EET - MODULE 5 HQ

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00:00Écoénergie tertiaire. Construisons ensemble la transition énergétique.
00:08Bonjour à tous. Bonjour Marc.
00:10Bonjour à tous. Bonjour Bérenice.
00:12Alors comme il est d'usage, nous vous rappelons quelques précisions d'ordre général.
00:17Les modules d'information décryptage ont pour objectif d'informer chacun,
00:22assujettis bureaux d'études conseils et autres acteurs, sur le dispositif écoénergie tertiaire.
00:28Ce module traite de la thématique des leviers d'action et du cadre de répartition des actions
00:32et a pour objectif de vous acculturer sur tous les leviers d'action de réduction des consommations d'énergie
00:37et du cadre de répartition de ces actions entre les propriétaires et les preneurs à bail ou les occupants.
00:43Ce module n'a pas vocation à aborder tous les cas particuliers,
00:47mais de comprendre la philosophie des dispositions réglementaires.
00:50Ce module est organisé par séquence, traitant d'un point particulier
00:54que vous pourrez évidemment consulter de façon individuelle.
00:57Pour aller plus loin dans les connaissances sur le sujet traité,
01:00vous pourrez retrouver en visuel, en haut à droite de la vidéo,
01:04les références réglementaires ainsi que les références aux points particuliers
01:08traités plus précisément dans la FAQ, la foire aux questions, disponible sur la plateforme Opéra.
01:14Ce module d'information décryptage d'écoénergie tertiaire
01:17va aborder l'ensemble des dispositions réglementaires relatives aux leviers d'action
01:22de réduction des consommations d'énergie.
01:25Dans un premier temps, il conviendra d'aborder les différents leviers d'action
01:29tels que la performance énergétique des bâtiments, l'installation d'équipements performants,
01:34la mise en place de dispositifs de contrôle et de gestion active de ces équipements,
01:38ainsi que les modalités d'exploitation, mais aussi l'adaptation des locaux à un usage économe en énergie
01:44et enfin le comportement des occupants.
01:47Ensuite, nous évoquerons le cadre de répartition des actions
01:50entre les propriétaires et les preneurs à bail ou occupants
01:53qui peut être adapté selon la situation
01:56et de voir en quoi ce cadre de répartition des actions
01:59constitue un outil de cadrage et de suivi des actions
02:02qui permet d'apprécier l'avancement dans la démarche lors de transactions immobilières
02:07avant de donner la parole à une société immobilière sur ces sujets.
02:11Et enfin, terminer par des conseils relatifs à la mise en œuvre du plan d'action
02:16en termes de méthode, de stratégie et d'application.
02:21Comme cela l'a été évoqué dans le cadre des modules précédents,
02:25le dispositif écoénergie tertiaire s'appuie sur l'ensemble des leviers d'action
02:30qui permettent de réduire les consommations d'énergie,
02:33à savoir la performance énergétique des bâtiments,
02:37l'installation d'équipements performants et de dispositifs de contrôle et de gestion active de ces équipements,
02:43les modalités d'exploitation des équipements,
02:47l'adaptation des locaux à un usage économe en énergie
02:51et le comportement des occupants.
02:53Marc, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur chacun de ces leviers d'action ?
02:57Commençons par la performance énergétique du bâtiment qui est bien sûr le premier levier d'action.
03:02En effet, celui-ci est en règle générale la source des investissements les plus importants.
03:06L'objectif de ce levier d'action est d'optimiser les caractéristiques intrinsèques du bâtiment
03:11pour satisfaire les besoins hors usage spécifique et le confort des usagers,
03:15afin de minimiser le recours à des sources énergétiques importées,
03:19c'est-à-dire renforcer significativement la sobriété énergétique du bâtiment,
03:24à savoir la performance de son enveloppe et de ses systèmes techniques.
03:28Il convient de réduire les besoins bioclimatiques conventionnels,
03:31c'est-à-dire en chauffage et en refroidissement ainsi qu'en éclairage,
03:35en valorisant la conception du bâti en termes d'orientation, de protection solaire
03:40qui permet de gérer les apports solaires et lumineux en toute saison,
03:43indépendamment des systèmes énergétiques,
03:45ce qui caractérise l'efficacité énergétique du bâti.
03:49Il convient également de réduire les consommations conventionnelles d'énergie des usages immobiliers.
03:54Ainsi, pour le chauffage, il convient de conférer au bâtiment une bonne isolation de son enveloppe
03:59au niveau des façades et des menuiseries, de sa toiture et de son plancher,
04:04ce qui permet également de limiter les besoins en refroidissement.
04:08Privilégier également les installations de chauffage économiques en énergie,
04:11comme la géothermie, les pompes à chaleur et ou, en ayant recours à de l'énergie renouvelable.
04:16Et bien sûr, exploiter la chaleur fatale issue des processus présents sur le site ou à proximité,
04:22c'est-à-dire les sites industriels ou tertiaires.
04:24Pour le refroidissement, au niveau de l'ambiance thermique des locaux,
04:27hors logistique de froid, il convient de
04:29privilégier les solutions passives pour le confort d'été,
04:32les pluies climatiques, qu'ils soient aéroliques ou hydrauliques,
04:36le rafraîchissement adiabatique et le rafraîchissement par abrassage de l'air.
04:40En ce qui concerne le rafraîchissement adiabatique,
04:42il conviendra d'être vigilant sur les consommations d'eau.
04:45Il convient aussi de limiter le recours à la climatisation,
04:49afin de lutter contre les îlots de chaleur.
04:51Pour la production de chaudes sanitaires,
04:53il convient de privilégier l'utilisation de chauffe-eau thermodynamique et la géothermie,
04:57utiliser les solutions solaires thermiques lorsque cela est envisageable,
05:01exploiter la chaleur fatale issue de processus,
05:04à titre d'exemple les chaudières numériques ou les récupérateurs de chaleur des eaux grises.
05:08Pour l'éclairage des locaux, il convient de privilégier l'éclairage naturel,
05:13tout en prenant en considération le confort d'été,
05:15donc des baies horizontales plutôt que des baies verticales,
05:18mettre en place une commande de l'éclairage adaptée à la localisation du poste de travail par rapport aux baies,
05:24mettre en place des équipements d'éclairage économes en énergie,
05:27dernière technologie LED à titre d'exemple,
05:30et pour la ventilation des locaux, il convient de privilégier la ventilation hygro-réglable ou double flux
05:35en fonction de ce qui est le plus performant,
05:37et piloter le renouvellement de l'air en fonction de l'occupation des locaux.
05:41Enfin, en ce qui concerne les autres usages immobiliers,
05:44il convient de prévoir leur asservissement à leur fréquentation ou période de fréquentation
05:48qui s'appuieront sur les modalités d'exploitation des locaux
05:51résultant de scénarios et ou de gestion active des équipements.
05:55La réduction des impacts sur le changement climatique s'intéresse à l'aspect décarbonation.
05:59Dans le bâtiment, tant au niveau de sa conception que des matériaux utilisés et le choix des sources énergétiques.
06:05Ainsi, il convient de s'intéresser à l'évaluation de l'impact des consommations d'énergie des usages conventionnels
06:11en termes d'émissions de gaz et effets de serre,
06:14de privilégier les solutions passives ou peu consommatrices pour le confort d'été.
06:19Enfin, il convient de répondre à la stratégie nationale bas carbone SNBC
06:24en encourageant la décarbonation des matériaux utilisés
06:27et le recours à des matériaux stockants du carbone recyclés ou réemployés
06:31et en privilégiant les énergies faiblement émettrices en gaz à effet de serre.
06:35Il convient à la fois de réduire les apports solaires en été,
06:38et il faut éviter de les compromettre en hiver
06:40et prendre en considération l'orientation des façades en termes d'exposition au soleil
06:44et des masques présents dans l'environnement du bâtiment,
06:47mais aussi préserver l'apport en éclairage naturel.
06:50Parmi les solutions, il y a les brises soleil horizontaux fixes,
06:53casquettes ou lames fixes,
06:55ou les brises soleil verticaux fixes,
06:57qui peuvent être aussi orientables.
06:59Il convient cependant de prendre en considération,
07:01d'une part les modalités d'entretien des surfaces vitrées,
07:04en veillant à l'adaptation des brises soleil
07:06à la configuration des vitrages et de leur châssis,
07:08fixes, ouvrants, tombants, coulissants, basculants ou oscillés au bâtant,
07:13mais également la prise au vent des brises soleil
07:15en termes de résistance au vent et des régimes d'écoulement laminaire ou turbulent
07:18et aux phénomènes météorologiques exceptionnels,
07:21notamment dans les départements d'outre-mer.
07:23D'autres solutions sont envisageables de traitement des façades et de toitures,
07:27des plus simples aux plus créatives.
07:29Au-delà des solutions classiques, des volets store-extérieur,
07:31il est possible d'avoir recours aux volets roulants sur glissière,
07:34les façades perforées, les parois en verre dichroïques,
07:37les façades végétalisées ou les bâtiments végétalisés
07:40intégrés dans l'environnement qui présentent une meilleure inertie thermique
07:43et contribuent à la réduction des îlots de chaleur.
07:46C'est également le cas pour les revêtements de toitures
07:48qui peuvent participer à une réduction des apports solaires.
07:51Les toitures végétalisées qui participent à la réduction des îlots de chaleur
07:55et ont l'avantage de présenter également une meilleure inertie thermique en hiver.
07:58Elles contribuent également à la réduction de production des eaux de ruissellement.
08:02Les revêtements de toitures réfléchissants qui s'appliquent sur l'étanchéité
08:05ou qui sont parfois des étanchéités réfléchissantes,
08:08il convient cependant d'être vigilant à la stagnation d'eau
08:11qui réduit l'efficacité du revêtement
08:13et surtout de s'intéresser au bilan des consommations énergétiques
08:16de chauffage et de refroidissement au regard de la réduction des apports solaires.
08:20Cette technique est plus appropriée pour les zones climatiques
08:23dont le cumul annuel de degrés jour de refroidissement
08:25est nettement supérieur à celui des degrés jour de chauffage
08:28et bien sûr pour certaines activités spécifiques comme la logistique de froid.
08:33Les systèmes que je qualifierais d'éco-rafraîchissement
08:36ou rafraîchissement basse énergie
08:38peuvent également participer à l'amélioration notable du confort d'été.
08:42Le premier est un système géothermique bien connu
08:45mais encore trop rarement utilisé.
08:47Il s'agit du puits provençal
08:48qui permet de capter la fraîcheur du sol en période estivale
08:51mais également de préchauffer l'air en hiver,
08:53on parle alors de puits canadiens.
08:55Ce système de circulation de l'air peut également se décliner en puits hydrauliques
08:59ce qui permet d'éviter les problèmes d'hygiène causés par l'humidité.
09:02Le second est celui de tour à vent, le bac d'hier,
09:05littéralement attrape-vent,
09:07qui est un élément traditionnel d'architecture persane
09:09utilisé depuis des siècles pour créer une ventilation naturelle dans les bâtiments.
09:13Son principe a été utilisé sur des bâtiments récents en Europe
09:17comme ici à l'université de Coventry.
09:19On peut également citer l'architecture avec des cours intérieurs
09:22qui permettent de rafraîchir les locaux attenants
09:24mais aussi les systèmes de brassage de l'air
09:26plus économes en énergie que la climatisation
09:29et qui évitent également les grands écarts de température
09:32entre l'intérieur et l'extérieur
09:34en termes de ressentis et d'effets sur la santé.
09:36Nous comprenons donc que la performance énergétique des bâtiments est cruciale
09:40ainsi que l'efficacité énergétique des systèmes techniques du bâtiment.
09:44Que doit-on entendre au niveau du levier d'action
09:47portant sur l'installation d'équipements performants
09:50et de dispositifs de contrôle et de gestion active de ces équipements ?
09:54Cette disposition vise principalement les systèmes techniques du bâtiment.
09:57En ce qui concerne les bâtiments existants,
09:59il convient effectivement à ce que les opérations de rénovation énergétique
10:02des bâtiments existants leur confèrent
10:04une bonne efficacité énergétique au niveau de leur enveloppe.
10:07Cela permettra ainsi d'optimiser le dimensionnement
10:10des systèmes techniques du bâtiment dans le cadre de leur renouvellement
10:13et de réduire leur consommation énergétique.
10:16Il convient également d'éviter le surdimensionnement
10:19de ces systèmes techniques du bâtiment
10:21qui peuvent occasionner, à même service rendu,
10:23des surconsommations parce qu'ils ne fonctionnent pas
10:26à leur rendement optimum.
10:28Dans ce contexte, il convient de privilégier
10:30les systèmes en cascade ou par module
10:32selon le type de système énergétique
10:34et le fonctionnement du bâtiment,
10:36qui permet notamment pour les chaudières
10:38de répondre à une fluctuation de la demande
10:40et de maintenir une efficacité optimale en tout temps
10:43en s'ajustant à la charge avec précision.
10:46Cela permet également d'assurer un niveau de service minimum
10:49lors de dysfonctionnement ou panne d'un de ces équipements.
10:53Le levier d'action relatif à l'installation d'équipements performants
10:56vaut également pour les usages spécifiques,
10:58c'est-à-dire les process,
11:00notamment au niveau de la détermination
11:02des objectifs en valeur absolue,
11:04qui prennent en considération
11:06les meilleures techniques disponibles.
11:08Ceux-ci peuvent également être connectés
11:10aux dispositifs de contrôle et de gestion active,
11:13ce qui permet de faire la transition
11:15avec le sujet de ces dispositifs.
11:17Pour poursuivre dans la lignée des systèmes énergétiques,
11:20un autre levier d'action de réduction
11:22de la performance énergétique est la mise en place
11:24des dispositifs de contrôle et de gestion active
11:27de ces équipements.
11:29BACs, pour Building Automation and Control System,
11:32ou système d'automatisation et de contrôle des bâtiments,
11:35permettent de piloter les installations techniques
11:37du bâtiment et peuvent contribuer
11:39à un gain rapide de réduction des consommations d'énergie
11:42à un coût raisonnable.
11:44Ils constituent des outils de management de l'énergie.
11:47Ces BACs donnent en effet la possibilité
11:49de réduire les consommations d'énergie
11:51tout en assurant le confort et la santé
11:53des occupants du bâtiment.
11:55Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place
11:57des scénarios d'usage du bâtiment qui soient vertueux.
12:00Un suivi énergétique et des fonctions de régulation,
12:03d'automatisme et d'optimisation
12:05sont également indispensables.
12:07Au sens du décret, les systèmes techniques considérés
12:10sont les systèmes de chauffage,
12:12climatisation, ventilation,
12:14production d'eau chaude sanitaire,
12:16éclairage intégré, production d'électricité sur site
12:19ou tout système combinant plusieurs de ces systèmes.
12:22Les dispositions réglementaires précisent
12:24que le BACs doit permettre de suivre,
12:26enregistrer et analyser en continu
12:28par zone fonctionnelle et à un pas de temps horaire
12:31les données de production et de consommation énergétique
12:34des systèmes techniques du bâtiment
12:36et les ajuster en conséquence
12:38suivant les consignes, les scénarios
12:40et les optimisations possibles.
12:42Cela permet notamment de disposer de sous-comptages
12:44au niveau des consommations énergétiques
12:46qui peuvent être utiles non seulement
12:48pour le suivi des consommations
12:50mais aussi pour les modalités d'ajustement
12:52de chauffage et de refroidissement
12:54en fonction des variations climatiques.
12:56Cela permet également de situer
12:58l'efficacité énergétique du bâtiment
13:00par rapport à des valeurs de référence,
13:02de détecter des pertes d'efficacité
13:04des systèmes techniques et d'informer
13:06l'exploitant du bâtiment pour permettre
13:08l'analyse de la situation et l'amélioration
13:10de l'efficacité énergétique.
13:12Ils doivent être interopérables
13:14avec les différents systèmes techniques du bâtiment
13:16et enfin permettre un arrêt manuel
13:18et la gestion autonome des systèmes techniques
13:21Le calendrier de mise en œuvre de ces obligations
13:23est différencié selon les dates d'entrée en viqueur
13:25du décret du 20 juillet 2020
13:27et du décret du 7 avril 2023
13:29qui l'a modifié.
13:31Notamment au niveau de la puissance installée
13:33des systèmes de chauffage ou de climatisation
13:35combinés ou non avec un système de ventilation
13:37qui embarque l'obligation réglementaire
13:39de mise en place de ces dispositifs.
13:41Ainsi, les obligations sont applicables
13:43au bâtiment en œuvre
13:45dont le permis de construire est postérieur
13:47au 21 juillet 2021 et équipé d'un système
13:49dont la puissance installée est supérieure
13:51à 290 kW.
13:53Au bâtiment en œuvre dont le permis de construire
13:55est postérieur au 8 avril 2024
13:57et équipé d'un système dont la puissance installée
13:59est supérieure à 70 kW
14:01qui correspond peu ou prou à ce jour
14:03au besoin pour une surface tertiaire de 1000 m².
14:05Au bâtiment existant
14:07équipé d'un système dont la puissance installée
14:09est supérieure à 290 kW
14:11au plus tard le 1er janvier 2025.
14:13Au bâtiment existant
14:15équipé d'un système dont la puissance installée
14:17est supérieure à 70 kW
14:19au plus tard le 1er janvier 2027.
14:21Les bâtiments pour lesquels le permis de construire
14:23a été déposé avant les dates d'entrée en vigueur
14:25des obligations pour les bâtiments neufs
14:27à savoir le 22 juillet 2021
14:29pour les puissances supérieures à 290 kW
14:31et le 9 avril 2024
14:33pour les puissances supérieures à 70 kW
14:35ceux-ci devront se mettre
14:37en conformité en tant que bâtiment existant
14:39avant le 1er janvier 2025
14:41ou 2027
14:43selon la puissance installée.
14:45Les BACs sont répertoriés en 4 catégories
14:47selon la norme NF-EN ISO
14:4952120-1 de mars 2022
14:51au regard des fonctions
14:53BAC d'automatisation et de contrôle
14:55du bâtiment et GTB
14:57relatif à la gestion technique du bâtiment.
14:59Les BACs catégorisées dans la classe C
15:01présentent des fonctions standards constituant la classe
15:03de référence et sont réputées répondre
15:05à l'ensemble des exigences réglementaires.
15:07Les fonctions BAC et GTB
15:09les plus courantes ayant un impact sur la performance énergétique
15:11des bâtiments sont décrites
15:13et résumées dans le tableau 5 de la norme.
15:15L'affectation des fonctions aux classes
15:17d'efficacité de BAC est répertoriée
15:19dans le tableau 6 pour chacun des systèmes
15:21qui sont raccordés aux BACs.
15:23S'il est peut-être hasardeux d'établir une synthèse
15:25de cette classification,
15:27celle-ci pourrait toutefois se traduire dans le tableau suivant.
15:29La classe D n'offre au mieux
15:31que des fonctions de régulation sur la base
15:33de programmes fixes, alors que dès la classe
15:35C, la régulation se fait par zone
15:37fonctionnelle, souvent sur la base de scénarios
15:39d'occupation. La classe B
15:41permet de procéder à une régulation en fonction
15:43de l'occupation sur la base de valeurs mesurées.
15:45Et enfin, la classe A offre
15:47des fonctions de régulation dynamiques
15:49grâce aux fonctions de communication
15:51entre les capteurs et les systèmes
15:53qui sont raccordés aux BACs. Les exigences
15:55fixées par les décrets BAC sont néanmoins
15:57minimales et chaque fois que possible, il sera intéressant
15:59d'étudier la pertinence et les possibilités
16:01d'investir dans les systèmes qui permettront
16:03d'offrir des fonctionnalités plus variées et des pilotages
16:05plus précis, ainsi qu'une grande
16:07interopérabilité.
16:09Ainsi, les BACs de classes A
16:11et B sont susceptibles d'éligibilité
16:13au certificat d'économie d'énergie, les
16:15C2E, comme pour les systèmes de gestion
16:17technique du bâtiment pour le chauffage et l'eau chaude
16:19sanitaire qui font l'objet de la fiche
16:21BATH 116. Il
16:23conviendra de vérifier sur les sites de l'ADEME
16:25ou du ministère en charge de l'énergie,
16:27les conditions de délivrance de ces C2E.
16:29Pour aller
16:31plus loin sur le sujet des BACs, vous pouvez consulter
16:33le guide disponible sur le site RTRE
16:35bâtiment. Celui-ci vous apportera
16:37plus d'informations sur les BACs, les bâtiments
16:39qui sont concernés, les aides financières
16:41pour leur installation, mais aussi comment s'assurer
16:43du bon fonctionnement de ces dispositifs.
16:45Il convient de rappeler
16:47que les exigences fixées par les décrets BACs
16:49sont néanmoins minimales, et chaque
16:51fois que possible, il sera intéressant d'étudier
16:53la pertinence et les possibilités d'investir
16:55dans des systèmes qui permettront d'offrir
16:57des fonctionnalités plus variées
16:59et des pilotages plus précis, ainsi
17:01qu'une grande interopérabilité.
17:03Dans certains cas, il sera
17:05judicieux de raccorder aux BACs les équipements
17:07de process afin d'optimiser leur gestion.
17:09Merci pour ces explications
17:11sur les BACs, et ce dernier point
17:13me permet de faire la transition avec
17:15les modalités d'exploitation des équipements
17:17qui constituent également
17:19un levier d'action de réduction
17:21des consommations d'énergie.
17:23Marc, pourriez-vous nous expliquer
17:25quelles sont les bonnes pratiques
17:27en matière de modalités d'exploitation
17:29des équipements ?
17:31En effet, Bérenice, l'augmentation notable du prix
17:33d'énergie a fait prendre conscience
17:35aux exploitants d'établissements tertiaires qu'il était
17:37important de mettre en place une exploitation
17:39rigoureuse qui leur permet de faire
17:41des économies d'énergie et ne nécessite
17:43que peu ou pas d'investissement.
17:45Cette exploitation rigoureuse
17:47s'appuie notamment sur une gestion raisonnée
17:49et vertueuse des usages, un
17:51entretien et une maintenance rigoureuses
17:53des équipements. Commençons par la gestion
17:55raisonnée et vertueuse des usages.
17:57En premier lieu, par les usages conventionnels.
17:59Parfois, il peut être nécessaire de rappeler
18:01des principes de bon sens qui ne sont
18:03pourtant pas toujours appliqués.
18:05Respecter les températures de consigne
18:07de chauffage et de refroidissement des locaux
18:09et adopter des tenues vestimentaires
18:11adaptées à ces températures.
18:13Mettre en place ou vérifier les périodes de mise
18:15en réduit des systèmes techniques gérant
18:17l'ambiance thermique des locaux en période
18:19d'inoccupation. Gérer
18:21de façon efficace la phase d'ouverture journalière
18:23et s'appuyer sur l'inertie du bâtiment
18:25pour anticiper la mise en réduit.
18:27Mettre en place des techniques de rafraîchissement
18:29naturel des locaux au niveau de leur exploitation
18:31lorsque cela est possible, tel que
18:33le free cooling, la conception
18:35bio-climatique, voire le biomimétisme
18:37ou la gestion des protections solaires
18:39passives, c'est-à-dire les brises soleil orientables.
18:41Pour poursuivre
18:43au niveau des usages conventionnels,
18:45il convient d'utiliser l'éclairage artificiel
18:47lorsque cela est nécessaire et à un niveau
18:49raisonnable. Et procéder à son
18:51extinction en période d'inoccupation des locaux
18:53y compris les enseignes
18:55lumineuses. Utiliser les dernières technologies
18:57LED présentant une meilleure efficacité
18:59procéder à l'extinction
19:01de l'éclairage des ascenseurs en période
19:03d'inutilisation prolongée. Il est
19:05également possible de mettre en place des réducteurs
19:07de débit ou des mousseurs au niveau des
19:09robinets et des douches qui réduisent les besoins
19:11en eau chaude sanitaire et économisent
19:13également l'eau. Privilégier les mitigeurs
19:15thermostatiques avec un stop-douche
19:17et enfin exploiter les parcs
19:19de stationnement en infrastructure ou en superstructure
19:21avec un mode
19:23différencié en période de faible fréquentation
19:25au niveau de l'éclairage
19:27et de la ventilation. Passons maintenant
19:29aux usages spécifiques. Il convient
19:31en premier lieu de choisir des équipements
19:33économes en énergie en traquant les consommations
19:35cachées, c'est-à-dire le mode veille, notamment
19:37en bureautique, ce qui doit se traduire en
19:39politique d'achat, à titre d'exemple
19:41privilégier les ordinateurs portables
19:43plutôt que les postes fixes.
19:45Passer en téléphonie IP,
19:47c'est-à-dire protocole Internet, associé
19:49au poste informatique.
19:51Distinguer les différents circuits alimentant
19:53les équipements de process afin de procéder à des
19:55coupures systématiques en période d'inutilisation
19:57ou de permettre une gestion
19:59différenciée des fonctionnalités.
20:01À titre d'exemple, les meubles réfrigérés
20:03en séparant les circuits de production
20:05de froid de ceux gérant l'éclairage des meubles
20:07qui peuvent être coupés en dehors des heures d'ouverture.
20:09Enfin,
20:11on peut réutiliser la chaleur fatale
20:13de certains process au niveau industriel
20:15ou en bureautique pour contribuer
20:17aux besoins en chauffage ou en eau chaude sanitaire.
20:19Il s'agit d'actions
20:21simples à mettre en œuvre
20:23et ces listes sont loin d'être exhaustives.
20:25En ce qui concerne les opérations de maintenance
20:27et d'entretien des équipements,
20:29celle-ci doit être rigoureuse et il convient également
20:31de rappeler quelques principes.
20:33Quel est l'objectif des opérations de maintenance ?
20:35Pour commencer, celles-ci ne se limitent pas
20:37à vérifier si l'équipement considéré fonctionne
20:39ou non. La maintenance
20:41vise à maintenir ou rétablir dans un état
20:43dans lequel l'équipement considéré
20:45peut accomplir la fonction requise.
20:47Il peut se révéler utile de prendre connaissance
20:49de la norme NFEN 13-306
20:51relative à la maintenance.
20:53Il convient donc de procéder
20:55à l'entretien, aux suivis et aux réglages
20:57nécessaires pour que l'équipement fonctionne
20:59à son niveau de service.
21:01La maintenance est classifiée
21:03selon deux catégories. D'une part,
21:05la maintenance préventive qui a pour objectif
21:07de réduire la probabilité de défaillance
21:09ou la dégradation d'un service rendu
21:11d'où la définition
21:13du niveau de service, c'est-à-dire le rendement
21:15et la performance attendus.
21:17C'est cette maintenance qui se décline en trois classes
21:19selon la méthodologie utilisée et que nous aborderons
21:21plus en détail dans quelques instants.
21:23Et d'autre part, la maintenance
21:25corrective qui est effectuée après défaillance,
21:27celle-ci se décline selon deux classes
21:29selon la nature de l'intervention
21:31que nous aborderons également dans quelques instants.
21:33La maintenance corrective
21:35devrait être limitée si les autres
21:37niveaux de maintenance préventive sont mis en place
21:39et appliqués, ce qui évitera
21:41d'éventuelles pertes d'exploitation,
21:43voire d'arrêts d'activité.
21:45Qu'en est-il des opérations d'entretien
21:47des équipements et pourquoi les mener ?
21:49D'une part, l'entretien est nécessaire pour
21:51prolonger la durée de vie de l'équipement, mais aussi
21:53pour qu'il puisse fonctionner au niveau de service requis,
21:55c'est-à-dire à un rendement optimum
21:57ou tout proche. C'est comme une voiture,
21:59il faut l'entretenir pour éviter les déconvenus
22:01et qu'elle puisse faire de nombreux kilomètres.
22:03Et d'autre part,
22:05pour revenir aux consommations d'énergie,
22:07l'encrassement de certaines parties des systèmes
22:09peuvent générer une baisse de rendement
22:11et de fait des surconsommations énergétiques.
22:13A titre d'exemple,
22:15les condenseurs des systèmes de refroidissement,
22:17dont l'encrassement peut générer près de 10%
22:19de surconsommation,
22:21l'encrassement des fils de traitement de l'air,
22:23qui entraîne des pertes de charges et induit une consommation
22:25énergétique supplémentaire,
22:27l'encrassement des chaudières, qui peut occasionner une mauvaise combustion
22:29et qui engendre une perte de rendement,
22:31qui elle-même peut conduire
22:33à un dégagement de monoxyde de carbone,
22:35facteur d'intoxication.
22:37Si les opérations d'entretien et de maintenance
22:39concernent principalement les prestataires de ces services,
22:41il convient également que les exploitants
22:43vérifient que ces opérations d'entretien
22:45sont effectivement réalisées.
22:47Il s'agit d'un contrôle minimal
22:49de la prestation effectuée.
22:51Pour résumer, on subit l'obligation d'entretien,
22:53mais on maîtrise
22:55et on planifie la maintenance.
22:57Dès lors, le cadre des contrats d'entretien et de maintenance
22:59doit être plus précis et nécessairement évolué,
23:01qu'il soit plus précis et adapté
23:03à chacun des systèmes et à la configuration
23:05des locaux concernés,
23:07à savoir s'ils sont raccordés ou non
23:09de contrôle et de gestion active, les BACs.
23:11Pour résumer et mieux comprendre
23:13ce qui doit être défini dans les contrats d'entretien
23:15et maintenance, appuyons-nous sur un logigramme.
23:17La maintenance comprend deux familles,
23:19la maintenance corrective et la maintenance préventive.
23:21Intéressons-nous d'abord
23:23à la maintenance corrective qui est déclenchée
23:25par une pâme du système considéré.
23:27Cette maintenance corrective peut se décliner
23:29selon deux types d'intervention,
23:31la maintenance palliative et la maintenance curative.
23:33La première va conduire
23:35à un dépannage et la seconde à une réparation.
23:37L'intervention de dépannage
23:39devra être suivie par une intervention de réparation
23:41s'il y a une nécessité
23:43de changement de pièces non disponible.
23:45Il est à noter que si le déclenchement
23:47d'une maintenance corrective est complété
23:49par des informations précises,
23:51cela permettra de s'orienter directement
23:53vers une maintenance curative.
23:55Dans ce contexte, le cahier des charges devra apporter
23:57des précisions en termes de
23:59délai d'intervention contractuel après le signalement
24:01de la panne et de pénalités
24:03pour non-respect du délai contractuel.
24:05En cas de dépannage, il conviendra également
24:07de préciser le délai d'intervention
24:09pour la réparation.
24:11Intéressons-nous maintenant à la maintenance préventive.
24:13Nous avons vu que cette maintenance préventive
24:15pouvait se décliner suivant trois classes
24:17selon la méthodologie adoptée,
24:19systématique, conditionnelle ou prévisionnelle.
24:21La maintenance systématique s'appuie
24:23sur un échéancier établi qui précise
24:25les actions d'entretien et de maintenance à effectuer.
24:27Le cahier des charges devra apporter
24:29des précisions en termes de définition
24:31de l'échéancier et des opérations à effectuer
24:33ainsi que les modalités de consignation
24:35des opérations à effectuer, c'est-à-dire
24:37de la traçabilité, et éventuellement
24:39complétées par des pénalités pour non-respect du calendrier.
24:41La maintenance conditionnelle s'appuie
24:43quant à elle sur le suivi de paramètres
24:45et de seuils définis qui sont révélateurs
24:47d'un niveau de performance dégradé
24:49ou de dysfonctionnement
24:51qui identifieront le besoin d'actions d'entretien
24:53et de maintenance. Ce type de maintenance
24:55s'appuie sur les BACS.
24:57Le cahier des charges devra apporter des précisions
24:59en termes d'identification des paramètres
25:01de leur seuil de contrôle, de délai de programmation
25:03d'une opération de contrôle, il s'agit
25:05parfois d'un réglage, voire
25:07d'entretien et de maintenance assorti éventuellement
25:09de pénalités pour non-respect du délai, ainsi
25:11que de modalités de consignation
25:13des opérations à effectuer, toujours
25:15en guise de traçabilité.
25:17La maintenance prévisionnelle ou prédictive
25:19s'appuie sur le suivi de l'évolution de paramètres
25:21qui sont significatifs de la dégradation
25:23de l'équipement ou de son niveau de performance
25:25qui nécessiteront une
25:27surveillance particulière et permettront
25:29d'intervenir avant le dépassement des seuils
25:31fixés au niveau de la maintenance conditionnelle,
25:33toujours en lien avec les BACS.
25:35Le cahier des charges devra
25:37apporter des précisions en termes d'identification
25:39des paramètres et des modalités
25:41de surveillance de ces paramètres, puis
25:43de planification d'intervention si cela
25:45s'avère nécessaire et de retour d'informations
25:47auprès du maître d'ouvrage.
25:49Ces derniers éléments pourront également être
25:51consignés pour assurer la traçabilité.
25:53Merci pour ces explications
25:55sur la nécessité de procéder
25:57à une maintenance, à un entretien rigoureux
25:59des équipements.
26:01Avant de passer à la séquence suivante,
26:03je vous propose d'aborder le sujet de
26:05l'adaptation des locaux à un usage
26:07économe en énergie et au comportement
26:09des usagers qui peuvent
26:11constituer également des leviers d'action
26:13d'économie d'énergie.
26:15Marc, pourriez-vous nous apporter quelques précisions
26:17à ce sujet ? En effet,
26:19Bérenice, l'aménagement des locaux est un levier
26:21d'action à prendre en considération
26:23lorsqu'une opération d'aménagement des locaux est envisagée.
26:25Dans ce cadre,
26:27les principaux vecteurs d'économie d'énergie sont les suivants
26:29l'optimisation des surfaces utiles,
26:31l'ambiance lumineuse des locaux,
26:33l'aménagement des postes de travail,
26:35l'amélioration du confort d'été
26:37et toute action favorisant
26:39au niveau du comportement des occupants
26:41un usage économe en énergie.
26:43Commençons par l'optimisation des surfaces
26:45utiles. Cela consiste essentiellement
26:47à densifier l'exploitation des surfaces
26:49utiles car cela réduit notamment les besoins
26:51énergétiques relatifs à l'ambiance thermique,
26:53à un niveau de service équivalent
26:55dans certains secteurs d'activité.
26:57A titre d'exemple, passer de bureaux
26:59standards cloisonnés à des espaces
27:01de bureaux en open space plus aérés
27:03intégrant des zones de confidentialité
27:05et des espaces de réunions isolées.
27:07L'optimisation peut également
27:09aller plus loin en passant au flex office
27:11qui permettra d'optimiser le taux
27:13d'occupation des espaces. Cela s'accompagne
27:15également de mesures d'adaptation des postes de travail
27:17que nous aborderons dans quelques instants.
27:19C'est également le cas en logistique
27:21en passant de racks fixes à des racks
27:23mobiles qui permettent de réduire à stockage
27:25équivalent les surfaces utiles
27:27et tout particulièrement en logistique
27:29de froid en réduisant les surfaces
27:31dépertitives. Par ailleurs,
27:33ce type d'aménagement peut permettre
27:35également d'asservir l'éclairage au déplacement
27:37des racks et limiter ainsi l'éclairage
27:39aux zones de manutention utilisées.
27:41Passons maintenant à l'ambiance lumineuse des locaux.
27:43Cela commence par un aménagement des
27:45locaux qui privilégie l'éclairage
27:47naturel. A titre d'exemple,
27:49éviter autant que possible
27:51les locaux aveugles et privilégier
27:53le second jour au niveau des cloisons
27:55des espaces situés en façade afin d'apporter
27:57de l'éclairage natural aux zones
27:59de circulation, voire généraliser
28:01ce principe dans les espaces
28:03aménagés en open space ou flex office
28:05ce qui améliore le confort des usagers
28:07tant au niveau de l'éclairage que des bénéfices
28:09apportés par l'espace ouvert
28:11en termes de bien-être, de communication
28:13et d'échange ainsi que d'entraide
28:15et de convivialité.
28:17Il convient également d'éviter la sensation
28:19de sur-éclairage qui peut être
28:21source d'inconfort et d'adopter un éclairage
28:23adapté à la fonctionnalité
28:25des zones selon qu'il s'agit
28:27de zones de travail ou de zones de circulation.
28:29Et privilégier un éclairage
28:31aux postes de travail utilisé
28:33afin d'éviter d'éclairer inutilement
28:35des zones non exploitées, cela
28:37nécessite bien sûr de se pencher sur les
28:39modalités d'allumage et d'extinction de l'éclairage
28:41des postes de travail, soit de la détection
28:43soit un asservissement à l'utilisation
28:45de l'équipement, connexion d'ordinateur
28:47par exemple, ou tout simplement manuel
28:49avec possibilité de variation d'intensité.
28:51En résumé, trouver le bon
28:53éclairage qui est la résultante de la
28:55densité d'éclairement, de la
28:57répartition harmonieuse de la luminance, c'est-à-dire
28:59la sensation visuelle de luminosité
29:01d'une surface, l'atténuation
29:03de l'ébullissement, la direction de la lumière
29:05la prise en compte de la projection
29:07d'ombre, les masques extérieurs au bâtiment
29:09la couleur de la lumière et le
29:11rendu des couleurs et le climat du local
29:13au sens ambiance.
29:15Et enfin, terminons cette séquence avec le comportement
29:17des usagers qui consiste en réalité
29:19à des gestes simples qui doivent devenir
29:21des réflexes.
29:23Le premier de ces gestes, c'est de procéder
29:25à l'extinction de l'éclairage et de
29:27tous les équipements de process lorsque l'on quitte
29:29les locaux, y compris sur la pose
29:31méridienne, à l'exception des équipements
29:33de froid bien sûr.
29:35Procéder également à l'extinction de l'éclairage
29:37lorsque l'éclairage naturel suffit,
29:39soit de façon manuelle ou par un asservissement
29:41d'un interrupteur crépusculaire.
29:43Adopter une tenue vestimentaire
29:45adaptée à la saison et aux consignes de
29:47chauffage et de refroidissement.
29:49Adopter des modalités d'exploitation
29:51économes en énergie, spécifiques
29:53à votre catégorie d'activité.
29:55Et débrancher les chargeurs lorsqu'ils
29:57ne sont plus utilisés. Ce qu'il faut retenir
29:59de cette séquence, c'est qu'il convient de
30:01conférer au plus tôt au bâtiment
30:03une bonne performance énergétique
30:05qui permettra également d'optimiser
30:07le dimensionnement des systèmes
30:09de leur renouvellement, d'exploiter
30:11au maximum les fonctionnalités
30:13des systèmes de contrôle et de gestion
30:15actives, d'adopter une gestion
30:17raisonnée et vertueuse
30:19des usages, de procéder à une
30:21maintenance et à un entretien rigoureux
30:23des systèmes, et
30:25enfin d'adopter des gestes
30:27simples pour faire des économies d'énergie.
30:35Après avoir abordé le cadre général
30:37des leviers d'action d'économie d'énergie,
30:39le sujet de la répartition
30:41des actions entre les propriétaires
30:43et les preneurs à bail ou occupants se pose.
30:45Il convient donc de présenter
30:47le cadre général du plan
30:49d'action qui peut être adapté selon
30:51la situation, puis
30:53d'expliquer en quoi il peut constituer un outil
30:55de cadrage et de suivi,
30:57et constituer un élément d'appréciation
30:59de l'avancement dans la démarche
31:01lors de la transaction immobilière.
31:03Enfin, nous solliciterons l'avis
31:05d'une société immobilière sur le sujet
31:07du cadre de répartition des actions.
31:09Marc, pourriez-vous nous présenter
31:11ce cadre de plan d'action
31:13qui n'est pas obligatoire,
31:15mais apporte une réelle plus-value
31:17dans le cadre des dispositions contractuelles
31:19entre les propriétaires et les
31:21preneurs à bail ou occupants ?
31:23En effet Bérénice, ce cadre de plan d'action n'est pas obligatoire,
31:25mais il peut apporter une réelle plus-value
31:27dans le cadre des dispositions contractuelles
31:29qui régissent les relations entre les propriétaires et les
31:31preneurs à bail ou occupants.
31:33Il constitue avant tout un référentiel
31:35répondant à l'une des exigences du dossier technique
31:37de modulation des objectifs.
31:39En effet, dans le contenu du dossier technique
31:41de modulation des objectifs,
31:43il est exigé l'élaboration d'un programme d'action.
31:45Le cadre du plan d'action,
31:47pour le différencier du programme,
31:49peut constituer un référentiel.
31:51Ce référentiel établit notamment
31:53le cadre de répartition des actions
31:55entre propriétaires et preneurs à bail
31:57ou occupants de l'UEFA concernés.
31:59Son renseignement est facultatif.
32:01Ce référentiel est pré-renseigné
32:03et il peut être adapté selon la situation
32:05et les dispositions contractuelles
32:07régissant les responsabilités
32:09entre le propriétaire et l'exploitant de l'UEFA.
32:11Il s'agit d'un outil simple
32:13mis à disposition des assujettis
32:15sur la plateforme Opéra.
32:17Il est souple et adaptable selon la situation.
32:19Les actions sont identifiées
32:21selon la typologie de levier d'action
32:23et présentées sous forme de liste qui peut être amendée.
32:25Il est présenté sous la forme
32:27de deux tableaux.
32:29Le premier pour les actions portant
32:31sur la performance énergétique du bâtiment
32:33et le second pour les actions portant
32:35sur l'efficacité énergétique au niveau
32:37de l'exploitation de l'UEFA.
32:39Pour illustrer sa présentation,
32:41prenons un extrait d'un de ces tableaux
32:43figurant en annexe 4.2 de l'arrêté
32:45du 10 avril 2020.
32:47Le tableau est organisé par typologie d'action,
32:49ici l'amélioration de la performance énergétique
32:51de l'enveloppe du bâtiment,
32:53puis par l'identification d'action
32:55relevant de cette typologie.
32:57Le propriétaire ou l'exploitant est identifié
32:59par une coche et pré-renseigné,
33:01selon le cas le plus classique,
33:03mais ce pré-renseignement peut être modifié.
33:05Il s'agit bien ici de maîtrise
33:07d'ouvrage, même si le financement
33:09de l'action peut être partagé par les différents
33:11partis selon les dispositions contractuelles
33:13qui les engagent l'un et l'autre.
33:15L'échéance prévisionnelle de réalisation
33:17est indiquée par une année
33:19ou néant si cela a été réalisé.
33:21Cette échéance prévisionnelle
33:23est issue d'un premier état des lieux
33:25de réflexion sur la hiérarchisation
33:27des actions et des opportunités de rénovation
33:29et de renouvellement des équipements.
33:31La réalisation effective est indiquée
33:33lorsque l'action a été réalisée
33:35en s'appuyant sur la date de réception
33:37des travaux ou de la facture.
33:39La dernière colonne peut être complétée
33:41par les caractéristiques techniques
33:43relatives à cette action assortie
33:45d'éventuels commentaires.
33:47Le cadre du plan d'action est un outil
33:49qu'il convient de partager et de s'approprier.
33:51Chacune des deux parties prenantes,
33:53preneur à bail ou occupant de l'autre,
33:55s'ils adoptent cet outil, doivent se l'approprier.
33:57Le propriétaire en ce qui concerne
33:59les actions portant sur la performance énergétique
34:01du bâtiment. L'exploitant,
34:03preneur à bail ou occupant, en ce qui concerne
34:05l'efficacité énergétique au niveau
34:07de l'exploitation de son EFA.
34:09Ceci permet d'établir un premier
34:11état des lieux qui permet de hiérarchiser
34:13les actions. Chacun des assujettis
34:15amende et adapte le cadre
34:17à sa situation. Puis les co-assujettis
34:19se partagent les documents amendés
34:21afin de converger vers un document unique
34:23validé par les deux parties prenantes.
34:25Le cadre de répartition des actions
34:27peut ainsi constituer un document
34:29annexe au contrat de bail.
34:31Le cadre de répartition des actions peut alors
34:33devenir un outil de suivi mis à jour
34:35au fur et à mesure de la réalisation
34:37des actions et servir de base
34:39à un point annuel entre le propriétaire
34:41et l'exploitant. La mise à jour
34:43du cadre de répartition des actions permet à
34:45chacune des deux parties prenantes d'apprécier
34:47l'avancement dans la démarche.
34:49Le cadre de répartition des actions peut
34:51constituer un outil de suivi dans le cadre d'un
34:53bilan annuel qui est souhaitable d'instaurer
34:55entre propriétaires et exploitants,
34:57qui permettra de mettre en regard
34:59les actions et les résultats obtenus pour
35:01chaque EFA qui sont formalisés au niveau
35:03de leur attestation annuelle.
35:05Il permet également de formaliser la programmation
35:07du renouvellement des équipements qui constituent
35:09la base du carnet numérique du bâtiment.
35:11Et enfin, de procéder au
35:13bilan général des immeubles en
35:15multi-occupations avec la fonctionnalité
35:17d'agrégation des résultats à l'échelle d'un bâtiment
35:19qui sera abordé plus précisément
35:21dans le cadre du module 6
35:23Évaluation et constat du respect des obligations.
35:25Nous accueillons maintenant Benjamin Fiquet,
35:27directeur Property
35:29et exploitation responsable chez ICAD
35:31pour recueillir l'avis d'une immobilière
35:33sur ce cadre de répartition
35:35des actions. Bonjour Benjamin.
35:37Bonjour Bérenice, merci
35:39de m'accueillir. Benjamin Fiquet,
35:41vous représentez un groupe immobilier
35:43d'importance en France et justement
35:45nous souhaiterions recueillir l'avis
35:47d'une immobilière sur le rôle des
35:49propriétaires et des preneurs
35:51à bail dans le cadre du dispositif
35:53écoénergie tertiaire
35:55et savoir si le cadre de répartition
35:57des actions que nous avons évoqué
35:59précédemment vous paraît pertinent
36:01en termes d'engagement.
36:03Pour utiliser vos mots, pour les
36:05reprendre, vous êtes particulièrement
36:07engagé pour le climat et
36:09toutes les actions communes pour préserver
36:11la biodiversité, nos
36:13ressources, œuvrer pour une mobilité
36:15plus active et agir positivement
36:17pour le territoire.
36:19Voilà, ce sont vos mots. Vous avez
36:21récemment communiqué sur le bail engagé
36:23climat by ICAD.
36:25Deux questions résument notre
36:27attente sur le sujet du cadre de répartition
36:29des actions. La première,
36:31le dispositif écoénergie tertiaire a-t-il
36:33impacté la politique de gestion immobilière
36:35de votre groupe ? Et la
36:37seconde, l'élaboration d'un
36:39cadre de répartition des actions apporte-t-il
36:41une plus-value dans les relations
36:43propriétaires preneurs à bail ?
36:45Bonjour à tous. ICAD
36:47est une foncière de bureaux et un promoteur
36:49en logements, tertiaires et un
36:51équipement public. ICAD
36:53construit, gère et investit dans des villes,
36:55des quartiers, des immeubles qui sont
36:57des lieux innovants, des lieux de mixité,
36:59des lieux inclusifs, des lieux connectés
37:01à l'empreinte carbone
37:03résolument réduite.
37:05Des lieux où il fait bon vivre, habiter,
37:07travailler.
37:09En lien avec
37:11nos parties prenantes, ICAD
37:13fait du bas carbone une priorité stratégique
37:15pour réinventer l'immobilier et
37:17contribuer à une ville plus
37:19saine, plus douce, plus accueillante.
37:21Acteur majeur du Grand Paris
37:23et des grandes métropoles régionales,
37:25société cotée sur l'Euronext Paris,
37:27ICAD a pour actionnaire de
37:29référence le groupe Caisse des dépôts.
37:31Dans ce
37:33contexte, ICAD est particulièrement
37:35impliqué au niveau des actions
37:37à mener pour lutter contre le changement
37:39climatique. Dans le cadre de notre
37:41politique développement durable
37:43et de responsabilité sociétale d'entreprise,
37:45nous nous engageons.
37:47Commencer, le dispositif
37:49écoénergie tertiaire a impacté
37:51significativement notre manière
37:53de faire en immobilier.
37:55Les parties prenantes
37:57ont pris connaissance de leur performance
37:59énergétique via
38:01leur consommation énergétique, ce qui
38:03leur permet de fixer un objectif ambitieux
38:05conforme au décret écoénergie tertiaire.
38:09La première des actions est
38:11de définir une vision commune,
38:13une vision prospective, partagée
38:15entre propriétaire bailleur
38:17et preneur à baille.
38:19Il permet de clarifier le rôle
38:21et la responsabilité de chacun
38:23des coassujettis pour fixer
38:25ensemble des actions dans le temps,
38:27des actions d'investissement ou CAPEX,
38:29mais aussi de réévaluer
38:31les dépenses d'exploitation en OPEX
38:33en intégrant les principes
38:35de la sobriété.
38:37Le cadre de répartition
38:39des actions constitue un cadre
38:41de référence partagée
38:43et un outil support dans le suivi
38:45des actions dans le cadre
38:47du bilan annuel.
38:49C'est ce suivi annuel des mesures
38:51et des résultats obtenus qui nous permet
38:53de mettre en place une trajectoire
38:55commune tendue vers la performance
38:57et de procéder à d'éventuelles
38:59corrections de la programmation des actions
39:01au fil du temps.
39:03En résumé,
39:05nous définissons collégialement
39:07les orientations stratégiques
39:09de pilotage et d'investissement pour procurer
39:11à nos preneurs à baille
39:13une garantie sur l'efficience énergétique
39:15des bâtiments ainsi qu'une performance
39:17environnementale.
39:19Ce qu'il faut retenir de cette séquence,
39:21c'est que l'établissement d'un cadre de répartition
39:23des actions permet de clarifier
39:25le rôle de chacun des coassujettis,
39:27disposer d'une vision prospective
39:29et partager des actions à mener,
39:31disposer d'un outil de suivi,
39:33support du bilan annuel
39:35d'exploitation de chaque bâtiment
39:37hébergeant des activités tertiaires.
39:45Après la présentation des différents
39:47leviers d'action de réduction des consommations
39:49d'énergie et celle du cadre de répartition
39:51des actions, intéressons-nous
39:53maintenant à la mise en œuvre du plan d'action
39:55en termes de conseils.
39:57En premier lieu, comment élaborer,
39:59hiérarchiser et séquencer
40:01le plan d'action, puis s'intéresser
40:03plus particulièrement à la
40:05performance énergétique des bâtiments
40:07en expliquant pourquoi il s'agit
40:09d'une priorité ? Et enfin,
40:11d'expliquer en quoi le suivi du plan
40:13d'action et une exploitation rigoureuse
40:15constituent un gage de réussite.
40:17Marc, pourriez-vous
40:19nous apporter les précisions sur
40:21chacun de ces sujets ? Pour élaborer,
40:23hiérarchiser et séquencer le plan d'action,
40:25il est proposé une méthodologie simple
40:27à mettre en œuvre qui consiste à
40:29s'appuyer sur le cadre de répartition
40:31des actions, amender et adapter la
40:33situation en reprenant la liste des actions,
40:35procéder à un état
40:37des lieux des systèmes et équipements en place,
40:39à savoir l'année d'installation et leur durée de vie
40:41théorique, qui permettra de déterminer
40:43l'échéance prévisionnelle de renouvellement
40:45de chaque équipement, et qui pourra
40:47éventuellement être complétée par un indicateur
40:49de vétusté ou d'obsolescence
40:51corrélé par le nombre d'interventions
40:53récentes sur l'équipement concerné.
40:55Le suivi de certains paramètres par les BACS
40:57et la capitalisation de ces données
40:59permettront d'affiner ces échéances prévisionnelles
41:01de renouvellement.
41:03Identifier ensuite les opportunités d'entretien
41:05et de rénovation de l'enveloppe du bâtiment
41:07qui permettra de déterminer en première approche
41:09une échéance prévisionnelle de rénovation
41:11du bâtiment. Il conviendra
41:13de la mettre en regard avec l'échéance prévisionnelle
41:15de renouvellement de système
41:17nécessitant un gros investissement en termes
41:19d'optimisation de leur dimensionnement.
41:21A titre d'exemple, les chaudières
41:23ou les équipements de refroidissement ou de traitement
41:25de l'air. En effet, l'amélioration
41:27de la performance énergétique constitue une priorité
41:29car elle permet de générer
41:31une réduction immédiate des consommations d'énergie
41:33liées à l'ambiance thermique des locaux
41:35et qu'elle permet par la suite d'optimiser
41:37le dimensionnement des systèmes de chauffage
41:39et de refroidissement lors
41:41de leur renouvellement qui généreront
41:43des sources d'économies d'énergie
41:45supplémentaires. Identifier l'interdépendance
41:47de certaines actions et la nécessité
41:49de prévoir un lien entre elles
41:51en termes de programmation.
41:53Identifier les quick wins qui sont
41:55de petites mesures ou actions qui ont un fort
41:57rotentissement en termes d'économies d'énergie
41:59faciles à mettre en oeuvre et ne
42:01nécessitant pas ou peu d'investissement.
42:03Ces économies sur le
42:05budget de fonctionnement cumulées sur plusieurs
42:07années peuvent ainsi alimenter le budget
42:09d'investissement. Ce qui peut se traduire
42:11sous la forme d'un tableau comme celui-ci
42:13qui n'est qu'un extrait, renseigné en suivant
42:15les étapes évoquées précédemment, à savoir
42:17la liste des actions,
42:19l'état des lieux des systèmes et équipements
42:21qui permettront d'identifier une échéance
42:23de renouvellement, les opportunités
42:25de rénovation de l'enveloppe du bâtiment,
42:27les interdépendances entre actions
42:29éventuellement hiérarchisées en termes
42:31de priorité. Il est ensuite
42:33possible de transposer ces éléments d'analyse
42:35à l'aide d'un outil de gestion de projet
42:37qui permettra de formaliser les liens
42:39entre actions et de recaler les échéances
42:41prévisionnelles de chaque action et
42:43qui pourront être mises à jour dans le cadre de bilans
42:45annuels. Le suivi et l'exploitation
42:47rigoureuse des établissements
42:49rentrent dans la méthode PDCA qui signifie
42:51Plan, Do, Check, Act
42:53ce qui peut se traduire en français par
42:55Planifier, Déployer, Contrôler,
42:57Agir ou encore
42:59Planifier, Déployer, Contrôler, Ajuster
43:01ou Améliorer. Ces quatre phases forment
43:03un cycle vertueux d'IRU de Deming.
43:05Elle est donc fondée sur le principe de répétition
43:07et d'amélioration continue
43:09dans lequel la consolidation par la standardisation
43:11constitue un effet cliqué
43:13garanti par le système de management de la qualité
43:15ou dans notre cas de management
43:17de l'énergie ISO 50001.
43:19Ce qu'il faut retenir de cette séquence
43:21sur la mise en place d'un plan d'action
43:23c'est que le plan d'action doit être
43:25partagé par les co-assujettis,
43:27le plan d'action doit
43:29faire l'objet d'un suivi, de préférence
43:31dans le cadre d'un bilan annuel,
43:33l'application de la méthode
43:35PDCA garantit l'amélioration
43:37continue et constitue
43:39un gage de réussite. Merci Marc
43:41pour toutes ces précisions,
43:43nous espérons que ce module vous aura apporté
43:45toutes les réponses aux interrogations
43:47portant sur les leviers d'action
43:49et le cadre des répartitions des actions.
43:51Marc, pour résumer
43:53en trois points, que faut-il
43:55retenir de ce module ?
43:57Il faut conférer au plus tôt au bâtiment
43:59une bonne performance énergétique
44:01qui permettra d'optimiser le dimensionnement
44:03des systèmes lors de leur renouvellement,
44:05ensuite d'exploiter au maximum
44:07les fonctionnalités des systèmes de contrôle
44:09des questions actives, les BACS,
44:11et enfin de clarifier le rôle
44:13des co-assujettis, mettre en place
44:15un plan d'action et le suivre
44:17dans le cadre d'un bilan annuel en adoptant
44:19la méthode PDCA d'amélioration continue.
44:21Merci pour cette conclusion,
44:23nous vous invitons à nous retrouver
44:25dans les modules d'information
44:27décryptage suivant. Merci de votre attention.

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