Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la colère des Français face à l'immobilisme politique.
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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:04On marche sur la tête, on est avec vous du lundi au vendredi, 16h-18h, bien entendu sur Europe 1, je vous remercie de nous appeler,
00:11je vous remercie de participer à cette émission, le succès de cette émission, c'est le vôtre, sachez-le, et j'aime discuter avec vous
00:18tous les après-midi sur Europe 1, c'est un bonheur en tout cas, d'avoir votre avis sur tout ce qui se passe et forcément
00:23l'actualité du jour, c'est ce gouvernement, ça y est, enfin, alors record pour Michel Barnier, il a déjà un record,
00:29hein, Jules Thorez, vous nous en avez parlé hier à la télé.
00:31Le record du plus long délai pour former un gouvernement, là, actuellement, aujourd'hui, on est à 15 jours,
00:36le record, c'était Georges Pompidou qui le détenait en 62, c'était 8 jours, donc là, il a explosé, c'est la première fois
00:44qu'on attend, je crois que Gabriel Attal, c'était seulement 3 jours, quand il a été nommé Premier Ministre pour former son gouvernement.
00:50Alors, ce gouvernement, on le rappelle, c'est vrai qu'il n'y a pas de nouveau Front Populaire, il n'y a pas de RN dans le gouvernement,
00:57on rappelle pourquoi, le RN n'a pas voulu être au gouvernement, voilà.
01:01Personne, d'ailleurs, ne veut que le RN soit au gouvernement.
01:03Marine Le Pen et Jordan Bardella, de toute façon, ont dit non, on est d'accord, et personne du nouveau Front Populaire.
01:09Non, mais il y a quand même 20 millions de Français qui ne sont donc pas représentés dans ce gouvernement,
01:13parce que, législative, au second tour, le RN et ses alliés...
01:16Il y a combien d'électeurs en tout, tiens, d'ailleurs ?
01:18Le corps électoral, c'est 44 millions d'électeurs.
01:20D'accord, donc il y a la moitié des Français...
01:22Il y a la moitié des Français qui ont voté, donc on est en gros à 25 millions,
01:27et donc, dans ces 25 millions, il y en a 19 qui ont voté pour le nouveau Front Populaire et le RN.
01:34Donc, on a aujourd'hui un gouvernement qui représente 7 millions d'électeurs.
01:38Oui, Valérie Benham, vous lirez.
01:40Il y a un nouveau nom qui tombe pour le ministère de l'Éducation, il s'agirait de Violette Spilbou.
01:46Bien sûr, Violette Spilbou, qui était... Bah, je sais, je la connais, j'adore, j'adore cette femme.
01:51Violette Spilbou, qui était, pendant deux ans, elle travaillait chez Plainciel, une petite librairie.
01:55Oh le roi Merlin de Tourcoing, oh le roi Merlin de Tourcoing.
01:58C'est le député Ensemble du Nord.
02:00Elle était au rayon Visse et Moulon.
02:03Ex-directrice de cabinet de Martine Aubry.
02:05Non, Violette !
02:06Très proche de Gérald Darmanin, qui est très active notamment sur les questions de sécurité et d'ordre,
02:12donc ça peut être intéressant, ça veut aussi dire que Rachida Dati resterait donc à la culture,
02:18mais qu'elle n'obtiendrait pas le ministère de l'Éducation nationale.
02:20Moi, si je peux me permettre, je pense que si c'est ça,
02:25je pense que Rachida Dati a refusé le ministère de l'Éducation nationale.
02:29Je vous le dis, elle veut rester à la culture, absolument, de ce qu'on sait, à priori.
02:33Elle a des gros chantiers.
02:35Donc ça serait les deux seuls ministres qui resteraient, donc c'est Sébastien Lecornu et Rachida Dati, exactement.
02:40Le reste out. Qu'est-ce que j'avais dit Valérie Benaim et Gilles Vernet, qu'est-ce que j'avais dit ?
02:44Il y a une semaine, j'avais dit qu'il y aurait combien de ministres qui resteraient ?
02:47Ouais, vous aviez dit deux ou trois.
02:48J'avais dit deux.
02:50J'avais dit deux.
02:52Voilà, j'avais dit deux.
02:53Donc Valérie Benaim, deux, trois, c'est non.
02:55Ici, on est précis.
02:56Ici, on est sur l'Europe.
02:57J'ai pas dit deux, trois.
02:58J'ai dit deux.
02:59Voilà, merci.
03:00J'ai dit deux, j'ai pas dit trois, j'ai dit deux.
03:02Je suis désolé Cyril, il y en a trois.
03:03Bah j'ai dit trois.
03:06Jean-Noël Barraud.
03:07Jean-Noël Barraud, ouais mais...
03:08Qui passe de l'Europe aux affaires étrangères.
03:10Bah j'avais dit deux, trois, bravo Valérie Benaim.
03:12Vous aviez dit deux, trois.
03:13Bravo Valérie Benaim, bravo, bravo.
03:16Bah oui, deux, trois, il y en a trois.
03:19Deux, c'est le cousin germain de trois.
03:21Exactement, merci.
03:22Fabien Lecoeuf, vous préservez votre taxi ou quoi ?
03:26Sans rigoler, l'autre idée est sûre.
03:28Parce que rien ne va plus entre Jean Dujardin et Nathalie Péchalard.
03:36J'ai vivé dans un monde parallèle, c'est pas possible.
03:39Mais on parle du gouvernement, qu'est-ce qu'on en a foutu ?
03:41Bon, ça m'intéresse pas forcément.
03:43En fait, est-ce que vous nous écoutez ?
03:46Non mais, excusez-moi, vous êtes dans un autre studio ?
03:48Non, non, non, je suis avec vous là.
03:50Mais c'est un fou ce mec.
03:52Non mais c'est un taré.
03:53Emmanuel est avec nous sur Europe 1.
03:55Il va nous donner son avis dans un instant, bien entendu.
03:58Emmanuel est énervé, je vous le dis.
04:00Il comprend pas la composition de ce gouvernement.
04:02Avant d'avoir Emmanuel, on va refaire un point pour les auditeurs, bien entendu, d'Europe 1 qui nous rejoignent.
04:07Voilà, au ministère de l'Intérieur Bruno Retailleau.
04:10Au ministère de la Justice, on a Didier Migaud.
04:14A Bercy, Antoine Armand, 33 ans.
04:18Qui est président de la commission des affaires économiques.
04:21Qui est député de Savoie.
04:23Qui est un personnage, en tout cas, à suivre à l'Assemblée.
04:26Et donc là, ce sera bien parce qu'on va pouvoir le suivre davantage.
04:29A Bercy, vous l'avez dit, Didier Migaud.
04:31A l'éducation nationale, ça tombe.
04:33Ce serait Violette Spilbou.
04:35Que les auditeurs d'Europe 1 connaissent très bien.
04:39Elle est très sympa, Violette.
04:41On aurait Jean-Noël Barraud, aux affaires étrangères.
04:43Auquel orçait l'ancien ministre de l'Europe.
04:45A l'Europe, ce serait Benjamin Haddad.
04:48Vous savez, le député de Paris.
04:50Qui vient de l'aile macroniste et ancienne des Républicains.
04:54Et un nouveau gouvernement.
04:56On parlerait d'Othmane Nassrou pour le ministre.
04:58Et une création d'un ministère de la laïcité islamophobe, selon Gilles Verdez.
05:04Et qui serait tenue par l'élu de la région Île-de-France, Othmane Nassrou.
05:10Annie Gennevard à l'agriculture.
05:12Il y aurait aussi le sénateur François-Noël Buffet pour les Outre-mer.
05:15On n'en parle pas beaucoup des Outre-mer, mais c'est très important.
05:17On sait qu'en Nouvelle-Calédonie, ce qui se passe, c'est catastrophique.
05:20Et en Martigny, ce sera un gros sujet.
05:23François-Noël Buffet, il travaillait chez Mobéco avant.
05:25A tout de suite sur Europe 1 avec Emmanuelle, elle a des choses à dire.
05:34...
05:50Europe 1, 16h-18h.
05:52On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
05:55Merci d'être avec nous sur Europe 1.
05:57Je ne remets pas de Big Laoui.
05:59Si vous nous rejoignez sur Europe 1, il est complètement déconnecté.
06:04Je suis sûr que ça vous fait du bien également, si vous nous écoutez dans votre voiture,
06:07si vous nous écoutez chez vous, si vous êtes sur Europe 1.fr.
06:10Vraiment, merci d'être avec nous.
06:12Et j'espère que vous passez un bon moment avec nous entre 16h et 18h tous les jours sur Europe 1.
06:16C'est du lundi au vendredi.
06:17Si on marche sur la tête, merci.
06:19Machine Verdez, c'est vrai que vous êtes le symbole de ce qu'on marche sur la tête,
06:22même si je vous aime beaucoup.
06:24On parle du nouveau gouvernement, bien entendu.
06:26Est-ce que c'est tout ça pour ça ?
06:27Il y a Emmanuelle, elle est très énervée. Elle est colère, Emmanuelle.
06:29Bonjour Emmanuelle, merci d'être avec nous sur Europe 1.
06:32Merci d'être là Emmanuelle, vous habitez où ?
06:34J'habite l'île.
06:36L'île, bien sûr, il y a l'île, il y a l'île.
06:38Je connais Martine, j'imagine.
06:40Je connais Martine Aubry.
06:42Et on parlait de Violette.
06:45Violette qui était chez Martine pendant longtemps.
06:49Exactement, Violette Spilbou qui serait à l'éducation.
06:52Vous connaissez Adrien, vous connaissez Hugo bien sûr.
06:55Hugo Boss.
06:57Hugo Bernal ici.
06:59Et Adrien Quatennens.
07:01Et Adrien Quatennens, on en a des chouettes quand même.
07:03Là il y a une belle équipe chez vous.
07:05Vous ne les aimez pas beaucoup visiblement.
07:07Moi je sens que j'ai bien aimé Emmanuelle.
07:10Je ne les aime pas beaucoup.
07:12Je ne sais pas si le travail pour la France ouvre une puissance étrangère.
07:16Après chacun est libre de penser ce qu'il veut.
07:18C'est fort ce que dit Emmanuelle.
07:20Emmanuelle, qu'est-ce que vous pensez de la composition de ce nouveau gouvernement ?
07:23Je dirais que la France est vraiment complète en deux.
07:27On a entendu M. Macron qui nous offre des jeux en pagaille.
07:31Il nous a dit pendant les Jeux Olympiques qu'il fallait former une équipe.
07:34Je ne vois pas trop comment former une équipe quand on coupe la France en deux.
07:38Je vais citer en frais.
07:40Il y a d'une part ceux sur lesquels s'exerce le pouvoir et c'est le peuple.
07:45Donc nous on exerce le pouvoir sur nous.
07:47Et d'autre part, ceux qui exercent le pouvoir, ce sont les élites.
07:53En fait, elle s'appuie sur un peuple qui n'est plus en accord avec elle.
07:58Comme on l'a dit tout à l'heure, il y a 19 millions de Français qui n'ont pas été représentés dans cette élection.
08:04Et puis il faut aussi se creuser.
08:06Et c'est ça qui est inquiétant parce qu'il y a eu une frénédie d'élections.
08:12On nous a dit que c'était urgent.
08:13Après on nous a fait boire au thé pendant deux mois.
08:15Pendant ce temps-là, tout a été gelé.
08:18La préparation du budget, la réforme du brevet, la loi sur l'euthanasie.
08:22Tout a été gelé.
08:23Ça c'était plus important.
08:24Et puis là on nous refère exactement la même soupe qu'auparavant.
08:27J'ai recherché un peu les chiffres.
08:29Le 9 juin, on vote au niveau européen.
08:32Le RN a 9 millions 12 voix.
08:35La gauche 7,21 et le centre il y a vers 5,40.
08:40Et qui est présenté, proposé pour remplacer le reton qu'on a sacrifié sur l'hôtel de Vanderleyen ?
08:48Ces journées.
08:505,40 contre 16 millions.
08:52Top job, stratégie industrielle.
08:54Je veux bien, il est compétent en quoi en stratégie industrielle, monsieur, ces journées ?
08:58Non mais c'est sûr.
08:59Après c'est comment ça se passe, Emmanuel.
09:03Au niveau européen, 16 millions gauche droite, 5 millions centre, ces journées.
09:11Ok.
09:12En France, premier tour des élections européennes.
09:15Le RN 10 millions.
09:16Deuxième tour, 10 millions.
09:18Quand on nous dit que les gens n'ont plus voté RN, je suis désolée.
09:21C'est faux.
09:22Ils ont voté exactement le même nombre de voix.
09:2737% des voix contre 33,22% au premier tour.
09:31Et en plus, il y avait plus de 30 députés qui étaient déjà élus.
09:35Donc tout ce qu'on nous raconte sur le fait qu'il y ait eu moins de voix RN au deuxième tour,
09:39tout ce que tout le monde dit, même chez vous, c'est faux.
09:41Moi je l'ai dit, moi.
09:42Ah bah je ne sais pas.
09:44Monsieur Pascal, vous n'arrêtez pas de vous le dire.
09:47Pascal, c'est pas possible.
09:49C'est un ami, il ne peut pas tromper.
09:51C'est quand même ce qu'il dit.
09:52Il dit que les Français n'avaient qu'à savoir pour qui voter au deuxième tour.
09:55Il y a eu 10 millions pour le RN, 7 millions pour la gauche.
09:58Jules Torres.
09:59C'est vrai que c'est un petit peu le paradoxe de ces élections législatives.
10:02C'est que les Français ont malheureusement choisi la composition de ce gouvernement-là.
10:06En se compromettant finalement dans les magouilles politiciennes entre la gauche et le centre.
10:12C'est pas les Français qui se sont compromis.
10:14Les Français ont voté aussi massivement contre le RN.
10:18Pas massivement.
10:20Il y a des électeurs de gauche qui ont voté pour Mme Borne,
10:24qui a voté la réforme des retraites par 49-3.
10:27Vous me permettez de remettre les chiffres ?
10:3010 647 000 pour le RN au premier tour,
10:3310 110 000 au deuxième tour.
10:35Oui, je veux bien, d'accord.
10:379 000 000 pour le NFP au premier tour,
10:407 000 000 au deuxième tour.
10:41C'est normal, il y avait moins de candidats au second tour du NFP et de la majorité.
10:45Bien entendu.
10:46Et c'est là que s'est douée la magouille.
10:48C'est pas sur le fait que les Français n'ont pas voté.
10:51Non, c'est comme vous venez de le dire vous-même et de le prouver.
10:54C'est de la magouille.
10:55Deuxième tour de passe-passe.
10:5810 millions d'électeurs au deuxième tour pour le RN,
11:00142 sièges.
11:027 millions pour le FP,
11:04193 sièges.
11:06S'il n'y a pas là encore une stratégie électorale de découpage,
11:09bah c'est la proportionnelle que tout le monde demande.
11:11Il y a la proportionnelle que tout le monde demande.
11:13Et donc d'LR, 1,47 million d'électeurs.
11:17Ils vont avoir trois ministres de plein exercice.
11:19Moi je veux bien qu'on dise que c'est le peuple qui vote mal.
11:23Encore une fois, c'est facile à dire que le peuple vote mal.
11:25C'est ce que vous venez de dire.
11:27Je suis pas tellement d'accord avec vous.
11:28Alors c'est pas moi, c'est Jules Torres.
11:29Moi je connais pas ce mec.
11:31Je l'ai connu il y a deux jours.
11:35Moi je l'ai connu il y a deux jours, Emmanuel.
11:36Moi j'ai rien à voir là-dedans.
11:37Je dis pas qu'il vote mal, je dis juste qu'il y a un paradoxe.
11:39Alors, Gilles Verdes voudrait vous parler, Emmanuel.
11:42Moi franchement, je vais quitter le studio.
11:45Emmanuel, franchement, qu'est-ce que vous voulez dire Emmanuel ?
11:47Je suis totalement d'accord avec Emmanuel.
11:49Et c'est Jules Torres qui dit, excusez-moi, n'importe quoi.
11:53Il a l'air de dire que les Français n'ont pas choisi.
11:56Que ce sont les Français qui sont l'auteur de ce paradoxe, etc.
11:59C'est un gouvernement de compromission.
12:01Les Français ils ont choisi.
12:02Ils ont voté à l'extrême droite, à l'extrême gauche.
12:04Ils ont choisi.
12:05Sans donner de majorité ni à l'un ni à l'autre.
12:07Mais ça c'est la manière dont est faite l'élection.
12:10C'est la manière dont est constituée la structure de l'élection.
12:13Arrêtez.
12:14Là vous rejetez sur les Français le grand flou du gouvernement.
12:17Moi je suis désolé.
12:18Des millions de gens, des dizaines de millions de gens
12:21ne se reconnaissent pas dans ce gouvernement.
12:23Mais laissez-moi finir.
12:24Les Français ont-ils donné une majorité à quelqu'un ?
12:26Mais arrêtez.
12:27Mais ça on s'en fout.
12:28Regardez les millions de votes.
12:29Les gens ils votent.
12:30Jules, excusez-moi parce que Jules est mon ami quand même.
12:33Moi aussi.
12:34On se calme deux minutes s'il vous plaît.
12:35J'aime beaucoup Jules.
12:36Je suis d'accord avec Gilles là-dessus.
12:38C'est que Jules, les Français, ils ont voté avec ce qu'on leur proposait.
12:42En fait, et comme au deuxième tour, il y a eu une proposition.
12:45Bah oui, c'est ce que je dis tout le temps.
12:48C'est quand tu joues au tennis, t'as fait un premier set, t'es en 1 contre 1.
12:51Et le deuxième set, tu te dis finalement on va jouer à 1 contre 3.
12:54Forcément, voilà.
12:56Et donc ils n'ont pas laissé le choix aux Français non plus.
12:59Je suis désolé.
13:00Je suis désolé.
13:01Le problème c'est que c'est un vote de conviction quand vous allez mettre votre bulletin.
13:06Non, non, là il n'y a pas eu un vote de conviction.
13:08C'est l'inverse d'un vote de conviction.
13:09Est-ce que je peux finir ma phrase ?
13:10Quand les électeurs de gauche vont voter pour Darmanin, c'est pas un vote de conviction.
13:12Exactement.
13:13Mais il a raison, c'est pas un vote de conviction.
13:14Là c'était un vote pour faire barrage.
13:15C'était pas un vote de conviction.
13:16Mais tout le monde a voulu faire barrage à tout le monde en fait.
13:19La gauche et le centre ont piégé les Français.
13:22C'est peut-être là-dessus qu'on peut se rejoindre.
13:24Voilà, voilà.
13:25Alors Emmanuel, on est d'accord ?
13:26Je suis d'accord.
13:28Alors moi je vais vous dire, Jean-Louis Thériault, LR qui est pressenti pour être à la défense,
13:33grâce à qui il a été élu, a élu grâce à un retrait d'une candidate écolo qui faisait 28%
13:39et qui s'était retirée pour vivre.
13:41Vous croyez qu'elle va être ravie d'être candidate écolo quand elle va le voir à la défense ?
13:44Non mais c'est sûr, c'est sûr.
13:45Bah là encore, trahison.
13:46Non seulement des Français, mais également des députés qui se sont compromis avec ces alliances-là.
13:51Donc on trahit le peuple et on trahit la première région de représentation du peuple.
13:56Si ça c'est pas des magouilles de nomenclature, il faut qu'on m'explique.
13:59Moi j'ai une petite question à vous poser, c'est une parenthèse.
14:02Je pose la question, bien entendu, sur les procurations qu'a eues cette révolution législative
14:11entre les deux tours, premier tour, etc.
14:14Je vous pose une question simple.
14:16Est-ce que c'est vraiment bien, bien, bien bordé tout ça ?
14:21Moi, les mecs, voilà, je pose la question.
14:25Parce qu'il y a eu énormément de procurations.
14:28Je sais pas.
14:29Oui, on a battu des records.
14:30Je crois qu'on en a fait plus de 4 milliards de vacances.
14:32Oui, parce que les Français se sentaient très concernés.
14:33Ça fait basculer l'élection, ça.
14:34Ça fait basculer l'élection.
14:35Mais vous savez, il y a une grande discussion sur et le vote pour procuration et le vote électronique.
14:39Vous savez, aux Etats-Unis, il y a le vote électronique.
14:41Et ça, pour le coup, on n'est pas sûr.
14:43Il y a beaucoup de bugs, il y a beaucoup de failles.
14:45Et en France, ça n'existe pas encore.
14:47Et tant mieux.
14:48Les procurations, c'est quand même quelque chose d'assez fiable.
14:52Non, le problème, c'est que si on est électeur à Rennes et qu'on donne ça à son père socialiste,
14:55pas sûr que votre père socialiste va voter.
14:57Il faut être sûr de la personne à qui on donne.
14:59Oui, mais bon, je vous dis, moi, ça me semble beaucoup.
15:02Excusez-moi.
15:03Non, mais parce que justement, on était en pleine période de vacances.
15:07Oui, mais Valérie Bénahim, je vous adore, Valérie Bénahim.
15:11Moi, par exemple, mon fils, tous ses copains étaient déproc...
15:16Enfin, allaient voter pour leur père, leur copain, leur machin.
15:19Valérie Bénahim, je vous adore, mais là-dessus, je ne suis pas...
15:24Il faut faire une corrélation, quand même, entre le record de procuration et le record de participation.
15:28C'est-à-dire qu'on a une participation qui est bien plus haute que les législatives précédentes.
15:32Donc, forcément, on a des procurations qui sont plus nombreuses.
15:34C'est ça qui a fait basculer.
15:36Oui, mais il faut s'en féliciter qu'il y ait un record de participation.
15:39Je vous dis, Valérie Bénahim, c'est bon, on n'a pas besoin d'avoir la palice.
15:44En revanche, moi, je suis persuadée qu'il y aura tellement de déçus,
15:49parce qu'il y a tellement de gens qui pensent qu'ils n'ont pas été pris en compte,
15:52qu'il y aura une défiance pour les prochains scrutins.
15:55Ce qui vient de se passer, c'est un carburant pour le Rassemblement National.
15:58Non, mais c'est la dernière fois qu'on va avoir ce qu'on appelle le front républicain, à chaque fois, entre les deux tours.
16:05Moi, je vous le dis, là, ils ne pourront plus sortir cet argument, là, ça va être compliqué.
16:08C'est un petit peu ce qu'on dit à chaque élection, Cyril.
16:11Là, on n'a pas eu ce cas de figure, après, comme ça.
16:14Vous vous souvenez, en 2022, la gauche appelle à voter au second tour de la présidentielle pour Emmanuel Macron.
16:20Elle pense qu'aux législatives, Emmanuel Macron va ouvrir à gauche.
16:24Pas du tout, il ouvre complètement à droite, il prend des ministres de droite.
16:28Donc, non, ce n'est pas terminé, le front républicain.
16:31Merci, Emmanuel, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
16:33J'ai encore autre chose à dire.
16:35Allez-y.
16:36J'ai à dire que Macron, il prône l'entente pour tout le monde,
16:38mais il a quand même dit, et donc, il sait ce qu'il fait, dans la lettre à France,
16:42si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait.
16:45Oui.
16:46Or, il collabore à ce que la société se défasse.
16:50Je recite, on ferait,
16:52pour aspirer à faire un empire, il faut administrer l'opposition,
16:56ne gouverner qu'avec les élites,
16:59et asservir les gens au progrès, ce qu'on nous fait avec nos QR codes.
17:03Pour détruire la liberté, il faut assurer une surveillance perpétuelle,
17:07se réjouir des faits obligatoires, suivez mon regard,
17:10et uniformiser l'opinion.
17:11Je pense que vous êtes bien passés pour savoir que c'est la bataille du gouvernement.
17:15Et pour propager la haine, il faut se créer un ennemi commun.
17:18Eh bien, nous y sommes.
17:20Ça, c'est extrait du livre Théorie de la dictature de Michel Onfray.
17:23Et on rappelle M. Macron, ce qu'il dit pour se donner bonne confiance
17:27et pour faire semblant que c'est un gentil,
17:29si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait.
17:32Merci, Emmanuel.
17:33Voilà, je voulais vraiment ajouter ça.
17:35Et en plus, je pense que les gens qui travaillent pour lui,
17:37ne sont pas forcément comme lui.
17:39C'est ça le pire.
17:40Eh bien, merci Emmanuel d'avoir été avec nous sur Europe 1.
17:42On va prendre Evan en ligne sur Europe 1,
17:45qui est avec nous, sera le dernier auditeur qu'on va prendre aujourd'hui.
17:47Bonjour Thérine.
17:48Merci Evan d'être avec nous sur Europe 1.
17:50Vous nous appelez d'où Evan ?
17:51Bonjour Thérine.
17:52Bonjour Evan.
17:53Angers.
17:54Ah bah ouais, comme la dernière fois.
17:55Vous n'avez pas déménagé depuis ?
17:56C'est ça.
17:57Très bien, j'adore.
17:58C'est vrai qu'Angers est une des villes les plus aimées.
18:00Oui, c'est beau vivre.
18:03Exactement.
18:04C'est la plus belle ville de France.
18:05Vous êtes marié, fiancé, Evan ?
18:07Célibataire.
18:08Célibataire.
18:09Alors ça, c'est pas mal ça.
18:10Je vais vous dire, à l'approche de Noël,
18:12il faut être toujours célibataire.
18:14C'est ce que disait mon grand-père.
18:16Il disait, c'est pas sur le sapin qu'on va mettre les boules.
18:21Il avait changé la formule.
18:22C'est ce que disait toujours mon grand-père.
18:23Je m'en rate d'ailleurs.
18:24C'est joli.
18:25Merci.
18:26C'est joli.
18:27Evan, vous voulez nous parler de...
18:28Vous auriez aimé plus de coalitions, c'est ça ?
18:32Plus de coalitions et puis,
18:34quand on sait qu'Emmanuel Macron a été désavoué deux fois
18:38législative européenne,
18:40et là, il ne refaire la soupe,
18:42à peu près le même gouvernement,
18:44mais en fait, on se paie notre tête.
18:47On se paie notre tête.
18:49Moi, j'ai très peur.
18:50Il y a une colère qui monte dans le pays.
18:53Clairement, s'il n'y a pas de réforme la prochaine fois,
18:57il faut absolument réformer le système.
18:59Parce que le mal original, comme vous l'avez dit,
19:01c'était au second tour les alliances.
19:03Oui.
19:05Donc, s'il n'y a pas de réforme la prochaine fois,
19:12Vous voulez de la proportionnelle, c'est ça ?
19:15De la proportionnelle, je veux dire.
19:17Puis même, ces ralliements qui n'avaient aucun sens au second tour,
19:21ça n'avait aucun sens.
19:24Aucun sens.
19:25Je suis d'accord avec vous.
19:26Edouard Philippe, qui rejoint des communes,
19:29c'est n'importe quoi.
19:31Les filles, mais qu'est-ce que ça veut dire ?
19:33Franchement, c'était la foire à la saucisse.
19:36Mais le problème, c'est les magouilles, ce n'est pas le mode de scrutin.
19:38Je sais, mais oui, c'est les magouilles.
19:40Mais le mode de scrutin aussi joue.
19:42Le mode de scrutin joue.
19:43Proportionnelle, ce n'est pas la même, Julien.
19:45D'ailleurs, ça aurait été intéressant de voir ce que ça aurait donné à la proportionnelle.
19:47Ce serait intéressant de le voir, si vous pouviez le calculer.
19:49Vous l'irez dans le JD News la semaine prochaine.
19:51Bravo, bravo.
19:52Vous voyez ou pas comment on est raccord ?
19:55Et Van, malheureusement, c'est la fin de l'émission.
19:57Est-ce que vous pouvez nous rappeler lundi ?
19:59On est toujours là.
20:00On ne bouge pas.
20:01Je vous fais des gros bisous.
20:02Vous passez un bon moment rangé.
20:03Et vous avez la plus belle chose dans la vie.
20:05Vous êtes jeune, célibataire.
20:07Donc forcément, profitez de ce week-end.
20:09Vous allez faire une petite sortie ce week-end ?
20:12Non, plutôt calme.
20:13Ce week-end, ça va être...
20:15Moi aussi, là, je fais juste au papayoulélé.
20:17Un petit bar à la bonne.
20:19Un petit bar à la bonne.
20:20Merci, Van, d'avoir été avec nous.
20:22Je voudrais dire bon week-end à tous les auditeurs d'Europe 1.
20:24Merci d'avoir participé à toutes nos émissions.
20:26On se retrouve, bien entendu, lundi 16h sur Europe 1.
20:28Tout de suite, c'est Thierry Cabane sur CNews Europe 1 pour Punchline.
20:30Salut à tous.