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Transcription
00:00Ça y est, c'est fait. Encore un. Ils sont nombreux de ce côté-là.
00:03M. Bertrand, M. Attal, M. Le Maire, M. Darmanin.
00:08– Pour l'instant, il n'y en a qu'un qui s'est déclaré, c'est Édouard Philippe.
00:12– Non, Xavier Bertrand se déclare tous les mois, à peu près.
00:15Ou il fait une réunion, ou vu qu'il a un scoop,
00:17qu'il va être candidat à la présidence de l'Armée publique.
00:19– C'est un truc contre lui. – Oui, il aime bien.
00:21– Allez savoir. Non mais je vois que M. 80 km heure,
00:24dont les automobilistes se souviennent,
00:26celui qui a mis les gilets jaunes dans la rue,
00:27qui voulait faire la réforme des retraites,
00:29se présente. – Il y a Mme Hidalgo, Mme 50 km heure.
00:31– C'est Macron empire. Ils peuvent peut-être faire un ticket,
00:35je ne sais pas, emmerdons les Français, une liste comme ça.
00:38Non, écoutez, voilà, il a le droit de se présenter.
00:40On aura le droit d'être contre lui avec Marine Le Pen
00:43pour essayer de protéger les Français et de ne pas faire de casse sociale
00:47et pas les enquêter au quotidien, comme il a fait.
00:49Ça, c'est la démocratie.
00:50– Il y en a qui disent qu'Emmanuel Macron espérait
00:55que vous gagniez les législatives pour vous cramer en 2027.
00:59– Mais si on avait gagné les législatives,
01:00je pense qu'il ne nous aurait pas cramé du tout
01:02parce qu'on aurait pris des mesures assez rapides pour aider les gens,
01:04la baisse de la TVA, etc.
01:06– Si je peux me permettre, Jean-Jacques Obély, je vous le dis,
01:08moi je suis sûr, vous savez, le président,
01:11il y a beaucoup de choses qu'il signe et au final,
01:15une cohabitation, c'est toujours compliqué.
01:16– C'est vrai que c'est compliqué.
01:18– Pour vous, je pense que c'est plutôt même une bonne nouvelle
01:19que vous n'ayez pas gagné.
01:20– Et bien alors, Chiche, rendez-vous…
01:21– Allez faire la fête du cochon.
01:22– Rendez-vous en 2027, rendez-vous dans trois fêtes du cochon
01:26et s'il faut affronter Édouard Philippe, on le fera,
01:28et on le fera sur son bilan.
01:30– Justement, alors vous, je le dis, vous êtes extrêmement bon en com',
01:34vous êtes magnifique sur les plateaux de télé, vous parlez toujours bien,
01:36mais on a vu quand même qu'il y avait 2-3 candidats…
01:39– Plus que 2-3.
01:40– Oui, qui étaient un petit peu limités.
01:43Vous allez travailler là-dessus pour 2027.
01:45– Alors, on va être honnête, ça a existé, je ne vais pas vous dire l'inverse,
01:49ça a existé ailleurs, ça a existé ailleurs.
01:51Moi, j'ai eu face à moi une candidate qui s'est carapatée,
01:54qui n'a pas voulu faire le débat.
01:55Elle était la France insoumise.
01:57Donc ça existe partout, la loupe a été mise sur nous, on le sait,
02:00c'est comme ça, voilà.
02:01Dont acte, les Français nous font de plus en plus confiance,
02:04on doit être toujours meilleur pour demain assurer la gouvernance de la France.
02:08Donc oui, c'est fait, on va bosser dessus, dès la rentrée,
02:11on se voit le 14 et le 15 septembre à Paris pour peaufiner tout ça
02:14avec tous les parlementaires et on ne fera pas deux fois l'erreur, Cyril.
02:17– Vous voulez que je vous envoie un spécialiste de la com', Gilles Verdez ?
02:20Pour vous aider le 14 et le 15 ?
02:23– Si vous voulez me faire vraiment plaisir, Cyril, envoyez-le à Edouard Philippe.
02:26C'est le plus beau cadeau que je puisse vous faire.
02:28– Vous y croyez, Edouard Philippe ? Président ou pas ?
02:29– Président, non, candidat, oui.
02:31– Il a une cote ?
02:32– Oui, il a une cote, c'est vrai, mais il a un bilan.
02:36C'est quand même lui qui a mis les gilets jaunes dans la rue,
02:38la casse sociale, l'augmentation des charges.
02:40– Pourquoi il est fait populaire ?
02:41– Parce qu'il s'est retiré du jeu politique.
02:43Vous savez, dès qu'on fait un pas de côté, forcément,
02:45qu'on n'a plus les mains dans le cambouis, on est populaire.
02:47– Mais quand il parle, par exemple, il dit,
02:48moi je vais absolument mettre la retraite à 67 ans.
02:50Donc ce n'est pas du tout populaire.
02:51Et pourtant, les gens considèrent qu'il est encore très populaire.
02:54– Bien sûr, mais il y a une forme d'immobilisme.
02:58Quand on n'est pas dans les affaires,
03:00quand on n'est pas au combat en permanence, c'est facile, on est tranquille.
03:02Et on a l'air un peu d'être la voix de la sagesse.
03:05Sauf que la voix de la sagesse, quand elle va parler,
03:07voilà, ce sera une autre limonade.
03:09Et surtout, ce n'est pas nous qui allons lui faire le plus d'ennuis avant l'élection.
03:12C'est ses petits camarades, macronistes, c'est M. Attal, c'est M. Darmanin.
03:18– Non, Gérald Darmanin et Edouard Philippe, ils s'entendent bien.
03:20Ça se passe bien, les deux.
03:21– Oui, enfin, quand il faudra aller au charbon pour être président de la République,
03:24ils s'entendront forcément un peu moins bien.
03:26Ça ressemblera probablement plus à l'UMM qu'à l'AMT.
03:29– Ils vont voir celui qui a le plus de chance, naturellement.
03:30Et puis ils vont revoir celui qui a le plus de chance.
03:32– On verra bien, mais écoutez, nous, en tout cas, il est macroniste.
03:35De fait, il a été le Premier ministre d'Emmanuel Macron.
03:37Clairement, ce n'est pas ce qu'on veut.
03:39Clairement, on a une autre vision de la France.
03:41Il est mondialiste, voilà, et il est ultra-libéral.
03:45Il est assez immigrationniste, d'ailleurs, les chiffres l'ont montré.
03:48C'est l'inverse de nous.
03:49Les Français, ils choisiront…
03:50C'est un joli nom, ça s'appelle la démocratie.
03:51– Je vais vous dire un dernier truc avant qu'on passe aux marches sur la tête du jour.
03:55Dites-moi, moi, j'ai l'impression que la seule chance de gagner
03:58pour Jean-Luc Mélenchon, c'est d'être en face de vous au second tour.
04:01Et la seule chance pour vous de gagner,
04:03c'est d'être face à Jean-Luc Mélenchon au second tour.
04:04Est-ce que vous êtes d'accord avec moi ou pas du tout ?
04:06– Je ne crois pas, au fond, et je vous le dis sincèrement,
04:08et je suis vraiment désolé que Jean-Luc Mélenchon puisse gagner.
04:12Voilà, je pense qu'aujourd'hui, s'il y a un parti qui est extrême,
04:15il y en a un seul, et c'est lui.
04:16Et je pense que les Français ont besoin d'être rassurés et pas d'avoir peur.
04:19Les Français, ils ont besoin d'être rassemblés et pas d'être divisés.
04:21Quand vous avez quelqu'un, au moment où il y a de l'insécurité,
04:23qui dit, il faut désarmer la police, pas tout le temps, pas partout,
04:27c'est vrai, il faut être honnête, mais il le dit quand même.
04:29Quand il y a un problème d'immigration, tous les Français, en tout cas, le reconnaissent,
04:33et qu'il dit, il faut régulariser tous les sans-papiers, il y a un problème.
04:35Et c'est quelqu'un qui est extrêmement violent.
04:37Je veux dire, leur position par rapport au Hamas, par exemple,
04:40montre bien que pour eux, la violence peut être légitime quand l'idéologie leur réclame.
04:45Regardez Cyril, on a vécu ensemble une expérience à l'Assemblée nationale,
04:50quand on parlait de C8, vous avez eu devant vous, non pas un homme politique,
04:54mais un procureur qui voulait symboliquement vous couper la tête.
04:57Là, ça fait froid dans le dos.
04:58Quand on dit à quelqu'un, vous ne pensez pas comme moi,
05:00votre public, ce n'est pas mes électeurs, je vais vous faire taire,
05:02je crois que les Français ne veulent pas ça.
05:04– Gilles Verdez, quand vous entendez tout ça, vous êtes d'accord ?
05:06– Mais pas du tout, et M. Jacobelli ne manque quand même pas de culot.
05:10Vous venez de dire, là, devant 2 millions de personnes,
05:13qu'il y a un seul parti qui est extrémiste, c'est LFI,
05:15mais vous êtes à l'extrême droite, M. Jacobelli.
05:18Le RN n'est plus à l'extrême droite, c'est nouveau.
05:20Là, vous réinventez la géographie politique française, bravo.
05:23– Gilles Verdez, je suis partiellement d'accord avec vous.
05:25Il y a un risque d'extrême droite en France,
05:27mais je vous le dis les yeux dans les yeux,
05:28quand un député appelle à marcher sur Paris pour prendre le pouvoir,
05:31comme Katniss, ça rappelle les fascistes, oui.
05:35Quand certains appellent à la haine du juif, c'est l'extrême droite,
05:38mais c'est à la France insoumise.
05:39Quand certains disent qu'il faut prendre le pouvoir dans la rue
05:41si on ne l'a pas dans les urnes, oui, c'est du fascisme,
05:43mais c'est la France insoumise.
05:44Vous avez partiellement raison, il y a un danger d'extrême droite,
05:46et il s'appelle Jean-Luc Mélenchon.
05:47– On n'est plus d'extrême droite, maintenant, en RN.
05:49– Nous ne l'avons jamais été.
05:49– Ah, vous ne l'avez jamais été ?
05:50– Nous respectons la santé de l'élection.
05:52– Là, on marche sur la tête, pour le coup.
05:53– Citez-moi un moment où nous n'avons pas respecté les règles des élections.
05:59– Jean-Marie Le Pen n'était pas d'extrême droite.
06:01– Les règles…
06:01– Jean-Marie Le Pen n'était pas d'extrême droite.
06:03– Je veux bien qu'on remonte à Clovis aussi.
06:04– Non, on remonte à Jean-Marie Le Pen.
06:06– Est-ce qu'il y a aujourd'hui un parti qui est un danger pour la démocratie ?
06:09– Jean-Marie Le Pen n'était pas d'extrême droite.
06:10– C'est la France insoumise.
06:11– Jean-Marie Le Pen n'était pas d'extrême droite.
06:12– Je connais votre technique.
06:13Moi, je vous parle de Mélenchon, vous me parlez de Le Pen.
06:15Le Pen, il est candidat à quoi, aujourd'hui ?
06:17– En 2024.
06:18– Mettez un peu l'essai dans la règle.
06:20– En 2024, wake up.
06:22– En 2024, wake up.
06:24– En 2024, wake up.
06:26– Vous êtes dans une faille spatio-temporelle.
06:28– En fait, vous ne répondez jamais quand ça vous dérange.
06:30– C'est-à-dire que moi, je veux bien qu'on regarde dans la rétroviseur.
06:32– Je connais votre technique aussi.
06:33– Je veux bien qu'on regarde dans la rétroviseur, Gilles Verdez.
06:35Aujourd'hui, qui a appelé à marcher sur Paris ?
06:37Qui a dit qu'il faut que la rue remplace les urnes ?
06:39– Vous allez voter Jean-Louis Mélenchon en 2027 ?
06:41– Rien ne dit qu'il se présentera.
06:43– Si, c'est possible. Ça va être qui, sinon ?
06:45– Mathilde.
06:47– S'il se présente, il est possible que je vote pour lui.
06:49– Très bien, voilà.
06:51– Il est possible, je ne sais pas encore.
06:53– On va dire qu'il est probable.
06:55– Ça vous fait quoi d'être d'extrême-droite, alors, Gilles Verdez ?
06:57– Pardon ?
06:59– Non mais là, vous faites de la dialectique.
07:01En fait, vous me regardez dans les yeux en espérant m'impressionner.
07:03– Oh non, pas du tout.
07:05– Moi, je vous respecte.
07:07– On l'aime bien.
07:09– Mais je vous respecte.
07:11– Moi aussi, je vous respecte.
07:13Je respecte les électeurs de la France Insoumise.
07:15– Mais pourquoi vous ne reconnaissez pas que vous êtes d'extrême-droite ?
07:17Ça vous gêne. Ça vous dérange.
07:19– Mais l'extrême-droite, c'est quoi ?
07:21C'est la haine de la démocratie.
07:23Je suis désolé, on se présente aux élections, quand on gagne, on y va.
07:25Quand on perd, on reconnaît qu'on perd.
07:27C'est très souvent l'antisémitisme.
07:29Je crois qu'aujourd'hui, nous avons montré,
07:31prouvé que, aujourd'hui,
07:33nous voulons défendre nos compatriotes de confession juive
07:35contre un danger qui s'appelle l'islamisme
07:37qui est importé en France
07:39et que représente Jean-Luc Mélenchon.
07:41Et c'est avoir le pouvoir par la force.
07:43Jamais, jamais,
07:45ni dans les mairies, ni dans les départements,
07:47ni en France, nous n'avons utilisé la force.
07:49– Jacques Obéli, ce que veut dire Gilles Berdet,
07:51vous voulez parler, pour vous, le Rassemblement National,
07:53Gilles Berdet a une haine des musulmans, c'est ça ?
07:55– Oui, absolument.
07:57Vous avez la haine des musulmans.
07:59Quand vous dites islamisme,
08:01en fait, c'est malin parce que vous faites islamisme.
08:03Mais moi, je sais.
08:05– Comment il fait ?
08:07– C'est islam, Laurent Jacques Obéli.
08:09– Gilles Berdet.
08:11– Vous n'aimez pas ?
08:13– Islam !
08:15– Vous n'aimez pas les musulmans ?
08:17– C'est un sujet sérieux, Gilles Berdet.
08:19– Oui, excusez-moi.
08:21– Quand on est tordu, on imagine toujours que le voisin est aussi tordu que soi.
08:23– Vous n'aimez pas les musulmans ?
08:25– Laissez-le répondre.
08:27Vous savez, quand on dit qu'il faut lutter contre l'islamisme,
08:29ce sont des gens qui posent des bombes, qui tuent des vies,
08:31ce n'est pas les mêmes droits que les hommes.
08:33Il y a récemment un imam qui a dit que le viol conjugal
08:35était tout à fait légitime
08:37et que la haine du juif était tout à fait légitime.
08:39Nous voulons protéger tous les citoyens.
08:41Et je vais vous dire, y compris les français,
08:43de religions musulmanes qui n'embêtent personne,
08:45qui vivent tranquillement,
08:47qui respectent la loi.
08:49Dans ma circonscription,
08:51j'ai des musulmans qui votent pour moi
08:53et vous savez ce qu'ils me disent ?
08:55Ils me disent, nous on est super contents d'être français
08:57mais on en a marre que certains se servent de la religion
08:59pour exprimer les femmes, pour cacher leurs deals, etc.
09:01Et ils votent pour nous.
09:03Parce qu'un français, qu'il soit juif, musulman,
09:05athée, catholique, bouddhiste,
09:07il a le droit à la sécurité,
09:09à la tranquillité et à la laïcité.
09:11Notre ennemi, c'est l'islamisme.
09:13Point.
09:15Que vous mettiez l'accent tonique au début ou à la fin de la phrase,
09:17ça ne changera rien.
09:19– Merci, Gilles Veret, ça vous va ?
09:21– Non !
09:23– Rires

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