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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la nomination du nouveau Premier ministre, Michel Barnier, et sur le nouveau gouvernement.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Et bien entendu, on parle de Michel Barnier, Premier ministre, ça y est, il est Premier ministre dans quelques instants,
00:05ça y est, il va avoir la passation de pouvoir juste après, on marche sur la tête, ils ont attendu la fin d'En Marche Sur La Tête pour faire la passation de pouvoir.
00:11Merci à eux, merci à Gabriel Attal et merci à Michel Barnier qui démarre très très bien, bravo à lui, bravo.
00:16On va parler un petit peu People, mais on vous fait une spéciale, Michel Barnier, pour en savoir un petit peu plus sur notre nouveau Premier ministre,
00:22il reviendra dans un instant avec Florian Anselme, puisque Fabien Lequeuvre est parti, il avait rendez-vous avec Claude François.
00:30Donc il avait rendez-vous avec Claude François aujourd'hui, il reviendra demain, ne vous inquiétez pas.
00:35Pour réagir, c'est bien entendu 018203921, au standard Europe 1, il y a plein d'auditeurs qui nous appellent, continuez, on va prendre plein de monde.
00:42Je vous le dis, donc appelez, il n'y a aucun problème, vous serez pris.
00:45Laurent Jacobilli est avec nous, merci d'être là, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement National, merci.
00:50Merci Cyril pour l'invitation.
00:52En plus, je vous sens content.
00:54C'est vrai ?
00:54Ça va.
00:55Moi je suis d'un naturel heureux, je suis toujours optimiste pour la France, j'ai toujours une voix.
00:59Après, oui, vous êtes plus heureux maintenant que quand on parlait de Lucie Castex.
01:05Comme je vous l'ai dit, on a évité toutes les horreurs possibles, donc là on verra bien,
01:11mais on sait qu'il n'y aura pas régularisation des clandestins, 250 milliards d'impôts supplémentaires, désarmement de la police,
01:16parce que Louis Boyard ne sera pas ministre, et qu'on n'aura pas à supporter de l'augu ou un journal de 20h tous les soirs.
01:22Donc déjà, honnêtement, on a évité le pire des pleurs.
01:25Merci.
01:26On a Jonas Salat qui est avec nous également, conseiller régional de Normandie, avocat et proche de Michel Barnier, merci d'être avec nous.
01:31Merci Cyril.
01:32Barnier, parce que Michel Barnier c'est...
01:34Je n'ai pas dit Barnier, Michel Barnier c'est le stagiaire, c'est une comédienne que j'adore.
01:38Voilà, je l'embrasse très fort.
01:39J'embrasse les deux, même si je ne le connais pas, j'embrasse tout le monde de toute façon aujourd'hui.
01:43Pour l'instant, Florian Anselm est avec nous, journaliste média au JDD.
01:46JDD, que ça veut dire ?
01:48Journal du Jedi.
01:50Journal du dimanche, bien entendu, merci d'être avec nous Florian.
01:52Alors, dites-nous tout sur Michel Barnier.
01:55Alors, déjà le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est pas sexy chocolat le Michel Barnier, il est quand même...
02:00C'est-à-dire que ce n'est pas le plus funky des premiers ministres qu'on ait eus, je vais vous expliquer pourquoi,
02:07parce qu'on a essayé de chercher des choses qui sortent un petit peu de l'ordinaire, il n'y a pas grand-chose.
02:12Sa vie de couple, déjà, on peut dire qu'il est marié depuis 42 ans avec l'avocate Isabelle Altmaier, c'est sérieux.
02:18C'est beau, moi ça fait 42 jours que je suis avec ma meuf, déjà ça tangue.
02:23Déjà ça tangue, bah écoutez, lui je ne sais pas si ça tangue, mais en tout cas ça continue.
02:27Et grâce à cette union, il est un peu cinéma, il est un peu tapis rouge Michel Barnier, parce qu'il est le beau-frère d'Eric et Nicolas Altmaier.
02:36Ils sont super sympas, je les adore.
02:38Les producteurs des films OSS 117 notamment.
02:42Ils produisent plein de films, ils font plein de trucs, ils sont super sympas les deux.
02:45Je ne savais pas ça, mais je les aime bien les deux.
02:47Isabelle Altmaier, sa femme, c'est donc la sœur de ces deux producteurs.
02:51C'est cool ça.
02:52Donc voilà.
02:53Moi ma mère c'est la sœur de Bonne Maman, celle qui fait les confitures.
02:56C'est vrai.
02:56Bah voilà, je vous dis merci.
02:58Alors, ils ont trois enfants ensemble, Nicolas, Benjamin et Laetitia, et Nicolas fait lui aussi de la politique,
03:04il a été notamment collaborateur de Grégory Besson-Moreau en 2017, et depuis 2023, il est directeur de l'agence de la ruralité de la région Île-de-France.
03:13Donc il est sur les traces de son papa, mais de loin, petite anecdote 2.0, parce que ce n'est pas un ministre 2.0, loin de là.
03:21On dit souvent qu'aujourd'hui les politiques se doivent d'être très présents sur les réseaux.
03:24Moi je ne trouve pas.
03:25Alors c'est ce qui se dit parfois, chacun son avis.
03:28En tout cas lui, il a 11 000 abonnés sur Instagram, là où Gabriel Attal, son prédécesseur, donc on a 414 000.
03:34Mais ça va monter.
03:35Ça va monter, mais lui il est plutôt Linkedin, j'ai vu qu'il avait un compte Linkedin, il est plus sur ce créneau-là.
03:40D'ailleurs, c'est quelqu'un qui est réputé pour casser l'ambiance, être assez austère, être un peu sinistre.
03:46Pourquoi casser l'ambiance ? Pourquoi il a Ibiza avec David Guetta ?
03:48Je crois que son dernier fourrure, je crois qu'il date de 1974.
03:52Non, non, c'est enrégolé.
03:52C'est pas quelqu'un de...
03:54On dit qu'il est rigide.
03:54Il est rigide, c'est ce qui se dit.
03:56On dit ça de moi aussi quand je suis tout nu, les gens m'adorent.
03:58Voilà, je vous le dis, bah oui.
04:00Il ne va pas venir dans l'émission, là.
04:03Mais quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ?
04:05Mais qu'est-ce que vous avez ?
04:06Vous sortez, sortez.
04:07Allez, merci.
04:08Non, mais par exemple, un cadre du parti a déclaré un jour à son sujet
04:12qu'est-ce qu'il est chiant, c'est un bonnet de nuit.
04:14Selon un de ses proches, même Jacques Chirac en personne partageait cet avis,
04:18qu'il disait qu'il était dénué d'humour.
04:20Bon, voilà.
04:21En tout cas, vous avez le don de mettre les gens en valeur.
04:23Mais non, mais on a cherché, je vous ai dit, on a cherché.
04:26C'est quelqu'un qui dit lui-même, je suis peut-être trop sérieux,
04:28alors que pourtant son père était quelqu'un qui avait beaucoup d'humour et il dit...
04:31C'est-à-dire que c'est son père Roland Magdane ?
04:32Non, je ne sais pas, mais il dit lui-même qu'il a une grande marge de progression
04:36avant d'y arriver.
04:37Par contre, c'est un sportif.
04:41On est sur un vrai sportif.
04:43Il pratique la course à pied, le vélo, la natation, en tout cas.
04:46C'est ce qu'il dit, c'est ce qu'il raconte partout, il adore le sport.
04:50Et il a d'ailleurs été co-président du comité d'organisation des Jeux d'Alberville
04:54à l'époque où il était président, du Conseil Général de la Savoie.
04:58Merci.
04:59Je voulais que je vous dise, les Français, là, on rigolait pour Roland Magdane,
05:03mais je vous le dis, les Français, c'est ce qu'ils veulent en ce moment, ils veulent ça.
05:08Je le sens, je le sens, et même s'il ne s'appelait pas Artigol, je le redis,
05:13les Français, ils voulaient un mec, une stature.
05:15Une figure historique de la voie française.
05:17Exactement, ils ne voulaient pas un mec qui rigole, on en a eu plein, ça y est, c'est bon.
05:20N'arrête pas de rigoler, les gens...
05:22Elisabeth Borne, elle ne rigolait pas beaucoup.
05:23Oui, mais je connais son frère plus.
05:25C'est qui son frère ?
05:26Emile Borne.
05:26Emile Borne, merci.
05:28Florian Enseigne, c'est tout ?
05:30Non, juste un petit truc, parce que ça, c'est plus sérieux et c'est important.
05:33En fait, il est très engagé dans tout ce qui est sécurité routière,
05:35parce qu'il a vécu un drame personnel, en fait.
05:37La fille de son frère, qui avait 8 ans, est décédée dans un accident de la route,
05:40et il s'est notamment opposé catégoriquement à la suppression du permis à points.
05:45C'est quelqu'un qui est très, très engagé sur ce créneau-là,
05:48parce que sa famille en a fait les frais, voilà.
05:50C'est très bien.
05:51Merci, Florian Enseigne, de nous avoir donné cette information
05:53sur notre nouveau Premier ministre, Michel Barnier.
05:56Merci, réagissez sur Europe 101 à 80 20 39 21.
06:00Vous pouvez poser des questions également à Laurent Jacobelli,
06:02un député de Moselle et porte-parole du Rassemblement National.
06:05Vous pouvez également poser des questions à Jonas Haddad,
06:07qui est avec nous, conseiller régional de Normandie, et proche de Michel Barnier.
06:10Alors, justement, Jonas Haddad, quand Florian Enseigne nous dit
06:13voilà, Michel Barnier, c'est pas le roi de la Galéjade, vous confirmez, ou bien ?
06:17Non, mais il peut être sérieux sans se prendre au sérieux.
06:20En fait, non, mais son job, c'est pas de faire le clown, voilà.
06:23Donc, par rapport à ce qu'on avait avec LFI, c'est bien, voilà.
06:27On en a marre, là. On n'en peut plus, là.
06:28C'est bon, les clowns, on en a vu et revu.
06:30Les clowns, c'est bon, on les adore, voilà.
06:32Mais on les aime, voilà, quand ils sont là pour faire rire.
06:35Là, c'est vrai, on n'en peut plus, là. Merci.
06:37Mais d'ailleurs, puisqu'on parle de clowns,
06:38donc vous imaginez évidemment qu'on parle du nouveau Front Populaire,
06:41Jonas Haddad et de la France Insoumise.
06:43Là, c'est fou ce qui vient de se passer.
06:44Le Front Républicain était contre le Rassemblement National
06:47au second tour des élections législatives.
06:50Et là, le Front Républicain est contre le nouveau Front Populaire.
06:52C'est le nouveau Front Populaire qui est complètement hors-jeu
06:55et qui ne peut que s'opposer face à Michel Barnier,
06:58alors qu'ils n'étaient pas si loin que ça d'entrer au gouvernement avec Bernard Kassoff.
07:01Et on est sortis du numéro 11, Sébastien Delogu,
07:03entrés du numéro 14, Laurent Jacobelli, ce que vous dites.
07:07Non, mais c'est vrai, ils se sont fait avoir aux pièces d'Emmanuel Macron.
07:09Emmanuel Macron a poussé Gabriel Attal à dire
07:12qu'il faut se désister pour la France Insoumise contre l'ERN,
07:15il faut que la France Insoumise se désiste pour nous contre l'ERN.
07:17Je ne suis pas sûr de ça.
07:19Je pense que ce n'était pas du tout le pari d'Emmanuel Macron.
07:21Emmanuel Macron établait sur une cohabitation avec le Rassemblement National.
07:24Pour ne pas donner les clés de l'Elysée de Marine Le Pen en 2025.
07:27Je ne suis pas sûr, sinon il n'aurait pas laissé faire.
07:29Il n'avait pas le choix, il n'avait plus la maîtrise de son camp.
07:31Il a empêché la France d'avoir une majorité stable,
07:33il n'est pas le seul d'ailleurs, les LR aussi,
07:35parce que j'entendais tout à l'heure des LR qui étaient d'accord avec nous à 100%,
07:37mais quand il a fallu faire l'Union, ils se sont carapatés.
07:40Alors il y a Éric Ziotti qui a été courageux.
07:41Ah bon, mais pourquoi ? Qui décrète que c'est avec vous qu'on doit faire l'Union ?
07:44Parce que quand on est pour plus de sécurité,
07:46moins d'immigration et plus de pouvoir d'achat,
07:48qu'on a exactement les mêmes tableaux que nous,
07:50on aurait pu ensemble avoir une majorité pour la France.
07:52Mais c'est 70% des Français qui pensent ça, c'est pas que vous en fait.
07:55Mais pas 70% des candidats politiques.
07:57Mais vous n'avez pas fait 70% du coup.
07:59Ben oui, mais vous non plus, et la moitié de vos élus,
08:02je le rappelle, ont été élus grâce à LFI.
08:04Donc c'est dommage.
08:06Non, ne dis pas des fake news comme le NFP.
08:08La moitié.
08:09Non, c'est faux, c'est faux.
08:11C'est parce qu'il y a eu une espèce d'incohérence
08:15entre les deux tours.
08:15Mais dont acte, on a aujourd'hui un Premier ministre.
08:17Espérons qu'il entende effectivement les aspirations profondes des Français.
08:21Et là, M. Haddad, je vous rejoins,
08:238 Français sur 10 pensent que la justice est laxiste.
08:256 Français sur 10 pensent qu'il y a trop d'immigration.
08:286 Français sur 10 pensent que la police doit être soutenue.
08:31Donc espérons qu'il regarde et qu'il entende les Français.
08:33Allez, on a Jane qui est avec nous sur l'antenne d'Europe 1.
08:36Elle nous a appelé au 01-80-20-39-21.
08:38On veut beaucoup d'auditeurs avec nous en ligne aujourd'hui.
08:40On a besoin d'avoir votre avis sur la nomination de ce Premier ministre.
08:44Michel Barnier, merci Jane d'être avec nous.
08:47Vous nous appelez d'où ?
08:49Bonjour Cyril, je vous appelle de Bretagne.
08:51Je m'appelle Jane.
08:53Parce qu'en fait, je suis sorti avec une Jane, une Américaine.
08:56C'était il y a deux étés.
08:58On avait fait tout le Massachusetts ensemble.
09:00Et donc, je pensais que c'était elle.
09:02Mais désolé Jane, je me suis dit...
09:03Je vais garder votre humour.
09:05En tout cas, bonjour à tous vos intervenants.
09:07Pour moi, la nomination de Michel Barnier a été une satisfaction.
09:10Parce qu'il faut quand même se souvenir que pendant...
09:12Au terme des élections européennes,
09:14les Français avaient clairement
09:16marqué un désaveu
09:18d'une orientation,
09:20des orientations
09:22de la politique de M. Macron.
09:24Même si l'objet des élections européennes
09:26n'était pas
09:28un débat national.
09:30C'était un moyen pour les Français de s'exprimer.
09:32Et puis, là maintenant,
09:34il y a un énorme chantier
09:36qu'il y a dans M. Barnier.
09:38A savoir la loi de finances,
09:40les programmes scolaires
09:42qui sont catastrophiques.
09:44Il y a une grosse baisse de niveau
09:46s'agissant de la maîtrise
09:48des fondamentaux. Michel Blanquer avait essayé
09:50de lutter contre
09:52les effets délinéraires des
09:54conseils
09:56de programme.
09:58Il est absolument nécessaire
10:00également de faire respecter
10:02l'application des
10:04peines planchers.
10:06De montrer également
10:08que la santé est au cœur
10:10des préoccupations du gouvernement
10:12puisque les hôpitaux comptent
10:14des délais d'attente de 72 heures aux urgences.
10:16C'est catastrophique.
10:18C'est un truc de fou.
10:22Ça vous a rassuré,
10:24Jeanne ?
10:26Je suis rassurée.
10:28Comme beaucoup de gens, vous êtes rassurée.
10:30On s'attendait tellement au pire.
10:32Je suis rassurée.
10:34Je suis rassurée et surtout
10:36ce que je souhaite, c'est que
10:38s'agissant des ministères d'État,
10:40des ministères les plus importants,
10:42j'espère
10:44que les choix
10:46seront faits
10:48vraiment
10:50en connaissance de cause, notamment je pense
10:52dans les ministères de la santé.
10:54Quand on voit qu'au sein des agences
10:56régionales de santé,
10:58on voit que chez les gens qui
11:00sortent de l'École nationale de santé publique,
11:02ils ne savent même pas ce que c'est
11:04qu'un acte chirurgical.
11:06Ils entendent donner des ordres à des médecins
11:08qui travaillent dans des conditions épouvantables.
11:12Et puis, il faut
11:14effectivement
11:16conjurer ce complexe
11:20concernant
11:22la maîtrise de l'immigration.
11:24Je le vois à Brest où on a
11:26énormément de problèmes, avec notamment
11:28des gens de Anjouan
11:30qui viennent après à Mayotte, puis en France.
11:32C'est vraiment catastrophique.
11:34On ne peut plus. On a un trafic
11:36de drogue très important.
11:38Et
11:40j'espère que
11:42c'est bien qu'on nous change de
11:44Monsieur Dupond-Moretti.
11:46Et qu'on mette des préfets
11:48à poigne et des sous-préfets
11:50qui n'aient pas peur du pas de vague.
11:52Exactement. Vous l'avez dit, Jeanne.
11:54Heureusement, Eric Dupond-Moretti va pouvoir
11:56continuer à travailler pour le guide Michelin
11:58parce que je le vois beaucoup restant au ministère.
12:00Donc, il va pouvoir faire la tournée des restos.
12:02Il est déjà parti.
12:04Il n'existe plus depuis l'absolution.
12:06Il nous appellera.
12:08Merci Eric Dupond-Moretti.
12:10C'est bien. Il va pouvoir aller sur les plateaux de télé puisqu'il en faisait un par jour.
12:12Il va peut-être être chroniqueur.
12:14Il va retourner au théâtre.
12:16Je sais pas.
12:18Il n'a qu'à aller au théâtre. Il n'a qu'à aller au guichet.
12:20Voilà. Merci.
12:22Jeanne, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:24Vous l'avez bien.
12:26Je vous vaux une admiration à Eric Dupond-Moretti.
12:28Oui, on l'entend.
12:30Ne m'en parlez pas.
12:32Au bout de 5 ans,
12:34il y a beaucoup de jeunes avocats qui,
12:36au bout de 5 ans après la prestation de serment,
12:38partent.
12:40Et produire la crise.
12:42En tout cas, très bonne continuation
12:44à vous et à vos invités.
12:46Je vous embrasse fort, Jeanne. Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:4816h, 18h, bien entendu, si on marche sur la tête,
12:50vous nous appelez. Il est 17h16.
12:52On est en direct. Je vous explique un petit peu le programme.
12:54On va prendre des auditeurs en ligne qui vont réagir.
12:56On va avoir la réaction.
12:58Vous pouvez poser des questions à Laurent Jacobelli,
13:00à Jonas Haddad également, qui sont avec nous.
13:02Et à partir de 17h34,
13:0434, 35,
13:06on va s'intéresser au gouvernement.
13:08On va commencer à s'intéresser au gouvernement.
13:10Gauthier Levray va commencer à nous dire des noms.
13:12Donc il va donner ses favoris.
13:14Et vous saurez qu'ils ont peu de chances d'être dans le gouvernement.
13:16Voilà. Comme ça, au moins,
13:18ce sera fait.
13:20Restez avec nous.
13:22On a Benoît en ligne.
13:24Merci Benoît d'être avec nous sur Europe 1.
13:26Quelle injustice.
13:28Bonjour Cyril.
13:30Merci Benoît d'être là.
13:32Benoît, vous habitez où ?
13:34Blois.
13:36Je connais bien Blois.
13:38J'ai fait finale d'un P500 là-bas en padel.
13:40Très bien.
13:42Je vais gagner 80 euros, mais je les ai déclarés.
13:46Moi, je ne suis pas aux impôts.
13:48Je vous le dis quand même, Benoît.
13:50Je suis retraité maintenant.
13:52De quoi ?
13:54J'avais une société de pare-brise.
13:56Comme Afrique pare-brise.
13:58Un peu comme Carglass,
14:00mais dans le West africain.
14:02D'accord, super. Très bien.
14:04Si vous répariez comme Carglass,
14:06c'est bien.
14:08J'ai cassé mon marché. Vous avez déjà pété votre pare-brise ?
14:10Oui, ça a pu arriver.
14:12C'est avec une voiture que je voulais acheter en plus.
14:14Vous m'avez conseillé d'acheter.
14:16Elle a eu un prix grâce à moi.
14:18Vous m'avez envoyé un coup
14:20chez un concessionnaire très sympathique.
14:22Je vous le dis d'ailleurs. Rendez l'argent.
14:24Benoît, est-ce que...
14:26Je vous entends rigoler. Vous vous marrez.
14:28Mais moi, je me marre un peu moins.
14:30Parce que normalement,
14:32Michel Barnier,
14:34LR, c'est plutôt, pour un patriote
14:36comme moi, un bon point.
14:38Oui.
14:40C'est de l'eau tiède.
14:42C'est moins mal que si c'était pire.
14:44C'est ça.
14:46Je suis représentant d'une droite de gauche.
14:48Alors, tout d'abord,
14:5050 jours pour ça,
14:52si ça a été très long,
14:54c'est parce qu'il fallait quelqu'un
14:56qui soit Macron compatible,
14:58qui accepte que Macron
15:00lui impose des ministres,
15:02de ne pas détricoter la réforme des retraites,
15:04la fiscalité. Enfin,
15:06M. Macron n'a pas compris qu'il a perdu.
15:08Il fallait donc le premier ministre
15:10qui continue le macronisme,
15:12et ça, sans tenir compte
15:14des 11 millions de voix du RN,
15:16ni de celles de LFI.
15:18On se demande quand même pourquoi on est allés voter,
15:20si c'est pour continuer comme avant.
15:22J'ai perdu, mais je veux quelqu'un
15:24qui continue la même politique du en même temps.
15:26Avec une coalition qui va DLR aux socialistes.
15:28Mais attendez,
15:30c'est ce qu'on ne voulait plus, quand même.
15:32Ils nous ont tous trahis.
15:34Il y en a même eu un
15:36qui devait passer le Karcher.
15:38Alors, quand même,
15:40il ne faut pas abuser.
15:42C'est eux qui ont détruit la France
15:44depuis 40 ans.
15:46D'ailleurs, Barnier pourrait prendre Cazeneuve,
15:48comme ministre, comme d'ailleurs Cazeneuve
15:50pourrait prendre Barnier.
15:52C'est pour la même politique.
15:54Je vous disais tout à l'heure
15:56un gouvernement de rassemblement.
15:58C'est ce que c'est.
16:00Quand on rassemble un gouvernement comme ça,
16:02c'est la droite qui veut plaire à la gauche.
16:04Il a été 4 fois ministre,
16:06mais alors quels sont ses résultats ?
16:08Barnier, c'est qui ?
16:10C'est le commissaire européen
16:12qui a transféré la souveraineté de la France
16:14à l'UE, enfin l'URSS.
16:16Celui qui était pour la primauté
16:18du droit européen.
16:20Et maintenant,
16:22peut-être que c'est l'opportuniste qui disait
16:24qu'on serait dans la primaire DLR,
16:26parce que le vent avait tourné.
16:28Il n'y a pas de colonne vertébrale, quand même.
16:30Il a été éliminé dans une primaire
16:32par une candidate qui a fait moins de 5.
16:34Bonjour à la légitimité.
16:36Non,
16:38je crois qu'il n'y a pas de solution.
16:40– Benoît, ce qu'on disait,
16:42c'est que, pour certaines personnes
16:44autour de la table, c'est ce qu'il y avait de moins pire.
16:46Parce qu'ils ont entendu des noms
16:48qui les faisaient bondir, et ils se sont dit
16:50voilà, c'est moins pire. J'aimerais que Jonas Haddad
16:52vous réponde sur Michel Barnier, puisque c'est un proche
16:54de Michel Barnier, qu'il nous réponde sur Europe 1,
16:56sur ce qu'a dit Benoît. – D'abord,
16:58il y a trois différences entre Barnier
17:00et le macronisme, si j'ose dire. La première, c'est
17:02la proximité et le respect des élus locaux.
17:04Il y avait un défaut
17:06qui a été reproché d'Emmanuel Macron, c'est de mépriser
17:08les élus locaux et de considérer qu'ils pouvaient tout faire
17:10tout seuls. Michel Barnier, il a été
17:12élu local en Sovoie depuis des années.
17:14Deuxièmement, le rapport aux agriculteurs.
17:16Il était ministre de l'agriculture,
17:18il a eu un très bon bilan, et les gens sont très attachés
17:20à la relation avec les agriculteurs. Je ne vous redis
17:22pas la crise des agriculteurs qu'on a eue
17:24il y a quelques temps, qu'on a déjà oublié.
17:26Et moi, je ne les ai pas oubliés, les agriculteurs.
17:28Et je pense que Michel Barnier ne les oubliera pas.
17:30C'est peut-être une différence avec le macronisme
17:32qui a été évoqué. Et enfin, dernier point,
17:34ce n'est pas parce qu'à un moment on essaye de rassembler
17:36des bonnes volontés pour la France qu'on est forcément
17:38en même temps. Quand on disait tout à l'heure
17:40qu'il y a 7 Français sur 10 qui veulent moins d'immigration,
17:42on peut les rassembler sur
17:44des thématiques qui sont fortes.
17:46Donc ce ne sera pas forcément de l'eau tiède,
17:48mais ça ne sert à rien de mettre de l'eau chaude et de l'hystérie
17:50si on n'a pas de résultat.
17:52Alors, il y a Laurent Jacobelli qui voudrait réagir également.
17:54Oui, rapidement, deux éléments
17:56peut-être pour vous rassurer.
17:58D'abord, il est sous surveillance.
18:00C'est-à-dire que la motion de censure peut tomber
18:02du jour au lendemain. Et nous, on ne lui a pas signé
18:04un blanc-seing. Si, clairement,
18:06il nous refait du Macron, il sera censuré.
18:08Donc, là-dessus,
18:10il y aura une vigilance de l'Assemblée nationale.
18:12Et je pense que le Parlement va jouer beaucoup plus
18:14son rôle aujourd'hui qu'il n'a pu le faire
18:16hier, empêché par les
18:1849.3 des gouvernements d'Emmanuel Macron.
18:20Et puis, vous avez raison. Pourquoi on a attendu
18:22aussi longtemps ? C'est parce qu'Emmanuel Macron
18:24s'est accroché au dernier pouvoir
18:26qui lui restait, nommer le Premier ministre.
18:28Une fois qu'il avait nommé le Premier ministre, il n'avait quasiment
18:30plus de pouvoir. Donc, maintenant, c'est fait.
18:32Donc, on verra bien ce qui va se passer.
18:34Mais, croyez-moi, s'il nous
18:36refait du Macron, s'il continue avec
18:38l'immigration galopante, s'il continue avec l'insécurité,
18:40nous, on sera là et on lui dira
18:42au revoir à M. Barnier.
18:44Donc, c'est sous contrôle.
18:46C'est la moins pire des solutions
18:48qui nous étaient proposées. C'est aussi une solution
18:50intermédiaire. Clairement, je pense qu'on est
18:52à peu près tous convaincus qu'il y aura un jour ou l'autre
18:54des élections anticipées.
18:56Parce que ça sera compliqué d'avoir des majorités
18:58sur des sujets importants. Donc, faisons
19:00en sorte que les quelques mois qui nous restent avec
19:02ce gouvernement-là
19:04soient les moins difficiles possibles.
19:06Merci, Laurent Jacobelli.
19:08Vous restez avec nous.
19:10Oui, Benoît.
19:12La France est dans un tel état que c'est pas
19:14les quelques mesurettes qu'il va pouvoir faire parce que
19:16sinon, il va être censuré
19:18par les gauches du macronisme.
19:20Et donc, on va se contenter
19:22de quelques mesurettes alors que
19:24honnêtement, l'état
19:26dans lequel est la France...
19:28Il y a eu urgence.
19:30Exactement, je suis d'accord avec vous là-dessus, Benoît.
19:32Est-ce qu'on peut faire une petite aparté ?
19:34Est-ce qu'on peut la faire dans un instant, Benoît ?
19:36Est-ce qu'on peut la faire dans un instant ? Vous restez avec nous
19:38sur Europe 1 ? Voilà, vous allez nous faire
19:40une petite aparté dans un instant. Il y a Stéphane qui veut
19:42réagir également. Il y a Valentine et puis
19:44on aura les prédictions
19:46de Gauthier Lebray et des autres, bien entendu,
19:48sur le gouvernement après la nomination du
19:50Premier ministre Michel Barnier.
19:52Et je peux vous dire normalement, grâce à
19:54Gauthier Lebray, on aura une bonne idée
19:56du gouvernement qui ne sera pas
19:58au gouvernement. A tout de suite sur Europe 1.
20:00C'est horrible.
20:02Serrez la nana sur
20:04Europe 1. On marche sur la tête.
20:06Il est 17h32. On est bien sûr
20:08en direct. C'est votre nouveau rendez-vous sur Europe 1
20:10entre 16h et
20:1218h parce qu'après, j'ai
20:14piscine. Donc voilà, merci.
20:16Il y a avec moi Valéry Bénahim, il y a Gauthier Lebray,
20:18il y a monsieur d'Artigolles. Je l'appelle monsieur d'Artigolles.
20:20Olivier d'Artigolles. Il y a
20:22Florent Selman qui est avec nous, chroniqueur People,
20:24qui nous a raconté la vie de Michel Barnier.
20:26Jonas Haddad est avec nous, conseiller
20:28régional de Normandie, avocat et proche de
20:30Michel Barnier. Et Laurent Jacobelli, député de
20:32Moselle et porte-parole du Rassemblement National.
20:34Et il y a de nombreux auditeurs qui nous appellent.
20:36Il y a Benoît qui est avec nous. Bonjour Benoît,
20:38qui est avec nous. Et Benoît qui est avec nous
20:40il y a un instant, et là, qui voulait faire une petite
20:42apartée. Allez-y.
20:44Juste parce que comme ce n'est pas très réjouissant,
20:46je suis très très très
20:48content pour Xavier Bertrand,
20:50qui a préféré voter communiste
20:52que de soutenir Éric Ciotti
20:54avec une alliance avec la vraie
20:56droite. Alors, je dis
20:58bon vent, bon retour au conseil
21:00régional, et avis au chapeau à plumes !
21:02Merci Benoît !
21:04C'était sympa d'être venu t'apporter là. Merci.
21:06Merci Benoît d'avoir été avec nous sur Rempart. Vous nous rappelez quand vous voulez ?
21:08Merci à vous, c'est tellement agréable
21:10quand il n'y a pas Gilles Verdez !
21:12Bravo Benoît !
21:14J'aime beaucoup ce Benoît.
21:16Je crains qu'il soit déçu.
21:18Merci Benoît d'avoir été avec nous, j'adore.
21:20Merci. Je vous envoie ce fort Benoît.
21:22Au revoir.
21:24Il y va.
21:26On a Stéphane avec nous. Bonjour Stéphane.
21:28Cyril !
21:30Comment ça va ? C'est moi, je vous avais dit de me rappeler.
21:32C'est pour ça que je le fais d'ailleurs.
21:34Merci Stéphane, c'est bon.
21:36Comment il va celui-ci ?
21:38Ça va, ça va.
21:40Toujours dans les Vosges ?
21:42Toujours dans les Vosges, j'ai pas déménagé.
21:44Alors, à ce titre,
21:46je salue bien M. Jacomelli
21:48parce que géographiquement, on est voisins.
21:50Eh oui, on est l'or, tous les deux.
21:52Exactement.
21:54Faites-vous un truc quand il passe.
21:56Moi, s'il veut passer chez moi,
21:58bien sûr.
22:00Faites-lui une petite tartiflette, il va venir.
22:02C'est pas la spécialité locale, mais j'aurais le plaisir.
22:04Merci Stéphane.
22:06Alors, vous voulez y réagir ?
22:08Oui, alors moi,
22:10ce que j'aimerais dire, c'est que
22:12Barnier, on n'a pas le moins pire.
22:14C'est sûr.
22:16On n'a pas le pire ?
22:18Oui, on a le moins pire, pardon.
22:20C'est ça.
22:22C'est sûr que par rapport à Castex,
22:24c'est sûr que je préfère avoir Barnier.
22:26Bon, cela dit,
22:28on a quand même une droite qui est un peu molle du slip.
22:32On peut pas dire.
22:36Il est évident que j'aurais préféré un Ciotti
22:38ou un Bardella, mais bon.
22:40On fait avec ce qu'on a,
22:42parce que là, il nous fallait vraiment quelqu'un.
22:44Alors moi maintenant, j'attends de voir
22:46le discours de politique générale,
22:48j'attends de voir
22:50l'auditeur précédent,
22:52j'attends de voir ce qu'il va faire
22:54au niveau de l'insécurité,
22:56j'attends au niveau de la santé,
22:58au niveau de la justice, parce que franchement,
23:00pour relever le pays, accroche-toi à Jeannot.
23:02Moi je vais vous dire, justice,
23:04ça va être dur de passer après Eric Dupond-Moretti.
23:06Euh, ouais.
23:08Ouais.
23:10Stéphane, j'adore.
23:12Il fallait un homme de rassemblement.
23:14Au niveau de la sécurité, il faut quand même faire...
23:16D'ailleurs, au niveau
23:18de M. Dupond-Moretti, j'aimerais faire une petite
23:20parenthèse un peu dramatique.
23:22J'aimerais
23:24quand même vous dire que
23:26après l'exécution
23:28après la mort
23:30du gendarme et après
23:32la mort de
23:34la petite fille, Camilla,
23:36Dupond-Moretti, silence radio.
23:38Parce qu'ils n'ont pas d'image.
23:40Il n'était pas à l'hommage
23:42pour le gendarmerie commune. On ne sait pas
23:44où il est. C'est le grand absent.
23:46Avec Isabelle Boulet, on ne sait pas.
23:48Je vais appeler 2-3 restaurants, je vais peut-être le trouver.
23:50Je le croise tout le temps en restaurant.
23:52Vous lui direz que vous lui donnez le bonjour à ce bonhomme.
23:56Merci Stéphane d'avoir été avec nous.
23:58Je vous fais des grands bisous. Vous me rappelez quand vous voulez.
24:00Il est incroyable Stéphane, j'adore.
24:02Les auditeurs d'Europe, je me régale tous les après-midi.
24:04Entre 16h et 18h, vous êtes très nombreux
24:06à nous appeler.
24:08Vous avez vu, les appels, c'est une folie.
24:10On a Kévin avec nous. Bonjour Kévin.
24:12Oui bonjour Cyril.
24:14Salut Kévin. Vous vous appelez d'où Kévin ?
24:16Là, j'habite.
24:18Je suis plutôt de Nantes.
24:20Je connais très bien Nantes.
24:22J'étais avec une nantaise pendant des années.
24:24Ah bon ? Bien sûr.
24:26Elle s'appelait comment ? Patricia.
24:28Patricia était boulangère.
24:30Elle me faisait des fougasses.
24:32C'était beau.
24:34Vous l'embrassez si vous la croisez ?
24:36Peut-être.
24:38Je ne vais pas souvent au boulanger.
24:40Kévin, vous faites quoi dans la vie ?
24:4223 ans, vous faites quoi ?
24:44Là, je viens d'obtenir mon master ressources humaines.
24:48Vous avez eu un master
24:50à 23 ans ?
24:52Oui, à 23 ans.
24:54C'est pas la peine de faire cette tête-là.
24:56Moi, à 23 ans, j'étais en CE1.
24:58Comme mon fils que j'embrasse.
25:00Il a 23 ans, il a eu un master en sciences politiques.
25:02Arrêtez, ne mentez pas.
25:04Je vais vous demander la carte d'identité la prochaine fois qu'il vient.
25:06Kévin, vous vouliez réagir
25:08à Michel Barnier ?
25:10Oui, je voulais réagir.
25:12Pour moi, c'est que
25:14de la continuité avec Macron.
25:16Cette personne-là,
25:18elle a globalement les mêmes idées
25:20que je vais comparer à Édouard Philippe.
25:22Globalement, il y a les mêmes idées
25:24sur le plan politique.
25:26Michel Barnier est Premier ministre maintenant
25:28parce que pour M. Macron,
25:30il fallait une personne acceptable
25:32par le Rassemblement National,
25:34qui va maintenant jouer un rôle
25:36de groupe pivot.
25:40S'il n'avait pas eu
25:42d'ambition d'être
25:44président il y a quelques années,
25:46Michel Barnier, pour moi, il aurait déjà
25:48dû être au gouvernement. Ça me semble logique.
25:50C'est vrai
25:52que c'est ce qu'a dit un petit peu M. D'Artigolle
25:54en début d'émission.
25:56C'est l'apaisement et la poursuite
25:58de la politique.
26:00Il y a les deux,
26:02l'apaisement et on continue.
26:04Les auditeurs, Cyril,
26:06ressentent ça.
26:08Là, on a déjà l'apaisement.
26:10C'est vrai que
26:12à un moment, c'était un problème.
26:14Je suis d'accord avec ça.
26:16Sur la continuité,
26:18ça ressemble trop à du macronisme.
26:20Il y aura censure du Rennes.
26:22Il faudra droitiser la macronie
26:24pendant l'occupation
26:26de Matignon par Michel Barnier.
26:28J'ai relu beaucoup de choses
26:30sur Michel Barnier. En matière d'immigration,
26:32il y va quand même.
26:34Il faudra rallier
26:36les macronismes de gauche.
26:38Sur ce qu'ont dit les auditeurs,
26:40notamment en matière de justice. Je vous prends un seul exemple.
26:42Comme quoi, ça ne va pas être dans la poursuite du macronisme.
26:44Quand Emmanuel Macron arrive,
26:46il ne supprime pas la suppression
26:48des peines planchers de Taubira. En fait, il continue
26:50la politique judiciaire de Taubira.
26:52Dupond-Moretti continue la politique judiciaire
26:54de Taubira. Et quand on parlait tout à l'heure
26:56de la petite camélière et du gendarme,
26:58ce sont des multirécidivistes qui les ont tués.
27:00Ces gens-là n'auraient pas été en liberté
27:02si on avait changé la politique judiciaire.
27:04Donc ça, ça va se passer, ça ?
27:06Typiquement, tous les républicains, en tout cas,
27:08je vous parle de ceux que je connais,
27:10sont alignés sur le fait de dire
27:12qu'il faut rétablir les peines planchers
27:14pour que les plus dangereux dans ce pays
27:16soient derrière les barreaux. Ce qui est juste
27:18quelque chose de bon sens et qui aurait évité
27:20centaines de meurtres.
27:22C'est ce que vous espérez.
27:24On ne sait pas aujourd'hui qui sera ministre de la justice.
27:26Ça pose toute la question. On a fait une étape
27:28sur deux, c'est-à-dire qu'on a un premier ministre.
27:30Mais allez savoir, on ne sait pas,
27:32je ne le crois pas, mais on ne sait pas qui sera
27:34ministre de quoi. Et donc, c'est pour ça qu'avant de juger,
27:36avant de se féliciter ou de s'inquiéter, moi je dis
27:38attendons de voir. Nous, on est
27:40en train de travailler sur un pacte justice et sécurité.
27:42On le présentera. On verra bien
27:44l'accueil qu'il y a. Est-ce qu'effectivement
27:46les multirécidivistes seront mis hors d'état de nuire
27:48en restant en prison plus longtemps ?
27:50Est-ce qu'effectivement, on va durcir
27:52les peines planchers ?
27:54Vous travaillez sur un pacte justice ?
27:56Valérie Révenaï travaille également sur un pacte beauté.
27:58Elle le présentera à l'Assemblée.
28:00Un pacte justice, ça sera prêt pour quand ?
28:02On est dessus. Maintenant, il y a
28:04un calendrier parlementaire. On va se mettre, évidemment, sur le budget.
28:06Mais c'est quelque chose qu'on proposera.
28:08Bravo, mais vous ne l'avez jamais appliqué.
28:10C'est pour ça qu'on vous a électé en voté pour nous.
28:12Merci. Attendez, on a beaucoup d'auditeurs en ligne.
28:14Merci Kevin d'avoir été avec nous sur Europe 1.
28:16Je voulais juste dire que
28:18M. Barnier,
28:20toutes ses propositions,
28:22j'ai revu des passages où il parlait
28:24à la primaire LR
28:26de propositions dures sur l'immigration.
28:28Je ne pense pas être le seul qui n'est pas dupe.
28:30Ce ne sont que des mots.
28:32Dans les faits, il ne fera pas plus
28:34que, je le compare avec Édouard Philippe,
28:36il ne fera pas plus sur le sujet
28:38que M. Philippe qui n'a globalement rien fait.
28:40C'est que des mots pour séduire
28:42la droite et pour
28:44s'attirer des bonnes faveurs.
28:46D'ailleurs, c'est ce que je pense, le RN
28:48fera attention à ce que
28:50M. Barnier respecte un petit peu
28:52ses vieilles promesses de l'époque.
28:54Merci d'avoir été avec nous.
28:56Merci beaucoup Kevin d'avoir été avec nous sur Europe 1.
28:58Merci, vous réagissez quand vous voulez.
29:00On a Gérald en ligne.
29:02Oui, bonjour à tous.
29:04Bonjour Gérald Darmanin qui nous appelle du ministère.
29:06Non, c'est Gérald de Montpellier. Bonjour Gérald.
29:08Oui, bonjour.
29:10Merci de nous prendre.
29:12Bravo pour ce que vous faites, c'est très bien.
29:14Merci Gérald, ça me fait bien plaisir. Vous faites quoi dans la vie ?
29:16Je suis responsable commercial.
29:18Dans quoi ?
29:20Dans l'alimentation animale.
29:22J'adore.
29:24Je fais que ça toute la journée.
29:26Toute la journée, ma meuf,
29:28elle m'envoie rechercher des croquettes pour son chien.
29:30C'est le domaine.
29:32Elle m'appelle Cheba à la maison,
29:34c'est un truc de fou. Gérald, vous habitez Montpellier ?
29:36Exact.
29:38Vous savez que c'est la ville...
29:40J'ai fait un sondage dernièrement.
29:42Montpellier est la première ville française pour faire la fête.
29:44Mais aussi l'une des...
29:46Il y a la sécurité qui est la plus grande.
29:48Parce que ça fait beaucoup la fête,
29:50et ça doit boire beaucoup, donc ça fait beaucoup de conneries.
29:52C'est un petit peu les week-ends de monsieur Dartigold.
29:54Non, je rigole.
29:56Ça peut arriver.
29:58Il aime bien faire la fête. Alors, dites-nous tout, Gérald,
30:00sur Michel Barnier.
30:02Tout a été dit par vos auditeurs.
30:04Visiblement,
30:06personne n'est dû.
30:08Il a été choisi par Macron
30:10parce que, évidemment, il est Macron-compatible,
30:12comme ça a été dit. Mais aussi, c'est un pantin.
30:14Il est un peu mou.
30:16C'est une personne qui est insipide,
30:18qui va suivre les règles
30:20comme Macron va le dire,
30:22en quelque sorte.
30:24Peut-être même, Macron va choisir
30:26dans le ministère
30:28de monsieur Barnier, quelqu'un du RN.
30:30Pourquoi pas ?
30:32C'est impossible.
30:34On sera clairement dans l'opposition.
30:36Je répète que nous n'avons pas choisi monsieur Barnier.
30:38Ce n'est pas parce qu'on ne le censure pas,
30:40a priori, qu'on ne va pas être très critiques,
30:42faire des propositions, et on verra bien comment il réagit.
30:44Après,
30:46au sujet de ce qu'il a dit sur les primaires,
30:48de ce que je peux entendre de 2021,
30:50tout ça ne pourra pas être réalisé
30:52puisque nous sommes régis
30:54par rapport aux lois européennes.
30:56Sur l'immigration, ça va être très difficile de changer des choses.
30:58Ça, j'en suis certain.
31:00Voyons voir ce que le RN fera
31:02pour censurer ce que
31:04Barnier fera.
31:06Je suis pourtant de votre côté.
31:08Moi, j'étais plutôt Reconquête.
31:10Après, je suis plutôt du côté de Marion Maréchal.
31:12Mais, voilà,
31:14j'espère que le RN jouera son rôle
31:16comme il se doit face
31:18à la politique de monsieur Barnier.
31:20– Merci Gérald. Votre magasin
31:22pour les chiens s'appelle Recroquette ?
31:24– Non, c'est pas un magasin, c'est commercial dedans.
31:26C'est pour distribuer les magasins, justement.
31:28– Très bien, merci Gérald d'avoir été avec nous sur Europe 1.
31:30Je viens de remarquer un truc, Gérald.
31:32Je viens de remarquer un truc que je n'avais jamais remarqué.
31:34Je viens de le remarquer, là, à l'instant,
31:36en direct sur Europe 1. 17h44.
31:38Un truc que je n'avais jamais remarqué.
31:40Je prends Macron.
31:42Je prends Macron. J'enlève la dernière lettre.
31:44J'enlève le N.
31:46Je passe le A devant, le C en deuxième position,
31:48le R, le O, le M.
31:50Ça fait Arcom, les gars.
31:52Eh ouais, les gars !
31:54Eh ouais, eh ouais ! Tout s'explique, les gars !
31:56Je viens de le remarquer !
31:58C'est fou !
32:00Voilà, voilà, voilà.
32:02Merci Gérald d'avoir été avec nous sur Europe 1.
32:04Je vous embrasse très très fort. Vous nous rappelez quand vous voulez, Gérald.
32:06– Merci.
32:08– On a Mathieu qui est avec nous. Salut Mathieu.
32:10– Bonjour Cyril.
32:12– Salut Matou. Comment il va, celui-ci ?
32:14– Et comment il va, le zéro ?
32:16– Il va bien, écoute. On est contents de l'avoir, là, le Mathieu.
32:18Il habite où, celui-ci ?
32:20– À Cannes.
32:22– Non, quelle belle ville. J'adore Cannes. Mais c'est pas que j'ai sévi là-bas.
32:24J'étais au Médusa, là, cet été.
32:26– C'est quoi, le Médusa ?
32:28– Je t'ai vu, je t'ai vu.
32:30– Tu m'as vu au Médusa ?
32:32– Expliquez-nous, de quoi s'agit-il ?
32:34– J'étais le plus heureux des hommes.
32:36Le Médusa, c'est la folie.
32:38– Mais c'est quoi, c'est une boîte de nuit ?
32:40– Il me restait avec les personnes jagers, s'il vous plaît.
32:42Laissez-moi parler avec Mathieu qui a 30 ans.
32:44Mathieu, vous m'avez vu au Médusa cet été à Cannes ?
32:46– Je vous ai vu au Médusa. Vous avez l'air assez calme,
32:48parce que c'était un beau bordel autour, quand même.
32:50– Ouais, ouais, mais c'est pas mal.
32:52Franchement, c'est pas mal. C'est un bon délire.
32:55– Je suis agent immobilier.
32:57– Ah bien, j'adore. Très bien, il faut qu'on travaille ensemble.
32:59Je suis sur une petite chaloupe, là,
33:01sur le port de Cannes.
33:03On va s'en parler, Mathieu.
33:05Mathieu, merci d'être là.
33:07Vous êtes satisfait, vous, de Michel Barnier ?
33:09– Alors, satisfait pas vraiment, parce que...
33:11– Vous auriez préféré David Lysnard ?
33:13– Exactement, c'est là où j'allais venir.
33:15Il est bon en Syrie.
33:17– Merci, Mathieu.
33:19– Michel Barnier, pour moi, c'est un peu le ventre mou
33:21de la politique française, c'est ce qui a été dit précédemment.
33:23Et c'est un petit peu l'image que...
33:25En fait, c'est tout ce que rejettent les Français actuellement.
33:27On rejette les vieux politicards français,
33:29on rejette les discours démagogues,
33:31les discours rassembleurs, comme ça.
33:33On avait besoin d'une rupture.
33:35Et Macron, c'est l'erreur d'avoir choisi quelqu'un comme ça.
33:37Il y avait un nom qui circulait hier,
33:39ça a fait beaucoup de bruit sur BFM, sur CNews,
33:41puis ça s'est redescendu aussi vite que c'est arrivé.
33:43C'est le nom de David Lysnard.
33:45Alors, vous allez vous dire que je trèche pour ma paroisse,
33:47parce que je suis cannois.
33:49– Alors, moi, j'adore David Lysnard, Mathieu.
33:51Il est incroyable, la canne.
33:53Mais David Lysnard et Emmanuel Macron,
33:55ça ne tient pas 48 heures.
33:57Je vous le dis, les deux, ça ne passera pas.
33:59– Peut-être qu'on va le voir à un gros portefeuille ?
34:01– Ça ne passera pas. Le gros portefeuille, Bénaïm,
34:03c'est vous qui l'avez dans votre poche, on le sait.
34:05Alors oui, Mathieu.
34:07– Moi, je pense que vis-à-vis de l'extrême droite,
34:09c'était un personnage qui n'était absolument pas censurable,
34:11parce qu'il a des positions qui sont très dures,
34:13notamment sur l'immigration,
34:15notamment sur la sécurité.
34:17Il ne faut pas oublier qu'à Cannes,
34:19on a fait beaucoup parler,
34:21notamment l'accident de la petite Camilla.
34:23Mais aussi, ce qu'il faut savoir aussi,
34:25c'est que l'accident,
34:27là où a eu lieu Camilla,
34:29c'est à 200 mètres de là où est la personne
34:31qui a tué le gendarme de Mougins.
34:33Donc, finalement,
34:35on a besoin de sécurité.
34:37Et c'est vrai que David Lysnard, c'est un personnage
34:39qui est localement très connu, très implanté,
34:41mais surtout au plan national.
34:43On l'a vu sur des débats avec Zemmour,
34:45on l'entend de plus en plus sur Europe.
34:47C'est un personnage qui aurait pu être un consensus
34:49et qui n'est pas censuré par les gens.
34:51Alors, Mathieu, je vais vous dire pourquoi moi,
34:53David Lysnard, Premier ministre,
34:55je pense qu'Emmanuel Macron s'est dit
34:57que ça va être un tremplin incroyable
34:59pour la présidentielle de 2027.
35:01Donc, il s'est dit, à mon avis,
35:03je pense que ça ne tenait pas.
35:05Moi, je n'y ai pas cru un instant.
35:07Parce que je me le disais, là, les deux,
35:09ça ne le fera pas du tout. On est d'accord,
35:11Laurent Giacometti ?
35:13Oui, tout à fait, on n'est pas deux crocodiles dans le même marigot.
35:15C'est pas mal, hein ?
35:17Ça aurait été un affrontement.
35:19Ou alors, simplement,
35:21M. Lysnard échouait,
35:23ce qui aurait pu faire un peu plaisir à Emmanuel Macron,
35:25mais il ruinait la possibilité de la présidentielle,
35:27ce dont, je crois, il rêve.
35:29Je ne vois pas ce qu'il avait à gagner à y aller, honnêtement.
35:31Ça montre bien une chose, monsieur,
35:33c'est que vous êtes à Cannes
35:35et qu'en réalité, au sein des Républicains,
35:37vous avez différentes tendances
35:39qui peuvent très bien cohabiter
35:41et qui peuvent incarner ce rassemblement.
35:43C'est pas forcément le ventre mou.
35:45Il y a une partie des gens qui ont voté pour Emmanuel Macron,
35:47il faut qu'on les embarque sur notre vision
35:49de la sécurité, sur notre vision
35:51des finances publiques, et voyez, par exemple,
35:53vous parlez de M. Lysnard, il est bien plus libéral
35:55que le RN. Il est pour l'entrepreneuriat
35:57et il est pour qu'on continue
35:59la réforme des retraites, là où le RN
36:01a un programme socialiste en matière économique.
36:03Je suis d'accord, mais
36:05là où je ne vous rejoins pas, c'est que vous avez dit
36:07qu'il faisait partie des Républicains, certes, mais
36:09il y a quand même une rupture avec les Républicains dans la mesure
36:11où ils sont partis.
36:13Il a inauguré son siège.
36:15Et on a vu que ça se passait bien avec Eric Ciotti.
36:17Ça a été David Lysnard et Eric Ciotti.
36:19Donc on est d'accord avec vous Mathieu.
36:21Moi je vais retenir la phrase
36:23bien sûr de Laurent Jacobelli, on ne met pas
36:25deux crocodiles dans le même sac à ribots.
36:29Merci Mathieu d'avoir été avec nous sur Europe 1.
36:31Je vous fais ton bisou.
36:33Merci, on a Julie en ligne
36:35sur Europe 1 toujours, il nous reste 3 minutes 18.
36:37Merci d'être avec nous Julie.
36:39Merci à tous, merci beaucoup à vous.
36:41J'enchantais les après-midi et les soirs.
36:45On est avec vous quoi qu'il arrive.
36:47Vive la liberté d'expression.
36:49Merci d'être avec nous sur Europe 1.
36:51Je vous fais de gros bisous. Julie, vous habitez où ?
36:53En Indre-et-Loire, à Amboise.
36:55Très bien Amboise.
36:57J'avais un ex là-bas.
36:59Pedro, un pizzaïolo.
37:01Je l'embrasse.
37:03Vous l'embrassez de ma part, il faisait la calzone comme personne.
37:05Pas de soucis.
37:07Vous faites quoi dans la vie ?
37:09Je suis assistante sociale.
37:11Merci Julie, merci d'être avec nous.
37:13Merci de nous écouter, de nous regarder.
37:15Depuis que l'Arkham vous a censuré, je vous écoute 2 fois plus.
37:17Non c'est pas vrai, je me fais plaisir.
37:19Vous allez peut-être pouvoir m'écouter 4 fois plus maintenant.
37:21On y va.
37:23On sera là, on bouge pas, vous inquiétez pas Julie.
37:25Julie, dites-moi tout.
37:27Moi tout ceci
37:29me fait doucement rire
37:31parce que je me dis bon, finalement
37:33M. Barnier est peut-être le moins pire.
37:35Après ce qui est important
37:37c'est de voir de qui il va s'entourer.
37:39Mais vu l'état de notre pays, vu où on en est
37:41moi j'ai plus beaucoup d'espoir
37:43vis-à-vis de qui que ce soit.
37:45Je me dis aujourd'hui, le Nouveau Front Populaire
37:47a que ce qu'il mérite. Ils ont appelé à voter Macron.
37:49Maintenant Macron les a
37:51bien entubés.
37:53Ils n'ont plus l'air pour pleurer.
37:55Tant pis pour eux. Alors M. Barnier
37:57pourquoi pas peut-être, mais il va falloir
37:59qu'il sache s'entourer de personnes
38:01qui ont envie de changer la France
38:03et qui ont envie de prendre à bras le corps
38:05les vrais problèmes de notre pays.
38:07Et il y a des gens qui sont prêts à le faire, encore en France.
38:09Julie, je suis tellement d'accord avec vous sur ce que vous avez dit avant.
38:11Quel coup d'entourloupe
38:13d'Emmanuel Macron.
38:15On dira ce qu'on voudra, c'est un très bon.
38:17Franchement, on dira ce qu'on voudra, c'est un très bon.
38:19Je suis d'accord avec vous Julie.
38:21Il les a roulés dans la farine.
38:23Franchement, le Nouveau Front Populaire
38:25Olivier Faure et toute l'équipe
38:27sans rigoler
38:29ils étaient en train de faire les malins.
38:31On aurait dit que c'était West Side Story
38:33quand ils marchaient vers l'Elysée.
38:35Ils ne marchaient plus, ils marchaient sur l'eau.
38:37J'utiliserai pas votre mot Julie,
38:39mais je suis d'accord avec vous.
38:41Franchement, c'est incroyable.
38:43C'est du grand art.
38:45C'est un grand maître. Malgré tout, c'est un grand maître
38:47dans cet art-là. Par contre, c'est un grand maître
38:49qui a plongé notre pays
38:51dans d'affreux affres
38:53et aujourd'hui, il faut qu'on s'en sorte.
38:55Aujourd'hui, les Français, on en a un petit peu marre
38:57mais moi, je fais partie de celles qui croient encore
38:59qu'on peut faire des choses si on s'allie,
39:01si on est ensemble, et que si on avance ensemble
39:03moi, je suis une citoyenne engagée, maman de 5 enfants,
39:05assistante sociale
39:07qui vote plutôt à droite, mais qui se dit
39:09que de toute façon, il y a des bonnes idées partout
39:11et on en ressortira grandi
39:13quand nos politiques comprendront que peu importe
39:15notre parti, on peut partager les mêmes idées
39:17parfois, et que
39:19quand on arrive à s'entendre, on va pouvoir faire avancer le pays.
39:21On espère faire avancer.
39:23Et quand on sera là, ce sera bien.
39:25Ce qui est aussi important, c'est qu'on ait des gens comme vous
39:27qui prennent la liberté, qui donnent la parole
39:29à tout le monde, et continuer.
39:31On est des millions à vous soutenir,
39:33on est des petits gens, on est en tout cas franchement bienveillants.
39:35Vous êtes très important. Je vous embrasse très fort Julie, je vous aime fort.
39:37Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
39:39Merci à tous d'avoir été avec nous.
39:41Il me reste 10 secondes pour dire au revoir.
39:43Jonas Haddad, merci, le casting
39:45ce sera demain.
39:47Comme ça, vous aurez encore plus d'infos.
39:49Vous le faites dans TPMP, dans un instant.
39:51Merci, tout de suite, c'est Laurence Ferrari sur Europe 1.

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