Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'annonce du nouveau gouvernement qui se fait plus qu'attendre.
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00:00On est heureux de se retrouver. Nouveau gouvernement.
00:01Alors Benahim, tu vas nous parler du nouveau gouvernement.
00:04Tu vas nous dire Gilles plutôt, merci.
00:06Et moi, pendant ce temps-là, je vais t'annuer.
00:08Alors, il y a 38 ministres, donc 16 de plein exercice,
00:12avec 7 ensembles et 3 LR.
00:14Donc ça veut dire que globalement, bon ça, il y a d'autres découpages,
00:17mais globalement, les grandes tendances,
00:19c'est un gouvernement qui fait la part belle aux macronistes.
00:22On peut remarquer aussi que c'est un gouvernement
00:24où il n'y a pas de postulant pour 2027.
00:27Les grands ténors, les grands ténors, les Wauquiez, les Bertrands,
00:31les Attal par exemple, ils ne sont pas dans le gouvernement.
00:34Donc on pourrait dire que c'est un gouvernement,
00:36non pas de second couteau, mais où il n'y a pas les ténors.
00:39Non, c'est absolument ça, c'est l'équipe B de l'équipe d'Emmanuel Macron.
00:43C'est-à-dire qu'on a pas mal de députés qui ont des promotions
00:46et en effet, ceux qui ont des pensées pour 2027,
00:48Attal, Darmanin, Bruno Le Maire, ils partent tous du gouvernement.
00:52Pour préparer 2027.
00:53Pour préparer 2027 absolument à l'extérieur.
00:56Alors ça va être très difficile pour Attal,
00:58car il est à la tête des macronistes et c'est Michel Barnier le Premier ministre.
01:00Ça va être compliqué pour Darmanin,
01:02car aujourd'hui il n'a rien du tout, si ce n'est son poste de député.
01:05Et ça va être très compliqué pour Le Maire qui est parti enseigner en Suisse.
01:08– Il est parti faire quoi lui ?
01:09– Il est parti enseigner en Suisse.
01:11– Ah ouais ? Et on a des nouvelles ?
01:12Alors je lance une alerte enlèvement aujourd'hui sur Europe 1.
01:15Non mais franchement c'est vrai.
01:17Les gars, on a un énorme problème avec une personne.
01:20Où est passé Éric Dupond-Boréti ?
01:23– Ah bah...
01:23– Alors, Jules Thorez.
01:24Marine Le Pen a dit texto,
01:27si Éric Dupond-Boréti est, je cite,
01:28« recyclé au gouvernement »,
01:30il y aura une motion de censure.
01:31– Oh j'adore.
01:31Quelle belle phrase.
01:33– Donc on peut dire que Marine Le Pen a tué Éric Dupond-Boréti.
01:36– C'est la plus belle phrase de 2024 pour moi, excusez-moi.
01:39C'est la plus belle phrase de 2024.
01:40Voilà, je la mets au crédit.
01:41On a deux doigts de passer un coup de fil à Marine Le Pen pour lui dire pourquoi.
01:44D'ailleurs on va lui demander, tiens.
01:46Vous savez quoi, lundi on va essayer de l'appeler.
01:47Parce que franchement, c'est pourquoi Éric Dupond-Boréti elle aussi elle est...
01:51– Parce qu'Éric Dupond-Boréti c'est,
01:53finalement, le laxisme de la justice qui est incarné.
01:57C'est-à-dire que depuis des années,
01:59il est plus proche des délinquants que des victimes.
02:03Dans pas mal d'affaires, il a pris position et fait écause pour les victimes,
02:07pour les délinquants et non pas pour les victimes.
02:09– Et en plus il a un truc,
02:11il a un truc, Éric Dupond-Boréti,
02:13dès qu'il voit quelqu'un, n'importe quoi,
02:15il arrive à la boulangerie,
02:16on lui a donné une baguette,
02:18il demande une baguette pas trop cuite,
02:19on lui donne une baguette trop cuite,
02:20vous êtes vraiment des fachos.
02:21– En pointant du doigt.
02:23– Exactement, dès qu'il n'a plus rien à dire,
02:25vous êtes vraiment des fachos, regardez-moi ces fachos,
02:27il y a un mec qui roule à 55 au lieu de 50,
02:29regardez-moi ce facho.
02:30Donc voilà, Éric Dupond-Boréti,
02:32c'est vrai que lui, en tout cas, on ne l'entend pas.
02:34Et ça fait du bien.
02:36– Et ça fait du bien et c'est le seul qui utilise encore
02:38les arguments moraux contre le RN,
02:39qui les traite de fachos d'extrême droite à l'Assemblée Nationale,
02:42donc évidemment ce n'est plus du tout possible.
02:44– Éric Dupond-Boréti, il vit dans les années 80,
02:47là actuellement, vous savez ce qu'il est en train de faire ?
02:48Il est dans sa Renault 19 en train d'écouter du Côte-Barre-Cotillons.
02:51– En fait, il n'a jamais su saisir l'ensemble du poste,
02:59c'est-à-dire qu'il est resté avocat.
03:01Et quand vous êtes ministre de la Justice,
03:02vous ne pouvez pas rester avocat.
03:04– Il est resté avocat avec un peu,
03:06avec un peu, je ne l'ai pas vu avocat.
03:08– Dans ce qu'on peut mettre à son crédit,
03:09c'est l'augmentation budgétaire du ministère.
03:11– Mais alors, augmentation budgétaire, pour en faire quoi ?
03:13Moi aussi, je peux vous augmenter.
03:15– Non, mais non, tu ne peux pas.
03:16Non, mais les mecs, arrêtez,
03:18augmentation budgétaire, pour en faire quoi ?
03:19C'est une catastrophe, tout le monde le dit.
03:21Alors, il paraît, on parle justement de la Justice,
03:23ce qu'on va faire poste par poste, bien entendu sur Europe 1 aujourd'hui,
03:26puis on va prendre beaucoup d'auditeurs qui vont nous dire
03:28ce qu'ils pensent de ce gouvernement.
03:30Pour l'instant, on a des noms qui sont sortis,
03:32a priori, 80% ce sera le gouvernement.
03:36– Vous voulez qu'on rappelle la liste ?
03:37– On va la rappeler après, Mélanie, mais je vous rappelle dans la semaine.
03:39Pour l'instant, on parle à la Justice de Didier Migaud,
03:43l'Avent-Centre de Lille.
03:45– International, Belge.
03:50– Cafayette, Transvéro, Spartak, Moscou, l'an dernier, Didier Migaud.
03:55Non, mais alors, j'ai eu des gars hier sur Didier Migaud,
03:58ils m'ont dit que, j'ai eu des avocats hier,
04:01ils m'ont dit que Didier Migaud, attention, ce n'est pas un charlot.
04:04– Ce n'est pas un gaucho, mais ce n'est pas un droitard.
04:08– Je sais, mais il paraît qu'il est bon.
04:09Moi, j'ai eu beaucoup d'avocats hier qui m'ont dit,
04:11chez les avocats en tout cas,
04:13parce que j'ai passé des coups de fil hier soir, j'avais besoin de travailler.
04:17C'est vrai que tout le monde me disait,
04:18tous les avocats que j'ai eus m'ont dit,
04:19ah non non, Didier Migaud, c'est quand même une proche.
04:21– Mais ce n'est pas son domaine de prédilection, la justice, Amigo ?
04:24– Il est très bon, ce n'est en effet pas son domaine de prédilection,
04:27c'est-à-dire que lui, c'est normalement un ministre de l'économie,
04:30c'est-à-dire qu'il a été président de la Commission des finances,
04:32il a été questeur de l'Assemblée Nationale,
04:34il a été président pendant dix ans de la Cour des Comptes,
04:36après Philippe Séguin en 2010, nommé par Nicolas Sarkozy,
04:39donc c'est vrai qu'il a fait pendant des années une ode à la restriction budgétaire,
04:43donc là il aurait été parfait dans le poste à Bercy,
04:46il n'a aucune compétence sur la justice,
04:48donc a priori, ce qui circule au sein de la Macronie aujourd'hui,
04:52c'est que ce serait une contrepartie pour ensuite être nommé au Conseil constitutionnel.
04:55– Ah d'accord, je vois le genre.
04:58– Ce serait l'ouverture à gauche,
04:59c'est-à-dire que c'est le seul qui vient du Parti Socialiste,
05:02et ensuite il irait au Conseil constitutionnel.
05:03– En tout cas, je vous le dis, on dit qu'il est bon,
05:06on dit qu'il est bon, après on va voir ce qu'il va faire,
05:08après vous savez, on est toujours mieux que le pire,
05:09donc forcément il devrait s'en sortir,
05:12non mais c'est vrai, il a juste à faire un petit peu moins de restos
05:15que l'Éric Dupond-Moretti,
05:16je ne sais pas combien Éric Dupond-Moretti a coûté en tickets-restos
05:21au ministère de la Justice,
05:23mais lui ce n'est pas le garde des sceaux, c'est plutôt le garde des desserts.
05:26Chaque fois que j'allais dans un restaurant,
05:28je vous jure que je voyais Éric Dupond-Moretti,
05:30à chaque fois, c'est un truc de fou, le gars s'en est grimpé,
05:34à un moment je me suis dit, mais ce n'est pas possible,
05:35il a été transféré au guilde Michelin,
05:37c'est incroyable, le gars j'ai dit,
05:41à un moment je me suis dit, j'ai cherché mes caméras,
05:43j'ai dit il y a peut-être un rébelle de laine ou la cuisse,
05:45mais c'est vrai, il a repris le rôle de loup de fesse.
05:51C'est un génie, le gars je l'ai vu,
05:56en plus quand il va au resto, je vous explique,
05:59lui c'est midi 17h, après il enchaîne direct avec le goûter,
06:03il a le goûter avec Papy Brossard à 18h,
06:06il a un tout chocolat à 18h,
06:10et puis après il enchaîne sur le soir,
06:11lui c'est des journées, il sort de là,
06:13pour lui il a toujours une mallette,
06:15vous savez qu'il a une mallette,
06:16vous croyez qu'il y a des dossiers ?
06:17Il est bien portant.
06:18Non, il y a du malox, des trucs,
06:22après on s'en fout,
06:23mais c'est juste qu'il passe son temps au restaurant,
06:25moi je m'en fous, moi aussi, j'adore manger,
06:27on ne peut pas dire que je sois mince,
06:29mais en tout cas, le truc c'est qu'il ferait mieux de bosser,
06:33voilà, parce que moi je vais au restaurant,
06:35mais on ne peut pas dire que je sois un gros bossé, voilà.
06:38Merci, merci.
06:40– Sur Didier Migaud, la seule interrogation qu'on peut avoir,
06:42c'est qu'en 2007, il a voté contre les peines planchers,
06:44vous savez, ce sont des peines minimales pour les personnes qui agressent,
06:48par exemple des policiers ou des gendarmes,
06:49aujourd'hui on parle beaucoup des refus d'obtempérer,
06:51vous savez, il y a des délinquants qui sont libérés,
06:54qui ne font pas de détention provisoire,
06:56donc il y a un vrai sujet, ça avait été ensuite supprimé,
06:58sous François Hollande en 2014.
07:00– Alors justement, attention, ça c'était en quoi, c'était en 2017 ?
07:03– En 2007.
07:03– En 2007, on est en 2024, il a peut-être évolué 17 ans après,
07:08il voit un petit peu ce qui se passe encore hier,
07:103 refus d'obtempérer hier, donc c'est tous les jours,
07:13c'est devenu la nouvelle mode.
07:14– 70 par jour.
07:15– Refus d'obtempérer, 70 par jour, voilà.
07:17Gilles Verdet, ce que vous dites de ça ?
07:19– C'est terrible, il faut obéir à l'autorité,
07:21et quand on n'a rien à se reprocher, on s'arrête,
07:24et quand on a quelque chose à se reprocher, on s'arrête aussi,
07:27c'est exactement ce que je fais avec ma meuf moi.
07:28– Ah bon ?
07:29– Quand avec ma meuf, c'est pareil,
07:32quand j'ai rien à me reprocher, je m'arrête,
07:33et quand j'ai quelque chose à me reprocher, je m'arrête aussi.
07:36– Et moi, il y a quelque chose qui me terrifie,
07:38c'est que très souvent, quand les gens sont interpellés après,
07:41ils conduisaient en ayant pris des stupéfiants ou de l'alcool,
07:44et ça c'est un fléau absolu.
07:46– Non, il y a 2 millions de personnes qui roulent sans permis,
07:49c'est colossal en France, 2 millions de personnes, c'est grave.
07:52– C'est fou.
07:52– Qui est ce gars, excusez-moi.
07:55– Non mais les chiffres sont inquiétants.
07:57– Si vous êtes sur Europe 1.fr,
07:58est-ce que vous pouvez me dire qui est ce gars qui vient de parler ?
08:01– C'est moi.
08:01– C'est cette personne.
08:06Bon, alors, on va revenir sur les noms qui sont sortis,
08:10on va revenir, ministère, enfin ministère important,
08:12on ne va pas faire non plus, c'est bon, c'est vrai,
08:15le ministère des babouches à talons,
08:18on ne va pas le faire, ça va, on s'en fout, enfin,
08:21c'est pas qu'on s'en fout, mais bon,
08:22voilà, on va faire agriculture, c'est important, intérieur,
08:25on va parler d'abord de Bercy, parce que Bercy, c'est une surprise,
08:29apparemment, Laurent Wauquiez aurait refusé le ministère de l'économie.
08:34– Il l'a dit à son groupe parlementaire.
08:36– Il ne l'a pas dit qu'à eux, il a fait une annonce dans le métro, apparemment.
08:38Les lignes 2, 3, 4, 6 sont malheureusement bloquées,
08:44et je vous rappelle que j'ai décliné l'offre pour le ministère de l'économie.
08:50– Merci, veuillez vous éloigner de la bordure du quai, merci.
08:54– Antoine Armand, donc, 33 ans, élu de Savoie député depuis 2022.
09:00– Antoine Armand, qu'on a vu l'année dernière marquer deux buts à Gare d'Anjou.
09:05– Lors de la phase de groupe de Ligue des champions,
09:07il avait été excellent face au Spartak Moscou.
09:09– Antoine Armand, qu'on a reçu il y a 10 ans.
09:12– Il est très bon, c'est un très bon communicant, un très bon politique,
09:15il n'est pas du tout dans la langue de bois,
09:17c'est depuis quelques semaines le président de la commission des affaires économiques,
09:21donc il connaît évidemment ses sujets.
09:23La question qui se pose, c'est que le poste de Bercy était prédestiné,
09:28personne ne le voulait en effet, pourquoi ?
09:30Parce que c'est un mastodonte, c'est une administration incroyable,
09:33qui est déjà allé à Bercy sait que, par exemple,
09:35pour aller jusqu'au bureau du ministre, il faut marcher 20 minutes
09:37à partir du moment où on rentre dans le ministère.
09:40Oui, vous avez jamais déjeuné avec Bruno Le Maire ?
09:42– Il faut qu'il achète des rollers, non, Bruno Le Maire, non.
09:45– Et donc lui, il est resté 7 ans et il nous disait évidemment
09:48que c'était une administration massive,
09:52et donc ça va être un vrai sujet pour lui,
09:54d'autant qu'il y a le budget qui va arriver à partir du 1er octobre,
09:57la première semaine d'octobre,
09:59qu'il va falloir faire des coupes dans les dépenses publiques,
10:02que Michel Barnier a dit qu'on n'augmentera pas les impôts pour les classes moyennes,
10:05donc où est-ce qu'on va aller chercher ces économies ?
10:07Évidemment, a priori, la première piste sera sur les aides sociales,
10:10la question c'est, est-ce que l'ERN s'en sera ou pas ?
10:12On sait que Marine Le Pen, elle a un droit de quasiment de vie ou de mort
10:15sur ce gouvernement,
10:16si on s'en prend aux classes moyennes, aux classes populaires,
10:19ce gouvernement, il sera censuré, il est co-presto.
10:21– Il est co-presto, vraiment, c'est sûr.
10:24Alors, juste, sur Antoine Armand, qu'on connaît bien,
10:27ici on l'a reçu plein de fois,
10:28très bon communicant, je pense que les Français vont l'adorer.
10:30– Il n'est pas loin de moi.
10:31– C'est le négatif de Bruno Le Maire,
10:34c'est-à-dire que Bruno Le Maire, bon ben, on ne va pas se mentir,
10:36Bruno Le Maire, ce n'est pas le roi de la fête.
10:38Non mais c'est vrai, quand tu vas à Ibiza,
10:40tu ne te dis pas tout de suite, je vais appeler Bruno Le Maire,
10:41mais franchement, ce n'est pas la première personne qui te vient en tête,
10:44tu vois, mais tu ne te dis pas.
10:45– Normalement, lui, il est plutôt un hooligan.
10:48– Bruno Le Maire, sans déconner, là, franchement, il est raide,
10:52il est raide, Bruno Le Maire, il est plus que raide.
10:54– Sauf dans ses livres.
10:56– Sauf dans ses livres, ah bah, dans ses livres, il est raide,
11:00mais d'un autre côté, là, il est plus raide en Fabien Lecoeuvre.
11:04Raide et mouilleux, comme lui, Bruno Le Maire.
11:09Mais Antoine Armand, c'est au contraire, très sympa,
11:12qui communique beaucoup, vous l'avez dit,
11:13– Pédagogue.
11:14– Pédagogue, exactement, podologue également.
11:16– Il a un diplôme.
11:19– De quoi ?
11:20– Très pédagogue, Antoine Armand,
11:22et je pense qu'il va mieux communiquer avec les Français.
11:26Après, la tâche est extrêmement…
11:28– Le vrai problème, à Bercy, c'est qu'on est un peu souvent,
11:32comment dire, c'est le président qui décide la politique économique du pays,
11:37c'est ce que Bruno Le Maire a dit pendant des années,
11:39– Vraiment, parce qu'il va le piloter.
11:40– Mais c'est ce qu'on disait aussi avec Bruno Le Maire,
11:43et Bruno Le Maire, en fait, en 2022, il tire la sonnette d'alarme,
11:46il dit « c'est plus possible, là, il y a un dérapage des comptes publics,
11:49il faut arrêter », et le président lui a dit « ben, c'est non,
11:51on va voter ce projet de loi de finances rectificatives »,
11:53et tant pis, c'est le quoi qu'il en coûte,
11:55finalement, c'est la poursuite du quoi qu'il en coûte du Covid-19,
11:58et Bruno Le Maire, il ne pouvait rien faire à ça.
12:00Il aurait dû démissionner, d'ailleurs, à ce moment-là.
12:01– Oui, Gilles Le Verdoulze.
12:02– C'est un poste quasiment sacrificiel, parce qu'on ne sait pas
12:05l'état exact des comptes du pays, donc il fallait quelqu'un…
12:08– Ah si, on les connaît, on les connaît.
12:09– Non, non, mais je veux dire, il fallait…
12:10– C'est 3100 milliards de dettes.
12:11– Oui, mais il fallait quelqu'un…
12:13– Tu te rends compte, le banquier, comment il doit les appeler tous les jours, ceux-là ?
12:15– Ah ben, oui.
12:16– Eh, nous, sans déconner, on a 310 balles de dettes,
12:19on est dans le rouge de 310 euros, tu te réveilles le matin à 8h02,
12:23t'es persuadé que t'as M. Choucroune qui t'a appelé,
12:25M. Choucroune de la BNP, ou bien M. Filouche.
12:28– Armand Birbeau du CIC.
12:30– Non, mais c'est sûr, franchement, Armand Birbeau du CIC.
12:32– Euh, monsieur, oui, monsieur Torres, on avait suivi,
12:35il y a un virement qui est passé de 315 euros,
12:39on est un petit peu embêtés avec l'équipe du CIC,
12:44est-ce qu'on le prend ou pas ?
12:46– Non, mais c'est rien, et eux, ils ont eu le 100 milliards de dettes,
12:483100 milliards de dettes.
12:49– 3300 même, maintenant.
12:50– 3300, maintenant, quand on parle, là, ils sont déjà à 3400.
12:53En plus, l'Union Européenne impose 3% de déficit public,
12:55on est à 5,6 et démontrera sans doute à 6 en 2027.
12:59– C'est trop risqué pour n'importe quel ténor,
13:01vous le disiez, Bercy, personne n'en voulait,
13:03c'est impossible, vous vous rendez compte ?
13:04– Vous voulez mettre qui, Pavarotti ?
13:06– Non, mais celui, il faut un technicien,
13:09mais qui n'ait pas d'ambition pour 2027,
13:11sinon vous êtes mort, vu l'état du pays.
13:14– Je croyais que vous alliez mettre un ténor à Bercy, le gars arrive,
13:17t'es volé en brèle, ça !
13:21On a combien sur le déficit ?
13:24Attends, t'es volé en brèle, ça !
13:26– Le mec chante la dette.
13:27– Je ne sais pas, il y a un ténor dans le bureau.
13:31– Il ne fait que chanter.
13:33– Je ne sais pas, il ne fait pas du tout du déficit, il ne fait que chanter.
13:35T'es volé en brèle, la dette !
13:38Non, mais ce serait énorme.
13:40Bon, chérie, on va prendre des auditeurs dans un instant,
13:43je voudrais que vous parliez d'un dirigeant ministère.
13:47– On n'en peut plus !
13:51– Le ministère de l'Intérieur.
13:54– C'est Rotaillot, c'est Rotaillot.
13:58– Alors c'est Bruno Rotaillot.
14:00– Bruno Rotaillot, qu'on a vu la semaine dernière faire un très gros match,
14:04à Clermont-Olive II, doublé de Bruno Rotaillot,
14:10doublé de Bruno Rotaillot à la 72ème minute.
14:13Bruno Rotaillot, apparemment.
14:14– Alors, Bruno Rotaillot, c'est le patron des sénateurs LR,
14:17qui tient ce groupe-là depuis maintenant quasiment dix ans.
14:20C'est un Vendéen libéral conservateur,
14:22très très dur sur les questions migratoires et de sécurité.
14:26– Il va plaire au RN.
14:27– En tout cas, je ne sais pas s'il va plaire au RN, mais en tout cas, il ne proposera…
14:30– Mais il n'était pas contre le mariage pour tous, lui ?
14:32– Si, il a manifesté contre le mariage en 2013.
14:34– Je sais, je vais vous dire comment je l'ai su, moi.
14:36– Comme la plupart des députés LR.
14:37– Je sais, mais je vais vous dire comment je l'ai su, moi.
14:39C'est que je sortais de chez moi, j'arrivais pas à sortir avec ma voiture,
14:42il y a Bruno Rotaillot qui passait devant ma voiture, parce que je ne roulais pas.
14:46Donc je lui ai dit « Bruno, merci, t'es là pour quoi ? »
14:49Non, non, mais je me rappelle à l'époque, c'était vers le Trocadéro.
14:52– Absolument.
14:53– Exactement.
14:54Ça m'avait empêché, parce que j'avais rendez-vous avec une copine,
14:58et puis voilà, c'était très sympa, les gars étaient très sympas.
15:01On a discuté, je me suis arrêté deux minutes, comment ça va ?
15:04« Vous êtes là pour ça, très bien, la semaine dernière… »
15:06« La semaine prochaine, il y a quoi ? » « Non, la semaine prochaine, c'est autre chose. »
15:08« Bon, très bien, merci, au revoir. »
15:09– Lui, très très dur sur les questions de sécurité,
15:11très très dur sur la question migratoire.
15:14Il ne laissera rien passer.
15:16Sa première mission, ça va être d'appliquer les obligations
15:19de quitter le territoire français.
15:20Charles Darmanin, sur les dernières années, il avait réussi à les remonter à priori à 20%,
15:24c'est encore trop peu évidemment.
15:26On a des refus d'obtempérer tous les jours.
15:28Hier, vous avez reçu le père de Camilla.
15:30Voilà, on sait qu'il y a une impunité totale qui règne au niveau de la justice.
15:35Donc là, ce ne sera pas que pour lui,
15:37mais ce sera évidemment un sujet charnière pour Bruno Retailleau.
15:43La question, c'est, est-ce qu'il pourra, avec une aile gauche de la majorité macroniste,
15:47pouvoir faire passer tous les textes qu'il veut ?
15:49Ce n'est pas sûr.
15:50Souvenez-vous, lors de la loi anti-casseurs contre, vous savez,
15:53les casseurs qu'il y avait dans les manifestations, notamment celle des Gilets jaunes,
15:56il y avait une proposition qui émanait du Sénat,
15:58où il voulait interdire de manifestation les Black Blocs.
16:01Ça avait été refusé par l'aile gauche de la Macronie et le Conseil constitutionnel.
16:05Exactement.
16:06Alors, Jules, on est sûr de Bruno Retailleau ou pas ?
16:09Sûr à 2000%.
16:10Certain.
16:11Ça sera lui ?
16:12Parce qu'on l'a annoncé aussi, on l'a annoncé à Bercy un moment.
16:14En fait, il y avait un balotage entre lui et Laurent Wauquiez.
16:17Mais pour le coup, il a été très bon, Bruno Retailleau,
16:19parce qu'il a réussi à faire plier, finalement, Laurent Wauquiez.
16:21C'est ça qui est intéressant dans cette histoire.
16:23Bruno Retailleau, à la base, il était à la justice.
16:26Dans la première liste qui sort, il y a une semaine,
16:28il est nommé à la justice.
16:30Lui, il ne veut pas du tout de la justice.
16:31Il veut l'intérieur ou rien.
16:33Et il obtient l'intérieur à la fin.
16:35Allez, vous réagissez sur Europe 1.
16:36Vous nous appelez, bien entendu.
16:38Dans un instant, on va prendre beaucoup d'auditeurs
16:40qui vont réagir sur ce gouvernement.
16:42Est-ce que c'est tout ça pour ça ?
16:43Ou est-ce que vous êtes contents ?
16:45Est-ce que vous trouvez que le gouvernement est conforme
16:47aux dernières élections législatives anticipées
16:49qui ont eu lieu au mois de juillet et juin et juillet ?
16:52Vous nous dites tout ça sur Europe 1, bien entendu.
16:54Et puis, Gilles Verdez est là, si vous voulez parler, bien entendu,
16:57de tout ce qui est LFI, etc.
16:59Il vous accueillera dans son bureau, à tout de suite, sur Europe 1.
17:0316h, 18h.
17:05Serrez la nana sur Europe 1.
17:07Quel bonheur de vous retrouver tous les jours.
17:0916h, 18h, on marche sur la tête et forcément,
17:11aujourd'hui, on parle du nouveau gouvernement.
17:13The new government.
17:15Yes, in English.
17:16Europe 1, yes.
17:18Merci d'être avec nous.
17:20Il y a pas mal d'auditeurs qui veulent réagir, bien entendu,
17:22sur ce gouvernement.
17:23On va faire un petit peu le...
17:24Donc, on a fait le ministère de l'Intérieur.
17:26On a fait Bercy.
17:27On a fait la justice.
17:28On dit un petit mot de l'éducation nationale, quand même, Jules Thorez ?
17:31Pour l'instant, il y a une incertitude sur l'éducation nationale.
17:34Sur la culture et l'éducation nationale, l'incertitude est là.
17:37Parce qu'il y a Rachida Dati,
17:39qu'on pressent à l'éducation nationale,
17:40mais qu'on pressent aussi au ministère de la Culture.
17:42Alors, hier, j'avais un conseiller du président de la République.
17:45Moi, je lui disais, ça semble quand même très gros.
17:47L'éducation nationale, c'est des missions grandes.
17:50La culture, on sait que le monde de la culture
17:53est très, très critique de Rachida Dati.
17:56Par ailleurs, elle a aussi ce gros dossier, vous savez,
17:58de France TV,
18:00où il y a une loi qui, normalement, va passer
18:02pour réunifier France TV.
18:05Et cet entourage du président de la République
18:08m'a dit texto, il n'y a rien d'assez gros pour Rachida Dati.
18:11C'est-à-dire qu'elle pourrait prendre les deux portes de feuilles.
18:14Et ce serait assez peu commun dans l'histoire de la Ve République
18:17qu'on ait autant de ministères.
18:19Parce que c'est vrai qu'on a une incertitude sur culture
18:21et éducation nationale.
18:23On parlerait, sachez-le,
18:25on parlerait peut-être d'un retour de Pape Diouf
18:28l'attaquant monégasque.
18:38Ils ont que des noms de joueurs de foot, j'adore.
18:41En tout cas, Gilles Vernez a dit un truc très intelligent
18:43tout à l'heure, au début d'émission.
18:45Oui, si vous n'étiez pas là sur Europe 1, chers auditeurs,
18:48vous avez loupé quelque chose d'important quand même,
18:50parce que ça n'arrive pas quand même tous les quatre matins.
18:52Gilles Vernez a dit, il n'y a pas de ténors.
18:54Non mais c'est vrai.
18:56Il n'y a pas de gars qui peuvent aller chercher 2027.
18:59À part, à part, et moi je le dis,
19:01vous ne me croyez pas ici.
19:03À chaque fois on me dit, non...
19:05Attention à Michel Barnier.
19:07Attention à Michel Barnier.
19:09On a oublié que Michel Barnier s'est présenté à la primaire.
19:12Bien sûr.
19:13Quoi, il voulait retourner en primaire ?
19:18Moi je pense qu'il aura des ambitions.
19:20Il aura des ambitions présidentielles.
19:22Il s'était en effet présenté à la primaire en 2021
19:24pour Les Républicains.
19:25Il n'est pas du tout arrivé au second tour.
19:27Et c'est d'ailleurs intéressant parce qu'à cette époque-là,
19:29il avait des affiches Barnier 2022 qui ressemblaient
19:31à celles d'Obama en 2012.
19:33Ah ouais, je me rappelle, c'est vrai.
19:35Et ténors, si Rachida Latif reste, Rachida Latif...
19:38Rachida Latif, c'est une ténor,
19:39elle n'a jamais dit qu'elle voulait se présenter à l'ex-présidentielle.
19:41Elle, c'est plutôt la mairie de Paris.
19:43Mais honnêtement, vu ce que Gabriel Attal fait actuellement,
19:46il n'est pas impossible que lui se présente
19:48sous la bannière de la majorité présidentielle,
19:50enfin la minorité présidentielle, à la mairie de Paris.
19:52Donc ça compliquerait gravement la tâche de Rachida Latif.
19:55Et Rachida Latif pourrait se sentir poussée des ailes.
19:57Vous savez, ça va très vite une carrière.
19:58Éric Ciotti, il y a deux ans, il était simple député.
20:01Il est ensuite devenu président des Républicains
20:03et il a fait basculer la droite avec le RN.
20:06Et ça, ça s'est passé en un an et demi.
20:08Donc tout va très vite en politique.
20:09C'est vrai que tout va très vite dans toutes les carrières.
20:12Regardez...
20:13Hier matin, vous n'étiez personne.
20:15Vous m'avez appelé.
20:16Je n'étais toujours personne.
20:18Et aujourd'hui, vous êtes la fine fleur
20:20de l'audiovisuel français.
20:22On ne va pas se raconter d'histoire.
20:24Bien entendu, les grands perdants, c'est qui ?
20:27Darmanin.
20:28C'est Gérald Darmanin.
20:29Darmanin, on pensait qu'il voulait vraiment rester.
20:31Oui, il voulait rester.
20:32Et là, le problème, c'est que...
20:33Vous savez, il y a eu plusieurs étapes dans le processus de Darmanin.
20:36Il a préparé 2027.
20:37Oui, mais c'est très difficile de préparer 2027 de l'extérieur.
20:40Parlez-en à Edouard Philippe.
20:42C'est très compliqué parce qu'on ne pèse pas du tout dans les discussions.
20:45D'autant que lui, il n'a pas de parti.
20:47Edouard Philippe, il a l'avantage d'avoir un parti.
20:48Donc, il a 35 députés à l'Assemblée nationale.
20:50Ça, ça pèse.
20:51Et d'ailleurs, Gérald Darmanin, après législative,
20:53il voulait prendre le groupe horizon d'Edouard Philippe.
20:55Il n'a pas réussi.
20:56Il voulait ensuite prendre le parti Renaissance.
20:58Il n'a pas réussi.
20:59Ce sera a priori Elisabeth Borne ou Gabriel Attal.
21:01Il voulait ensuite prendre le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
21:05Et il s'est fait griller la politesse par Gabriel Attal.
21:08Donc maintenant, il n'a rien sauf son mandat de député.
21:12Donc, ça va être très compliqué d'exister dans une majorité
21:15où son chef, c'est Gabriel Attal.
21:17Et il n'a pas non plus de parti.
21:19Il a un petit parti local à Tourcoing.
21:21Donc, ça va être très compliqué pour lui.
21:22Je pense, moi sinon, je vois un rapprochement.
21:25Moi, je peux me tromper.
21:26I can tromp me.
21:28Je vois un rapprochement plutôt Edouard Philippe-Gérald Darmanin.
21:32Complètement. Je suis pour Edouard Philippe.
21:34Ils les ont déjà tapés dans la main.
21:35C'est fait.
21:36Ce sera un bilan en 2027.
21:37Avec un ticket, oui.
21:39Ce sera un ticket en 2027.
21:40C'est ce que tout le monde dit.
21:41Les deux ont besoin l'un de l'autre.
21:43Ils s'entendent très bien.
21:44Ils se connaissent depuis des années.
21:46Ils ont même, à un moment donné, participé.
21:48Ils avaient le même groupe de déjeuner qui s'appelait
21:50Le groupe de déjeuner du Mélota-Mélota.
21:52Ils sont partis deux semaines au Cap d'Agence en 99.
21:55Je m'en rappelle.
21:56Je les avais vus.
21:57Un petit bonhomme en mousse.
21:58Ils s'apprécient.
21:59Notamment avec aussi Sébastien Lecornu.
22:01Mais en tout cas, oui.
22:02Les deux sont cul et chemise.
22:04But de Lecornu.
22:06But à Valenciennes.
22:07Moi, perdant, je vois aussi Wauquiez.
22:09Non.
22:10Pardon, mais Wauquiez, on l'a mis partout.
22:13Il est nulle part.
22:14C'est comme moi cet été.
22:17Je voulais me mettre partout.
22:18Et je me suis retrouvé nulle part.
22:20Wauquiez, il s'en sort très bien.
22:22Il est président des Républicains.
22:24Il est quoi ?
22:25Il est patron des Républicains.
22:26Il est président du groupe LR, du groupe à droite
22:28à l'Assemblée nationale.
22:29De la droite républicaine.
22:30Le mec, vous êtes fou.
22:32Pour moi, c'est un des grands gagnants.
22:34Oui et non.
22:35Il aurait voulu rentrer au gouvernement, ça c'est sûr.
22:37Il aurait voulu rentrer au gouvernement,
22:38mais il avait trop de conditions.
22:40Lui, c'était l'intérieur.
22:41Rien.
22:42Emmanuel Macron, il n'a aucune confiance
22:44en Laurent Wauquiez.
22:45Qu'il voit quelqu'un comme un petit peu
22:47perfide, manipulateur.
22:49Et en effet, qu'il prépare 2027.
22:51Emmanuel Macron, il ne voulait surtout pas confier
22:53les rênes de la sécurité.
22:54Vous savez, Bovo s'occupe de la sécurité
22:56du président de la République.
22:58Jusque dans le lit d'Emmanuel Macron
23:01et de Brigitte Macron, Bovo est là.
23:03Quasiment.
23:04Tant qu'il n'est pas dans mon lit.
23:07Il ne voulait pas les dossiers, bien sûr.
23:09Ça reste au coup.
23:10On ne peut pas confier l'intérieur à tout le monde.
23:12En effet, Laurent Wauquiez, il est à la tête
23:15du groupe de la droite républicaine à l'Assemblée.
23:17C'est le groupe pivot.
23:18C'est-à-dire que rien ne peut se faire
23:22sans ce groupe-là.
23:23Il a 47 députés, donc évidemment,
23:25il va continuer à peser.
23:26C'est beaucoup mieux que d'être président de région.
23:28Il va peser, Laurent Wauquiez.
23:29Non, non, non.
23:30Non, mais je vous parle.
23:31Est-ce que le Nouveau Front Populaire,
23:33c'est quand même les grands perdants ?
23:34Excusez-moi de vous dire ça.
23:35Gilles Verdet, je me tourne vers vous,
23:36parce que bon, ça vous a coûté un oeil,
23:38ces conneries.
23:40Il a perdu un oeil avec ces conneries.
23:42Le gouvernement, lui, il était tranquille.
23:44Le 8 juillet, en train de faire la fête
23:46à la place de la République.
23:47Aujourd'hui, il a perdu un oeil.
23:48On est sans déconner.
23:50Le 8 juillet, c'était le roi du monde.
23:52Il faisait partie des quatre fantastiques.
23:54Aujourd'hui, c'est Albator.
23:56Mais bien sûr, c'est les grands cocus.
23:58C'est ceux qui ont gagné l'élection.
24:00Vous voyez que vous avez bien choisi votre temps.
24:03C'est ceux qui ont gagné l'élection
24:05qui sont tricards, qui sont mis au banc.
24:07Le Rassemblement National
24:08et la gauche et l'extrême gauche.
24:10Donc voilà, c'est ça qui ne va pas
24:12avec le gouvernement.
24:13Et moi, je suis persuadé.
24:14Pour revenir sur ce que disait Jules,
24:15je suis en total désaccord.
24:16Il dit les grands perdants, c'est Darmanin, c'est Wauquiez.
24:18Alors, attention, on redescend deux minutes
24:20parce que c'est mon joujou.
24:21Je suis pas tout à fait en phase avec Jules,
24:24mais néanmoins, son analyse est pertinente.
24:26En fait, Jules,
24:28ceux qui sont en dehors du gouvernement,
24:30pour moi, je suis d'accord avec Cyril,
24:32ce sont les grands gagnants.
24:33Ils misent sur l'échec du gouvernement.
24:35C'est un gouvernement mal donné.
24:36C'est un gouvernement qui va se fracasser
24:38sur le budget, sur des compromissions.
24:40Il vaut mieux être dehors.
24:42Ceux qui sont dehors vont gagner.
24:43On dit que Cazeneuve se prépare pour l'après.
24:45Exactement.
24:46Il paraîtrait qu'Emmanuel Macron
24:48aurait déjà dit à Bernard Cazeneuve
24:50t'inquiète pas, reste sur le banc,
24:51on va te faire entrer.
24:52Entrée du numéro 12, Bernard Cardeux.
24:54Sortie du numéro 14, Barnier.
24:57Barnier qui a fait de première mi-temps
24:59un petit peu d'estomac d'un patricain.
25:01Oui, Barnier sort, apparemment,
25:04on parlerait d'Ibrahim Adoulaï
25:07pour le remplacer, bien entendu,
25:09à l'OGC Nice, bien entendu.
25:10Mais pour le moment, c'est l'entrée
25:11de Bernard Ocasneuve.
25:12Bernard Ocasneuve, le numéro 12.
25:14Bon, je ne suis pas du tout d'accord
25:16avec Gilles Verdez, mais c'est normal,
25:17il n'est pas journaliste politique,
25:18donc il ne peut pas être au courant
25:19de tout ce qui se passe.
25:21Il m'a attaqué, je me défends.
25:23C'est vrai, c'est vrai.
25:24Vous avez raison, défoncez.
25:25On dirait qu'il a raté six fois HEC
25:26avec son look de premier communiant.
25:28C'est lui votre icône
25:29de journaliste politique ?
25:30C'est lui qui me fracasse ?
25:32Alors HEC, premier communiant,
25:33ça ne va pas du tout ensemble.
25:35Gilles Verdez, calmez-vous,
25:36ce n'est pas parce que...
25:37Ça va.
25:39Vous savez très bien de quoi je veux parler.
25:42Je le taurais.
25:43Non, Gérald Darmanin,
25:44ça va être très compliqué
25:45parce qu'il est à l'extérieur
25:47et il est tributaire du mandat
25:48d'Emmanuel Macron.
25:49Il n'était pas à l'intérieur avant ?
25:50Il était à l'intérieur.
25:52Il était à l'intérieur,
25:53maintenant il est à l'extérieur.
25:54Mais le problème, c'est que
25:55c'est très facile d'exister
25:57quand ça fait longtemps
25:58qu'on n'est plus là.
25:59Typiquement, Édouard Philippe.
26:01C'est plus facile d'exister
26:02quand on est Édouard Philippe.
26:03Quand on est Gérald Darmanin,
26:04qu'on a été sept ans
26:05ministre d'Emmanuel Macron,
26:06on ne peut pas se dire...
26:07On est comptable ?
26:08On est comptable du bilan
26:09d'Emmanuel Macron.
26:10On est comptable, pour l'instant,
26:11de son septennat.
26:12Oui, il n'est pas comptable,
26:13il est député aujourd'hui.
26:15Mais donc,
26:16c'est pas possible d'exister
26:18quand on est tributaire
26:19du bilan d'Emmanuel Macron.
26:21Ah ouais.
26:22Merci.
26:23Merci, je vous taurais.
26:24C'est moi que je vous dédie.
26:25Je pense qu'il va y avoir un ticket.
26:27Moi, je pense aussi.
26:28Philippe, Philippe Darmanin.
26:29Il y aura un ticket,
26:30Édouard Philippe à l'Élysée,
26:32Darmanin à Matignon.
26:33Exactement.
26:34Allez, on a des auditeurs en ligne
26:35qui veulent réagir
26:36sur ce gouvernement
26:37et après on reviendra, bien sûr,
26:38sur tous les noms,
26:39parce qu'il y a des noms
26:40qui circulent, bien entendu.
26:41On a une liste.
26:42On va vous la redonner,
26:43bien entendu.
26:44On avait à l'agriculture,
26:46on avait qui déjà ?
26:48A l'agriculture,
26:49on a Annie Gennevard ou Julien Dive.
26:51Exactement, Julien Dive
26:53qui revient d'une tournée triomphale.
26:55Bien entendu.
26:56On a Panossian au travail.
26:58Panossian au travail,
26:59ça c'est une très bonne députée,
27:01très à cheval sur les questions
27:03de laïcité.
27:06D'accord, à l'arrivée à cheval, d'accord.
27:08Il y a Le Cordu qui reste à la défense,
27:09Maude Bréjon.
27:10Porte-parole du gouvernement,
27:11excellente.
27:12Enfin !
27:13Ça fait plaisir à tous mes potes
27:14parce qu'ils sont fous d'elle.
27:15Non mais au-delà d'être
27:16une très jolie femme,
27:17c'est une excellente porte-parole.
27:19Elle arrive tout le temps
27:21à retomber sur ses pattes.
27:22Absolument.
27:23Ah mais c'est un chat !
27:24Et jusqu'à aujourd'hui...
27:25Parce qu'elle ne parle pas
27:26comme une technocrate.
27:27Absolument.
27:28Elle sait parler...
27:29On parle à l'Europe.
27:30Il y a un ministre de l'Europe ?
27:32Le ministre actuel de l'Europe,
27:33c'est Jean-Noël Barraud.
27:34Et là on parle de Haddad.
27:35Il y aurait Benjamin Haddad
27:36qui est député du 16ème arrondissement
27:39qui serait à l'Europe
27:41et aux affaires étrangères,
27:43ce serait Jean-Noël Barraud,
27:44l'actuel ministre de l'Europe.
27:45Exactement.
27:46On a Dariussek.
27:47Geneviève Dariussek.
27:49Oui.
27:50Où ça déjà ?
27:51Très sympa. À la santé.
27:52À la santé.
27:53Je ne la connais pas.
27:54Non, non, c'est à la santé.
27:55C'est l'ancienne...
27:56Mes ministres, vous savez,
27:57des anciens combattants.
27:58C'est ça.
27:59Voilà.
28:00On sait qu'il est à qualité,
28:01une très bonne ministre
28:02et qu'il sera sans doute
28:03une très bonne ministre de la santé.
28:05D'autant plus qu'on sait
28:06qu'actuellement dans les hôpitaux
28:07il y a des grèves massives,
28:09qu'on n'a pas de moyens.
28:11Donc ça va être un vrai chantier
28:12pour Michel Barnier
28:13et donc madame Dariussek.
28:14Et l'agriculture aussi,
28:15c'est important.
28:16Et il y a un nouveau ministère,
28:17Cyril, il faut le dire,
28:18le ministère de la laïcité
28:19et des discriminations
28:20avec Haute-Madenasprou.
28:21Haute-Madenasprou
28:22qui est vice-président
28:23de la région Île-de-France
28:24qui est un très bon élu
28:25de Trappes notamment
28:26et qui donc,
28:27on sait tout ce qu'il y a,
28:28tout ce qu'il se passe
28:29à Trappes aujourd'hui,
28:30les problèmes de communautarisme,
28:32les problèmes de montée
28:33de l'islam radical
28:34et donc il connaît
28:35ces sujets par cœur.
28:36Et ça, attention,
28:38parce que ça pourrait
28:39déplaire à la gauche.
28:40J'entendais ce matin
28:41sur une autre radio
28:43un éminent porte-parole.
28:44Vous avez écouté
28:45une autre radio ?
28:46Non, non, j'ai vu sur Twitter
28:47parce que j'ai pas écouté.
28:48Attention les gars,
28:49moi j'aime pas bien ça,
28:50on est sur Europe 1.
28:51Moi j'ai toutes les infos,
28:52je ne les ai que sur Europe 1.
28:53Et qui disait...
28:54À la limite Europe 2.
28:55Et qui disait en substance
28:56que ça pourrait être
28:57une provocation
28:58faite à la gauche,
28:59car ce ministère de la laïcité
29:00deviendrait directement
29:01un ministère de l'islamophobie.
29:02Bien sûr.
29:03Bon, c'est une connerie
29:04abyssale, évidemment.
29:05Qui a dit ça ?
29:06C'est, vous savez,
29:07Pablo Piovisien.
29:08Oh, oui.
29:09Ça c'est un commentateur.
29:10Mais Gilles Verdez
29:11pense la même chose.
29:12C'est le fils de Gilles Verdez.
29:13Non mais franchement,
29:14non mais attendez,
29:15Gilles Verdez...
29:16Evidemment.
29:17Mais Gilles Verdez,
29:18qui vous a donné votre avis ?
29:19Personne.
29:20Le ministère de la laïcité,
29:21pour toi, c'est un ministère
29:22de l'islamophobie ?
29:23C'est un ministère contre la gauche.
29:24Vous savez très bien.
29:25Ben bien sûr,
29:26Othmane Nassrouh
29:27est à Trappes.
29:28Othmane Nassrouh, il est exceptionnel.
29:29Si vous voulez,
29:30mais enfin, bon...
29:31C'est autre chose que tes potes.
29:32Je te le dis.
29:33Si vous voulez,
29:34c'est un proche de Valéry Pécresse,
29:35effectivement,
29:36élu de Trappes,
29:37mais le ministère de la laïcité,
29:39effectivement, c'est le ministère
29:40contre les musulmans.
29:41Vous le savez très bien.
29:42C'est fait pour ça.
29:43C'est ça le problème.
29:44C'est un gridé de son sens
29:45Le terme de laïcité,
29:46pour le rattacher à l'islamophobie,
29:48je trouve que c'est délirant.
29:49Exactement.
29:50C'est tout ce qu'on ne veut pas entendre.
29:51Voilà, Gilles Verdez,
29:52vous représentez
29:53tout ce qu'on ne veut pas entendre.
29:54Il y avait une bonne ambiance
29:55dans cette émission.
29:56Il y avait une bonne ambiance.
29:58On était bien.
29:59Il a fiché son grand de sel là-dedans.
30:01Il nous a flingué.
30:03L'émission se rend.
30:04Il nous a flingué,
30:05on marche sur la tête.
30:06Franchement,
30:07voilà pourquoi l'émission
30:08marche sur la tête.
30:09Je suis sûr que tous les auditeurs
30:10d'Europe qui nous écoutent,
30:11ils sont en voiture,
30:12ils sont chez eux.
30:13Ils rentrent peut-être.
30:14Ils partent peut-être en week-end.
30:15Il y en a qui partent en week-end.
30:16Maintenant,
30:17tu-tu-tu-tu-tu.
30:18Ouais, j'adore.
30:19Moi, je pars souvent en week-end
30:20le vendredi.
30:21Ils ont fûté un lance-orange aujourd'hui.
30:22Non, ce n'est pas vrai.
30:23J'ai lu au-delà de tout à l'heure,
30:24il m'a dit
30:25ouh ouh ouh ouh.
30:26Non, mais Gilles Verdez,
30:27vous salissez tout.
30:28Franchement,
30:29vous salissez tout.
30:30Vous êtes tout ce qu'on déteste.
30:31Vous salissez les mots.
30:32Non, mais c'est vrai.
30:33Vous salissez les mots,
30:34vous salissez les appellations,
30:35vous salissez la politique française,
30:37vous salissez la France.
30:38Mais il n'en fait pas exprès
30:39parce qu'il est resté dans les années 80.
30:40Il a une réflexion de 1983.
30:42Qu'est-ce qu'elle veut Mireille Dumas ?
30:43Non, mais c'est vrai.
30:44Non, mais.
30:45Non, mais.
30:46Non, mais c'est grave
30:47de changer la définition du mot laïcité.
30:48La laïcité,
30:49c'est un défendement
30:50de notre République.
30:51C'est très important.
30:52Mais pourquoi on fait un ministère
30:53de la laïcité à votre avis ?
30:54Justement pour défendre la laïcité.
30:55Elle a besoin d'être défendue.
30:56Bien sûr.
30:57Contre qui ?
30:58Contre qui ?
30:59Contre toutes ces atteintes.
31:00Contre qui ?
31:01Qui a battu la laïcité ?
31:02Ben, l'islam radical.
31:03Ah ben voilà, regardez,
31:04il a dit le mot.
31:05Non, mais le problème,
31:06c'est que vous confondez
31:07islam radical et musulman.
31:09C'est vous qui faites
31:10cette différence-là.
31:11Pas du tout, moi non.
31:12C'est lui, c'est lui,
31:13c'est lui qui fait l'amalgame.
31:15Pas du tout.
31:16L'accusation d'islamophobie tue.
31:17Samuel Paty, il a été tué
31:18parce qu'il a été accusé
31:19d'islamophobie.
31:20Exactement.
31:21Dominique Bernard, il a été tué
31:22parce qu'il a été accusé
31:23d'islamophobie.
31:25Mais non, vous savez très bien
31:26que c'est de la politique.
31:27Mais arrêtez un peu.
31:28Mais évidemment,
31:29derrière tout ça,
31:30derrière cette prétendue lutte
31:32contre le communautarisme,
31:33il y a une volonté
31:34de donner un gage,
31:35de donner un gage
31:36à l'extrême droite.
31:37Mais dites pas n'importe quoi.
31:38C'est pour lutter,
31:39il l'a dit,
31:40tu peux le répéter Jules ?
31:41C'est pour lutter contre
31:42aujourd'hui l'islam radical,
31:44les actes antisémites
31:45qui sont le fait souvent,
31:47bien souvent,
31:48de l'islamisme radical.
31:50Il n'y a pas le ministère
31:51de l'Intérieur
31:52pour lutter contre ça ?
31:53Ce n'est pas le ministère
31:54de l'Intérieur
31:55pour lutter contre ça, non ?
31:56Alors on peut créer,
31:57ça peut exister.
31:58C'est son rôle
31:59du ministère de l'Intérieur ?
32:00Oui, c'est comme le ministre
32:01de l'Outre-mer,
32:02il a parfois le ministère
32:03de la Mer,
32:04ça s'appelle un sous-secrétariat
32:05d'État.
32:06Ah oui, Valéry Bénahim.
32:07Et d'ailleurs,
32:08le ministre de l'Intérieur,
32:09en effet, vous avez raison,
32:10est chargé des cultes
32:11et ce n'est pas pour autant
32:12qu'on ne peut pas avoir
32:13un ministère de l'Élysité.
32:14Valéry Bénahim.
32:15Non, mais comme il y a
32:17Moi, je pense que ce ministère,
32:18évidemment,
32:19il va être extrêmement important
32:21et il va travailler,
32:22j'imagine,
32:23en concertation
32:24avec le ministère
32:25de l'Éducation Nationale,
32:26avec le ministère de l'Intérieur,
32:27parce que ce sujet
32:28est transversal,
32:29donc voilà.
32:30Je ne vois pas
32:31où est, a priori,
32:32le problème.
32:33Je ne vois pas pourquoi,
32:34a priori,
32:35tu décides que laïcité
32:36et l'islamophobie.
32:37Le problème, il est dans la ligne
32:38politique de Gilles Vernez.
32:39Exactement, voilà.
32:40Le problème, il est dans la ligne
32:41politique de Gilles Vernez.
32:42Le problème, il est dans Gilles Vernez.
32:43Le problème, il est à l'intérieur
32:44de Gilles Vernez.
32:45On a Nicolas Rollin
32:46qui est avec nous,
32:47ou Yvan, qui vous voulez.
32:48Voilà, on a des auditeurs
32:49qui veulent réagir.
32:50Yvan, bonjour Yvan.
32:51Bonjour Yvan.
32:52Bonjour.
32:53Merci d'être avec nous Yvan.
32:54Vous nous appelez d'où ?
32:55Merci à vous.
32:56Marseille.
32:57Oh Marseille, j'adore.
32:58J'adore Marseille.
32:59J'adore la promenade des Anglais.
33:00Et moi, j'adore
33:01votre bonne humeur.
33:03Merci Yvan.
33:04Franchement, on se régale.
33:05Après, à part
33:06quand Gilles Vernez
33:07nous met hors de nous.
33:10Mais à propos
33:11de Gilles Vernez,
33:13si je peux me permettre
33:14de lui répondre.
33:15Oui.
33:16Les Français
33:18ne sont pas islamophobes.
33:20Voilà.
33:21Ils sont islamisphobes.
33:24C'est-à-dire qu'ils sont
33:25contre les islamistes.
33:26Et on peut très bien
33:27être Français
33:28de confession musulmane
33:30et être islamisphobes.
33:32Exactement.
33:33Donc c'est ce mot-là
33:34qu'il faudrait sortir.
33:35Oui.
33:36C'est très intéressant
33:37ce que dit Yvan.
33:38On lutte contre les islamistes.
33:40On lutte pas contre l'Islam
33:42ni contre les musulmans.
33:44C'est tellement ce que me disent.
33:45On peut très bien être
33:46de confession musulmane
33:47Exactement.
33:48et être islamisphobes.
33:50Voilà.
33:51Qu'est-ce que vous dites
33:52de tout ça ?
33:53Je suis entièrement d'accord.
33:54Et je réponds à Gilles Vernez
33:56parce que moi, de toute façon,
33:58l'extrême gauche,
33:59je l'ai déjà dit une fois,
34:01par rapport aux idées qu'ils ont,
34:03je les appelle l'extrême moche.
34:05Je parle de leurs idées
34:07parce que c'est horrible.
34:08Voilà.
34:09Ils sont donc à foutre la merde.
34:11Et en plus,
34:12ils sont dans le déni
34:13de l'islamisme
34:14et de tas de choses.
34:16Ils veulent pas dénoncer
34:18certaines choses.
34:19Tout ça,
34:20par idéologie politique.
34:22Yvan, et par idéologie politique ?
34:24Je les appelle
34:26les insupportables,
34:28les insoumis.
34:29Je fais un mauvais jeu de mots,
34:31mais c'est la réalité.
34:32Ils sont insupportables,
34:33ces gens-là.
34:34Et je me demande
34:35comment la gauche traditionnelle
34:36a pu s'allier
34:37avec des gens pareils.
34:39C'est une honte.
34:40Ça, c'est la grosse question.
34:41C'est une honte.
34:41Et donc, je répète,
34:42personne n'est islamophobe.
34:44On est islamismobe.
34:46Et on peut très bien être musulman
34:48et être islamismobe.
34:50Ça, il faut le crier haut et fort.
34:52Voilà, tout simplement.
34:54Je suis révolté
34:55dès qu'on ne peut plus rien dire
34:57sans se faire prêter
34:58de ceci ou de cela.
34:59On va voir la réalité en face.
35:01On est tous victimes
35:02de l'islamisme,
35:03qu'on soit musulman
35:04ou pas musulman.
35:06Voilà, c'est ça qu'il faut dire.
35:08Il y a marre d'entendre
35:09des personnes comme M. Verdez
35:11de ramasser toujours
35:12les mêmes choses.
35:14De parler d'extrême droite,
35:15d'extrême ceci, de cela.
35:17On ne peut plus rien dire.
35:18On ne peut plus rien dire.
35:19C'est incroyable.
35:22Gilles Verdez,
35:23quand on entend Yvan Auditeur,
35:25Auditeur d'Europe 1,
35:26et moi, il a dit un mot,
35:27il a dit un mot très important.
35:29Il a dit, vous êtes dans le déni.
35:31Et il a tellement raison.
35:32Vous êtes dans le déni.
35:34Alors, est-ce que vous êtes
35:35dans le déni pour aller chercher
35:36des voix ?
35:37Voilà, je pense que c'est
35:38surtout ça, moi.
35:39Voilà.
35:40Ou est-ce que vous êtes dans le déni
35:41parce que vous vous rendez pas compte ?
35:42Mais Gilles Verdez, excusez-moi,
35:43Yvan, il a tout dit là.
35:45Et arrêtez de faire style
35:46oui, vous êtes d'accord avec lui
35:47parce que vous n'êtes pas d'accord
35:48avec lui du tout.
35:49Donc, Gilles Verdez,
35:50excusez-moi, tout ce que dit Yvan,
35:52vous êtes le contraire.
35:53Oui, mais je respecte
35:54ce qu'il a dit.
35:55J'accaissais parce qu'il a
35:56très bien formulé sa pensée.
35:57Répondez-lui, parce que
35:58j'aimerais bien savoir
35:59ce que vous pensez de tout ce qu'il dit.
36:00Parce que je vois pas
36:01où il dit des conneries, là, Yvan.
36:02Alors, la deuxième partie
36:11Non, ben non, voilà,
36:12il fait des jeux de mots, lâche-leur.
36:13Non, non, donc ouais,
36:14ils sont pas insupportables.
36:15Ben non, ils font de la politique,
36:16ils vont chercher des votes.
36:17Ils vont chercher notamment
36:18le vote musulman
36:19parce que c'est les seuls
36:20qui parlent aux musulmans.
36:21C'est du communautarisme.
36:22Mais non, mais arrêtez.
36:23Si, c'est du communautarisme.
36:24Mais ça veut rien dire.
36:25Ils vont chercher des votes
36:26parce qu'ils veulent être élus
36:27donc engranger des votes.
36:28Quand François Ruffin explique...
36:29Il y a sept musulmans.
36:30Le vote musulman
36:31est majoritairement
36:32vers la France insoumise.
36:33Oui ou non, Gilles Verdez ?
36:34Il y en a une unicité.
36:35Ben voilà.
36:36Donc ça c'est...
36:37Non, mais Gilles Verdez,
36:38c'est très...
36:39Attendez, je vais arrêter
36:40deux minutes parce qu'on va
36:41s'arrêter deux minutes
36:42sur ce que vient de dire
36:43Gilles Verdez avec Yvan Auditeur
36:44d'Europe 1 et avec Jules Thorez.
36:45C'est extrêmement grave
36:46ce qu'il est en train de dire.
36:47Il est en train de dire
36:48la France insoumise
36:49s'en fout totalement
36:50des musulmans,
36:51mais ils vont les chercher
36:52parce qu'ils savent
36:53qu'ils vont...
36:54Gilles Verdez vient de faire
36:55l'éloge du communautarisme.
36:56Souvenez-vous ce qu'a dit
36:57François Ruffin il y a quelques jours.
37:04Quand ils allaient dans les banlieues
37:05et qu'ils croisaient, je cite,
37:06des noirs et des arabes,
37:07il prenait la tête
37:08de Jean-Luc Mélenchon
37:09sur l'affiche.
37:10Et quand il allait
37:11dans les quartiers
37:12plutôt de la France rurale
37:13où là, je le cite encore,
37:14la population est blanche,
37:15il enlevait Jean-Luc Mélenchon.
37:16Ça s'appelle comment ça ?
37:17C'est du communautarisme.
37:18C'est du communautarisme.
37:19Exactement.
37:20Et François Ruffin,
37:21il était à l'intérieur.
37:22Yvan, quand vous entendez encore
37:23Gilles Verdez là,
37:24franchement,
37:25faire du déni,
37:26c'est insupportable.
37:27Yvan.
37:28Mais qu'est-ce que je vous dis ?
37:30Il est dans l'idéologie,
37:32il n'est pas dans la réalité.
37:34Quand on voit
37:35que la France insoumise
37:37refuse de dire
37:38que le Hamas est un terroriste,
37:42c'est insupportable.
37:44C'est insupportable.
37:45Alors ça, justement, c'est...
37:46C'est pourquoi je les appelle
37:47les insupportables.
37:48Et c'est pour ça que je dis
37:49que ce n'est pas l'extrême gauche,
37:50c'est l'extrême moche.
37:51Ils sont moches dans leurs idées,
37:52dans certaines de leurs idées.
37:54Après, j'ai beaucoup de respect
37:55pour certains d'entre eux,
37:56comme Alexis Corbière,
37:57comme François Ruffey,
37:59parce qu'ils sont vraiment
38:00dans le réel.
38:01Yvan. Même Raquel Gargi
38:02n'y sont plus.
38:03Et moi, j'ai rien contre la gauche.
38:05Quand j'étais jeune,
38:06je votais à gauche.
38:07Mais aujourd'hui,
38:08il est hors de question
38:09que je vote à gauche
38:10parce que c'est terminé.
38:11Je veux dire,
38:12dès qu'on parle d'insécurité,
38:14on est raciste.
38:16L'insécurité,
38:17ce n'est pas un gros mot.
38:18Je veux dire,
38:19on le vit au quotidien.
38:20Un moment donné,
38:21il faut se mettre
38:22à la place des gens
38:23qui sont tout en bas
38:24et qui souffrent de tout ça.
38:25Yvan. Exactement.
38:26Bien sûr.
38:27Gilles Verdez...
38:28Alors Gilles Verdez,
38:29il a qu'est-ce qu'on lui dit ?
38:30La gauche, elle a abandonné le peuple.
38:32Au lieu de faire du social,
38:33elle fait du sociétal.
38:35Voilà ce qui se passe aujourd'hui.
38:37Voilà pourquoi
38:38il n'y a plus de gauche.
38:39Voilà.
38:40C'est pour ça que je dis
38:41que ce n'est pas la gauche,
38:42c'est l'extrême moche.
38:43Donc moi, c'est fini la gauche.
38:44On ne peut plus parler
38:45de sécurité.
38:46On ne peut plus parler
38:47de quoi que ce soit
38:48sans se faire péter
38:49de tous les mots.
38:51De toute façon,
38:52on ne s'en sort plus là.
38:54Qu'est-ce que vous voulez
38:55que je vous réponde ?
38:56Gilles Verdez.
38:57Qu'est-ce que vous voulez
38:58que je vous réponde à Gilles Verdez ?
38:59Il est juste dans l'idéologie,
39:00il n'est pas dans la réalité.
39:01C'est tout.
39:02Il n'y a qu'à venir vivre
39:03un petit peu dans les quartiers.
39:05Il y a plein de gens,
39:06il y a plein de personnes
39:08de toutes couleurs de peau,
39:09de toutes confessions,
39:10qui sont pris en otage.
39:12Des braves gens
39:13qui sont pris en otage
39:14à la fois par les islamistes
39:15et à la fois par les dealers.
39:17D'accord ?
39:18Mais non, mais lui,
39:19il est tranquillement chez lui.
39:20Vous savez, il n'est pas là-dedans.
39:21Mais voilà.
39:22Il vit ça.
39:23Voilà.
39:25S'ils essaient de se défendre,
39:26on va les traiter de racistes,
39:27on va les traiter de fascistes.
39:29Ils n'ont plus aucun recours.
39:31Voilà.
39:32Voilà ce que j'ai à dire.
39:34Vous avez bien raison.
39:35Ils ne tiennent pas compte
39:36de la souffrance des gens,
39:37de tous les gens,
39:38de toutes confessions
39:40et de toutes couleurs de peau,
39:42mais qui sont pris en otage
39:43par les islamistes
39:45et par les dealers.
39:46Voilà.
39:47C'est ça qui se passe.
39:48Eux, les gens,
39:49quand on vit dans les quartiers,
39:50qu'est-ce qu'on veut ?
39:51On veut vivre comme tout le monde.
39:52On veut être en sécurité.
39:54Merci Yvon.
39:55Je ne sais pas.
39:56Et quand j'entends tous ces arrangements
39:58pour le gouvernement et tout ça,
40:00ça me dégoûte.
40:01Merci Yvon d'avoir été avec nous sur Europe 1.
40:03Merci beaucoup Yvon.
40:04C'est moi qui vous remercie.
40:05Franchement, c'était important de vous avoir.
40:07Je vous embrasse fort.
40:08Et vous nous appelez quand vous voulez sur Europe 1.
40:09Vous savez que c'est chez vous
40:10entre 16h et 18h,
40:11et même tout le temps.
40:12Vous pouvez même appeler Pascal Praud.
40:14Vous pouvez appeler qui vous voulez, bien entendu.
40:15Vous êtes chez vous sur Europe 1.
40:16Merci Yvon d'avoir été avec nous.
40:17Merci beaucoup.
40:18Je vous embrasse fort.
40:19On va se retrouver dans un instant
40:20avec les infos.
40:22On va continuer sur le gouvernement.
40:23On a Nicolas qui veut nous parler.
40:24A tout de suite.