Appliquée pour les élèves de 6e et de 5e en français et en mathématiques, cette mesure ne faisait pas l'unanimité, notamment parmi les enseignants.
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00:00C'était le casse-tête de la rentrée pour cette proviseure de cité scolaire parisienne.
00:04Concocter des emplois du temps compatibles avec la réforme des groupes de niveau
00:08sans que l'organisation ne tourne à l'usine à gaz.
00:10Le choix qui a été fait dans notre établissement, qui est bien un choix fait par les équipes,
00:15c'est de faire en sorte d'avoir deux groupes à effectifs réduits pour les élèves
00:20qui ont davantage de besoins
00:22et des groupes avec un effectif plutôt de 26-27 élèves
00:28pour les élèves qui ont moins de difficultés.
00:30Comme elle, 78% des établissements ont utilisé la souplesse permise par les textes
00:35et choisi de faire soit des groupes hétérogènes mais allégés,
00:38soit un mélange de groupes homogènes pour les plus fragiles.
00:41C'est positif puisque au final on a su tirer profit de la souplesse donnée
00:45et donc les collègues ont su s'emparer intelligemment du dispositif
00:49et ont pu mettre à profit les moyens complémentaires quand ils en avaient
00:53et on voit bien que ce n'est quand même pas le cas partout.
00:55L'annonce des groupes de niveau laisse cependant quelques réserves aux parents d'élèves.
00:58Il y a quelque chose qui a été fait dans un mode un peu d'urgence pour éteindre le feu.
01:04Est-ce que c'est la bonne ou la mauvaise chose ?
01:06En tout cas pour l'instant ça n'a pas recueilli l'adhésion de l'ensemble de la profession
01:13et surtout ça n'a peut-être pas été très bien amené.
01:18Le monde enseignant attend un minima le mois de décembre
01:21avant d'établir un premier bilan des groupes de niveau.