui est tombée dessus.
01:09:41 – Ils s'en donnent au sceau de ne dire rien sur ça.
01:09:43 – Ils s'en donnent au sceau de ne dire rien.
01:09:44 – Elles préfèrent s'occuper des questions de barbecue,
01:09:46 qui sont en effet beaucoup plus existentielles pour les femmes.
01:09:48 – Tout à fait.
01:09:49 [Applaudissements]
01:09:52 – Alors justement, Jérémy s'amène à vous poser
01:09:54 pour clore ce premier débat de cette soirée.
01:09:57 Qu'est-ce que vous proposez justement
01:09:58 pour mettre fin à la spirale de l'insécurité en France ?
01:10:01 Qu'est-ce que vous proposeriez ?
01:10:02 – Déjà, pour lutter contre l'insécurité, il faut déjà être réaliste.
01:10:08 Un problème bien posé, tu as déjà à moitié résolu,
01:10:11 donc qui cause l'insécurité ?
01:10:13 Quand on regarde les chiffres du ministère de l'Intérieur lui-même,
01:10:16 il y a évidemment une surreprésentation des personnes étrangères
01:10:20 ou d'origine étrangère dans l'insécurité.
01:10:22 Donc déjà, si vous appliquez les OQTF, qui ne sont jamais appliqués,
01:10:26 si vous renvoyez les fichés S…
01:10:28 – Vous êtes pour la remigration proposée par Éric Zemmour ?
01:10:30 – Oui, je pense qu'en effet, les gens qui sont fichés S,
01:10:34 les gens qui sont sous OQTF,
01:10:35 les gens qui sont sous un titre de séjour expiré doivent être expulsés.
01:10:38 En ce qui concerne les binationaux qui sont délinquants,
01:10:40 parce qu'on sait que dans les prisons françaises également,
01:10:42 il y a une surreprésentation de personnes qui sont binationaux.
01:10:45 La France n'a pas le droit de faire de la patrie,
01:10:46 mais en revanche, elle a le droit de déchoirer de la nationalité
01:10:48 quelqu'un qui ne respecte pas la loi.
01:10:50 D'ailleurs, François Hollande l'avait proposé du temps des attentats.
01:10:53 Donc, à moins que François Hollande soit un horrible fasciste d'extrême droite,
01:10:56 je pense que la proposition n'est pas complètement ahurissante.
01:11:00 Donc, quand on a des binationaux qui ont un quasi-judiciaire plus long que mon bras
01:11:03 et qui ne respectent pas et qui ne sont pas assimilés,
01:11:05 je pense qu'il faut les déchoirer de la nationalité et les expulser.
01:11:07 Quand vous aurez expulsé les binationaux non assimilés et délinquants,
01:11:11 expulsé des OQTF et expulsé les fichés S,
01:11:13 déjà, on aura réglé une bonne partie du problème.
01:11:16 Après, je pense que si on veut aller à la source du problème,
01:11:19 étant donné qu'on est dans Schengen et que de toute façon,
01:11:22 s'il y a d'autres pays européens comme l'Allemagne
01:11:24 ou des pays qui sont dirigés par la gauche qui accueillent justement ces populations
01:11:27 et qui peuvent donc venir en France,
01:11:29 c'est des mesures qui ne peuvent être prises,
01:11:31 si on veut qu'elles soient efficaces, qu'au niveau européen.
01:11:33 Sinon, ça ne marchera pas.
01:11:34 – Parce que sinon, on ne peut pas avoir la main sur notre destin, d'après vous.
01:11:36 – Mais non, puisque toutes les politiques migratoires des États membres
01:11:39 ont été déléguées à l'Union européenne depuis 2008.
01:11:41 Et ça, pareil, on ne le dit pas souvent.
01:11:43 Mais si on veut réellement changer les choses,
01:11:45 d'où l'importance aussi des élections européennes,
01:11:47 parce que souvent, on pense que les Français négligent cette élection.
01:11:50 Mais en fait, il y a plus de possibilités de changement avec les élections européennes
01:11:54 qui a justement la main sur les politiques migratoires,
01:11:56 sur les politiques économiques, qu'avec les présidentielles.
01:11:58 Parce que si demain, vous avez une commission européenne de gauche
01:12:00 et que vous avez un président comme Mélanie,
01:12:02 on l'a vu, Mélanie aujourd'hui ne peut rien appliquer de son programme.
01:12:04 Mais pourquoi ?
01:12:05 Parce qu'il y a une commission derrière qui n'est pas dans cette idéologie-là
01:12:08 et qui impose à Mélanie une certaine politique.
01:12:10 Donc pour ça, il faut changer en effet les institutions européennes.
01:12:13 – Pauline, qu'est-ce qu'on peut faire selon vous pour maîtriser du moins,
01:12:18 lutter contre la montée de l'islam et de l'islamisme en France ?
01:12:22 – De l'islamisme ?
01:12:23 Alors déjà, je pense qu'il y a un travail à faire sur les consciences.
01:12:26 Parce que moi, comme je disais, ce que j'ai observé,
01:12:28 c'est beaucoup de jeunes Français qui promèvent une idéologie islamiste
01:12:33 et qui se prétendent même féministes.
01:12:34 Alice parlait du libre choix, prétendre qu'il y a un libre choix
01:12:38 et qu'on peut porter le voile comme on peut porter une mini-jupe,
01:12:40 alors qu'en fait, la mini-jupe, on peut très bien l'enlever.
01:12:42 Mais le voile, c'est un peu plus compliqué.
01:12:44 On peut porter un pantalon, mais le voile, si on a les cheveux lâchés
01:12:47 le lendemain, c'est beaucoup plus complexe.
01:12:49 Donc je pense qu'il y a un travail à faire sur les consciences.
01:12:52 Après, moi, je pense qu'interdire, ça peut renforcer le sentiment
01:12:56 de martyr qu'ont ces personnes.
01:12:58 Parce que ces personnes, je pense, des jeunes filles qui vont à l'école
01:13:02 pour porter le voile, pour tester les limites,
01:13:04 elles ont l'impression aussi de servir un projet,
01:13:07 elles se donnent une importance.
01:13:08 Donc je pense que le fait d'interdire peut avoir un effet inverse.
01:13:13 Donc je ne sais pas si ce serait la meilleure solution.
01:13:15 – Sur la question de l'insécurité, ça a été bien dit.
01:13:18 En effet, appliquer la loi, tout simplement, les EQTF,
01:13:21 les situations régulières.
01:13:22 – Vous êtes contre l'immigration, vous stoppez l'immigration ?
01:13:24 – Oui, en tout cas, la choisir mieux.
01:13:26 – Ça veut dire quoi, la choisir mieux ?
01:13:28 – C'est-à-dire qu'aller sur une immigration plus choisie que subie,
01:13:31 ce qui est aujourd'hui le cas,
01:13:33 et vraiment chercher des gens qui veulent devenir français.
01:13:37 C'est quand même ça la différence.
01:13:39 Et aujourd'hui, en fait, on arrive en France, on nous donne des papiers,
01:13:42 on ne nous apprend pas l'histoire, on ne nous apprend pas à aimer notre pays.
01:13:44 Et c'est ça aussi un vrai réel problème.
01:13:46 Mais si on veut combattre l'insécurité,
01:13:48 elle se passe aussi dans nos murs venant de jeunes français, peut-être, oui,
01:13:52 en effet, sur l'immigration, mais français quand même.
01:13:54 Et eux, ils ne sont pas de double nationalité, pas tout le temps.
01:13:57 – Quand même, dans les pays du baccalauréat…
01:13:58 – Aller renvoyer un jeune homme qui est né en France,
01:14:00 dont les parents sont nés en France aussi, mais dont les grands-parents,
01:14:03 ce sera quasi impossible sur moi.
01:14:05 Et donc il y a un travail auprès des parents,
01:14:07 alors il y a un double travail, auprès de la justice et auprès des parents.
01:14:10 Une justice plus répressive, où les peines sont des vraies peines,
01:14:13 où la justice ne tourne plus autour de la réinsertion,
01:14:16 mais autour de la victime.
01:14:17 Ça, c'est vraiment quelque chose d'essentiel aujourd'hui à mettre en place.
01:14:20 Et autour des parents, il y a Maurice Bergé,
01:14:23 qui est un pédopsychiatre qui a beaucoup étudié la question,
01:14:25 notamment des jeunes issus de l'immigration,
01:14:26 et qui justement explique que…
01:14:27 – La violence.
01:14:28 – La violence et qui explique qu'en fait, la seule chose qu'ils regrettent
01:14:31 quand ils tabassent un garçon, par exemple,
01:14:32 c'est que ça va apporter des problèmes à leur famille.
01:14:34 Et du coup, lui, ce qu'il propose, c'est de justement taper sur les parents,
01:14:37 notamment en remettant en cause des peines sur les parents,
01:14:40 ou en coupant les enfants aussi parfois de leur famille quand il faut.
01:14:43 – Allez Fred, le mot de la fin de ce débat.
01:14:45 Il est-il plus crédible sur cette question de l'insécurité et de l'ISAM,
01:14:48 de manière générale ?
01:14:49 – Alors moi, personnellement, je m'étais engagé auprès de Reconquête,
01:14:52 surtout parce qu'on ouvrait enfin le débat…
01:14:54 – Mais vous avez quitté Reconquête ?
01:14:55 – Moi, j'ai quitté Reconquête.
01:14:56 – Pourquoi ?
01:14:57 – Parce que je ne pense pas qu'on puisse en sortir en restant à Atlantie,
01:15:02 je ne pense pas que l'on puisse réformer le droit de l'intérieur.
01:15:04 – Parce que vous êtes bien sage par rapport à votre…
01:15:06 – J'ai pas 20 ans devant moi d'ailleurs, j'ai rien.
01:15:07 – Je vous trouve bien sage par rapport à votre coup de gueule sur les réseaux.
01:15:10 – Je ne suis capable de pousser de coup de gueule
01:15:12 que parce que j'ai préalablement écouté les autres, déjà.
01:15:15 Ce n'est pas quelque chose qui sort en soi.
01:15:17 – Bon alors allez-y maintenant.
01:15:18 – Non, mais rapidement, pourquoi est-ce qu'on n'aborde jamais
01:15:22 le problème de l'immigration autrement que par l'émotion ?
01:15:25 Pourquoi est-ce qu'on n'aborde jamais le sujet de l'immigration par la stratégie ?
01:15:29 La stratégie du point de vue d'une démocratie nationale
01:15:32 est la stratégie de ceux qui viennent,
01:15:34 c'est-à-dire questionner ceux qui viennent.
01:15:36 On les accueille avec cette espèce d'écorum mental
01:15:41 qui est notre culpabilité infinie, etc.
01:15:44 et on ne questionne jamais leur propre motivation.
01:15:48 Et c'est là qu'on a un énorme déficit.
01:15:50 Parce que lorsque tu viens pour imposer tes mœurs dans le pays d'accueil,
01:15:55 ce n'est pas de l'immigration, c'est de la colonisation.
01:15:59 – Bien sûr.
01:16:00 – Voilà. Et tout simplement, pour reprendre la main,
01:16:03 il faut renouveler le logiciel démocratique d'urgence.
01:16:08 Je ne pense pas qu'on puisse le faire avec l'Europe.
01:16:11 Je pense que nous avons besoin de retrouver une forme de transcendance collective
01:16:14 en renouant avec nos racines profondes, gréco-romaines notamment,
01:16:17 et notre capacité à faire débat, à dialectiser
01:16:20 sans que quiconque ne nous impose une orthodoxie
01:16:23 qui est généralement fondée toujours sur des concepts moralisateurs.
01:16:27 Je pense qu'il faut revenir à une conception, en l'occurrence gaullienne,
01:16:30 stratège de l'État.
01:16:32 – Et bien ça, le mot de la fin.
01:16:33 – On arrive au terme de ce premier débat, mais gardez votre parole.
01:16:37 [Applaudissements]
01:16:39 Allez, on termine ce premier débat, c'est une tradition,
01:16:41 je vous demande de l'applaudir bien fort, c'est Ignace, notre dessinateur.
01:16:44 [Applaudissements]
01:16:48 Qui a assez nombreux fans, donc il dessine en live,
01:16:51 donc voilà ses dessins.
01:16:53 Quel critère pour intégrer les immigrés ?
01:16:55 Je suis contre le racisme et l'islamophobie, a l'air de dire un imam.
01:16:59 Et on voit Darmanin, je pense, répondre, c'est bon,
01:17:02 vous êtes compatible avec les valeurs de la République.
01:17:04 On peut l'applaudir.
01:17:05 [Applaudissements]
01:17:06 Attaque d'un islamiste contre des Algériens qui buvaient de vin,
01:17:10 c'est un odieux blasphème, le pinard c'est sacré.
01:17:14 [Applaudissements]
01:17:18 Macron et la morale sexuelle des 13-14 ans
01:17:21 peut connaître de belles histoires avec les majeurs,
01:17:23 je peux en témoigner, alors je vois pas trop le lien avec le sujet,
01:17:26 mais bon, ça a dû, je sais pas, un moment t'aspirer.
01:17:30 Alice Cordier, la violence faite aux femmes en lien avec l'immigration,
01:17:34 me touche pas, t'es pas mon pote.
01:17:36 [Applaudissements]
01:17:39 Et enfin, quel lien entre les trois "i", aucun, hein les gars,
01:17:44 on ne se connaît pas, pas d'amalgame, et on voit les trois mots qui cohabitent.
01:17:48 On l'applaudit bien fort, Ignace, on se retrouve dans un instant,
01:17:50 justement, pour le dernier débat de la soirée,
01:17:52 consacré justement à la liberté d'expression.
01:17:55 [Musique]
01:17:59 La liberté d'expression, clap de fin ?
01:18:01 Qui en veut à la liberté d'expression en France ?
01:18:05 Comment expliquer son effondrement au pays de Voltaire ?
01:18:09 Face à la censure, faut-il croire en l'avenir des médias alternatifs
01:18:15 pour assurer une liberté d'expression pleine et entière ?
01:18:19 [Musique]
01:18:22 Voilà.
01:18:23 [Applaudissements]
01:18:27 Voilà, donc je vous propose pour ce second débat,
01:18:29 maintenant d'aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur,
01:18:32 et à vous aussi je suppose, celui de la liberté d'expression.
01:18:34 Au passage, spéciale dédicace à nos amis les fact-checkers,
01:18:37 parce que les pauvres de... je sais pas si vous connaissez Conspiracy Watch,
01:18:41 ils se sont fait sucrer quasiment toutes leurs vidéos, là, donc...
01:18:44 [Applaudissements]
01:18:45 en début de semaine, ouais, voilà.
01:18:48 Non mais arrêtez, parce qu'ils vont crier au complot, hein, en plus, après ça.
01:18:53 En plus, c'est même Canal+ qui a donc fait valoir ses droits d'auteur,
01:18:58 il y a même Salim Laibi, alors qu'on peut difficilement accuser de racisme.
01:19:01 Voilà, enfin, c'est assez drôle.
01:19:03 Donc spéciale dédicace à Rudy Rejta, Tristan Mendes France et tous leurs amis.
01:19:08 – Si je puis me permettre une petite remarque,
01:19:10 essayons d'avoir un petit peu de compassion pour eux, parce que ce sont...
01:19:13 – Oui, parce qu'on les a jamais entendus d'ailleurs, sur ces émissions-là.
01:19:15 – Ils sont surtout tout en bas de la chaîne alimentaire, ce sont de modestes exécutants.
01:19:18 [Applaudissements]
01:19:19 – C'est vrai, sauf à me tromper, je ne crois pas vous avoir entendu,
01:19:24 les amis là, les fact-checkers sur Geox, sur Bordeaux, on n'a pas eu beaucoup de...
01:19:30 – Surtout, ils filtrent, ils filtrent.
01:19:31 – Hein ? Tu es quand même incroyable.
01:19:32 – Non, non, il ne faut surtout pas en parler,
01:19:34 au nom de la synchro-sainte convergence des luttes, donc on n'en parle pas.
01:19:38 – Alors, généralement, les fact-checkers, c'est, on bombe le torse
01:19:41 pour masquer les problèmes d'atrophie testiculaire.
01:19:43 [Rires]
01:19:44 – Oui, voilà, il va être ça.
01:19:45 [Applaudissements]
01:19:49 – Alice, c'est un sujet qui vous touche, la liberté d'expression, chez Nemesis ?
01:19:53 – De plein fouet, puisqu'on finit en garde à vue pour ça, nous.
01:19:56 Alors, oui, on a eu une action tout récemment, et ça tombe bien que vous m'en parliez,
01:20:00 samedi dernier, donc nous, comme je l'expliquais en début d'émission,
01:20:03 notre façon de faire, c'est de faire de la panique médiatique, de l'agit-propre,
01:20:06 d'aller, un peu ce que faisaient les fémines, sauf que nous, on ne se déshabille pas,
01:20:09 on n'a pas besoin, d'aller dans des manifestations...
01:20:11 – Ça, c'est mal fini pour Génération Identitaire.
01:20:13 – Ça, c'est mal fini pour Génération Identitaire.
01:20:15 Mais nous, on a des façons de faire peut-être un peu différentes,
01:20:17 et puis on met plus en avant aussi le côté violence faite aux femmes,
01:20:20 et je pense que ça, c'est quelque chose d'intouchable,
01:20:22 enfin, je vois mal comment on pourrait m'en vouloir,
01:20:24 de vouloir ne plus me faire agresser dans l'espace public,
01:20:26 il va falloir que le gouvernement m'explique.
01:20:28 Mais enfin, quand même, on a fait une action, samedi dernier,
01:20:31 lors du carnaval de Besançon, donc on a un peu les troubles faits,
01:20:33 on le sait bien, mais on est obligés aussi, puisqu'il y a une telle urgence
01:20:36 devant le nombre de viols et d'agressions sexuelles qui augmentent,
01:20:39 que de toute façon, on considère qu'on n'a pas le choix.
01:20:41 Et donc, deux de nos militantes sont allées, lors du carnaval,
01:20:43 défiler avec deux pancartes, l'une avec "Libère-nous de l'immigration",
01:20:46 collée évidemment à l'autre pancarte, "Violeurs étrangers dehors",
01:20:49 et non pas "Violeurs, virgule, étrangers, virgule dehors",
01:20:51 comme a voulu nous le faire croire un de ces médias comme La Voix du Nord.
01:20:55 – Là, pareil, je vais me faire un peu l'avocat du viol, la nuance...
01:20:57 – La nuance est importante de fou, parce que si vous voulez,
01:21:00 si je dis "expulsion de tous les étrangers car ce sont des violeurs",
01:21:03 ça ne sonne pas du tout de la même façon que les violeurs
01:21:06 qui sont d'origine ou de nationalité étrangère dehors,
01:21:09 on se rend bien compte que ce n'est pas la même chose,
01:21:11 non, on parle des violeurs.
01:21:13 Et après, on explique que notre objectif, c'est de faire limiter,
01:21:16 de faire descendre les violences conjugales, les violences faites aux femmes.
01:21:19 S'il s'avère qu'on a la moindre petite chose,
01:21:22 c'est l'application des OQTF, l'expulsion des violeurs étrangers,
01:21:25 pour faire diminuer cette violence, puisque c'est le but commun,
01:21:27 eh bien il faut l'appliquer, voilà, c'est aussi simple que ça.
01:21:29 Donc nous, on considère qu'aujourd'hui, des choses ne sont pas encore faites
01:21:32 pour faire baisser ce niveau de violence, pourtant des choses simples,
01:21:35 l'application des violences, des OQTF, etc.
01:21:37 Donc nous, on le propose.
01:21:39 Et donc deux de nos militantes sont allées faire ça,
01:21:41 et elles avaient aussi une grande banderole, listant le nombre de femmes
01:21:43 qui auraient pu être épargnées, qui ont été soit violées,
01:21:45 soit tuées par des personnes sous OQTF, et elles sont au nombre de 46,
01:21:48 c'est un chiffre qui est bien limité par rapport à la réalité,
01:21:50 mais on le fait avec ce qu'on a, à savoir les articles de presse.
01:21:53 Suite à cela, vous avez deux jeunes filles d'une vingtaine d'années
01:21:57 qui descendent dans la rue pour dénoncer des violences faites aux femmes,
01:21:59 quels que soient l'agresseur, nous on les dénonce,
01:22:01 là en l'occurrence on propose des solutions concrètes,
01:22:03 puisque souvent on est parfois bloqués sur les solutions.
01:22:06 Eh bien figurez-vous que le lundi, une de nos militantes
01:22:10 qui a été identifiée par la préfecture sans doute de police
01:22:13 suite à la plainte de Madame Lamère de la ville de Besançon,
01:22:16 Madame Vigneault, se retrouve d'abord auditionnée,
01:22:20 donc elle est convoquée à 8h30, mardi matin, en audition libre,
01:22:23 finalement on lui dit "non, non, ce n'est pas une audition libre,
01:22:25 c'est une garde à vue", donc elle avait toutes ses affaires de cours,
01:22:28 elle les plaçait en garde à vue, son logement a été perquisitionné
01:22:32 l'après-midi pour retrouver une banderole,
01:22:34 une banderole qu'elle avait reconnue elle-même avoir développée,
01:22:37 mais du coup voilà, on a à la limite pris ses empreintes,
01:22:40 son ordinateur de cours, sur lequel il y a donc ses cours,
01:22:44 a été mis sous scellé, dans le but de rechercher quelque chose,
01:22:46 on ne sait pas quoi, et je tiens à le préciser
01:22:49 qu'elle ne l'a récupérée qu'aujourd'hui,
01:22:51 et elle a fait l'objet d'intimidation,
01:22:55 on va dire d'intimidation de la part de la Férifecture de police,
01:22:58 parce qu'elle comptait porter plainte par le biais de notre avocat
01:23:01 pour atteinte à la liberté individuelle, à savoir la liberté d'opinion,
01:23:04 en France aujourd'hui, on a presque l'impression qu'être contre l'immigration
01:23:06 c'est quelque chose d'illégal, alors que non,
01:23:08 en fait on a le droit d'être contre l'immigration,
01:23:10 mais on nous a tellement…
01:23:12 – D'ailleurs c'était Jean-Marie Le Pen qui faisait le distinguo
01:23:14 entre être contre l'immigration, ce n'est pas contre les immigrés,
01:23:16 c'est contre ceux qui ont permis ces politiques d'immigration.
01:23:19 – Bien sûr, on peut être critique de la politique migratoire actuelle,
01:23:22 on a le droit d'être critique, on a le droit d'être critique
01:23:24 quand on voit le constat qui est établi par le ministère de l'Intérieur lui-même
01:23:27 sur l'impact migratoire et directeur, maintenant on lui dit
01:23:31 et ça ne signifie en aucun cas être raciste,
01:23:33 en plus là je veux dire, on parle de violences faites aux femmes,
01:23:36 je le répète, mais on parle de violences faites aux femmes,
01:23:38 et non, on a considéré que ce qu'avait fait notre militante
01:23:41 était passible donc d'une garde à vue de 10 heures,
01:23:44 avec perquisition, avec mis sous scellé de son ordinateur,
01:23:46 c'est juste hallucinant ce qu'on a vécu, et avec intimidation
01:23:50 de la part aussi de la préfecture de police pour ne pas nous comporter plainte.
01:23:53 – Oui, mais on a traité votre militante comme une terroriste,
01:23:55 ça serait bien que la justice fasse preuve de la même fermeté
01:23:57 avec les fichés S pour islamisme, parce que ce n'est pas le cas.
01:23:59 – Alors, il y a un moment, Livre Noir sort justement un article
01:24:01 sur un fiché S islamiste qui a promis qu'il passerait à l'acte et qui est dehors,
01:24:04 donc moi si vous voulez, cette semaine je l'ai vécu mais avec une telle colère,
01:24:08 en me disant "mais en fait la liberté d'expression n'existe pas"
01:24:10 ou alors oui, que selon un angle très particulier,
01:24:14 et d'ailleurs Sandrine Rousseau il n'y a pas très longtemps,
01:24:17 incitait à limiter la liberté d'expression suite au compte en Twitter Sardine Rousseau.
01:24:23 – Vous savez, le maire à Villain, dans la ville duquel il y a eu ce terrible drame,
01:24:29 qui avait comparé à un moment les agresseurs à des animaux,
01:24:33 il a culpabilisé, il est revenu sur ses propos en disant "j'aurais pas dû finalement"
01:24:37 parce que, vous voyez un peu le…
01:24:40 – On parle des jeunes qui ont lâché un gamin, et là encore,
01:24:43 et si on parle de la même affaire, il était à l'armoyer justement,
01:24:47 à faire que ça en fait, l'armoyer, passer la journée à l'armoyer.
01:24:50 – Le sujet si tu veux c'est que les gens se sont petit à petit appropriés
01:24:53 toute cette espèce de verrou psychologique, de verrou affectif.
01:24:57 – On se lâche sur les réseaux beaucoup plus qu'ici.
01:24:59 – On se lâche beaucoup plus parce que si tu veux,
01:25:01 on est au quotidien littéralement usé par cette accumulation si tu veux
01:25:06 de micro-brimades d'humiliation.
01:25:08 – Non mais pardon, t'interromps puisque je te connais,
01:25:10 est-ce que justement le fait d'être sur les réseaux
01:25:12 ne permet pas de libérer plus la parole ?
01:25:14 – Alors c'est véritablement…
01:25:15 – Tu vois, t'es pas le même là, sur X et ici.
01:25:19 Alors que moi je veux celui d'X là.
01:25:21 – Sur les réseaux c'est généralement moi l'animateur
01:25:23 et je découvre quand même un peu le contexte
01:25:25 et j'essaye d'être aussi à l'écoute des autres.
01:25:27 – Non, quand tu fais ton coup de gueule là.
01:25:29 – Non mais absolument, si tu veux, tout ça fonctionne comment ?
01:25:33 D'abord on réapprend, permets-moi d'insister là-dessus, à dialectiser.
01:25:38 Je tiens beaucoup à ce terme, un philosophe allemand du nom de Fichte…
01:25:42 – Non mais pourquoi tu crois être trop intellectualisé autant ?
01:25:45 – Ben si, justement, il n'y a pas que le coup de gueule,
01:25:48 c'est ça justement qui est fondamental.
01:25:50 C'est que là où nous sommes de plus en plus empêchés, c'est de réfléchir.
01:25:54 Et je tiens beaucoup à ce terme de dialectique,
01:25:56 j'allais dire qu'un grand philosophe du nom de Fichte disait
01:25:59 "c'est le modèle suprême de la pensée qui caractérise les lumières",
01:26:03 c'est-à-dire que la thèse affronte l'antithèse
01:26:05 et que ce que nous tentons de faire c'est la synthèse.
01:26:07 Et dans les médias, à force de sensationnaliser justement les coups de gueule…
01:26:10 – Jérémy, il va bien se cacher les mois d'or, c'est ça non ?
01:26:12 – Les petits coups de gueule d'influenceurs ne servent plus à rien.
01:26:17 – Ah oui, mais il faut être cash à un moment donné,
01:26:20 ça va de mettre comme ça des couches pour éviter de faire la polémique.
01:26:25 Quand on veut quelque chose et qu'on a des violeurs par exemple qui sont étrangers,
01:26:29 on dit "ben dehors, c'est tout, dehors, cet homme n'a rien à faire ici".
01:26:31 – Oui, mais le problème c'est que simplement si on accepte
01:26:33 de tomber nous-mêmes dans la caricature de ce que nous ne sommes pas,
01:26:36 c'est-à-dire juste des petits gueulards frustrés,
01:26:38 c'est exactement la case dans laquelle on veut nous mettre.
01:26:40 Et qu'on oublie justement que ce qui amène le coup de gueule,
01:26:42 c'est ce qui l'a précédé, c'est-à-dire c'est le raisonnement,
01:26:44 c'est le fait que petit à petit les gens aient commencé
01:26:46 par s'interroger les uns les autres, et à force d'avoir cette communication
01:26:49 multidirectionnelle que tu soulignes, c'est-à-dire "je t'écoute, je t'écoute,
01:26:52 je t'écoute", au bout d'un moment, j'ai la tête comme ça de tous ces sujets
01:26:55 que nous sommes obligés de refouler.
01:26:57 Je vous signale que le propre d'une ingénierie sociale,
01:27:00 ça consiste à instaurer suffisamment de chaos pour pouvoir justifier derrière
01:27:04 des mesures sécuritaires. Ordo ab chaos.
01:27:07 À qui dois-je rappeler cette expression latine ?
01:27:10 Vous la connaissez tous. C'est la base.
01:27:13 La base de leur raisonnement consiste à nous exténuer psychologiquement
01:27:17 pour qu'en fait, justement, nous soyons amenés à pousser des petits coups de gueule
01:27:20 qui nous épuisent pour que nous ne nous parlions jamais des sujets
01:27:23 les plus importants. Voilà le sujet.
01:27:25 - Eh ben voilà, ça y est, il est lancé. Il aura mis une heure et demie.
01:27:29 - D'accord, je suis d'accord. Mais on peut faire parfaitement les deux.
01:27:32 C'est-à-dire qu'on peut faire un coup de gueule en disant en effet "dehors"
01:27:35 et après expliquer. Moi, c'est ce que je fais dans mes vidéos.
01:27:38 Je dis "dehors" dans la première phrase et après j'explique.
01:27:41 J'explique posément en disant "voilà pourquoi, voilà ce qu'il faut faire,
01:27:44 voilà les mesures à prendre, voilà quelle est l'idéologie derrière".
01:27:47 On peut parfaitement faire les deux. Le problème, c'est que sur les réseaux sociaux
01:27:50 et même pour avoir un impact dans la société... - Non, sur TikTok, c'est le coup de gueule
01:27:53 qui marche. - Mais c'est pas... Moi, j'appellerais pas ça un coup de gueule.
01:27:56 C'est un coup de gueule direct. C'est-à-dire que vous dites les choses clairement
01:27:59 et après vous expliquez et vous développez. Et c'est comme ça que les gens sont interpellés.
01:28:02 Parce que si vous brossez dans le sens du poil ou que vous êtes simplement en effet
01:28:05 dans le coup de gueule... - Pour faire un peu de beugle, vous avez vu, vaut mieux faire un petit peu
01:28:08 un coup de gueule. - Non, mais il faut les deux. Parce que si vous faites que un coup de gueule
01:28:11 et qu'il n'y a pas de fond derrière, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien.
01:28:14 - Et c'est justement là qu'on va prêter le fond à la critique et être animalisé,
01:28:17 bestialisé par nos ennemis qui vont dire en fait que nous ne réagissons qu'à l'instinct.
01:28:20 C'est dans ce logiciel-là que les droits d'art que nous sommes ont été enfermés.
01:28:24 Tout ça sert à quoi ? À faire en sorte que le moindre débat qui a lieu,
01:28:29 je suppose que parmi les gens qui sont dans le public, vous avez des débats entre vous,
01:28:32 en famille, etc. Est-ce qu'il y en a parmi vous qui ont parfois eu cette impression
01:28:35 d'être l'oncle ou la tante qui dérange la famille de Macroniste ?
01:28:38 Ça vous arrive parfois un petit peu ? Vous avez vu comme c'est très difficile ?
01:28:41 Pourquoi ? Parce qu'au bout d'un moment, vous en arrivez à vous taire parce que
01:28:44 vous avez incorporé les codes rituels de la discussion, justement,
01:28:48 alors pardon pour les grands mots, mais de la discussion dialectique,
01:28:50 c'est quand même la base de notre aspiration démocratique,
01:28:53 c'est d'être capable de nous affronter avec un minimum d'entendement,
01:28:56 pardon de faire l'intello, mais quand nous rappeler que l'on pouvait,
01:29:00 à l'intérieur d'un contrat social fonctionnel, avoir des démons qui cohabitent
01:29:04 du moment qu'ils soient doutés d'un minimum d'entendement pour construire un raisonnement.
01:29:08 Alors pourquoi est-ce que parfois des gens comme moi en arrivent à, littéralement,
01:29:12 péter un boulon, comme on dit ? Parce que, vous savez, c'est la logique
01:29:17 de la riposte graduée. Au début, on te taquine un petit peu,
01:29:21 on t'impose cette espèce de torture chinoise, là, qui est, voyez,
01:29:25 le déni de démocratie permanent, l'absurdité des informations
01:29:31 qui sont diffusées dans les médias de grand chemin, etc.
01:29:33 On tente d'avoir un dialogue et à force d'être étouffé,
01:29:37 on accumule une sorte de frustration, de ressentiment.
01:29:40 Et ce qui me fait le plus de peine, c'est que chez certains des gens
01:29:43 qui m'entourent dans les réseaux sociaux, ça se transforme en nihilisme,
01:29:46 c'est-à-dire que tu commences à adresser comme principal problème
01:29:50 en début de conversation, leur résignation.
01:29:53 Et en fait, si tu n'arrives pas à les faire sortir de leur zone de confort,
01:29:57 celle dans laquelle ils se sont enmitouflés à force d'être humiliés,
01:30:00 à force d'être rabaissés à la portion congrue de leur combat
01:30:04 qui est animalisé et qui est réutilisé, le problème, c'est que tout ton cheminement
01:30:10 consiste à essayer de les remettre dans un petit désir de démocratie.
01:30:14 Je vous rappelle quand même que notre principal problème en France,
01:30:16 c'est l'abstentionnisme.
01:30:17 – Attends, je t'interromps Fred, parce que j'ai vu ton coup de gueule,
01:30:19 au-delà de la forme, moi c'était autant sur les propos que je t'interpellais.
01:30:23 Tu es extrêmement radical, tu appelles à des solutions radicales.
01:30:27 – Je te mets au défi, si trois personnes…
01:30:29 – Et ça c'est limite, limite, j'ai eu peur pour toi que ce soit passible,
01:30:32 même que ce soit un coup de la loi potentiellement, que ça puisse relier la loi.
01:30:36 – D'ailleurs la preuve c'est que rien ne s'est produit.
01:30:39 – Pour l'instant.
01:30:40 – Pour l'instant.
01:30:41 – Ils vont venir me chercher à 6h30 un matin.
01:30:43 – Justement, pour ceux qui prennent le temps de le réécouter,
01:30:45 vous verrez qu'il y a un raisonnement, c'est-à-dire que,
01:30:47 je vais te le dire autrement, je pense que c'est de la légitime défense.
01:30:50 Imagine-toi à fin fond d'une cave, en train de te faire violer dans une tournante,
01:30:53 je suis désolé de le faire par cette métaphore assez gloque,
01:30:55 mais enfin dans ce cas-là, quand tu te redresses
01:30:57 et quand tu décides de riposter à ton agresseur,
01:31:00 je suis désolé, c'est pas toi l'animal.
01:31:02 Et je pense que là nous en sommes arrivés à un stade, nous devons nous lever.
01:31:06 – Il y a un bémol, c'est que dans notre société,
01:31:09 si quelqu'un vous agresse ou rentre chez vous ou vous viole
01:31:12 et que vous le tuez sans faire exprès pour vous défendre,
01:31:14 c'est vous qui allez en prison.
01:31:16 On est dans une société aujourd'hui où la victime va en prison
01:31:19 beaucoup plus facilement que la victime.
01:31:21 – Jérémie, on va laisser la session par la session.
01:31:24 – Oui, par rapport à ça, vous dites en effet que c'est de la légitime défense,
01:31:27 pour vous oui, mais pour eux non.
01:31:29 – Au bout d'un moment.
01:31:30 – Nous aussi, quand on dit ça peut paraître amusant
01:31:32 qu'on arrive avec nos pancartes extrêmement critiques
01:31:34 sur la question migratoire, etc.
01:31:36 Mais pour nous aussi c'est de la légitime défense.
01:31:38 Nous, comme vous dites, il y a que 5 ans, on s'est concerté
01:31:40 avec d'autres filles sur les réseaux sociaux.
01:31:42 Grâce aux réseaux sociaux, on s'est rencontrés, on s'est rendu compte
01:31:44 qu'on n'était pas folles et qu'on ressentait dans la rue
01:31:46 cette violence que l'on sentait, ce fait d'être considérée
01:31:48 comme des bouts de viande par certains hommes,
01:31:50 parfois de l'âge de notre père, en fait c'était quelque chose qui existait
01:31:53 et les néo-féministes essaient de nous faire dire que c'était faux,
01:31:55 mais c'était vrai.
01:31:56 Et là on s'est réunis, on s'est organisés, parce qu'on s'est dit
01:31:58 il n'y en aura pas une de plus et surtout si ça arrive à ma petite sœur,
01:32:00 moi je vais vriller en fait.
01:32:02 Et donc quand on arrive avec des pancartes dénonçant ces choses
01:32:05 qui sont pourtant légales, c'est-à-dire que nous en plus,
01:32:07 on ne va même pas au fond dénoncer un écart culturel,
01:32:12 on vient demander l'application de la loi.
01:32:14 Et bien même là, c'est pour moi de la légitime défense
01:32:16 et pourtant on finit en garde à vue et peut-être qu'on sera jugé pour ça.
01:32:18 Donc si vous voulez, il y a aussi ça, c'est que il y a votre conception
01:32:20 de la légitime défense et puis il y a la leur,
01:32:22 et je peux vous assurer que ce n'est pas la même.
01:32:23 Les générations identitaires, c'était de la légitime défense.
01:32:25 – Mais ce que tu évoques là aussi, c'est une capacité au sacrifice.
01:32:28 Et je pense que c'est de ça dont il est question dans le combat
01:32:30 que la plupart des gens qui sont ici mènent,
01:32:31 c'est que vous savez tous ce qui vous prend au nez.
01:32:33 – Le second débat, le sujet de ce second débat,
01:32:36 c'est la liberté d'expression plus particulièrement.
01:32:38 J'aimerais que vous me disiez aussi ce que vous pensez
01:32:40 par rapport au traitement de certains sujets par les médias.
01:32:43 Comment vous expliquez que les journalistes soient devenus aujourd'hui
01:32:47 les grands inquisiteurs de notre temps ?
01:32:49 Est-ce que la pire des censures aujourd'hui,
01:32:52 ce n'est pas celle initiée justement par les médias
01:32:54 qui empêchent certaines paroles d'avoir un écho au sein de la population ?
01:32:57 Je me tourne vers vous Pauline.
01:32:59 – Oui, alors j'aimerais juste réagir rapidement.
01:33:00 – Vous n'êtes pas invitée à laquelle époque de les assalamer sur France 2, par exemple ?
01:33:03 – Non, effectivement.
01:33:05 Mais d'abord j'aimerais juste réagir rapidement
01:33:07 à ce qui est arrivé aux militantes de Nemesis.
01:33:10 Parce que moi j'ai constaté quand même un grand deux poids deux mesures
01:33:13 pour avoir été justement en immersion dans l'extrême gauche.
01:33:16 C'est-à-dire que moi j'étais dans un groupe féministe radical
01:33:19 qui s'appelle AG Féministes Paris-Banlieue.
01:33:21 J'ai participé à des manifestations avec elles,
01:33:23 notamment lors du 8 mars, où elles appelaient,
01:33:25 elles disaient "le kérosène c'est pas pour les avions,
01:33:27 c'est pour brûler les flics et les patrons".
01:33:29 Nos équipes de Livre Noir ont filmé ces slogans, les ont diffusés.
01:33:33 Gérald Darmanin a saisi la justice pour appel au meurtre envers des forces de l'ordre.
01:33:37 Et donc moi j'étais en interne, j'ai vu les réactions des militantes qui disaient
01:33:41 "mais je ne comprends pas, Gérald Darmanin ne vient jamais en manifestation,
01:33:44 c'est le slogan qu'on emploie depuis 10 ans".
01:33:46 Et elles disaient "ça y est, c'est la répression qui s'abat sur nous".
01:33:50 Alors que bon, quand je compare avec ce qu'Alice Cordier a…
01:33:53 – Donc là la liberté d'expression c'est à géométrie variable, dans un sens.
01:33:56 – Tout à fait à géométrie variable.
01:33:57 – Elles, elles peuvent dire ce qu'elles veulent.
01:33:59 – Et encore, Alice et ses militantes, elles appellent,
01:34:02 elles disent "les étrangers violeurs dehors".
01:34:05 Mais nous on a eu le cas de Marguerite Sterne, qui elle a fait un constat chez nous.
01:34:10 Donc Marguerite Sterne, une militante qui est venue,
01:34:12 qui a été interviewée par Livre Noir,
01:34:14 et qui a dit que la majorité des hommes dans la rue qui l'agressait,
01:34:19 qui lui portait atteinte, étaient d'origine étrangère.
01:34:22 Donc pour le coup c'est statistiquement vrai, mais elle a quand même été…
01:34:26 – Est-ce qu'on a le droit de le dire ça ?
01:34:27 – Eh bien non, parce qu'on a eu une plainte d'SOS Racisme,
01:34:30 et elle a été convoquée au commissariat,
01:34:32 et le directeur de la rédaction de Livre Noir, Eric Tegner,
01:34:34 a aussi été convoqué au commissariat, pour avoir dit quelque chose de factuel.
01:34:38 – Vous décrivez votre agresseur et vous finissez en procès avec SOS Racisme.
01:34:41 Et moi je vais m'aller au-delà.
01:34:43 – Et vous perdez.
01:34:44 – Alors, jusque là j'ai été relaxée.
01:34:46 Non, classez sans suite.
01:34:48 – Vous êtes convoquée au commissariat.
01:34:50 – J'ai un bon avocat qui sait trouver les vis de procédure dans les enquêtes.
01:34:53 – Et c'est qui votre avocat ?
01:34:54 – Maître Pichon, pour qui je fais de la publicité.
01:34:56 Non, ça va même au-delà, c'est-à-dire que le procureur qui a autorisé l'enquête
01:35:01 pour ma militante qui avait une plancarte…
01:35:03 – Non mais voyons, on en arrive, vous parlez de juste procédure,
01:35:05 c'est grâce à des scrupules que je réunis.
01:35:07 – Non mais c'est l'unière, c'est-à-dire que ça a double peine.
01:35:09 Vous faites agresser, quand vous le dénoncez, vous finissez en garde à vue.
01:35:11 Et donc le procureur qui a accepté que ma militante finisse en garde à vue,
01:35:14 donc qui a autorisé l'enquête, est le même qui a classé sans suite une enquête
01:35:18 pour une jeune militante d'extrême-gauche qui avait une pancarte "un flic, une balle".
01:35:22 Donc de l'incitation au meurtre.
01:35:24 – Mais parce que l'idéologie prime sur la victime.
01:35:26 – L'extrême-gauche prime sur la racistité.
01:35:28 – Oui, mais c'est l'idéologie qui prime pour les juges, par exemple,
01:35:30 donc si vous vous faites agresser et que vous avez le malheur de décrire
01:35:33 qu'en effet votre agresseur est d'origine étrangère,
01:35:37 l'idéologie prime sur votre agression,
01:35:39 et donc vous êtes d'abord raciste avant de vous être fait agresser.
01:35:42 – Non, cher Jérémy, mais tu es un petit peu naïf,
01:35:45 parce que ce n'est pas seulement ça, bien avant ça,
01:35:48 c'est ce que disait Hippocrate, la cause des causes,
01:35:50 avant ça l'idéologie est instrumentalisée pour procéder
01:35:54 à une castration chimique progressive du peuple français,
01:35:58 et vous empêcher de refaire transcendance collective,
01:36:00 et de vous retourner vers cette caste, et de dire "mais qu'est-ce que c'est
01:36:03 que ces gens-là qui se polient notre pays, qui le vendent à la découpe,
01:36:06 qui nous humilient au quotidien, etc."
01:36:08 La liberté d'expression, utiliser la liberté d'expression,
01:36:15 déjà la liberté d'expression, moi je voudrais te dire qu'elle est la pire,
01:36:20 c'est celle que l'on s'inflige à soi-même, c'est celle qui est le fruit d'une…
01:36:25 alors chacun l'a probablement vécu, à partir du moment où vous avez
01:36:28 par exemple un profil dans les réseaux sociaux, vous vous sentez bien
01:36:30 avant de poster un truc, vous dites "ah j'ai pas envie de perdre
01:36:32 tous mes followers", mais ça vous l'avez intériorisé,
01:36:35 c'est extrêmement puissant, et c'est un mécanisme…
01:36:37 – C'est un mécanisme d'ailleurs qui a été étudié par un certain
01:36:40 Martin Seligman dans les années 70, on appelle ça l'impuissance à prise,
01:36:44 la résignation acquise, voilà, non mais de mon profil d'ingénieur social
01:36:48 j'ai étudié ces choses-là.
01:36:49 – Vous avez des réseaux sociaux dans les années 70 ?
01:36:51 – Non, mais ce qui est très intéressant, c'est pourquoi est-ce que je vous dis
01:36:54 années 70, c'est pourquoi je fais du name dropping, c'est pour que vous sachiez
01:36:58 que les gens qui apprennent ça ont du recul sur ces découvertes scientifiques,
01:37:04 on appelle ça le contre-renforcement, là par exemple, à chaque fois que vous avez
01:37:08 au-delà, donc excusez-moi j'étais un peu taquiné, mais en fait on est d'accord
01:37:11 évidemment, mais bien au-delà de l'idéologie, en fait il y a une intentionnalité
01:37:15 qui consiste à garder sous chape ce peuple qui peut être réfractaire,
01:37:19 qui peut être pénible, qui pourrait se réveiller à un moment donné,
01:37:23 et à chaque fois qu'il y a une tête qui dépasse la tienne, la tienne, la tienne,
01:37:26 il s'agit de vous décourager et de vous amener à l'impuissance progressive.
01:37:29 Je souligne au passage d'ailleurs, on aura peut-être l'occasion
01:37:32 d'en parler un jour sur un TVL avec des invités spécifiques,
01:37:35 que depuis notamment la mythe des Randi, une des armes les plus fantastiques
01:37:38 pour castrer les gens qui ont une capacité de résistance, c'est le contrôle fiscal.
01:37:42 Quiconque en a vécu un sait à quel point il est absurde.
01:37:45 Et vous savez pourquoi c'est génial ? Parce que c'est un petit peu comme
01:37:47 de se faire virer de Ix ou de n'importe quel réseau social comme Facebook,
01:37:51 vous n'avez pas véritablement la possibilité d'en parler.
01:37:55 Dans le cas d'un contrôle fiscal, c'est pire que tout, vous n'en parlerez jamais
01:37:58 parce que vous avez honte, parce que vous aurez toujours un gauchiste pathologique
01:38:01 débile léger qui viendra en disant "toi t'as dû frauder toi !"
01:38:04 Et puis il est content, il a l'impression qu'il t'a eu, tu vois.
01:38:07 Alors qu'en fait, et tu ne pourras jamais mettre deux patrons contrôlés,
01:38:11 humiliés de façon quasi illégale, hélas je vais t'apporter des dossiers
01:38:14 à un moment donné, tu ne pourras jamais le mettre sur un rond-point,
01:38:17 il n'a pas le temps le patron. J'ai un kiné près de chez moi,
01:38:20 il vient de se faire un redressement d'office de 200 000 euros,
01:38:22 alors qu'il n'a rien fait, il est au bord du suicide.
01:38:24 J'ai plein d'exemples comme ça.
01:38:26 Mais parce que s'il y a bien une institution...
01:38:28 - C'est la mécanique d'ingénierie sociale, Jérémy, globale,
01:38:30 qui consiste à s'assurer que les gens soient psychiquement épuisés,
01:38:34 qu'ils ne puissent plus réagir. Et ça vraiment, il faut qu'on le dise.
01:38:38 [Applaudissements]
01:38:41 - Parce que s'il y a bien, pour réagir sur le contrôle fiscal,
01:38:45 s'il y a bien une institution qui fonctionne encore bien en France,
01:38:48 alors que toutes les autres sont à l'os, c'est évidemment la fiscalité,
01:38:51 le système communiste français de répression.
01:38:53 - Tu es jeune, tu es un entrepreneur, planque bien ton pognon,
01:38:55 parce que tu vas bientôt être une cible.
01:38:57 - Jusqu'à maintenant, ça va.
01:38:59 Mais sur le fait des têtes qu'ils veulent couper pour éviter qu'on s'exprime...
01:39:04 - Je ne parlais pas des têtes, je parlais de castration.
01:39:06 - Oui, castration, ça revient au même.
01:39:08 Plus ils le font, je pense que ça brouille pour nous trois,
01:39:10 plus on a envie encore plus d'y aller, parce que plus ça nous énerve.
01:39:13 Donc c'est contre-productif.
01:39:15 - Non, toi, Jérémy, je suis désolé,
01:39:18 la plupart des gens avec qui je parle dans les réseaux sociaux,
01:39:20 à un moment donné, j'ai vécu un truc très intéressant,
01:39:22 je lance un mouvement, le pic, j'ai des gens absolument charmants
01:39:25 sur qui je compte, mais qui me disent "désolé, je ne peux pas sortir de l'anonymat".
01:39:28 Je suis désolé, les hémorriens, typiquement, c'est un très bon exemple,
01:39:32 ils doivent être 1 ou 2 % dans les réseaux sociaux
01:39:34 à mettre leur véritable identité.
01:39:36 Quand même, mesurez l'énormité de la chose.
01:39:38 Dans ce pays, on est obligé de se cacher pour défendre une opinion.
01:39:43 - Pauline, vous partagez ça, c'est un pseudo, votre nom ?
01:39:51 - Non, ce n'est pas un pseudo, c'est mon nom,
01:39:53 je reçois beaucoup de messages qui me disent que je suis courageuse,
01:39:56 et c'est vrai que j'inviterais peut-être les gens aussi à parler,
01:40:01 parce que plus il y a des personnes qui vont parler,
01:40:03 plus ce sera difficile de les faire taire, tout simplement.
01:40:07 Et quand vous parliez justement des médias,
01:40:11 nous, à Livre Noir, on salue d'ailleurs votre travail de TV Liberté,
01:40:16 parce qu'avoir des médias comme ça, de réinformation,
01:40:19 c'est extrêmement important.
01:40:21 Et nous, on essaye d'avoir quelque chose d'un peu complémentaire
01:40:24 en allant sur le terrain, en faisant de l'enquête,
01:40:26 et en donnant au public les informations nécessaires.
01:40:29 Et là, je pense que ce qu'on a fait avec cette enquête sur l'extrême gauche,
01:40:32 c'est important, parce que ce sont des choses
01:40:34 qu'on ne verra jamais dans tout un tas de médias mainstream.
01:40:38 Notamment, quelque chose qu'on a fait,
01:40:40 c'est qu'on a enquêté sur les sans-papiers,
01:40:42 des collectifs de sans-papiers,
01:40:44 donc des militants d'extrême gauche qui gèrent les sans-papiers,
01:40:47 et on s'est rendu compte qu'il les forçait à pointer en manifestation,
01:40:50 en échange d'aide.
01:40:51 C'est-à-dire que vous allez en manifestation d'extrême gauche,
01:40:53 contre la loi d'Armanin, parfois même contre Marine Le Pen,
01:40:56 et alors même, quelque chose qui est vraiment édifiant,
01:40:59 c'est que ces collectifs de sans-papiers ont manifesté
01:41:01 contre un événement que nous, à Livre Noir, nous avions organisé.
01:41:04 En septembre 2023, on avait organisé un débat sur l'immigration
01:41:07 avec des politiques, et d'ailleurs, vous étiez présents,
01:41:09 vous avez animé vous-même un débat.
01:41:11 Et en fait, on a eu une manifestation,
01:41:13 un rassemblement de collectifs de sans-papiers
01:41:15 contre notre débat sur l'immigration.
01:41:17 Et bien, figurez-vous que ces collectifs de sans-papiers,
01:41:19 les sans-papiers qui étaient présents,
01:41:20 ils étaient là parce qu'ils étaient obligés,
01:41:22 parce qu'ils devaient pointer en échange d'une aide
01:41:24 à être régularisée.
01:41:25 Donc c'est une instrumentalisation…
01:41:27 – Ils obtiennent des points, des scores.
01:41:28 – Exactement, édifiant, et après c'est rentré sur des tableaux Excel,
01:41:31 on a publié ces tableaux Excel,
01:41:32 ces informations, elles ne sont visibles absolument nulle part.
01:41:35 – Ils vous invitent quand Yann Barthez ?
01:41:37 – Je ne sais pas.
01:41:38 [Rires]
01:41:39 – C'est bizarre.
01:41:40 – Sur ce deux poids deux mesures des médias,
01:41:42 en effet, il y a aujourd'hui…
01:41:44 Cette expression, elle n'est pas de moi,
01:41:45 elle a été reprise de nombreuses fois,
01:41:46 mais je la trouve extrêmement juste.
01:41:48 Les journalistes aujourd'hui du service public
01:41:50 ou de tout un tas de médias,
01:41:51 ils n'ont plus une carte de presse mais une carte de prêche.
01:41:53 C'est-à-dire qu'ils prêchent pour une idéologie,
01:41:55 pour une certaine façon de penser,
01:41:57 et tout ce qui sort du cadre de cette idéologie est absolument interdit.
01:42:01 On a des gens, comme sur le service public,
01:42:02 qui sont quand même payés par nos impôts, je le rappelle,
01:42:05 qui refusent d'inviter toute une partie de la classe politique
01:42:08 ou de la société, avec des gens qui sont littéralement boycottés
01:42:11 par le service public.
01:42:12 – Les fact-checkers qui sont payés par nos impôts,
01:42:14 qui nous crachent à la gueule.
01:42:15 – Et par contre, contre qui on a fait une commission,
01:42:17 le premier média, c'est News.
01:42:19 – Vous en avez pensé quoi d'ailleurs de cette commission enquête ?
01:42:22 – Mais c'est hallucinant parce que c'est News,
01:42:25 c'est une chaîne privée, dont une chaîne privée
01:42:28 a le droit d'avoir sa ligne éditoriale.
01:42:30 – Non, non, il y a une convention aussi.
01:42:31 – Oui, il y a une convention.
01:42:32 – Pardon, pardon, c'est l'argument qui a sorti justement le clown de Barthez
01:42:35 en disant "on fait ce qu'on veut, on est une chaîne privée"
01:42:37 en parlant de TMC.
01:42:38 Non, ils ont une convention, ils ont des règles à respecter.
01:42:40 – Mais c'est une chaîne privée, à la différence du service public,
01:42:43 moi j'attends plus de neutralité de la part du service public
01:42:45 qui normalement est censé représenter tout le monde
01:42:47 que de la part d'une chaîne privée.
01:42:48 Or, je constate que le service public fait preuve d'une idéologie
01:42:51 beaucoup plus affirmée que c'est News.
01:42:53 C'est News qui invite des gens, certes de droite, mais également de gauche.
01:42:56 Le service public sur France Inter…
01:42:57 – Sans parler de ceux qui sont invités mais ne veulent pas venir.
01:42:59 – En plus de ça, oui, parce que vous avez toute une partie
01:43:01 de la France Insoumise ou des écolos etc.
01:43:03 qui ne veulent pas aller sur c'est News.
01:43:04 Donc après, si c'est leur choix, on ne peut pas les obliger.
01:43:06 Mais par contre, le service public volontairement boycotte,
01:43:08 il y a une liste noire de gens qui ne peuvent plus aller sur le service public
01:43:11 et tout ça est payé par l'argent des Français.
01:43:13 Donc à un moment donné, aujourd'hui les médias sont complètement
01:43:17 en dehors de la société française.
01:43:19 – Et vous vous êtes invitées par BFMTV ?
01:43:21 – BFM, on m'a envoyé une invitation il y a quelques mois, je n'ai pas pu venir.
01:43:26 Une autre est allée à ma place, Thaïs Descuffons,
01:43:29 qui a eu des propos un peu trop extrêmes pour BFM
01:43:32 et depuis plus aucune femme de droite n'est invitée,
01:43:35 enfin en tout cas de notre ADN.
01:43:38 Non mais par contre, par rapport à cette histoire de liberté d'expression,
01:43:41 en effet en France j'ai toujours trouvé que c'était terrible
01:43:43 le traitement de certains opinions par le service public.
01:43:46 Néanmoins, je suis allée en Belgique et là j'ai découvert le cordon sanitaire,
01:43:50 – Ah oui, c'est exceptionnel ça.
01:43:52 – qui est en fait lunaire, qui est en fait un accord entre les partis,
01:43:56 notamment le parti socialiste et l'équivalent des Républicains
01:43:59 et les médias du service public, sachant qu'eux n'ont pas de médias privés,
01:44:02 pour ne jamais inviter de personnes considérées d'extrême droite.
01:44:07 Donc d'extrême droite, vous prenez toutes les personnes
01:44:09 qui remettent en question la politique migratoire du gouvernement,
01:44:12 la question de l'islamisme, etc. de l'Europe.
01:44:14 – Tout ce qu'il y a après Emmanuel Macron et Boycott.
01:44:16 – Et moi je me suis toujours demandé,
01:44:17 mais en Belgique pourquoi je n'arrive pas à monter d'antenne,
01:44:19 alors que notamment à Molenbeek à Bruxelles,
01:44:21 il y a exactement les mêmes problématiques qu'en France,
01:44:23 mais en fait tout simplement parce qu'il n'y a pas la possibilité de penser
01:44:26 ce que pensent les jeunes femmes là-bas.
01:44:28 Elles n'ont pas la possibilité et si elles le font,
01:44:30 mais alors en fait elles font partie des personnes diabolisées.
01:44:32 – Non, c'est le cordon sanitaire contre la connerie, il n'y en a toujours pas.
01:44:34 – Un cordon sanitaire, mais c'est le lunaire.
01:44:36 Et j'ai fini par monter une antenne et en fait je me suis rendu compte
01:44:38 que les femmes qui m'avaient contacté, c'était des Belges qui regardaient ces news.
01:44:41 Voilà.
01:44:42 Donc en fait c'est pour ça qu'il ne faut pas sous-estimer le poids.
01:44:44 – Et TVL. – Et TVL, évidemment.
01:44:45 – Bien entendu. – Et TVL.
01:44:47 – Mais d'où l'importance en effet d'avoir des médias alternatifs.
01:44:50 – Ça ne sert pas que la France, ça sert aussi les États autour.
01:44:52 – Tous les pays franco-automnes. – Ils sont soumis à des répétitions.
01:44:54 – On peut également parler du Québec.
01:44:56 – Est-ce qu'ils ont encore autant de pouvoir les médias mainstream ?
01:44:58 Moi j'arrête pas de dire qu'ils sont en état de mort clinique.
01:45:00 – C'est une vague bulle spéculative.
01:45:02 – Parce que là le moyen des spectateurs, télé-spectateurs de chaînes info,
01:45:05 je crois qu'il est au-delà des 60 ans, pardon.
01:45:07 – Non mais de toute façon on va dans une société.
01:45:09 – Excusez-moi pour ceux qui ont plus de 60 ans.
01:45:11 – On va dans une société de toute façon où de plus en plus
01:45:13 les nouvelles générations vont plus regarder sur les réseaux sociaux.
01:45:17 – Moi je ne reconnais pas, vous regardez ici les chaînes info ?
01:45:19 – Moi aussi je regarde CNews parce que nous on travaille là-dedans,
01:45:25 on est dans l'actualité, après les gens qui ne sont pas justement dans ce milieu-là
01:45:29 ne regardent pas, en revanche par rapport aux médias justement mainstream,
01:45:32 ils se retrouvent sur les réseaux sociaux.
01:45:34 Il y a des vidéos de BFM, de CNews qui sont sur les réseaux sociaux
01:45:37 et là les gens vont quand même regarder.
01:45:38 – Ils font des scores lamentables. – Il faut quand même le reconnaître.
01:45:41 – Oui, ils font des scores lamentables, à part quelques vidéos,
01:45:43 ils font des scores lamentables.
01:45:44 – La France Info TV le matin c'est moins de 50 000 téléspectateurs en 15 minutes.
01:45:47 – Mais c'est personne, c'est personne.
01:45:49 – Deux vidéos TVL on les éclate.
01:45:51 – Mais de toute façon on va dans une génération où ça se passera en effet
01:45:55 sur les médias alternatifs, sur les réseaux sociaux,
01:45:57 d'où l'importance de mener ce combat-là sur les réseaux sociaux,
01:46:00 parce qu'il faut le faire maintenant, après ce sera trop tard,
01:46:02 et d'où aussi l'inquiétude qu'on peut avoir qu'à un moment donné
01:46:04 il y a eu la loi de Thierry Breton au niveau européen,
01:46:08 justement sur le code sur internet, donc on peut aussi envisager
01:46:12 que demain on ait un espèce d'art com spécialisé sur les réseaux sociaux
01:46:17 qui fasse le tri, qui compte les tons de parole, etc.
01:46:20 C'est une inquiétude, d'autant plus que…
01:46:22 – Les GAFAM ont un énorme pouvoir de censure, c'est ça le danger.
01:46:24 – Bien sûr, bien sûr.
01:46:25 – Alors attention, ça va beaucoup plus loin que ça,
01:46:27 puisque maintenant on vous prévient que dans les lois qui sont passées
01:46:31 et qui sont en train de basculer dans le code civil et dans notre quotidien,
01:46:35 ils vont se donner les moyens d'accéder à vos communications privées,
01:46:39 ce qui signifie qu'on est en pleine dissonance cognitive,
01:46:42 c'est-à-dire que ces conversations ne sont plus privées,
01:46:44 elles sont donc publiques.
01:46:46 Donc là en fait, je vous annonce, chers amis, chers téléspectateurs,
01:46:50 que c'est officiel, vous êtes en train de vivre une période historique,
01:46:53 la France bascule dans un fascisme.
01:46:55 C'est la définition même d'un totalitarisme pour commencer.
01:46:57 – Il n'y a que la France ?
01:46:58 – Non, c'est un vaste mouvement justement,
01:47:02 qui procède d'une forme de mimétisme et de cohésion entre les chefs de gouvernement
01:47:07 qui se montrent le bourrichon, et c'est pour ça que quand ils se voient,
01:47:10 ils sont très tactiles, ils se font des petits bisous partout,
01:47:12 ils sourient, en fait on sent que c'est des copains,
01:47:14 on sent qu'ils ont besoin de se renforcer mutuellement.
01:47:16 – Il y a un député flamand je crois, qui a été condamné à une peine de prison ferme
01:47:20 pour une blague raciste qu'il a fait sur un canet de télégramme avec ses amis.
01:47:24 – Mais c'est pire que ça, en Écosse, il y a maintenant une loi
01:47:28 qui pénalise le fait de tenir des propos contre cette idéologie de gauche en famille,
01:47:33 en privé, donc par exemple vous êtes à table au restaurant,
01:47:36 en famille, vous discutez, vous tenez un propos qui sort du cadre,
01:47:41 s'il y a une personne dans votre famille qui est un traître,
01:47:44 et qui va vous dénoncer, vous allez finir en taule.
01:47:47 Donc c'est-à-dire que non seulement c'est la fin de la vie privée en effet sur les messages,
01:47:51 mais c'est aussi la fin de la vie privée et de la liberté d'expression dans le privé,
01:47:54 on ne peut même plus parler comme on le souhaite dans son salon,
01:47:56 dans son canapé, devant la télévision.
01:47:58 – Ça s'appelle un totalitarisme.
01:47:59 – Mais c'est la Corée du Nord, vous savez en Corée du Nord,
01:48:01 vous êtes obligé d'avoir le portrait de Kim Jong-un dans votre salon,
01:48:04 vous savez, là c'est un peu pareil, c'est-à-dire que maintenant
01:48:06 on va avoir le portrait comme ça de la bien-pensance dans le salon,
01:48:09 et puis surtout avant de parler on le lira comme ça.
01:48:10 – Alors qu'est-ce qu'il faut faire pour établir la liberté d'expression en France selon vous tous ?
01:48:14 – Je pense qu'il faudrait avoir une…
01:48:16 bon déjà il faut un mouvement évidemment populaire qui vienne du peuple français
01:48:21 et des peuples européens qui à un moment donné mettent le "holà"
01:48:23 parce que si personne ne met le "holà" ça continuera dans ce sens-là,
01:48:27 ce qui nous différencie d'ailleurs des Américains,
01:48:29 puisque aux États-Unis on ne le dit pas souvent mais la liberté…
01:48:31 – Et les partis politiques on peut compter sur eux ou pas ? Il y en a le RN par exemple ?
01:48:34 – Je pense qu'il y a plus de liberté d'expression,
01:48:36 en tout cas eux défendent une version de la liberté d'expression qui…
01:48:38 – Ah non, non, non, c'est fini en fait, la logique des partis fabrique des espèces de blocs
01:48:44 qui sous prétexte de cohésion, de cohérence dans le message,
01:48:48 et bien en fait sont les premiers à incorporer l'absence de liberté d'expression
01:48:52 dans leur mode de fonctionnement, puisqu'ils n'ont pas la place pour la nuance,
01:48:56 ce sont des machines à gagner, on peut le comprendre.
01:48:58 – Pourquoi ? – Alors dans ce cas-là,
01:49:00 on peut en effet proposer de revoir complètement le logiciel démocratique,
01:49:06 on peut le remettre d'équerre, les gens ne croient pas encore suffisamment en eux,
01:49:09 ils n'ont pas encore compris qu'ils constituaient dans leur ensemble
01:49:12 une vaste puissance qui est une forme d'intelligence collective
01:49:15 qui peut être canalisée, et il est tout à fait possible
01:49:18 de faire ce que d'aucuns ont déjà proposé dans d'autres pays,
01:49:21 notamment aux États-Unis, des politologues, des sociologues,
01:49:24 il est possible de mettre en place un mouvement citoyen qui soit transpartisan
01:49:29 et qui se donne, par exemple, pas forcément le mien, à la rigueur,
01:49:32 que nous soyons dans un vaste bain darwinien d'idées que la meilleure gagne,
01:49:36 c'est très bien, les gens doivent simplement prendre conscience
01:49:38 de leur propre puissance, ils n'ont pas encore compris
01:49:40 qu'ils avaient cette capacité de se réapproprier les choses.
01:49:44 Si par exemple, regardez, sur X, 98% des gens sont complètement anonymes,
01:49:48 moi je ne dis pas qu'il faille en sortir, mais c'est bien la preuve qu'ils ont peur,
01:49:50 oui ou non ? – Oui.
01:49:51 – Ils ont peur de se faire choper. – Ça m'énerve moi d'ailleurs.
01:49:53 – Voilà, ben oui, mais le moment où ça déjà…
01:49:55 – Je réponds quand au moins tu dévoiles ton identité.
01:49:57 – Mais ça, le moment où ça va changer, tout va basculer.
01:49:59 Maintenant, qu'est-ce qu'il est possible de faire ?
01:50:00 D'avoir un candidat constitutionnel qui dise…
01:50:02 – Il y a des gens qui vont dire justement, il faut laisser ce pouvoir du pseudo
01:50:05 pour qu'on puisse balancer des trucs.
01:50:07 – Mais bien sûr, bien sûr, simplement, il faut aussi l'analyser
01:50:10 dans sa complexité ce phénomène, c'est-à-dire que c'est un phénomène d'auto-censure,
01:50:13 c'est la manifestation d'une angoisse, d'une anxiété, de se faire avoir.
01:50:17 Donc il est tout à fait possible un jour de voir émerger un mouvement citoyen
01:50:21 qui propose un candidat constitutionnel, qui au lendemain de son élection,
01:50:24 propose de refondre complètement le logiciel démocratique
01:50:27 au travers d'assemblées constituantes.
01:50:29 Tu as déjà reçu Étienne Chouard qui en parle très très bien.
01:50:32 Je crois vraiment que ce mouvement-là est en train de mûrir
01:50:35 parce qu'à vrai dire, tout ce dont nous parlons là
01:50:37 est condamné à partir en eau de boudin dans nos oppositions,
01:50:40 dans le monde de nuance, etc.
01:50:41 – Allez, vous l'avez fait en arrière-terme de cette soirée,
01:50:43 les uns après les autres, allez, Jérémy ?
01:50:45 – Non, pour réagir, juste, je pense en effet qu'il faut un mouvement citoyen.
01:50:51 Après, il faudra que ça passe par des politiques
01:50:53 parce que je ne vois pas comment l'émergence aujourd'hui,
01:50:55 même pour 2027…
01:50:56 – Ah non, encore personnalisé…
01:50:58 – Non, ça va être très compliqué, en tout cas pour la liberté d'expression.
01:51:01 Je pense qu'en effet, le paradoxe qu'on a,
01:51:03 c'est ce que je disais tout à l'heure avec les États-Unis…
01:51:04 – Ah vous, vous votez R.L. c'est ça ?
01:51:06 – J'ai voté R.L. en 2022, oui, j'avais pas voté Macron, ça c'est sûr,
01:51:09 mais c'était pas possible.
01:51:11 Mais une chose est sûre, c'est que le paradoxe qu'il y a par exemple avec les États-Unis,
01:51:15 c'est qu'on a toute une partie de l'élite à gauche, etc.,
01:51:18 qui prend le wokisme, etc. sur les Américains,
01:51:21 mais ils ne prennent pas la liberté qu'ils ont eux.
01:51:23 Parce qu'aux États-Unis, la liberté de la presse et d'expression est totale, totale.
01:51:27 Donc pourquoi ils prennent le wokisme,
01:51:28 mais ils ne prennent pas la liberté d'expression qui va avec ?
01:51:30 En fait, ils font un choix.
01:51:32 – Parce que le wokisme est une ingénierie sociale
01:51:34 qui permet d'horizontaliser tous les délais.
01:51:36 – Tout à fait, mais je pense qu'il faudrait constitutionnaliser en effet
01:51:38 la liberté d'expression totale et qu'on devrait avoir le droit
01:51:40 à une liberté d'expression totale en France,
01:51:43 y compris sur les réseaux sociaux, et que ce soit constitutionnel,
01:51:45 ce qui permettrait de protéger évidemment cette liberté.
01:51:48 – Pauline ?
01:51:49 – Moi je pense qu'effectivement, il faut mettre fin à l'auto-censure
01:51:51 et qu'il devrait y avoir de plus en plus de personnes
01:51:53 qui arrêtent de se censurer parce que c'est la base.
01:51:55 Et je pense que le travail que vous faites
01:51:57 et le travail qu'on fait à Livre Noir, il est important
01:51:59 parce qu'on porte aussi des nouvelles générations de journalistes
01:52:03 qui sont décomplexés, qui s'assument, et je pense que,
01:52:06 et même le travail de CNews en fait,
01:52:08 qui va faire en sorte que de plus en plus de personnes
01:52:11 vont assumer et vont ne plus avoir peur en fait,
01:52:15 finalement, tout simplement, de dire ce qu'elles pensent
01:52:18 et ce qu'elles voient surtout, parce que c'est ça qui est très important.
01:52:20 Je pense, juste pour faire une toute petite parenthèse,
01:52:23 à Doramouto, la militante qui a été mise en examen,
01:52:25 parce qu'elle a dit à Mariko, une mère transgenre,
01:52:29 qui était un homme qui est devenue une femme,
01:52:31 que pour elle, à la base, c'était quand même un homme.
01:52:33 Et le simple fait de dire ce qu'on voit est aujourd'hui criminalisé,
01:52:37 et ça, ça ne devrait plus être possible que ce soit criminalisé.
01:52:41 Je pense que tout le monde doit assumer au moins ce qu'il voit.
01:52:44 Et c'est ce qu'on essaye de faire à Livre Noir,
01:52:46 c'est d'avoir de l'impact en disant la vérité,
01:52:48 et après, chacun en fait ce qu'il veut.
01:52:50 – Vous considérez qu'on peut quand même, à peu près,
01:52:52 encore tout dire sur les réseaux sociaux, vous ou pas ?
01:52:55 – De moins en moins, il faut quand même être dans le cadre.
01:52:59 C'est-à-dire que si vous avez le mot qui dépasse,
01:53:01 le mot de trop, ce n'est plus possible.
01:53:03 Il y a quand même encore une liberté,
01:53:04 notamment grâce à Elon Musk et à Twitter.
01:53:07 Je crains avec la loi européenne que ça ne dure pas.
01:53:11 Parce que ce qu'on ne dit pas aussi,
01:53:13 c'est que tous les réseaux sociaux au niveau européen,
01:53:16 dans les pays membres, sont obligés de se soumettre
01:53:19 à la politique et donc aux lois européennes.
01:53:22 Et je vois d'un très très mauvais œil ce qui va arriver
01:53:25 avec la loi de Thierry Breton,
01:53:27 qui risque d'encore plus nous censurer.
01:53:29 On parle même de poursuites pénales, etc.
01:53:31 En cas de certains mots qui iraient contre.
01:53:34 Ça va être compliqué, il va falloir utiliser d'autres méthodes certainement.
01:53:38 – On voit aussi que les choses peuvent changer rapidement
01:53:40 parce que nous pendant très longtemps sur Twitter,
01:53:42 en fait, on avait un compte qui était totalement bloqué,
01:53:44 impossible de parler de la question migratoire
01:53:46 sans se faire banne automatiquement.
01:53:48 Elon Musk rachète Twitter, et là, certes, en effet,
01:53:51 90% des gens peut-être sont anonymes,
01:53:54 mais il y a une liberté de ton qu'on n'avait plus.
01:53:56 On a réouvert notre compte qui était bloqué depuis deux ans,
01:53:59 avec 20 000 abonnés dessus, maintenant on en a 60 000.
01:54:01 – C'est quand même dire à quelqu'un de se dire "ça tient à un fil aussi".
01:54:03 – Ça tient à un fil aussi, alors en effet, l'État va se réorganiser
01:54:07 pour peut-être empêcher Twitter de gagner,
01:54:09 mais ça tient à un fil de gens fortunés.
01:54:11 Et peut-être que le salut passera par là aussi de milliardaires,
01:54:16 je fais du pied à certains français peut-être,
01:54:18 – Oui, je pense à qui ?
01:54:19 – À Bolloré par exemple, qui aujourd'hui permet une liberté de ton
01:54:23 différente, qui n'existait pas avant,
01:54:26 qu'on n'aurait jamais imaginé dans le pays.
01:54:28 En fait, il y a aussi des signes d'espoir qu'il faut voir,
01:54:30 mais il faut permettre aux gens qui s'expriment à visage découvert
01:54:33 de leur offrir une possibilité de retranchement.
01:54:35 S'ils ont des problèmes, il faut leur offrir une possibilité d'emploi.
01:54:38 Il faut que les gens qui ont des entreprises et qui partagent nos idées
01:54:42 aillent vers ces jeunes-là pour leur dire "écoute, si tu te casses la gueule
01:54:45 parce que tu mentes ta tête et que tu perds ton taf,
01:54:48 sache que moi je te re-embauche derrière".
01:54:50 En fait, il faut se réorganiser de l'intérieur aussi,
01:54:52 pour donner la possibilité à ces jeunes-là, jeunes ou moins jeunes d'ailleurs,
01:54:55 de pouvoir assumer totalement et c'est par des liens comme ça qu'on peut arriver.
01:54:59 Personne riche, personne qui ont des sociétés et militants.
01:55:01 – Oui, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a aujourd'hui des personnalités
01:55:03 dans le monde occidental qui, justement, se battent pour cette liberté
01:55:06 et c'est quand même rassurant, en effet.
01:55:08 – Allez, ce sera le mot de la fin, on termine comme d'habitude
01:55:10 avec les dessins d'Ignace, donc en direct.
01:55:13 Bravo Ignace, en tout cas encore une fois on peut t'applaudir.
01:55:16 Tout d'abord, conflit Israël-Iran, tu soutiens Israël, tu es islamophobe,
01:55:22 tu soutiens l'Iran, tu es antisémite, ben ça va, je ne soutiens aucun des deux,
01:55:26 dans ce cas, vous êtes xénophobe.
01:55:28 [Applaudissements]
01:55:30 Et je crois qu'on reconnaît Dupond-Moretti,
01:55:32 dis-moi qui t'agresse et je te dirai quel raciste tu es,
01:55:35 encore Éric Dupond-Moretti, on le salue d'ailleurs.
01:55:39 Les médias alternatifs menacés comme Bistro Liberté
01:55:42 à consommer avec modération, l'abus de liberté est dangereuse pour la pensée.
01:55:47 Bravo à Appi.
01:55:48 [Applaudissements]
01:55:50 On avait commencé ce débat avec eux, on le termine avec eux.
01:55:52 Des fact-checkers et leurs vidéos supprimées si les censeurs sont censurés,
01:55:56 où va-t-on ? On le connaît, Tristan Madesfrance, bravo à toi.
01:55:59 [Applaudissements]
01:56:01 Et alors, ça c'est le petit cadeau d'Ignace,
01:56:04 c'est que pendant toute l'émission, il vous a fait aussi de beaux portraits,
01:56:08 enfin plutôt des caricatures.
01:56:09 Alors tout d'abord le premier, il est pour vous, Jérémy,
01:56:12 voilà une belle caricature de Jérémy, voilà pour Jérémy.
01:56:16 [Applaudissements]
01:56:18 Le second portrait, ou plutôt la seconde, eh bien c'est Pauline, voilà Pauline.
01:56:23 Bravo Ignace, c'est pour vous Pauline.
01:56:26 Alice, Alice, est-ce que tu as bien travaillé Alice ?
01:56:29 Oui, pas mal, voilà.
01:56:31 Bravo.
01:56:32 [Applaudissements]
01:56:34 Et enfin, le dernier portrait, ou plutôt les dernières caricatures,
01:56:37 eh bien c'est, oh là là, oui, c'est toi à l'issue du premier débat.
01:56:41 [Applaudissements]
01:56:42 Voilà, donc c'est pour Fred.
01:56:44 D'ailleurs, je précise que si vous, vous voulez également aussi votre portrait,
01:56:50 enfin votre caricature, eh bien allez sur dessignace.com,
01:56:53 on va voir ça affiché à l'écran là, juste en dessous,
01:56:57 enfin juste en bas de l'écran, le lien.
01:56:59 Et en tout cas, voilà, on vous encourage à commander ces dessins auprès d'Ignace.
01:57:03 Enfin, je termine avec évidemment toute l'équipe de Bistro Liberté
01:57:07 qui est derrière là, qu'on ne voit pas, mais en tout cas ils sont très très nombreux.
01:57:10 Ils sont emmenés par le brillant Raphaël, on l'applaudit bien fort,
01:57:15 [Applaudissements]
01:57:16 au son Pierre, au cadre, c'est-à-dire derrière les caméras,
01:57:20 il y avait Mathilde, Maxime et Thomas ce soir,
01:57:25 [Applaudissements]
01:57:26 à la production bien sûr Martial, Arnaud, Marine, bien entendu Marine,
01:57:31 et puis bien sûr, il s'est fait très discret ce soir, mais c'est Charles Mathieu.
01:57:35 [Applaudissements]
01:57:36 On peut l'applaudir bien fort.
01:57:38 Merci à tous de nous avoir suivis jusque là.
01:57:41 On se retrouve dans 15 jours pour un nouveau Bistro Liberté.
01:57:43 Très bonne soirée à tous, bye bye.
01:57:44 [Musique]
01:57:58 [Musique]

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