Cyril Hanouna - «Delogu, on savait vu qu'il était pas très bon en français, il n'est pas bon en maths, il n'oest pas bon en histoire non plus»

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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'agacement du député LFI Sébastien Delogu face aux critiques sur ses lacunes.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcript
00:00Delogu, par exemple, on l'a vu ce matin, on en parlait dans un instant,
00:03Sébastien Delogu, il était ce matin à la radio chez Jean-Jacques Bourdin,
00:06Delogu il est pas bien.
00:09Ça arrive, on ne peut pas être bon dans toutes les matières.
00:12Delogu, on avait vu qu'il n'était pas très bon en français.
00:15Il n'est pas bon en maths,
00:16il n'est pas bon en histoire non plus.
00:18C'est le problème. Alors, il était dans son émission, alors il a attaqué tout le monde.
00:21En plus, moi j'étais le seul à le défendre.
00:24J'étais le seul à le défendre quand il a mal lu Sébastien Delogu.
00:28Le seul à le défendre.
00:29Non mais je vous le dis, donne de la confiture à Jean et te la rends en chien.
00:32C'est horrible, excusez-moi.
00:34Je le dis, enfin c'est horrible, j'étais le seul à le défendre.
00:37Non mais c'est fou, il me met des cartouches toute la journée.
00:39J'ai dit non, là-dessus, franchement, ça se fait pas.
00:41Voilà, on va réécouter.
00:43On va réécouter.
00:45On va réécouter.
00:46On ne va pas, Sébastien Delogu, passer toute l'interview sur cet événement.
00:52Faut qu'il n'ait même pas un événement, je dirais.
00:54Cette anecdote de l'histoire.
00:56Comme Balkany, O'Doul, Hanouna, Jean Messiah.
00:59Ces pourritures de représentants du syndicat de police Allianz.
01:07Moi, ces gens-là, je n'ai pas le temps pour eux.
01:09Moi, j'ai le temps pour les gens qui ont envie de travailler
01:11et qui ont envie de faire avancer la République.
01:14Si je peux lui donner un conseil, Sébastien Delogu.
01:17Déjà, franchement, ça m'a fait beaucoup de peine qu'il me mette dedans.
01:19Parce que j'étais sympa avec lui.
01:21Et s'il n'a pas le temps pour nous, qu'il ait le temps un petit peu de réviser.
01:25Parce que là, il y a un gros problème.
01:26Il y a des lacunes.
01:27Excusez-moi, je suis désolé.
01:28J'ai lu encore le bulletin de la semaine dernière.
01:30Il y a énormément de lacunes.
01:31Il y a des lacunes en français.
01:32Il y a des lacunes en maths.
01:33Il y a des lacunes en histoire.
01:34Vous avez préparé une petite compile de toutes les boulettes
01:36que Sébastien Delogu a faites durant son interview.
01:38Sébastien, on t'aime beaucoup.
01:40Mais tu ne peux pas te présenter comme ça, mon Sébastien.
01:42Tu ne peux pas te présenter comme ça.
01:44Tu ne peux pas te présenter un matin comme ça devant le Bourdin.
01:46Tu sais très bien qu'il va te faire une interro-surprise.
01:48Tu ne peux pas te présenter comme ça, mon Sébastien.
01:50Écoutez.
01:51Donc Ruffin, lui, il est pitoyable ce type.
01:53Parce qu'il dit vouloir parler à la France entière.
01:55Mais quand il y a une marche contre l'islamophobie, il nous dit « moi j'ai foutu ».
02:00Alors déjà, nous, on utilise des moyens qui sont un peu plus, on va dire, politiques.
02:04C'est-à-dire la destitution du Président de la République.
02:06Et j'invite les gens à signer « destitution tirée du 6 Macron.fr ».
02:12« Arrobase Macron » ou « Macron.fr », je ne sais pas.
02:14Bon bref, je ne me rappelle plus.
02:15Je ne suis pas un grand spécialiste.
02:17Oui, sûrement, je ne sais pas.
02:19Mais bon bref, ce n'est pas important.
02:21La loi de la République qui doit s'appliquer à tout le monde.
02:25La loi de garantir le lieu de culte.
02:28Mais je ne connais pas tellement l'histoire que cela.
02:31J'apprends aussi.
02:32Je ne sais pas qui est Pétain.
02:33Vous serez candidat à la mairie de Marseille ?
02:37Pour le moment, je suis député.
02:39Oui, non mais d'accord.
02:40Non mais ça, on le sait.
02:41Merci.
02:42Bon alors voilà, on l'a vu.
02:43Sébastien Delogu, il ne sait pas qui est Pétain.
02:45Il pensait que c'était Marichal Pétrain.
02:47Il pensait que c'était une boulangerie à côté de la radio.
02:49Non mais c'est incroyable.
02:50Excusez-moi.
02:51On en rigole, mais c'est incroyable.
02:52Franchement, moi je m'en fous.
02:54Moi aussi, je n'ai pas fait beaucoup d'études.
02:56Là-dessus, je ne te dis rien.
02:58Mais c'est insupportable.
03:00C'est insupportable.
03:01Il ne dit que des inepties dans une interview.
03:03On ne comprend pas ce qu'il dit.
03:05Il attaque des gens.
03:06On ne comprend pas pourquoi.
03:07Il dit des choses qu'on ne comprend pas non plus.
03:09Je suis désolé.
03:10Ça devient n'importe quoi, Gauthier Lebray.
03:12Il s'en est pris aussi à Yael Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale.
03:15On ne comprend plus rien.
03:16Il ne connaît pas effectivement l'histoire de France.
03:18Visiblement, il a découvert Marichal Pétain.
03:20C'est intéressant.
03:21Il le qualifie de raciste.
03:22Il ne le qualifie pas d'antisémite.
03:23Ils ont beaucoup de mal avec ce terme d'antisémitisme.
03:25Souvenez-vous, Louis Boyard aussi, dans sa vidéo, il ne parle jamais d'antisémitisme.
03:28Ça, c'est un autre champion.
03:29C'est un autre champion.
03:30Oui, ils font la paire.
03:31Les deux font la paire.
03:32Vous savez qu'il a vraiment des veilléités de devenir maire de Marseille.
03:36Il l'a dit.
03:37Il a été réélu dès le premier tour.
03:39Il est député de Marseille.
03:40Il a été réélu dès le premier tour.
03:41Le pire, c'est qu'il a ses chances pour prendre la mairie de Marseille à Benoît Payan.
03:45En 2026.
03:46Oui, exactement.
03:47Prochaine municipale en 2026.
03:48Parce que Marseille, c'est une ville très fracturée entre la France insoumise et le Rassemblement national.
03:51Vous avez les quartiers bourgeois qui votent RN.
03:53Et vous avez les quartiers plus défavorisés et la banlieue qui votent pour la France insoumise.
03:58Donc, je le dis encore une fois, Sébastien Deleguerre, réélu au premier tour.
04:01Un député de la République qui ne connaît même pas le Marichal Pétain.
04:04On est avec Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République.
04:07Et Mathieu Vallée, des heureux députés Rassemblement national.
04:10Sylvain Maillard, je vous sens...
04:12On va en parler dans un instant.
04:14Mais c'est vrai que je vous sens limite...
04:16Vous rigolez pas parce que je vous sens limite, je sais pas, pas triste.
04:19Mais je vous sens désabusé en entendant ces extraits.
04:22Oui, en même temps, je...
04:24En fait, moi je connais Sébastien Deleguerre qui est député depuis un bon bout de temps maintenant.
04:29Et en fait, je pense que c'est une stratégie.
04:32C'est une stratégie pour qu'on parle de lui.
04:33Et en fait...
04:35On est tombé dedans.
04:36Non mais je...
04:38J'entends les uns et les autres.
04:40Et en fait, moi j'ai décidé de ne pas rentrer dans cette stratégie
04:43d'en permanence commenter ce que fait l'FI qui est dans la provocation.
04:46D'ailleurs, si vous regardez au moment où il parle de Pétain,
04:49évidemment je suis tombé des nus dessus.
04:52Vous voyez un petit sourire en coin.
04:53Et donc je pense qu'en fait c'est de la provoque.
04:55Et en fait c'est de la provoque tous les jours.
04:57On a eu le coup du drapeau palestinien quand même de sa part en hémicycle.
05:02D'aller devant les médias immédiatement en disant que
05:05au fond, l'Assemblée nationale, c'était des clowns.
05:09Et en fait, il en a provoqué.
05:10En fait, il est sorti de l'anonymat du fait de ces provocations.
05:13Donc je crois qu'il en joue.
05:14Et comme vous l'avez dit parfaitement, il a ses chances pour être maire de Paris.
05:18Maire de Marseille, oui.
05:19Maire de Paris, on l'a déjà avec Naïd El Gho.
05:21On l'a déjà gâté.
05:22C'est bon les gars, on ne va pas non plus.
05:24C'est bon, on a déjà les rares.
05:28Et peut-être, je vais terminer là-dessus.
05:31C'est aussi ce qui m'inquiète dans le buzz en permanence et en politique.
05:36C'est comme ça qu'on se fait entendre.
05:38Et c'est comme ça qu'on a des résultats.
05:40Honnêtement, pour mon pays, je suis très inquiet.
05:43Je suis complètement d'accord là-dessus avec Sylvain Maillard.
05:46Je suis désolé.
05:47Et franchement, je tombe moi-même dans le piège.
05:49Je tombe moi-même dans le piège.
05:50Il a raison, on devrait ne plus en parler.
05:52Je suis complètement d'accord avec lui.
05:53Et le pire, c'est ce qu'il a dit à la fin, c'est qu'on a des résultats.
05:57C'est que ces gens-là, ils n'ont rien.
05:59Ils sont très élus.
06:00Louis Boyard, élu.
06:01Même si, on a vu, c'était au deuxième tour.
06:04Mais bon, il paraît que de toute façon, il aurait gagné quand même.
06:06C'est ce que m'a dit Loïc Signor.
06:07Loïc Signor m'a dit qu'il était en face de Louis Boyard.
06:09Il m'a dit qu'il aurait gagné quand même, même si je n'étais pas resté au deuxième tour.
06:13C'est ce que m'a dit Loïc Signor.
06:14Il m'a dit qu'il aurait gagné sûr.
06:15Donc pour vous dire, ils ont des résultats.
06:17Donc c'est très grave.
06:18Parce qu'ils ont proposé quoi ?
06:20Quelles sont leurs propositions ?
06:21Ils font que des buzz.
06:22Ils font que des coups d'éclats, que ce soit à l'assemblée, sur les plateaux télé ou à la radio.
06:27Et c'est vrai que ça devient incroyable.
06:30Parce que, mine de rien, ils ont quand même une notoriété.
06:32Sébastien Delogu, je suis désolé, il a eu une notoriété très rapide.
06:36Sébastien Delogu, il y a six mois encore, on ne savait pas qui c'était.
06:38Et il a eu une notoriété incroyable.
06:40Aujourd'hui, tout le monde le connaît.
06:41C'est un truc de fou.
06:42Tout le monde connaît Sébastien Delogu.
06:44Donc, il a raison sur un point, Sylvain Maillard.
06:46C'est qu'ils réussissent leur coup quand même.
06:49Ils réussissent leur coup, on ne va pas se mentir.
06:50Et c'est vrai que c'est inquiétant d'un côté.
06:52Et on est aussi responsables.
06:54Et j'en suis responsable, je le dis, d'un autre côté.
06:57Je suis responsable.
06:58Et moi, plus que les autres, en plus que c'est vrai que j'en parle.
07:01J'en parle beaucoup parce que ça me rend fou.
07:03Tous les jours, que ce soit dans mes émissions à la radio ou à la télé.
07:05Et c'est vrai que vous soulevez un lièvre, Sylvain Maillard.
07:08Et il faudrait peut-être, mine de rien, ne plus en parler.
07:10Bon, aujourd'hui, on va en parler quand même.
07:12On a lancé des auditeurs.
07:1401, 80, 20, 39, 21.
07:16Vous réagissez à l'antenne de Rempain.
07:17Je voudrais écouter Mathieu Vallée sur ce qu'il en pense dans un instant.
07:19Et puis, bien entendu, le cousin de Sébastien Delogu, Gilles Verdez.
07:23Voilà, son ami, son frère.
07:25Toi, le frère que je n'ai jamais eu.
07:29De Logu, voilà.
07:30Parce que Gilles a des posters de Sébastien Delogu derrière son lit.
07:34Merci, il nous en parlera dans un instant.
07:36A tout de suite sur Europe 1.
07:42Beaucoup d'appels sur Europe 1.
07:4301, 80, 20, 39, 21 pour réagir aux propos de Sébastien Delogu.
07:46Je n'ai pas le temps pour ces ordures.
07:48Les ordures comme Julien Odoul, Jean Messia, Isabelle Balkany, Cyril Hanouna.
07:53Il ne vous a pas mis dedans, Gilles Verdez.
07:55Non, il ne vous a pas mis dedans.
07:57Dans un instant, on parlera aussi de Kylian Mbappé, tout à l'heure.
08:00Il y a beaucoup de gens qui me le demandent.
08:01J'ai encore de nouvelles infos.
08:02Le torchon brûle partout, partout, partout, partout, partout.
08:05Je le dis.
08:06Bon, on va en parler dans un instant et Gilles aura de nouvelles infos.
08:08Pour le moment, Mathieu Vallée, quand vous entendez Sébastien Delogu,
08:12Sylvain Maillard disait quelque chose de très intéressant.
08:15Il disait, mine de rien, ils ont compris un truc.
08:18C'est que derrière, on va parler d'eux et c'est beaucoup plus facile
08:21de faire parler de soi en disant Cyril Hanouna est une ordure
08:26ou Julien Odoul est une ordure ou Isabelle Balkany est une ordure
08:29que plutôt que de parler d'un programme politique
08:32parce que forcément, ça va être beaucoup plus retenu.
08:34Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on a retenu de l'interview de Sébastien Delogu de ce matin ?
08:37Que ça.
08:38Que ça et qu'il ne connaissait pas pétain.
08:40Le reste, politiquement, il nous a raconté quoi ?
08:43On ne sait pas.
08:44Donc, c'est ça qui la provoque.
08:46Sébastien Delogu, moi, je n'avais pas relayé la séquence où il avait eu du mal.
08:49Il faisait de la peine, là, à s'en mettre à ça dans la commission,
08:51à ne pas savoir aligner un mot.
08:52Par contre, moi, ce qui m'a énervé, c'est qu'il voulait jouer un peu
08:55Notre-Dame de Paris en faisant un peu Gavroche et pleurer les choumières
08:57en disant, moi, jeune homme, il est modeste.
08:59Moi aussi, ma mère est espagnole.
09:00Je n'ai pas fait des longues études, mais au lieu d'être sur TikTok,
09:03sur X enseignement tuteur ou encore sur Instagram, sur les réseaux sociaux,
09:07j'allais sur les bancs de l'école.
09:08Voilà, donc, l'école est gratuite.
09:09Et comme ils préfèrent brandir le drapeau de la Palestine
09:11plutôt que le drapeau français, qu'il est, avant d'être patriote,
09:13quelqu'un qui, malheureusement, a des positions sur les Juifs
09:17et sur la société française anti-France, anti-Juifs,
09:19puisqu'il l'a encore dit ce matin chez vos confrères de M. Bourdin
09:22sur Sud Radio.
09:23Il a parlé du Hamas.
09:24Exactement.
09:25Il n'a pas du mal à l'expliquer.
09:26Il n'est pas dyslexique.
09:27Donc, moi, franchement, et en plus, l'apothéose,
09:30puisqu'il en a parlé aussi, mais on n'en avait pas parlé,
09:32c'est que ces gens vomissent les policiers.
09:34Ils se sont pris au syndicalisme, ce que je soutiens,
09:36parce qu'eux, au moins, ils sont sur le terrain
09:38et ils travaillent, contrairement à M. Delegue,
09:39qui ne connaît pas les questions de sécurité.
09:40Mais, en plus, ils font des tracts au facesse,
09:42là où ils dénoncent les contrôles au facesse des policiers,
09:44de la même manière qu'ils dénoncent les violences policières,
09:46alors qu'eux, ils ont des violences conjugales avec M. Cattanens,
09:48qui, sous la pression populaire de leur parti,
09:50n'a pas été investi dans la Première circonscription du Nord.
09:52Donc, honnêtement, moi, ils me font vomir
09:54parce qu'ils ne respectent ni la police, ni les Juifs, ni la France.
09:57Et, honnêtement, voter pour des gens comme ça, je ne comprends pas.
09:59Je respecte, évidemment, leur légitimité.
10:01Moi, je suis européen, ils sont députés nationaux.
10:03Mais, en tout cas, ils ne grandissent pas,
10:04ils ne font pas honneur à notre pays.
10:05Et, en tout cas, ils ne se revendiquent pas en tant que tel.
10:07Donc, c'est des choses que je ne comprends pas.
10:08Et c'est un fils d'immigré qui a reçu toute la France
10:11et qui essaye de donner à la France tout ce qu'il lui a donné.
10:13Parce que, moi, ma mère m'a dit, avant de mettre les pieds sur la table,
10:15on apprend à essuyer ses pieds sur le paillasson,
10:17à demander ce qu'on peut faire pour le pays qui vous accueille,
10:19à le respecter et à manger, parler et à vivre à la Française.
10:22Est-ce que votre maman est espagnole ?
10:23Ma maman est espagnole, oui.
10:24Donc, elle vous disait, avant de mettre les pieds sur la table,
10:25« Est-à-fruir, qu'est-ce que vous entendez ? »
10:27« Est-à-porter, à cette table-là ? »
10:30Merci.
10:31On va parler, justement, parce que François Ruffin,
10:33François Ruffin, alors, c'est ça qui est fou,
10:35c'est que François Ruffin, il a reconnu,
10:36là, il y a avant-hier,
10:38il en a remis encore une couche hier,
10:40il reconnaît qu'LFI fait des campagnes électorales raciales,
10:43c'est-à-dire que c'est aux faciès.
10:45Ils disent, on va aller chercher tel type de population
10:48pour qu'ils votent pour nous.
10:49C'est fou, ce qu'a dit François Ruffin,
10:51qui était quand même au cœur du réacteur.
10:52Absolument, Cyril, il sort un livre,
10:54il reproche à Jean-Luc Mélenchon de ne s'adresser
10:57qu'aux quartiers et qu'à la jeunesse.
10:59Et d'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon a été filmé à son insu
11:01par Quotidien, et il leur dit,
11:03« Occupez-vous des quartiers et de la jeunesse,
11:05les autres, laissez tomber, ça ne sert à rien. »
11:07Et donc, François Ruffin explique, je vais le citer,
11:09« Nous avons mené une campagne aux faciès.
11:11Quand je tombais sur un noir ou un arabe,
11:13je sortais la tête de Mélenchon,
11:15et c'était le succès presque assuré.
11:17Mais dès qu'on tombait sur un blanc, ça devenait un verrou. »
11:19Vous voyez le racialisme et le racisme qu'il y a dans cette déclaration ?
11:23C'est incroyable !
11:24Non mais moi je trouve, et je vous le dis,
11:26je trouve que ça n'a pas eu le retentissement
11:28que ça devrait avoir les propos de François Ruffin
11:31et ce qu'a écrit François Ruffin.
11:33Pour moi, c'est fou parce qu'il a démantelé
11:35et il a dit tout ce que tout le monde pensait de la LFI,
11:38il l'a écrit, il l'a théorisé et il était à l'intérieur.
11:41Alors il y a bien sûr les défenseurs de la France insoumise
11:45qui vont dire comme Gilles Verdez,
11:47qui vont dire pourquoi il ne l'a pas fait avant,
11:49il ment, il raconte n'importe quoi.
11:51François Ruffin ne sait rien, c'est ce que m'a dit Gilles Verdez hier.
11:54Donc voilà, Gilles Verdez...
11:55Tous les députés de la LFI lui sont tombés dessus,
11:57il y a eu tout un volet de bois vert.
11:59Mais moi vous verrez,
12:01moi je pense que les Raquel Garrido,
12:03les Corbières, les Ruffins,
12:05moi je vous dis qu'à mon avis,
12:07ils vont monter un truc,
12:09ils vont se dire on va être la France insoumise
12:11qui s'est débarrassée de tous ceux
12:15qui font du mal dans les médias
12:17et qui font du mal à la France insoumise aussi
12:19et qui font du mal surtout à toute la gauche.
12:21Et je pense qu'ils vont préparer un truc,
12:23moi je le vois comme ça,
12:24et en tout cas si j'étais eux je le ferais.
12:25Parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que si aujourd'hui
12:27la seule alternative en France c'est la LFI,
12:30parce qu'il a parlé de Bernard Cazeneuve aussi ce matin,
12:33Sébastien Deloglu, il a dit
12:34Bernard Cazeneuve ce n'est pas la gauche.
12:36Bernard Cazeneuve ce n'est pas la gauche.
12:38Et c'est ce que dit Gilles Verdet.
12:40Gilles Verdet c'est pour vous,
12:41Bernard Cazeneuve ce n'est pas la gauche.
12:42Non ce n'est pas la gauche.
12:43C'est la gauche mais c'est plus la gauche active.
12:46Donc c'est Sébastien Deloglu.
12:48C'est LFI.
12:49Vous vous sentez plus proche de LFI que de Bernard Cazeneuve.
12:52Et de Monsieur Deloglu,
12:54même si je dénonce totalement et sans faille
12:56les injures et les insultes.
12:57Et qu'est-ce qu'il a dit sur le Hamas Sébastien Deloglu ?
13:00Ça me dérange mais je me sens plus proche de Monsieur Deloglu
13:02que de Monsieur Ruffin.
13:04C'est bizarre parce que je ne comprends pas.
13:06Qu'est-ce qui vous dérange chez Monsieur Ruffin ?
13:07Monsieur Ruffin, si on n'est pas d'accord avec quelque chose,
13:09on dénonce pendant qu'on est dans le système.
13:11On ne dénonce pas après pour vendre son livre.
13:13Et ensuite sur le fond...
13:14Il l'a quitté, donc il l'a dénoncé.
13:16Il a dit que les gens avaient peur.
13:17Non mais il fallait le faire.
13:18Écoutez Cyril, il n'a pas peur.
13:19Lui il n'a jamais eu peur.
13:20Vous connaissez mieux les gens que tout le monde.
13:22Non mais j'aime pas ce qu'il a fait.
13:24Le retour de Gilles Verdet à la radio c'est quelque chose.
13:26Et ensuite, quand Monsieur Mélenchon dit
13:28qu'on va aller, entre guillemets,
13:30draguer politiquement les jeunes et les quartiers,
13:32c'est de la politique, il a raison.
13:33Il ne va pas aller dans le 16e arrondissement,
13:35il n'aura pas une voix.
13:36Vous entendez ce que dit François Ruffin ?
13:37Les classes ouvrières ça ne vous intéresse pas.
13:38Les classes ouvrières ça ne vous intéresse plus.
13:39Après vous allez vous étonner qu'on est Colombe.
13:42Quand Colombe va dans un meeting du Rassemblement National
13:45de Jordan Bardella et de Marine Le Pen,
13:47cette bénévole des Restos du Coeur,
13:49on comprend que le vote ouvrier désormais
13:51est pour le Rassemblement National,
13:53et après tout le monde tombe sur cette pauvre Colombe
13:55et qu'on demande à l'exclure des Restos du Coeur.
13:57Mais peut-être parce que la France Insoumise
13:58a décidé de ne plus leur parler.
14:00Gilles Verdez, quand vous entendez ce qu'a dit François Ruffin,
14:03qui dit que quand on voyait un noir ou un arabe,
14:05on sortait la tête de Mélenchon,
14:08franchement, c'est 20 maillards.
14:10Excusez-moi, vous êtes quelqu'un de sérieux.
14:12Non mais franchement, c'est vrai, excusez-moi.
14:15Comment on peut continuer à le suivre ?
14:19Moi je suis un peu effaré,
14:21et je ne viens pas de la gauche,
14:23mais d'entendre dire qu'on pense...
14:25D'abord, donner des brevets de ce qui est à gauche,
14:27qui est à droite, je trouve ça toujours un peu étonnant.
14:29Surtout quand les uns et les autres
14:33ont des carrières très longues,
14:35et je pense Bernard Cazeneuve, et je ne suis pas son défenseur,
14:37mais enfin bon, il a une carrière qui parle pour lui,
14:41et que des députés qui sont arrivés il y a 2-3 ans,
14:46qui n'étaient pas du tout dans la politique,
14:48puissent se permettre de qualifier les uns les autres.
14:51Il peut combattre sur le politique, sur ce qu'il porte,
14:56et ça je l'entends.
14:58Attaquer Bernard Cazeneuve, je trouve ça assez compliqué.
15:00Mais vraiment, je voudrais revenir sur un point qui me semble essentiel.
15:04Si on n'arrive pas à reconstruire du commun les uns avec les autres,
15:08dans la situation difficile dans laquelle nous sommes,
15:10si on n'arrive pas à se dire que,
15:12nous ne sommes peut-être pas d'accord tous ensemble,
15:14mais on a constaté deux choses qui me semblent importantes.
15:17Les français nous demandent plus de pouvoir d'achat,
15:19ceux qui bossent veulent gagner mieux leur vie,
15:21vous l'entendez tout le temps à la radio,
15:23je suis allé plusieurs fois ici,
15:25on est tout le temps interpellé dessus,
15:27donc on peut se mettre tous ensemble et trouver des solutions.
15:29Et on a une deuxième, un point qui me semble essentiel,
15:31c'est sur la sécurité.
15:33Les français demandent plus de sécurité,
15:35demandent plus de bleu sur le terrain.
15:37Moi qui suis député de Paris,
15:39on a vécu un moment extraordinaire avec les Jeux Olympiques,
15:42une ville avec du bleu partout.
15:45Des gens ont dit que c'était exceptionnel.
15:47Même Gilles Verdez.
15:49C'est ça que nous voulons,
15:51et que les parisiens veulent,
15:53et c'est normal d'être dans une ville apaisée,
15:55dans un pays apaisé.
15:57Donc il va falloir qu'on construise tous ensemble,
15:59avec les gens de bonne volonté,
16:01c'est pas le moment de se donner des brevets,
16:03de si, de ça.
16:05Retroussons les manches,
16:07on a un an devant nous pour changer les choses.
16:09Le paradoxe Gilles Verdez.
16:11Le paradoxe Gilles Verdez
16:13qui vient de dire, oui,
16:15les Jeux Olympiques, c'était extraordinaire,
16:17parce qu'il y avait énormément de policiers.
16:19Gilles Verdez, qui ne respecte pas la police,
16:21qui soutient Jean-Luc Mélenchon
16:23dans le fait qu'il faut désarmer
16:25la police municipale,
16:27qu'il faut arrêter la BAC.
16:29Et Gilles Verdez,
16:31il va nous dire,
16:33je ne suis pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon,
16:35il est d'accord avec rien,
16:37quand vous l'écoutez sur La France Insoumise,
16:39mais ils sont très proches d'eux.
16:41Quand je vous dis qu'on a un génie des Carpathes
16:43avec nous ici à la radio,
16:45franchement, vous le voyez souvent l'après-midi
16:47et avec moi le soir.
16:49C'est la Saint-Gilles aujourd'hui.
16:51Parce que ça me rend fou.
16:53On va en parler dans un instant de tout ça.
16:55Et Sébastien Delogu, c'est vrai que
16:57les Français, Sylvain Maillard,
16:59ils ont deux...
17:01Aujourd'hui, il y a deux points.
17:03Pouvoir d'achat, sécurité.
17:05C'est tout ce qu'ils demandent les Français.
17:07Je pense qu'il y a deux points importants sur lesquels on peut trouver
17:09un accord à l'Assemblée Nationale
17:11pour changer les choses.
17:13Faire en sorte que ceux qui bossent, gagnent mieux leur vie.
17:15Et en aient plus.
17:17Rapprocher le brut du net.
17:19C'est ce qu'on doit faire.
17:21On va en parler dans un instant.
17:23On l'a fait, on a vraiment amélioré les choses.
17:25Mais il faut aller plus loin.
17:27Il faut aller plus loin, ça c'est clair.
17:29On va prendre pas mal d'auditeurs
17:31qui auront des questions pour Mathieu Vallée, peut-être.
17:33Pour Sylvain Maillard, vous restez avec nous sur Europe 1.
17:35Vous pouvez poser des questions
17:37à Gilles Verdez, si vous en avez.
17:39C'était bien les JO, hein ?
17:41J'ai adoré.
17:43Il y avait énormément de police. Mais comment ça se fait ?
17:45Ça se fait qu'on a mis les moyens.
17:47Il y avait de la police et devant chaque garde de la sécurité.
17:49Vous leur avez donné des pistoles à eau ?
17:51Merci Gilles Verdez.
17:53Des nerfs.
17:55Il faut mettre les moyens.
17:57C'est un poème.
17:59On se retrouve dans un instant.
18:01On va parler de Kylian Mbappé aussi tout à l'heure.
18:03J'ai du nouveau, ça va chauffer dans les Bermudas.

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