Procès de viols de Mazan: une photojournaliste dénonce des menaces verbales et physiques de la part de plusieurs accusés
Le procès des viols de Mazan a repris ce mardi 17 septembre à la cour criminelle d'Avignon, après que les audiences ont été reportées à plusieurs reprises en raison de l'état de santé du prévenu principal, Dominique Pélicot. L'ex-époux de la victime s'est exprimé pour la première fois et a assumé être "un violeur", tout en présentant ses excuses à Gisèle Pélicot.
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00:00Anna Toumazoff, bonsoir. Vous avez organisé justement ce grand rassemblement de soutien à Gisèle Pellicot, c'était samedi à Paris.
00:07Comment vous avez vécu cette journée importante, puisque pour la première fois l'accusée a parlé ?
00:14Écoutez, je crois que t'as son c'est assez insoutenable parmi toutes les formulations possibles, même le fait qu'il ait choisi de paraphraser
00:20Simone de Beauvoir quand même, une féministe, quand il dit
00:23on n'est pas pervers, on le devient, enfin même jusque dans la finesse de ces détails
00:27c'est assez immonde et j'aimerais souligner autre chose.
00:29Je me suis permis de prendre avec moi des captures d'écran. Il y a une journaliste sur place qui s'appelle une photojournaliste
00:35Anna Margherita, qui m'a autorisé à lire ce qu'elle avait pu poster en story qui a été repris par Marie Claire.
00:42Elle explique que plusieurs accusés ont menacé verbalement et physiquement des journalistes et personne venu assister au procès.
00:49Les accusés créent entre eux des liens de plus en plus forts dont on constate chaque jour de l'évolution.
00:54Cela se ressent dans leur comportement et l'assurance dont ils font preuve avant et entre les audiences.
00:59Blague, rire, post-clop, difficile d'imaginer en les voyant qu'ils assistent à leur propre procès.
01:04Donc je veux dire, même dans le comportement de ces gars-là, il y a une espèce de barrière d'insouciance
01:08mais c'est exactement ça, il y a un cynisme et une misogynie.
01:12Moi j'ai vu d'autres témoignages de journalistes femmes qui racontaient qu'ils leur envoyaient des baisers, enfin je veux dire on est à un niveau d'ignominie qui est difficilement descriptible.