Procès des viols de Mazan: "Pas une seconde j’ai donné mon consentement ", s'emporte Gisèle Pélicot, excédée après trois semaines d'audience

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Gisèle Pelicot, a critiqué, ce mercredi, les soupçons à son égard portés par des avocats de certains accusés. La principale victime des viols de Mazan s’est dite "humiliée" . Une déclaration saisissante qui a fait pleurer sa fille, Caroline. 

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00:00Oui, Gisèle Pellicot s'est avancée à la barre et dès le début, effectivement, on a senti sa colère, son énervement depuis trois semaines, c'est la première fois qu'elle s'emporte ainsi au micro.
00:10Elle est revenue sur tout ce qu'elle a entendu depuis ces presque trois semaines d'audience.
00:14Elle a commencé en disant, pas une seule seconde j'ai donné mon consentement. À quel moment un homme décide pour sa femme ?
00:20On me dit que j'étais sous emprise, bien sûr que non, je n'ai jamais été dépendante de celui qu'elle appelle Monsieur Pellicot.
00:26Quand on voit une femme endormie dans un lit, à quoi on pense, est-ce pas ? Une fois on s'interroge, ils ont quoi à la place du cerveau ?
00:33Dit Gisèle Pellicot s'adressant ainsi aux 50 co-accusés, ils sont des dégénérés ou quoi ?
00:38Je n'ai pas l'habitude de m'énerver mais cela suffit, dit-elle debout à la barre et elle poursuit.
00:43Je me sens humiliée dans cette salle, on me dit alcoolique, on me dit complice, j'aurais tout entendu.
00:48Ce sont eux qui sont venus me violer, pas un bruit dans la salle d'audience à ce moment-là et du côté du banc des partis civils.
00:55On a vu sa fille Caroline au bord des larmes.

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