École : « On a renoncé à l’autorité. » | LE CRAYON

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L’avis de Eve Vaguerlant, agrégée et docteur en Lettres modernes, professeur de français.

Elle publie « Un prof ne devrait pas dire ça - Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale »
(L’Artilleur), un essai qui décrit les différents problèmes qui minent le système scolaire français.

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Transcription
00:00On a décidé que l'autorité, c'était fasciste, c'était mal.
00:04On a absolument détruit toute l'échelle de sanctions à l'intérieur des établissements scolaires.
00:08Pourquoi on a renoncé à la discipline ?
00:11Ça s'inscrit dans un cadre plus général de renoncement à l'autorité.
00:15L'abandon de l'autorité, c'est un problème idéologique qui vient des années 60-70 de la Révolution.
00:23Mai 68, contre l'autorité des profs en 1er mai, elle a touché toute la société.
00:27On a décidé que l'autorité, c'était fasciste, c'était mal.
00:31Bien sûr, ça a aussi touché l'autorité parentale.
00:33On le voit aujourd'hui, vous avez la mode de l'éducation positive.
00:37Tous ces enfants à qui les parents n'ont mis aucune limite
00:40parce qu'ils n'assument pas de jouer le rôle du méchant.
00:43C'est difficile pour nous de récupérer de tels enfants ensuite.
00:46Nous, à l'heure actuelle, les enseignants,
00:48on ne peut compter en classe que sur la force de notre autorité personnelle.

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