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00:00:00Mesdames, Messieurs, bonsoir. À la clôture des inscriptions sur les listes électorales 2024,
00:00:09ELECAM enregistre 755 085 nouveaux inscrits, soit une augmentation significative du nombre
00:00:18d'inscriptions de toutes les cibles d'élections de Cameroun, notamment les jeunes et les femmes.
00:00:22À scène de presse dimanche 22 septembre 2024, nous revenons sur le bilan de l'opération de
00:00:28révision du fichier électoral en essayant, en évoquant les étapes qui viennent après les
00:00:34inscriptions et en intégrant bien sûr les réserves mises par certaines formations politiques sur le
00:00:39déroulement de cette opération, notamment chez les Camerounais vivants ou établis à l'étranger.
00:00:44Et pour aborder ce sujet précis, la CRTV a fait venir autour de cette table, Yondin Cam 4.
00:00:51Bonsoir.
00:00:52Bonsoir Sévérin, merci de m'avoir à nouveau. Un salut très particulier à l'équipe technique
00:00:58très féminine de votre plateau.
00:00:59Merci beaucoup, c'est vous qui le revelez, le public ne le sait pas, on est entouré de
00:01:03beaux visages. Merci beaucoup. Vous êtes journaliste, grand reporter au quotidien,
00:01:08le jour est tout à côté de vous en face. Et Kanye Otu, bonsoir.
00:01:14Bonsoir M. Ali Gambélé, bonsoir aux nombreux téléspectateurs de la CRTV de par le Camerounais
00:01:22Le Monde, bonsoir aux militants du Front des Démocrates Camerounais, bonsoir à tous les
00:01:26jeunes qui continuent à rester à tône, attentifs à tout ce qui se passe à l'intérieur du pays,
00:01:34comme à l'extérieur. Et c'est toujours un honneur de venir parler dans la télévision d'État,
00:01:39qui est notre télévision, et vous ne devez pas nous laisser tout seul continuer,
00:01:46vous devez nous rejoindre. Merci de nous avoir invités.
00:01:48Merci, vous êtes directeur national du parti politique Front des Démocrates Camerounais,
00:01:53le FDC, c'est bien cela ?
00:01:55C'est bien cela M. Ali Gambélé.
00:01:56Je continue avec l'auditeur général adjoint des élections, Ali Cam, bonsoir.
00:02:00Bonsoir à tous les téléspectateurs de la CRTV.
00:02:03M. Abdoul Karimou, c'est un honneur de vous avoir au lendemain de cette vaste opération
00:02:08qui vient d'être menée. Nous serons rejoints tout à l'heure par Olivier Mbele,
00:02:14qui est journaliste, directeur des publications du journal Le Courrier.
00:02:19A tous, merci de répondre à l'invitation de la CRTV et à vous qui nous regardez à la maison,
00:02:24c'est toujours un plaisir de savoir que vous êtes nombreux.
00:02:27En parcourant la presse cette semaine, il nous a été donné de constater
00:02:31que la rentrée scolaire occupe toujours les devants de l'actualité.
00:02:35Mais ce qui est intéressant, c'est davantage les mesures strictes
00:02:38prises par le ministre des Affaires secondaires pour une durée,
00:02:42pour une année scolaire sans un écroche.
00:02:44Selon la nouvelle expression, dans la phase 2 du lancement de l'année scolaire 2024-2025,
00:02:50le ministre des enseignements secondaires a visité la région de l'Ouest,
00:02:54c'était le 16 septembre dernier, au passage, elle a mis la communauté éducative en garde.
00:02:59Pour elle, plus d'admission aux examens officiels avant, avec une note inférieure à 10 sur 20.
00:03:06A votre avis, vous êtes parent, vous êtes membre de cette communauté éducative,
00:03:10quels sont les effets sur l'année scolaire en cours ? Parce que c'est quand même des décisions assez lourdes.
00:03:18Les faits sur une dizaine d'années nous ont habitués à des réussites après des libérations sur 8,50.
00:03:28Le monde universitaire est plutôt ahuri de ce qui se passe après pour les licences, les masters et même les doctorats.
00:03:38Ceci que les aînés que vous êtes, êtes souvent surpris,
00:03:42nous qui sommes parfois en cabinet, de voir quelqu'un qui a un master,
00:03:46qui ne sait pas écrire, qui ne sait pas s'exprimer.
00:03:48Alors si on peut faire un tamis, comme ça a été par le passé,
00:03:53on se souvient des époques d'un certain Damdouia, qui effectivement ne faisait passer que les meilleurs.
00:04:01Il n'y a pas une compétition véritable à dire qu'on va passer absolument en classe supérieure,
00:04:06alors qu'on n'a pas maîtrisé les bases et les compétences, du moins les objectifs pédagogiques prescrits dans une salle de classe.
00:04:14Donc la mesure de madame le ministre, en ce qui concerne le passage en classe supérieure,
00:04:20ou même dans les examens officiels, elle est à saluer parce qu'elle vient assainir, on pourrait dire ainsi,
00:04:29pour que ceux qui ont le minimum requis puissent effectivement avoir droit au parchemin.
00:04:34Donc pour le Front des démocrates camerounais, c'est une mesure à saluer.
00:04:38On pourrait même dire que pour le baccalauréat, il fallait prendre la mesure à 12 sur 5.
00:04:43Mais on redoute beaucoup le retour à cette époque.
00:04:46Est-ce qu'on peut penser qu'on peut revenir à cette phase-là, de notre vie scolaire ?
00:04:52Il ne faut pas redouter cette époque-là, il faut même s'en inspirer.
00:04:57Il faut s'en inspirer parce que nous sommes dans un monde post-moderne qui consacre l'appauvrissement de la pensée,
00:05:05l'appauvrissement des sciences et la désinhibition au profit des cultures populaires, culturelles de masse.
00:05:11Bon, ça s'est traduit, ça se propage à travers les réseaux sociaux.
00:05:15Face à une situation comme celle-là, l'école peut être une digue.
00:05:19L'école peut être une rampe de lancement pour pouvoir maintenir un degré de savoir acceptable dans la société.
00:05:26Donc cette mesure ministérielle, à mon avis, elle est à saluer, comme l'a dit mon groupe d'analystes tout à l'heure,
00:05:32mais il faut qu'elle s'inscrive dans un plan beaucoup plus grand qui remet l'école au centre de la cité.
00:05:40Au-delà de ce que mes copains d'analystes m'ont dit, c'est des mesures à saluer, déjà.
00:05:48C'est également, j'allais dire qu'il ne suffit pas d'admettre les élèves à 8, 9, 10, parce que là, on vise la quantité.
00:05:58C'est comme dans le fichier électoral, c'est la qualité. Il faut avoir la qualité, d'abord. C'est la première chose, la qualité, c'est qu'on vise.
00:06:03Donc cette mesure-là, elle est importante. Il faut qu'elle soit suivie, n'est-ce pas, de fait.
00:06:08Maintenant, vous l'avez dit, vous m'avez posé la question, la responsabilité première, c'est celle des parents.
00:06:14Avant que l'administration des écoles prenne les renais, il y a des parents qui sont là-derrière.
00:06:21Les parents sont les premiers responsables, c'est leurs enfants.
00:06:24Moi, je pense que le ministre des enseignements secondaires, ou bien les ministres qui s'occupent,
00:06:29ou bien le gouvernement qui s'occupe des enfants au niveau des écoles, font ce qu'ils peuvent faire jusqu'ici,
00:06:35mais la responsabilité première est celle des parents.
00:06:39Si les mesures fortes ne sont pas prises au niveau des parents, au niveau des anciens qui encartent ces enfants-là,
00:06:49les conséquences vont être extrêmement dramatiques.
00:06:52Alors, dans l'instauration de ce qu'on peut qualifier d'intégrité du système éducatif,
00:06:56L'étudiant, c'est un journal bilingue d'information sur l'éducation et la jeunesse, écrit dans sa une du jeudi 19 septembre
00:07:03que Pauline Narova-Lyonga dénonce également la couverture des enseignants absents
00:07:08et annonce donc des mesures restrictes vis-à-vis de cette catégorie de travailleurs.
00:07:13Ça aussi, nous avons parlé des élèves, nous avons parlé des parents.
00:07:17Est-ce que cette mesure-là, ce qui est annoncé, peut nous permettre de penser que dans les jours qui viennent, on va trouver une solution ?
00:07:24Ce sera difficile, monsieur Ali Gambélé, extrêmement difficile.
00:07:29Nous sommes dans un environnement où, au-delà des textes, des mesures gouvernementales prises, il y a une réalité.
00:07:40Et l'autre réalité, souvent on s'est interrogé dans des tribunes,
00:07:44où comment est-ce qu'on pouvait accepter que sur la télévision nationale,
00:07:49il y ait des spots à des heures de prime time pour encourager l'immigration,
00:07:56avec des acteurs bien identifiés qui communiquent sur les antennes,
00:08:00pas seulement sur les antennes de la télé, sur les grosses plaques publicitaires.
00:08:04C'est comme si on incitait les gens à partir en les convainquant qu'ici c'est l'enfer.
00:08:12Ils vivent l'enfer au niveau de leur salaire, ils vivent l'enfer au niveau de leurs avancements,
00:08:17ils vivent un certain nombre de choses, ce sont des humains les Camerounais.
00:08:21Alors si on leur propose, avec des garanties sociales, des garanties financières,
00:08:26que grâce à votre métier, vous pouvez vous en sortir ici, ce sera difficile de les arrêter.
00:08:32Vous pouvez bloquer tout le pays, il y a toujours des passerelles à travers les pays de la sous-région,
00:08:38où ils pourraient se retrouver au Canada.
00:08:39Donc c'est un appel que les pouvoirs publics doivent prendre au sérieux,
00:08:45pour revaloriser la situation du personnel enseignant dans notre pays,
00:08:50parce que dans d'autres pays, ce sont des entités qui sont les plus respectées.
00:08:54Et lorsque nous, qui tenons de temps en temps la craie, on voit le traitement qu'on nous réserve,
00:09:03on peut comprendre. Ceux qui sont peut-être un peu plus fragiles...
00:09:08Mais le problème de madame le ministre, c'est que les responsables des établissements
00:09:11couvrent ces enseignants qui sont absents, et on continue à verser des salaires, ce qui n'est pas objectif.
00:09:18Le problème n'est pas simplement lié aux enseignants ou aux absenteïstes,
00:09:22ou aux responsables d'établissement. Le problème, il est d'abord social, il est humain,
00:09:31c'est un problème de ressources. C'est-à-dire que, quel que soit ce que les responsables
00:09:36d'établissement pourraient faire, il sera difficile pour eux, avec les mesures actuelles,
00:09:40si quelqu'un arrive à mobiliser les moyens pour que vous l'empêchiez de partir, ce sera difficile.
00:09:46Est-ce qu'on pourra limiter cette sortie, cette ruée des enseignants ?
00:09:51Il faut une consultation des départements ministériels, du ministère des finances qui a procédé
00:09:58à l'assainissement du fichier solde, et l'État doit peut-être revenir à la charge ou le faire
00:10:04de manière plus permanente. Mais comme disait mon frère tout à l'heure, on n'arrête pas,
00:10:11on n'arrête pas le progrès, on n'arrête pas les migrations. La vérité, c'est que nous n'avons
00:10:15pas une stratégie vraiment globale pensée face à ce problème crucial qu'est la migration. C'est
00:10:23quand même curieux de voir qu'un pays se contente comme ça de se faire hara-kiri, parce que c'est ça,
00:10:28de laisser partir ces populations qui sont une force de production, et surtout de laisser partir
00:10:34ces populations, l'expertise, et des gens qu'on a formés, que l'État a pris du temps à former.
00:10:39Donc on se plaît à les voir partir, on encourage même ces départs, peut-être parce qu'on est
00:10:44incapable de donner une réponse. Mais ça fait partie des libertés fondamentales, on est libre
00:10:47de partir, d'aller chercher le bonheur là où on veut, est-ce qu'on est obligé ? Sauf que dans le
00:10:52cas présent, et il l'a dit, c'est un désespoir de cause. Je veux dire, l'enseignant reste très
00:10:57mal payé au Cameroun comparativement, on voit que cette saignée est observée particulièrement chez
00:11:03les enseignants. Donc il faut une réponse globale pour que la migration est toujours profitable à
00:11:09un pays quand on sait la capitaliser. Selon le journal Haute News, face à la crise humanitaire
00:11:14qui s'évite dans la région de l'extrême nord, particulièrement dans le département du Maillot
00:11:18d'Anaïs, le chef de l'État a octroyé une indigence de 1,6 milliards de francs CFA, destinés aux
00:11:26personnes frappées par les violentes inondations, qui ont fait 11 morts, détruit des infrastructures,
00:11:32notamment le principal pont reliant plusieurs quartiers de la ville, qui s'était fondé le 12
00:11:37septembre 2024. Nous allons écouter le ministre de l'administration territoriale sur cette actualité.
00:11:43Il y a le déblocage de cette somme de 350 millions de francs, et nous avons environ 900-950 familles
00:11:55impactées, dont environ 4350 personnes qui peuvent être considérées comme déplacées, mais qui sont
00:12:02recasées. Ces personnes sont sur des sites provisoires. Quand nous allons nous rendre sur
00:12:09le terrain, nous allons évaluer la situation, et le chef de l'État tient à connaître ce qui se passe.
00:12:15Le bilan de l'opération du fichier électoral a été annoncé lors de la conférence de presse du 3
00:12:23septembre dernier à Yaoundé. Elections Cameroun recense 755 085 nouveaux enrôlés, soit 443 270 hommes,
00:12:35311 815 femmes, 489 869 jeunes, 654 personnes vivant avec un handicap, et 8830 citoyens
00:12:48camerounais établis à l'étranger. C'est beaucoup de chiffres à retenir. Au 3 septembre dernier,
00:12:53le fichier électoral national non-qualité comptait au total 8 116 960 électeurs inscrits. Alors,
00:13:04on peut se poser la question, et je vous la pose déjà, est-ce assez, est-ce suffisant,
00:13:09lorsqu'on tient compte de l'engouement, de l'enthousiasme, de la prise de conscience qu'aurait
00:13:15suscité l'opération de révision des listes électorales ? Est-ce qu'on a ces chiffres-là,
00:13:19ça vous convainc ? On a avancé ? Nous avions un objectif de 650 000 électeurs inscrits pour
00:13:25cette année. En 2024, nous avons obtenu, vous l'avez dit, 755 085, donc soit 116 %. Donc,
00:13:32sur ces plans, les objectifs ont été largement atteints. Alors, je voudrais dire que, déjà, c'est
00:13:37très bon, c'est très élevé, le nombre de Camerounais qui sont inscrits, et la qualité des
00:13:41informations. C'est ça, le fichier électoral. La fiabilité du fichier électoral, c'est la qualité
00:13:46des informations qui se trouvent. Si nous mettons n'importe quelle information, c'est-à-dire,
00:13:51on met, il y a des doublons, des triples, des quadruples dans le fichier électoral,
00:13:53vous aurez un fichier électoral, j'allais dire, même de 15 millions d'électeurs. C'est quel type
00:13:57de fichier ? Le fichier ne sera pas fiable. Nous faisons un travail scientifique, et nous le faisons
00:14:02ensemble avec tous les partis politiques. Notre fichier est un fichier crédible, il est fiable.
00:14:07Mais derrière les inscriptions, parce qu'il s'agit des révisions de la liste électorale,
00:14:11ça veut dire que nous avons une base de données, une ancienne base de données,
00:14:14où nous venons greffer les 750 000 électeurs, mais il y a une batterie d'opérations qui suivent.
00:14:22Ça veut dire, il y a les corrections qu'il faut faire, il y a les déplacés, il faut pouvoir les
00:14:30déplacer, il y a également les radiations qu'il faut faire. Tenez, pour 2024 seulement,
00:14:37nous avons reçu 62 911 fiches. Donc, 483 demandent des corrections, 33 656 des changements de résidence,
00:14:50et 28 390 de radiations. Donc voilà un peu les opérations, des révisions concernant l'inscription
00:14:57des nouveaux électeurs. Vous l'avez donné le chiffre, 725 485. La radiation de ces décédés,
00:15:05c'est le droit de vote, les corrections et le changement de résidence, parce que les électeurs
00:15:13bougent, qui se déplacent à l'intérieur du Cameroun, à l'intérieur d'une commune, à l'intérieur d'un
00:15:16département, ou à l'intérieur d'une région, Cameroun, ou de la diaspora vers le territoire
00:15:23national. Donc, il y a cet ensemble d'opérations que nous faisons, pendant les communes d'inscription
00:15:33sur les électorales. Donc, les acteurs sont là, les partis politiques, c'est également acteur de
00:15:39ces commissions-là. Nous en avons 300 sur le pays. Il y a l'administration qui nous accompagne
00:15:43également dans ces commissions, et il y a le maire. Un aujourd'hui, le maire d'un conseil municipal
00:15:48désigne parler. Mais donc, c'est une commission, c'est un travail d'ensemble qu'on fait avec tous
00:15:52les acteurs du poste électoral au niveau de la révision des électorales. Donc, nous pensons, pour
00:15:56nous, que le chiffre est très bien. Nous avons 8,16 millions, même si, après les toilettages, on sera
00:16:04au moins à 8 millions. Ça, c'est une évidence. Ce chiffre reste médiocre, à mon humble avis. Si on
00:16:12part sur des données statistiques, même si ce sont des projections que nous pouvons atteindre 30
00:16:17millions au Cameroun aujourd'hui, je veux dire, la masse critique vraiment d'impact citoyen,
00:16:24de participation citoyenne devait être dans les 10 millions. Si on tient aussi compte de l'âge
00:16:29électeur qui est de 20 ans, je crois, au Cameroun actuellement. Donc, on est encore loin des 10
00:16:36millions. Et avec le toilettage qui va se faire, il est probable qu'on redescende encore à 7 millions.
00:16:42Il a parlé tout à l'heure de fiabilité. Bon, on attend de voir quand les toilettages seront
00:16:47terminés. Ça, c'est une chose. Maintenant, vous parlez de l'engouement observé. Il faut dire qu'il
00:16:51y a eu comme une... Il y a un ras-le-bol au Cameroun. Il y a un ras-le-bol. Le pays est extrêmement
00:16:57mal géré. Ça, c'est la vie pratiquement des gens. Le pays est mal géré pour plusieurs raisons,
00:17:02à plusieurs niveaux. Donc, les gens se disent qu'en changeant les dirigeants, en donnant d'achat,
00:17:08en participant cette fois-ci de manière décisive à l'expression du souverain général,
00:17:13il y a une chance de voir les choses bouger. Bon, disons qu'en tant qu'acteur participant
00:17:20au processus électoral, ce n'est pas simplement militant de foi ou alors même simple citoyen
00:17:27qui espère voir qu'on est parti des chiffres de 7 millions depuis 1992 pratiquement et qu'on
00:17:39est toujours en train de tourner en 2024 autour de ces mêmes 7 millions. Il y a quand même des
00:17:45questions légitimes en tant que citoyen à se poser. Finalement, les Camerounais qui sont
00:17:50grincheux, qui se plaignent, il suffit d'ouvrir le feed d'un réseau social qu'on voit des gens
00:17:58qui se plaignent, qui promettent qu'il faut changer. On est encore étonné que, toujours
00:18:04en tant qu'acteur du processus électoral, qu'on constate que les agents de ce processus électoral
00:18:12supposés être neutres ne se comportent pas, n'ont pas une attitude comportementale de neutralité
00:18:19lors des opérations électorales sur le terrain. J'en parle parce que j'en étais victime, j'en étais
00:18:29témoin oculaire, j'entendais souvent, mais j'ai vu que l'ensemble des acteurs, c'est-à-dire ceux que
00:18:35monsieur le directeur général a besoin, a énoncé tantôt, c'est-à-dire les partis politiques,
00:18:40les acteurs de l'Ecamme, mais aussi les acteurs même de l'administration, préfets, sous-préfets
00:18:48et consorts, semblent être dans une disposition où ils ne servent ni l'Ecamme, ni les institutions,
00:18:56mais une personnalité qui doit absolument, par tous les moyens, par tous les subterfuges,
00:19:01être reconduite, quitte à maintenir l'officier électoral dans ses sept millions. C'est un
00:19:08sentiment qu'on a. C'est la position du FDC, c'est également une position partagée par le MRC,
00:19:14le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Le DG va nous expliquer. On accuse l'Ecamme de
00:19:20vouloir plafonner le fichier électoral entre 7 et 8 millions. Déjà, je voudrais, avant de revenir
00:19:27à votre question, dire ce qui, selon nous, justifie l'enthousiasme qu'on a observé. Ce qui
00:19:33justifie l'enthousiasme, c'est deux choses. Il y a le réveil tardif des partis politiques, parce que
00:19:40depuis 2012, il y a quelques partis politiques qui étaient actifs avec nous sur le terrain, et ces
00:19:45partis politiques ne parlaient pas beaucoup au regard de l'organisation des élections depuis 2018.
00:19:50Il y a cette confiance. Les Camerounais ont compris que nous sommes véritablement un organe indépendant
00:19:55et nous faisons notre travail en toute indépendance. Encore une fois, les inscriptions se passent dans
00:20:02les commissions de révision, où tous les acteurs sont impliqués, notamment les partis politiques.
00:20:08Nous en avons plus de 400. Et dans ces commissions-là, chaque acteur a une mission. C'est vrai que
00:20:17la commission travaille ensemble, mais chaque acteur a une mission. Je voudrais revenir sur la
00:20:22mission du sous-préfet, qui envoie son représentant dans la commission. Et son représentant est membre,
00:20:27c'est l'Ecamme qui préside cette commission. Nous sommes entièrement responsables de cette commission.
00:20:31Parce que, vous savez, les commissions d'inscriptions, il y a un déploiement sur le terrain. Il y a les
00:20:36questions de sécurité. Et le sous-préfet est responsable, en chef, de mettre en ordre et la
00:20:41sécurité dans son unité, donc dans la commune. Il faut bien que le représentant du sous-préfet
00:20:46travaille pour la sécurité des élus. La commission qui va... Monsieur le directeur général, sur quelle base est l'Ecamme
00:20:53fixée pour l'objectif d'inscrire 650 et pas plus ? D'accord. Sur quelle base nous fixons ? Sur la base
00:21:00des inscriptions que nous faisons chaque année. Parce que les inscriptions du premier janvier au 30 août.
00:21:06Nous observons des tendances. Le nombre de la population camerounaise, selon la Banque mondiale,
00:21:11c'est 25 millions. 25 millions dans la moitié jeunes. Dans la moitié qui n'ont pas 20 ans.
00:21:19Or, la condition d'inscription, au-delà de la nationalité, il y a la condition d'âge également.
00:21:24On ne sait pas tous les citoyens camerounais qui sont des électeurs. C'est les mêmes critiques qui vont nous être
00:21:31faites si nous inscrivons des gens, si dans les fichiers on trouve les décédés, si dans les fichiers on trouve les
00:21:36doublons, les triplons, alors à ce moment-là, le Canada va tirer sur nous à bruit rouge. Donc, finalement, nous
00:21:44travaillons par rapport aux citoyens. Il faut que les citoyens qui remplissent les conditions soient
00:21:49inscrits. Mais nous pensons, nous pensons que les choses évoluent positivement. En 92, c'était
00:21:56moins de 4 millions, 4 millions, 5 millions. En 2022, c'était à 6 millions. En 2024, nous sommes déjà à 8 millions.
00:22:06Et je vais vous dire, après les toilettes, on ne peut pas revenir à 7 millions. On sera au moins, on a encore
00:22:11les tendances chaque année quand on fait les toilettages, on sera au moins à 8 millions.
00:22:15On a toujours tendance à penser que l'Écampe ne fait pas son boulot. On a encore suivi cela, en écoutant le
00:22:22dernier point de presse donné par le patron du MRC. On dit, est-ce qu'on pourrait s'éloigner de cette
00:22:27suspicion ? M. Kennedy, tout à l'heure, qu'au sein des commissions, ça se passe quand même bien. On voit
00:22:32les parties qui sont au travail, l'Écampe travaille, mais on a toujours ce regard, ma foi, biaisé.
00:22:38Oui, il a évoqué une tare congénitale, on peut l'appeler ainsi. C'est-à-dire qu'on a désigné en majorité des membres d'un parti politique, du RDPC pour le nommer, qui ont par la suite démissionné, pour certains du parti, ou qui nous ont dit qu'ils ont démissionné.
00:22:58Déjà, cette suspicion est là, c'est-à-dire le fait qu'on ait nommé des membres. Maintenant, il y avait ce défi-là. Moi, je crois
00:23:05qu'Elecampe avait deux défis vraiment centraux au commencement. C'était le défi de l'impartialité et le
00:23:14défi des inscriptions sur la liste électorale. Sur l'impartialité, ils ont fait des efforts pour
00:23:20montrer quand même qu'ils veulent mener leur opération de manière neutre, mais il reste qu'ils
00:23:28apparaissent encore comme un organe qui prend ses autres de quelque part. On a vu, lors de la
00:23:33dernière rencontre avec le ministre de l'Administration territoriale, on a vu un ministre
00:23:40s'exprimer comme s'il donnait des directives à Elecampe, alors qu'il n'en a pas le pouvoir. Il n'en a
00:23:47tout simplement pas le pouvoir. Maintenant, de la suspicion naît aussi du fait que sur le terrain,
00:23:52en tant que journaliste, on a pu le constater, les partis politiques ont éprouvé beaucoup de
00:23:58peines à inscrire. Malgré ce regain d'enthousiasme et de volonté, il manquait des kits à un moment
00:24:04pour inscrire des gens. Le directeur de l'Elecampe nous a fait savoir qu'à un moment, les kits étaient
00:24:11au port. Alors comment est-ce qu'on peut avoir de la peine à dédouaner un matériel aussi crucial
00:24:18quiconque à l'expression du suffrage universel et qu'on est souvent prompt à dédouaner de la
00:24:23quincaillerie de luxe. Je ne sais pas trop ce qui devrait passer en premier. Donc il y avait
00:24:29ce problème-là. Il y avait aussi le problème des horaires. Des gens voulaient s'inscrire,
00:24:34et apparemment Elecampe n'était pas très flexible sur les horaires. Je crois qu'ils sont encore
00:24:40formatés comme des fonctionnaires qui doivent travailler avec des limites. Et puis à la
00:24:45diaspora aussi. Oui bon, je permettais déjà à les gars, messieurs les gars, que je revienne sur
00:24:50l'origine et le système électoral Cameroon tel qu'il est bâti. Nous avons les commissions mixtes.
00:24:59C'est pas au niveau seulement des inscriptions, de la constitution de l'électorat. A tous les
00:25:04niveaux, Monsieur Kali, je vous prends à témoin, à tous les niveaux, c'est les commissions mixtes.
00:25:07Nous travaillons ensemble avec les partis politiques. A la disposition des cartes électorales, c'est une
00:25:12commission mixte, dont les partis politiques sont membres à part entière, donc acteur et comptable.
00:25:17A la commission locale de vote, c'est la même chose, le jour du scrutin, c'est une commission
00:25:20mixte. A la commission départementale de supervision, c'est à ça les élections nationales, c'est une
00:25:26commission mixte, cette fois-ci, présidée par la magistrate, où elle est quand même membre,
00:25:29et l'administration est membre, et les partis politiques et en plupart aux scrutins sont
00:25:32membres. A ces niveaux également, le travail se fait ensemble. Donc vous êtes acteur, témoin,
00:25:37et donc comptable de ce qui se passe. Au niveau de la commission nationale de recensement général
00:25:42également, c'est une commission mixte, présidée par un membre du conseil conventionnel, où les
00:25:46partis politiques sont membres, et en plupart aux scrutins, où l'administration est membre,
00:25:51et l'électorat est également membre. Alors je vais vous dire, et ce n'est pas une révélation,
00:25:56vous devez, vous vous êtes supposé de le savoir, même le conseil électoral de l'élection Cameroun,
00:25:59qui est l'organe fêté de l'élection Cameroun, est-ce qu'il y a un organe mixte ? Parce qu'on ne le
00:26:04sait pas, on ne le dit pas assez. Parmi les 18 membres du conseil électoral, il y a ceux qui
00:26:09sont issus des partis politiques, des partis politiques, ceux qui sont issus des partis
00:26:15politiques, ceux qui sont issus de la société civile, ceux qui sont issus de l'administration.
00:26:19Donc également à ce niveau, c'est une commission mixte de travail. Le conseil électoral organise
00:26:24des rencontres avec les partis politiques, souvent avec les médias, soit bilatéral,
00:26:30avec les médias, avec l'administration, avec la société civile. Il y a des concentrations
00:26:35au niveau national et au niveau local. Aujourd'hui c'est des centralisations jusqu'au niveau local.
00:26:38Pourquoi les unes et les autres s'accordent sur la politique de mise en oeuvre du procédé
00:26:43électoral au Cameroun ? Parce que tout le monde au Cameroun, tout le monde au Cameroun a appartenu
00:26:48à un parti politique. Ça c'est une évidence. Non, moi pas. Moi jamais. Vous êtes de la société civile,
00:26:53donc vous vous associez. Non, mais je n'ai pas appartenu à un parti politique. Mais vous êtes de la société civile.
00:26:57De toutes les façons, nous travaillons avec tout le monde. Est-ce qu'il est étonné que les Camenous
00:27:01disent qu'ils ont des problèmes d'équipe ? Non, non. Que ce soit le directeur lui-même qui le dise ? Non,
00:27:06le directeur général n'a pas parlé de problèmes d'équipe sur le terrain. Le problème d'équipe c'est un
00:27:10problème réel. C'est des machines. C'est des machines extrêmement sensibles, très délicates.
00:27:15Vous qui travaillez sur le terrain avec des agents inscrits, vous voyez comment c'est des machines très délicates.
00:27:19Un kit, un kit, permettez-moi de vous le dire, un kit d'inscription contient un laptop, un scanner,
00:27:26une caméra, des batteries et plein de choses. Donc c'est assez sensible. Nous sommes conscients de ça.
00:27:35C'est pour ça qu'il y a une maintenance de proximité. Il faut l'aimer. Vous pouvez acheter un kit aujourd'hui,
00:27:39il est bien performant. Dans deux jours, le déplacement, quelqu'un se déplace, les intempéries,
00:27:45les mauvaises routes font qu'il peut tomber à tout moment. Il peut planter. Le directeur général a dit
00:27:51plutôt que nous avons acquis une nouvelle imprimante, la persolaire pour l'impression des cartes
00:27:56électorales. C'est de ça qu'il parlait effectivement. Flexibilité sur les oreilles. Les inscriptions
00:28:01sont posées du 1er janvier au 31. Effectivement, c'est une question importante qu'il pose. Parce que le directeur général,
00:28:06je crois que c'est un parti politique qui en a l'habitude, qui estime qu'à Douala,
00:28:12elle est comment refusée, où le directeur général a demandé qu'on inscrive pas les dimanches. Nous avons
00:28:18300 soins de commissions d'inscription. A chaque commission de faire son plan de travail, il y a des
00:28:24commissions qui inscrivent effectivement les dimanches, même au-delà des heures. Parce que les partis politiques
00:28:28sont membres. Vous vous accordez l'administration. Il y a des questions de sécurité. La sécurité
00:28:34de ces hommes-là qui descendent sur le terrain pour inscrire, la sécurité du matériel qu'il faut
00:28:39prévoir. Quand on vous dit de faire attention, au-delà d'une certaine, de faire attention dans
00:28:44ce secteur-là, c'est dangereux pour vous. Il faut que la commission prenne les mesures pour ça. Et
00:28:51les dimanches, nous avons quand même de l'indigne quand ça m'est dit, mais il faut quand même que
00:28:59les gens se reposent un peu. Mais il y a eu cette vidéo dans les réseaux sociaux, c'était viral,
00:29:05je crois, dans le département du Noun, où il y a eu un excès de zèle d'un agent qui allait inscrire.
00:29:12Est-ce que ce genre d'écart, on peut les éviter à l'avenir ? Parce qu'en janvier, on doit recommencer.
00:29:17Parce que parfois, c'est des choses qui ternisent l'image de l'ECAM. Est-ce que c'était voulu ? C'était
00:29:25le fait d'un individu ? Vous parlez d'une seule membre, le responsable de l'élection de Cameroun,
00:29:31le député général, les députés généraux, ça fait 20. Nous avons plus de 2.800, presque 3.000
00:29:38personnels sur le terrain. C'est de tout venant. Ça vient des partis politiques, ça vient de partout.
00:29:44Donc, il y a des dérapages que nous corrigions et que nous sanctionnons. Le cas du Noun,
00:29:49effectivement, c'était un dérapage. L'antenne communale des choix, c'était M. Magouin. Voilà.
00:29:58Il ne s'est pas concepté avec les autres membres. Il a décidé d'aller inscrire dans un domicile
00:30:05privé. Ça a fait le problème que ça a fait. Et les dérapages, comme ça, on les sanctionne. C'est
00:30:11assez marginal, ce genre de comportement. Il faut le dire également. Olivier Mbele, journaliste,
00:30:16diétaire de publication. Son journal, c'est Le Courrier, nous a rejoint. Toutes nos excuses
00:30:20pour son arrivée un peu après le temps. Alors, nous parlons de l'opération de révision des listes
00:30:28électorales. Et avec vous, nous entrons dans la phase qui concerne l'inscription des Camerounais
00:30:35vivants ou établis à l'étranger. Ça aussi, on en a beaucoup parlé dans votre journal. J'imagine
00:30:40que vous avez eu attêté de ce sujet-là. Satisfait par ce qui a été fait, parce qu'il y a le MRC qui
00:30:45estime qu'il y a plus de 6 millions de Camerounais vivant à l'étranger. Et que dans les chiffres,
00:30:50je ne sais pas si ces chiffres sont exacts, seulement 19 000 ont été enrôlés. Est-ce que vous,
00:30:55vous avez, comment vous avez apprécié cette opération-là pour les Camerounais vivant à
00:30:58l'étranger ? Vous savez, les acteurs politiques de l'opposition, notamment le MRC, vont toujours
00:31:05contester ces opérations de mobilisation, d'enrôlement des électeurs. Celles des électeurs
00:31:12qui ne sont pas encore inscrits sur la liste électorale. Mais vous savez, il y a un problème
00:31:16avec les compatriotes qui sont installés dans diverses diasporas. C'est que la plupart ont
00:31:21déjà acquis d'autres nationalités. Et c'est qu'il est disqualifié du fait de ne plus prétendre
00:31:28à avoir le droit de vote pour ce qui concerne les opérations électorales au Cameroun. Donc,
00:31:33il y a ce problème. C'est vrai que la plupart et même plusieurs acteurs politiques militent
00:31:37pour l'instauration de la double nation et au Cameroun. Peut-être que cela va arriver,
00:31:41mais pour le moment, cette disposition-là n'est pas inscrite dans notre constitution.
00:31:45Donc, bien que les opérations, le travail des LECAM soient diversement interprétés,
00:31:52il faut tout de même féliciter cette institution en charge de la préparation et de l'organisation
00:32:00matérielle des élections au regard du travail qui est abattu chaque année à la chose politique.
00:32:05Maintenant, il faut peut-être respirer encore un flux majeur de ceux des compatriotes qui sont
00:32:12à l'extérieur, mais il y a toujours cette réticence à ne pas vouloir s'inscrire parce
00:32:18que d'aucun pas, avec des préjugés, ils se disent que leur voix ne va peut-être pas compter,
00:32:27mais d'autres personnes ne pourront pas décider à votre place. Donc, un citoyen doit pouvoir être
00:32:33détenteur d'une carte électorale pour pouvoir décider de l'avenir de son pays. Donc, on ne va
00:32:37pas rester sur des archétypes qui sont totalement spécieux pour contester peut-être le travail qui
00:32:45est fait, parce que nous sommes partis quand même de très loin lorsqu'on regarde ce qui est fait
00:32:48aujourd'hui au NEL 1, au NEL 2, jusqu'à LECAM aujourd'hui. Il est vrai, il y a des choses qu'il
00:32:53faut améliorer dans le travail de cette institution en charge des élections au Cameroun, mais tout
00:32:58n'est pas effectif. Mais je dis encore une fois, pour ce qui concerne l'enrôlement des compatriotes
00:33:02qui sont dans la diaspora, il y aura toujours cette difficulté à susciter, n'est-ce pas, un grand intérêt
00:33:09à cette opération, parce que la plupart ne sont plus des Camerounais dans le sens de la citoyenneté.
00:33:14Oui, c'est embêtant un peu, c'est embêtant ce type de discours de monsieur le directeur de
00:33:21publication. Vous savez, en tant qu'homme politique, on aimerait vivre dans le genre
00:33:27de pays où on dit, là où se trouve un Camerounais, nous avons la responsabilité de prendre soin de lui.
00:33:35Nos institutions doivent tout faire pour que les Camerounais qui partent, partent avec l'idée
00:33:45qu'ils vont représenter le Cameroun quelque part et qu'ils peuvent servir le Cameroun où ils sont.
00:33:51Et qu'en tant que Camerounais, ils puissent bénéficier de toutes les prérogatives et de toute la puissance
00:33:57publique de l'entité Cameroune là où ils sont. Ça c'est l'idéal et cet idéal semble être inscrit
00:34:03dans certains pays que nous admirons tous. Alors on ne comprend pas très bien que, et vous l'avez
00:34:11évoqué dans le sujet d'entrée ici, c'est que des Camerounais partent, il y a une immigration qui est
00:34:18du fait des conditions de vie au Cameroun. Ces conditions de vie elles-mêmes auraient eu lieu
00:34:24par un paravent politique qui les ostracise et ils ne se sentent plus ou moins pas à leur place
00:34:32pour pouvoir se déployer dans leur propre vie. Alors à partir de l'instant où ELEKAM, qui est
00:34:41l'acteur technique, sort une disposition qui dit que pour bénéficier de l'inscription quand vous êtes
00:34:52dans la diaspora, sortez-nous votre carte de séjour. Ça voudrait dire que quand un Camerounais a un
00:34:58problème, ou ça peut justifier... Mais c'est la loi aussi. Oui certes c'est la loi. Écoutez,
00:35:06c'est la loi. Il y a des lois qui ne nous arrangent pas ou alors il y a des lois qui
00:35:10nous arrangent quand on est au pouvoir. Pourquoi la loi de 1972 jusqu'en 2024 ne bouge pas alors
00:35:19qu'elle avait été instituée dans un contexte bien précis ? Qu'est-ce qui explique qu'elle ne bouge
00:35:24pas ? Qu'est-ce qui explique cela ? Il faut attendre qu'on revoie le code électoral. C'est embêtant de
00:35:31dire qu'il y a 6 millions et c'est 6 millions. Dites-vous bien, c'est pas des vannipiers. Nous
00:35:36avons des statistiques en Allemagne, en France, d'une population de médecins, d'enseignants,
00:35:41de techniciens de haut vol qui voudraient venir construire aussi le Cameroun. Moi je ne compte
00:35:48plus ceux qui ont eu des bourses, qui sont allés caler là-bas et qui ne veulent pas nous accompagner.
00:35:53Mais il y a ceux qui sont partis, qui ont des métiers, qui sont valorisés. Tout le ministère
00:35:58de la communication de l'Allemagne est constitué de plus de 3000 ingénieurs camerounais. Alors
00:36:04vous allez nous dire que seulement en Allemagne, pour les cas de médecins qui sont en France,
00:36:09on parle de 3000, de 4000, etc. Il n'y a que 6000 qui ont pu s'inscrire. C'est un problème et ça
00:36:15gêne. C'est embêtant pour le Camerounais qui observe ses responsables politiques expliquer
00:36:22ce genre de choses. C'est vrai, moi j'ai résidé pendant 10 ans en Angleterre, c'est-à-dire hors
00:36:27du Cameroun et j'ai fait face à ce problème-là d'inscription. Je suis très gêné que dans ce
00:36:34certificat, la vitrine du Cameroun, on tienne des propos visant à exclure certains Camerounais
00:36:40simplement parce qu'ils sont de la diaspora. La loi ne les a pas exclus. Non, c'est lui qui tout à
00:36:47l'heure dit que c'est un fait. Ce que je voudrais dire, d'une chose, parmi ces Camerounais de la
00:36:58diaspora, il y en a beaucoup qui n'ont pas pris de nationalité étrangère. Il y en a
00:37:04un bon nombre. Il y en a qui ont pris ces nationalités par défaut, juste parce qu'ils
00:37:09voulaient à un moment bénéficier de certaines facilités. Il y a déjà que clairement, dans notre
00:37:16pays, le gouvernement a mal à sa diaspora. Le gouvernement, quelque part, a même peur de
00:37:21cette diaspora-là. En réalité, le fond de l'affaire... Vous avez raison, on s'en rappelle de ce qui s'est
00:37:27passé à Genève, à Paris... Non, non, non, c'était marginal. Il ne faut pas prendre ça pour caricaturer
00:37:31l'ensemble de la diaspora. Monsieur Akane le disait tout à l'heure, il y en a là beaucoup. Il y a
00:37:36beaucoup de personnes qui sont qualifiées, hautement qualifiées, et je veux dire, c'est même...
00:37:41Qui ne font pas beaucoup de bruit. Oui, qui ne font pas beaucoup de bruit et qui veulent participer activement au
00:37:47développement du Cameroun. Les exclure de manière aussi brutale, pour moi, peut les conforter
00:37:54dans une certaine radicalisation. Il y a ça. Maintenant, moi, je crois qu'à un moment, il faut
00:37:59aussi s'interroger. Est-ce que vous êtes sûrs que tous ceux qui s'inscrivent ici au Cameroun n'ont pas
00:38:04une double nationalité ? Les lois sont mauvaises. Le législateur a mis sur pied des dispositions
00:38:10pertinentes qui sont utilisées jusqu'à présent concernant le code électoral. On est contraint de
00:38:16l'utiliser. Lorsque certains se disent frustrés, exclus, c'est de même. Vous savez, si vous voulez
00:38:22participer à la chose politique concernant votre pays, vous devez savoir qu'il y a des préalables
00:38:26qu'il faut prendre en compte. Je prends souvent l'exemple de Manoudi Bangoukia, qui a fait plus de
00:38:3260 ans en France. Il a conservé son passeport ordinaire de couleur verte. Il était fier de
00:38:36le présenter. Mais plusieurs vous dites qu'il n'y a pas de contraintes économiques ou académiques.
00:38:41Ce n'est pas la faute à personne, c'est la faute à eux-mêmes. Donc, si vous décidez de changer de
00:38:47nationalité et que le Cameroun ne reconnaît pas encore la double nationalité, vous êtes exclu du
00:38:51processus électoral. Ne faisons pas d'amalgame, s'il vous plaît. Lorsque, par exemple, on demande
00:38:59la carte de séjour à un compatriote qui est installé dans divers pays des espaces Schengen,
00:39:04c'est tout à fait normal. Donc, cette disposition est réglementaire. Alors, si on ne tient pas compte
00:39:10de cette disposition, il y a certains qui se retrouvent à Paris, qui se retrouvent en Espagne.
00:39:14On saura que vous êtes où, vous êtes localisé où. Donc, il ne faudrait pas qu'on fasse d'amalgame.
00:39:20Déjà, permettez que je revienne sur les chiffres. La diaspora camerounaise, aujourd'hui,
00:39:26avant les toilettages, nous avons un fichier de 27 000, j'ai dit bien 27 767, et non 18 000 ou 19 000
00:39:34que certains acteurs annoncent. Je ne sais pas l'heure où ils prennent leur chiffre. J'ai dit bien
00:39:3827 000. Pour l'année 2024, nous avons inscrit... Alors, à la diaspora également, il y a des opérations,
00:39:48il n'y a pas que les inscriptions. À la diaspora camerounaise, nous avons reçu 451 fiches. Nous
00:39:53avons collecté, à la diaspora camerounaise, nous avons collecté 483 demandes de correction,
00:39:5933 655 de changement de résidence. Il faut le dire, à la diaspora, le changement de résidence n'est
00:40:05pas comme en Cameroun. Vous partez là où vous êtes, vous revenez en Cameroun. C'est là qu'on
00:40:07appelle changement de résidence. Ça influence le fichier de la diaspora. Nous avons reçu également
00:40:12113 radiations. Pour l'année 2024 seulement, donc, il y a un mouvement dans la diaspora.
00:40:18Effectivement, les gens se plaignent du protocole, du document que le Détroit général a sorti par
00:40:26rapport à l'inscription des camerounais basés à la diaspora. Ce n'était pas dans l'intention
00:40:30d'exclure quelque chose. C'est pour veiller à l'application de la loi. Pourquoi ce document,
00:40:39le carte de séjour ? Parce que le Détroit général a dit qu'il fallait votre carte consulaire,
00:40:43votre passeport et votre carte de résidence ou carte de séjour. Alors, pourquoi ce document ?
00:40:51Parce que justement, vous l'avez relevé vous-même. Il y a beaucoup de binationaux. La nationalité
00:40:55camerounaise exclusive est la condition première pour inscrire un citoyen sur le liste de droit.
00:41:01Il faut une nationalité camerounaise. Nous ne pouvons pas inscrire un étranger. Si vous avez
00:41:06une nationalité étrangère, vous n'êtes plus camerounais, vous n'êtes pas admissible de
00:41:10condition. Vous n'avez pas les excuses. Il faut expliquer aux camerounais comment ça se passe.
00:41:19Donc voilà pour moi, vous l'avez relevé, je crois que c'est monsieur Olivier qui l'a relevé,
00:41:26le problème de la double nationalité. Oui, effectivement, les gens revendiquent cette
00:41:33double nationalité. Mais avec les attitudes que nous voyons là-bas, nous voyons à la télé,
00:41:37qu'on va mettre la massade à sac, qu'on va crier sur les officiels, chercher à humilier.
00:41:42Vous avez parlé de l'image du Cameroun. C'est vous qui avez parlé de l'image du Cameroun. Vous
00:41:45avez la vitrine du Cameroun là-bas. Quand vos officiels arrivent, vous vous comportez comme
00:41:49ça. Vous pensez qu'ils seront encouragés à aller vers la double nationalité alors que vous-même,
00:41:55vous avez déjà la double nationalité. Ils ne sont pas représentatifs de la diaspora.
00:41:59Je suis en train de venir. Laissez-moi parler. Il y a une diaspora beaucoup plus importante que
00:42:05ce que vous voyez là. Absolument. Je crois que monsieur Olivier l'a relevé. Non, non, non,
00:42:09je suis en train de venir. On a parlé de 6 millions de Cameroun, mais ce n'est pas 6 millions
00:42:12qui sont électeurs d'abord. Mais je vous ai déjà dit qu'il faut qu'on fasse un bon diagnostic.
00:42:16Quel est le problème ? Parce que quand on va donner la double nationalité, si on insulte la double
00:42:21nationalité au Cameroun, et qu'on prend ça en compte dans la diaspora, on va avoir beaucoup
00:42:25d'inscrits. Quel est le problème ? Je peux vous dire, en tant qu'acteur du terrain, quel est le
00:42:29problème ? Au Cameroun, nous avons des milliers de points d'inscription. J'ai dit des milliers,
00:42:33parce que dans les 300 commissions qui marchent partout sur le territoire national pour inscrire
00:42:37les Camerounais. A la diaspora, selon la loi, et c'est à l'élection du président de la République
00:42:41où la circonscription est unique, c'est dans les missions diplomatiques et le poste consulaire. C'est
00:42:47à l'intérieur de ces missions-là qu'on fait les inscriptions. Les Camerounais sont partout. Il y a
00:42:51des missions diplomatiques qui couvrent plusieurs pays. Il y a des pays continents, comme les États-Unis,
00:42:57l'Inde et la Chine, où vous devez faire 6-7 heures de vol pour venir vous inscrire.
00:43:00Moscou également.
00:43:02Oui. Donc, il faut adresser le problème. C'est ça le problème. Ce n'est pas la loi. Ce n'est pas
00:43:08l'application de la double nationalité. Le problème, il faut qu'on l'adresse. Voir comment régler
00:43:13ce problème. Ensemble avec les partis, pour dire les acteurs, la société civile et l'administration.
00:43:17Parce que c'est un problème. Vous vous déplacez, vous faites 6 heures de vol pour venir vous inscrire.
00:43:22À vos frais. Pourquoi ne pas décentraliser à l'éleveur les citoyens camerounais ? Et déjà,
00:43:29il faut que cela soit institué dans la loi. Et vous dire comment ça va se faire. Parce que,
00:43:33messieurs, j'ai rappelé toujours que nous sommes dans un milieu de controverse. Les partis
00:43:36politiques que vous voyez là, vous faites ceci. Ils critiquent. Dès qu'on dit,
00:43:43c'est comme ça qu'on va faire. Les mêmes vont venir faire les mêmes critiques. Plus à Serbe même.
00:43:47Donc, tout doit être encadré par la loi. On a dit que vous pouvez prendre la parole,
00:43:56on n'a pas dit que vous voulez couper la parole. Moi, je voudrais dire une chose. Par là où vous
00:44:05avez terminé, vous avez donné des éléments. Vous avez compris, donc là, il y a un problème.
00:44:08Oui, oui, voilà. Ce que je voulais dire. La révision doit être menée par là. Oui,
00:44:11ce que je voudrais dire, c'est que le vote de la diaspora a une modalité aussi d'inclusion.
00:44:23Parce qu'on a des gens qui, à un moment, se sentent un peu à marge de la République,
00:44:29alors qu'ils font partie de la République. Donc, le nombre est important, mais il y a
00:44:34aussi cette modalité d'inclusion qui est importante. Ça, c'est une chose. De deux,
00:44:38comment est-ce que vous avez vérifié que tous ceux que vous avez inscrits ici,
00:44:42au Cameroun, n'ont pas un autre passeport ? Moi, je peux vous donner, je peux vous dire,
00:44:46je connais... Attendez, laissez-moi aussi finir. J'en connais ici qui ont au moins un autre
00:44:55passeport de l'Union européenne et qui sont inscrits, enrôlés sur les listes électorales.
00:45:00Est-ce qu'il n'y a pas là... Un double standard. Voilà. Alors, l'autre chose que je voulais dire,
00:45:05par rapport aux... On a vu, et ça, c'est pour répondre à mon confrère, on a vu des Camerounais
00:45:12manifester leur désir de s'inscrire là-bas. Il y a même eu des mouvements d'humeur. Et les
00:45:18Camerounais ont dû se réajuster pour faciliter les inscriptions. Vous ne pouvez pas dire qu'il
00:45:23n'y a pas eu une demande. Et les Camerounais m'ont reconnu qu'à un moment, il fallait,
00:45:27parce que les horaires même étaient extrêmement... Donc, il y a un réel besoin de participer au
00:45:37développement, à la gestion de la chose publique au Cameroun, de participer à l'expression du
00:45:43suffrage universel. Je crois que l'État devrait faire plus pour encadrer cette demande-là.
00:45:48Je suis d'accord avec vous. Mais l'État ne peut que faire ce qu'il a de moyens de faire. Vous
00:45:54savez, la législature prévue, l'article 288, dans la disposition pénale, est punie des peines
00:45:59prévues par l'article 122-1 du Code pénal. Celui qui s'est fait inscrire sur les listes électorales
00:46:04sous une fausse identité ou qui, en se faisant inscrire, dissimule une incapacité prévue par
00:46:09la présente loi. Donc, le citoyen Camerounais, qui n'est plus Camerounais, qui est revenu au pays,
00:46:15et a pris sa carte nationale d'identité pour venir s'inscrire, non, il ne le sera pas. La
00:46:18commission ne le sera pas. Alors, s'il est établi qu'il a une autre nationalité, il a dissimulé,
00:46:25il est sous le coup de l'article 122-1 du Code pénal, il doit être sanctionné par la loi.
00:46:32Vous avez vu, en 2020, il y a un militant d'un parti politique qui était candidat. On l'a vérifié,
00:46:41il était Camerounais pour l'élection de député. Mais devant le Conseil, il a démontré qu'il n'est
00:46:46plus Camerounais, il n'était plus candidat. On va avancer. Vous allez me corriger si je me
00:46:51trompe. D'après le Code électoral, la révision des listes tourne autour de deux axes principaux.
00:46:56Il y a donc la mise à jour du fichier électoral, ce qu'on vient de vivre à travers les inscriptions
00:47:01sur les listes électorales. Il y a les modifications diverses, vous en avez parlé tout à l'heure.
00:47:05Ensuite, il y a le toilettage. Selon le Code, le président de la commission de révision des
00:47:10listes adresse au plus tard, le 5 septembre, le procès verbal des travaux de la dite commission
00:47:14au démembrement départemental d'élections de Scambroune avec un annexe des documents
00:47:19relatifs aux radiations, aux modifications. Le responsable de ce dernier doit à son tour
00:47:24transmettre les listes électorales provisoires aux démembrements communaux concernées pour
00:47:28l'affichage au plus tard, le 20 octobre. On sait par ailleurs que selon l'article 80,
00:47:34si je ne me trompe pas, la Direction Générale des élections doit publier la liste des électeurs
00:47:39inscrits. Est-ce que c'est timing dans ce cadrage-là ? Est-ce que vous avez le sentiment
00:47:44qu'on pourra le tenir ? Parce qu'en janvier, on devra repartir avec les inscriptions, si je ne me
00:47:49trompe pas. Evidemment, en janvier, on repart avec les inscriptions sur les listes électorales. On
00:47:52l'a toujours tenu depuis 2012, depuis la refonte. Chaque fin d'année, parce que c'est établi dans
00:47:58le Code électoral, qu'au plus tard le 30 décembre, la Direction Générale des élections rend publiques
00:48:05la liste électorale nationale. Il l'a fait depuis 2012. Il l'a fait. Il le fera également. Et ça
00:48:12suit les séquences que vous venez d'écrire dans la loi. Mais il y a le deuxième axe qui est très
00:48:17important. Le toilettage. Nous avons reçu 62 911 fiches. Au niveau national seulement, nous avons
00:48:26483 demandes de correction. 33 055 des changements de résidence et 8 380 des radiations que nous
00:48:32avons collectées sur le terrain. Les opérations ont été faites sur le terrain. Maintenant, on fait
00:48:36les saisies, on remonte pour faire ce toilettage-là. Donc, on doit traduire de manière informatique,
00:48:43n'est-ce pas ? Ce sont 2911 fiches collectées. Et nous faisons donc le croisement entre communes,
00:48:52entre départements, entre régions au niveau national pour sortir un fichier électoral
00:49:00totalement toiletté en décembre. Vous l'avez dit, déjà, quel est l'intérêt de publier le 20 octobre
00:49:08les listes provisoires ? Pour qu'il y ait des vérifications. Que le citoyen vienne voir si
00:49:12son nom est bien écrit, si son nom est à Paris, si son nom n'est pas à Paris pour faire les
00:49:14réclamations. Les partis politiques qui ont été acteurs dans les inscriptions ont les procès
00:49:21verbales de travaux pour chaque commune. Je vous ai dit que c'est 300 communes. Donc, lorsqu'on
00:49:25publie la liste provisoire, il sait que dans ma commune, on avait inscrit tel nombre de personnes,
00:49:31on avait radié tel nombre de personnes, tel nombre de personnes avaient changé de résidence. Il
00:49:35vérifie si ça correspond ou pas. Il fait la réclamation. Alors, l'article 80 que vous avez
00:49:43évoqué, que ces gens-là évoquent, ils prennent juste un bout pour dire le fichier liste électorale
00:49:50nationale. La liste électorale nationale, c'est l'agrégation des listes par bureau de vote par
00:49:54commune qui constitue la liste nationale. Mais vous avez publié? Nous avons rendu public. Oui, je
00:50:01dis. On n'a pas publié depuis 2012. Vous n'avez pas publié. On publie chaque année. On rend public.
00:50:06On a inscrit dans les communes par bureau de vote. On renvoie là-bas dans les communes par
00:50:09bureau de vote. C'est là-bas qu'on renvoie. Lisez bien l'article 80. On dit, l'éducateur dit,
00:50:15à l'issue des inscriptions. Et on vit des documents, ça dit les fiches, on vit les
00:50:20documents. Les inscrits, les radiers, les corrections, les résidents, on vit les documents.
00:50:25Donc l'éducateur général rend publié la liste électorale nationale. Donc il agresse les listes
00:50:31par communes après avoir fait le toilettage, enlevé les corrections, fait le mouvement de déplacer
00:50:35et voilà. Vous parlez de la publication sur le site. Voilà ce que vous entendez sur le site. D'abord,
00:50:42il faut dire, notre premier intérêt, c'est les citoyens, les peuples. C'est pourquoi on renvoie
00:50:45les communes, parce que c'est là où ils sont. Nous avons publié sur le site, à un moment donné,
00:50:50on a arrêté parce qu'il y a eu piratage de notre site. Il y a eu piratage de notre site. Et quand on
00:50:55pira le site, vous savez ce qu'on fait ? Ces gens sont dangereux. Ils vous mettent de nouveaux noms,
00:50:59ils vous corrompent le fichier, ils radissent des gens sur le fichier. Nous sommes perdus. Donc,
00:51:04on a sécurisé. D'ailleurs, nous savons que le 30 décembre, quand on va envoyer le fichier
00:51:08national dans notre site, chaque citoyen inscrit peut consulter pour lui seul,
00:51:15uniquement lui seul. Et le site est absolument sécurisé. Je comprends en tant que citoyen,
00:51:19voyez-vous, que l'ECAM soit pointée du doigt, on pourrait dire de manière périphérique,
00:51:30parce que la sécurisation de la nationalité camerounaise n'est pas entre les mains des
00:51:36Camerounais. Donc pourquoi aller être trop sérieux au niveau de l'ECAM pour appliquer la loi et
00:51:44dévoyer en nous-mêmes notre propre nationalité ? Les cartes d'identité, etc. On n'a pas
00:51:51d'entreprises locales qui puissent nous produire à temps. Et lorsque votre machine est tombée en
00:51:56panne, les Camerounais se posent des questions puisqu'on voit ailleurs qu'il y a des acteurs
00:52:01camerounais qui ont des entreprises, qui ont des technologies, qui peuvent effectivement
00:52:05participer à sécuriser notre nationalité, notre registre d'état civil, etc. On ne peut pas continuer
00:52:13à dire au monde que nous avons des lois, alors que dans les usages et la pratique des instruments
00:52:20qui peuvent rassurer les Camerounais que nous avons des instruments où vous pouvez vous déployer
00:52:34et sans que cela suscite des débats ou que la sécurité interne soit mise en difficulté. Nous
00:52:42avons des pratiques qui ne rassurent pas les Camerounais et je pense que l'invitation que le
00:52:46Front des Démocrates fait ici et ailleurs c'est que les Camerounais doivent fonctionner sur la base
00:52:53des lois mais nos lois globalement ne participent pas à nous résoudre, à nous rendre fiers.
00:52:59Alors je passe la parole à Yondu, il veut absolument parler.
00:53:02Oui, dans la même veine justement de la sécurisation, vous avez contraté monsieur le
00:53:07directeur avec une société, je crois allemande, pour à peu près moins de 7 milliards en tout cas.
00:53:14Cette société était censée sécuriser le processus, pas la biométrie, je crois. Est-ce
00:53:20que cette société a pu instaurer la biométrie à ce jour dans le processus électoral ?
00:53:26La biométrie c'est la mesure du voisin dit, c'est l'identification de l'électeur. Au-delà
00:53:32des informations qu'on nous appelle les informations alphanumériques non prénom dans
00:53:36les lieux de naissance qui sont prescrits dans la loi, il y a votre empreinte pour la biométrie
00:53:41camerounaise, parce qu'il y a la biométrie faciale également. On capte également votre empreinte pendant
00:53:45qu'on vous identifie à partir de là. On vous différencie des autres, de tous les autres
00:53:50citoyens camerounais pour s'assurer de votre unicité dans le fichier électoral sur la base
00:53:54de votre emploi. On est sûr que vous êtes seul. Voilà la biométrie que vous entendez, biométrie,
00:54:00biométrie, biométrie, biométrie. C'est très important monsieur. Non, parce que vous faites
00:54:04comme si la biométrie... Non, non, ça c'est vous qui présumez, ça c'est vous qui le dites
00:54:09monsieur le député général. On va la souhaiter Sibylle Camornelle et on va aller partir pour dix
00:54:14minutes. Bon, en tout cas, continuez. Donc, je disais que la biométrie c'est d'identifier,
00:54:21à différencier, pour s'assurer, c'est pourquoi on veut un fichier fiable. Parce que si vous vous
00:54:26identifiez, vous êtes, on est sûr que vous êtes seul. C'est pour ça qu'il n'y a plus de doublons
00:54:29dans notre fichier. Notre partenaire allemand, Véridos, que certains acteurs portaient,
00:54:35dans la même... Je crois que c'est là où il a prêté, n'est-ce pas ? On estime qu'on aurait pu
00:54:40soulever l'expertise nationale, lui a dit à l'oeil. C'est ce qu'il a dit. Attendez que je réponde
00:54:47d'abord à la question. L'autre partenaire s'est limité à deux choses, j'ai dit deux choses. Il nous
00:54:53livrait les machines. Oui, les serveurs, avec les laptops, avec tous les accessoires. Il nous
00:55:01livrait les machines et il fait la maintenance de ces machines-là. Le fichier électoral est
00:55:05entièrement entre les mains des Camerounais. Des inscriptions jusqu'à la publication, entre les
00:55:10mains des Camerounais. Le partenaire n'a rien à voir là-bas. Il donne les machines, c'est des
00:55:14instruments. Dites-moi où on fabrique les serveurs au Cameroun. Non, mais est-ce que cette entreprise
00:55:18fabrique les serveurs ? Non. Autre partenaire. Vous le connaissez ? Non, est-ce qu'il fabrique
00:55:24des serveurs ? Moi, je ne sais pas. Vous voulez que je vienne vous donner, à vous, le marché des
00:55:30coursiers ? Est-ce qu'ils fabriquent des serveurs ? Vous les connaissez ? Non, est-ce qu'ils en fabriquent ?
00:55:36D'abord, je suis d'accord avec vous. Il y a une question importante. Prénoncez-moi le kit. Il n'y a
00:55:42aucune société au monde qui fabrique le kit. C'est un assemblage. Oui, vous achetez telle pièce à
00:55:47telle société, telle société et vous vous assemblez. Nous, on ne va pas acheter pour l'assembler. Il
00:55:51faut qu'ils s'assemblent tous dans les bonnes conditions et puis ils nous donnent l'appareil
00:55:55que nous voulons. Donc, c'est comme ça. C'est une grande société. Vélodose est parmi les
00:55:59métiers nationaux en matière de biométrie et bien d'autres choses parmi les meilleurs au monde.
00:56:04Et je vais même vous dire, nous venons d'acquérir une persolaine, une machine de haut niveau. C'est
00:56:09pas seulement avec Vélodose. On a acheté ça aux Etats-Unis à un trust. Donc, nous faisons un
00:56:13travail convenablement et nous savons où se limitent nos partenaires. Pour répondre à
00:56:18votre question, nos partenaires se limitent au niveau des machines et de la maintenance de
00:56:25ces machines. Point barre, ils n'entrent pas dans nos fichiers électoraux. Il faut que ce soit clair.
00:56:30Dans la suite du processus, si on va sortir par là, il est prévu la réouverture, la période de
00:56:36révision du fichier en janvier 2025, si je ne me trompe. Est-ce que vous avez le sentiment qu'au
00:56:41regard du travail qui est fait sur le terrain, elle est comme s'écarte de sa ligne et qu'il y a
00:56:46une menace permanente sur le processus électoral? Est-ce que vous avez ce sentiment? Non, moi je
00:56:52ne pense pas. Je crois que ce sont un peu des allégations. On va vous taxer d'agent de l'ECAM.
00:56:56Non, du tout. J'ai l'impression de bien défendre l'ECAM. Je ne défends pas l'ECAM. Je suis objectif et
00:57:01je fais l'effort d'être lucide au regard des faits qui sont mis en contexte concernant le
00:57:06travail de l'ECAM. Un travail qui n'est pas moins critiquable. Donc, il faut savoir faire la part
00:57:11des choses. Bon, les gens qui sont des acteurs, je suppose que cette allégation émane des acteurs
00:57:16politiques qui sont dans leur rôle, c'est-à-dire de toujours provoquer, susciter la polémique. Moi,
00:57:21je pense plutôt qu'au lieu de naviguer vers des polémiques, il faudrait plutôt encourager
00:57:29les militants qui sont les leurs, selon divers bords politiques, à s'inscrire sur l'élite électorale
00:57:35afin de participer au changement, à l'alternance politique au regard des échéances futures qui
00:57:41sont pointées à l'horizon. Je suis souvent amusé quand j'écoute certains dire qu'il faut défendre
00:57:46le vote. Je ne sais pas à quoi ça renvoie. C'est des insinuations un peu spéciales. Comment peut-on
00:57:57défendre un vote? Il faut plutôt encourager un citoyen à aller s'inscrire et à lui faire
00:58:02savoir que sa voix compte pour le changement ou alors pour le maintien selon ses convictions
00:58:08politiques. Défendre le vote, je ne vois pas comment on peut défendre un vote. Non, je pense
00:58:12que les hommes politiques doivent travailler à ces niveaux, au lieu de passer le temps sur des
00:58:17débats, sur des chantiers qui ne sont pas porteurs. Parce que voyez-vous, les chiffres que nous avons
00:58:24aujourd'hui devraient plutôt passer du simple au double de l'année prochaine, si les acteurs
00:58:28politiques sont véritablement impliqués. Parce qu'on constate de plus en plus un certain engouement
00:58:33auprès des citoyens qui veulent s'inscrire. Mais si on a des acteurs qui sont plutôt concentrés sur
00:58:38des faits divers, moi je ne sais pas si vraiment on va s'en sortir dans ce sens. C'est vrai, je crois
00:58:45que ce discours est dangereux et il est démobilisateur. Dans un contexte où on observe un
00:58:52mouvement citoyen, une montée en puissance de la constitution de la citoyenneté, dire aux gens
00:58:58qu'il ne faut pas défendre son vote, c'est extrêmement dangereux parce qu'il y a des précédents.
00:59:02Il a demandé comment on défend le vote. En étant présent, la présence après le dépouillement
00:59:08est dissuasive lors des fraudes. Ça se voit même dans d'autres pays africains. Comment vous établissez
00:59:14ces fraudes ? Les fraudes massives ont été documentées au Cameroun. Je ne comprends pas, nous sommes dans
00:59:19le même pays, avec le même texte ou pas. Messieurs les gars, la commission locale de vote, c'est une
00:59:25commission. Chaque candidat est représenté dans chaque bureau de vote. Monsieur le directeur général,
00:59:32je vous demande de vous couper à ce niveau. Je n'ai pas besoin de vous couper, de mettre de l'eau
00:59:38par votre moulin. Ce n'est pas la vérité, il n'y a pas de commission locale de vote. C'est une vérité,
00:59:42c'est une vérité. Mais les faits, en tant que quartier politique, les faits montrent qu'il faut
00:59:49effectivement surveiller le vote. Je me suis retrouvé dans un bureau de vote tout seul. Pourquoi ? Parce
00:59:55que j'ai été empêché de marquer une réserve sur le procès verbal, de 18h à minuit. Vous pensez
01:00:05que s'il y avait eu une mobilisation où j'étais seul dans cette localité, je n'aurais pas marqué
01:00:10cette réserve sur le vote ? Quand il dit qu'il ne comprend pas pourquoi les gens disent qu'il
01:00:16faut surveiller le vote, c'est parce que vous n'êtes pas un acteur électoral. C'est pas par rapport
01:00:21à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est par rapport
01:00:23à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par
01:00:25rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:26c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:27c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:28c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:29c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:30c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:31c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:32c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:33c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:34c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:35c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:36c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:37c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:38c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:39c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:40c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:41c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:42c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:43c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:44c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:45c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:46c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:47c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:48c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:49c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:50c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:51c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:52c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:53c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:54c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:55c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:56c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:57c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:58c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:00:59c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:00c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:01c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:02c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:03c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:04c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:05c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:06c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:07c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:08c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:09c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:10c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:11c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:12c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:13c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:14c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:15c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:16c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:17c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:18c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:19c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:20c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:21c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:22c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:23c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:24c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:25c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:26c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:27c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:28c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:29c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:30c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:31c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:32c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:33c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:34c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:35c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:36c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:37c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:38c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:39c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:40c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:41c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:42c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:43c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:44c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:45c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:46c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:47c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:48c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:49c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:50c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:51c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:52c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:53c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:54c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:55c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:56c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:57c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:58c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:01:59c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:00c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:01c'est pas par rapport à l'élection, c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:02c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:03c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:04c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:05c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:06c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:07c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:08c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:09c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:10c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:11c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:12c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:13c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:14c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:15c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:16c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:17c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:18c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:19c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:20c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:21c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:22c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:23c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:24c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:25c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:26c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:27c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:28c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:29c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:30c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:31c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:32c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:33c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:34c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:35c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:36c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:37c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:38c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:39c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:40c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:41c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:42c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:43c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:44c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:45c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:46c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:47c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:48c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:49c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:50c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:51c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:52c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:53c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:54c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:55c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:56c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:57c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:58c'est pas par rapport à l'élection,
01:02:59le personnel juridique de notre pays
01:03:02nous oblige souvent à raisonner
01:03:05à l'intérieur de ces dispositions
01:03:08quand nous-mêmes on sait que ces dispositions
01:03:11semblent être dépassées par rapport
01:03:13aux aspirations des Camerounais
01:03:15qui vivent par une autarcie,
01:03:17qui voient comment ça se passe chez les autres
01:03:19et qui voudraient aussi que les choses avancent chez eux.
01:03:23Vous êtes en train de dire que...
01:03:26Vous êtes partisan du coup d'état électoral ?
01:03:29Oui, que ELECAM serait en train de préparer quelque chose.
01:03:32Ça s'est dit dans les milieux des partis politiques.
01:03:34Ce n'est pas ELECAM.
01:03:36Ce sont les acteurs politiques
01:03:38qui sont installés au pouvoir qui le préparent.
01:03:41Les indicateurs sont nombreux.
01:03:44Nous avons à la tête de notre État
01:03:46un président de la République
01:03:47encadré par toutes les institutions
01:03:50avec tout le respect qu'on a pour sa personnalité
01:03:52et pour l'institution qui le représente.
01:03:56Il y a des éléments factuels et des indicateurs
01:04:01lorsqu'on voit l'appel du peuple
01:04:04qui vient de X régions,
01:04:06lorsqu'on voit que notre champion sera reconduit,
01:04:12alors que manifestement,
01:04:14il y a des éléments factuels qui indiquent que...
01:04:18Mais c'est de bonne guerre, non ?
01:04:20Quand bien ce serait de bonne guerre !
01:04:24Est-ce que vous pensez que la politique que nous faisons,
01:04:28c'est que nous jouons avec la vie des Camerounais ?
01:04:30Est-ce que vous voyez l'état dans lequel
01:04:32les institutions,
01:04:34toutes les institutions de la République
01:04:37sont abandonnées parce que
01:04:39chacun estime qu'on n'a rien à faire ?
01:04:41Vraiment ? On attend ?
01:04:43On attend des orientations ?
01:04:45Rien n'arrive ?
01:04:46On arrive dans une institution,
01:04:48il n'y a pas de toilettes qui fonctionnent,
01:04:50il n'y a personne à l'accueil,
01:04:51personne n'arrive à l'heure,
01:04:52personne ne fait rien ?
01:04:53Parce qu'on dit que non, vraiment,
01:04:54ceux qui doivent décider,
01:04:56n'arrivent pas à décider.
01:04:57Il faut prendre au sérieux,
01:04:58quand certains gens parlent,
01:05:02ils parlent du coup d'état électoral.
01:05:04Il faut se poser la question,
01:05:05qui prépare le coup d'état électoral ?
01:05:07Nous, on prépare l'organisation des élections.
01:05:09Il y a les gens qui préparent les élections.
01:05:11Il y a les gens qui font leur campagne
01:05:12pour faire les élections.
01:05:13Ce n'est pas les contranciers.
01:05:14Ils préparent justement un coup d'état,
01:05:16par la rue.
01:05:17Vous savez bien le discours des gens
01:05:18qui appellent,
01:05:19qui font peur aux Camerounais.
01:05:21Vous voyez dans les chiffres qui sont erronés.
01:05:22Vous dissez, vous dissez cela.
01:05:23C'est vous qui préparez en réalité
01:05:25le coup d'état électoral,
01:05:26à travers la rue.
01:05:27C'est ça le véritable.
01:05:28Il y a des discours des violents
01:05:29qu'il faut condamner, dès maintenant.
01:05:31C'est quand même curieux
01:05:32que c'est au moment où
01:05:33tous les acteurs sont revenus
01:05:34dans le jeu politique
01:05:35et se préparent à aller au suffrage,
01:05:37que l'on soupçonne certains
01:05:38d'appeler à l'institution.
01:05:40Qu'est-ce qu'on fait de leur discours, là ?
01:05:41Non, non, non.
01:05:42Leur discours, c'est leur discours.
01:05:43C'est un discours qui vise
01:05:44à créer ce qu'on appelle
01:05:45le rapport de force.
01:05:46Tout simplement.
01:05:47Non, non.
01:05:48Même au Sénégal, on l'a vu.
01:05:49On a vu ce type de discours
01:05:50pour accéder démocratiquement au pouvoir.
01:05:52Je ne partage pas toutes les méthodes
01:05:54de ce parti politique,
01:05:55mais il ne faut pas d'emblée
01:05:57les étiqueter comme un parti
01:06:00qui veut la violence
01:06:01alors que vous n'avez aucune preuve.
01:06:03Maintenant, pour terminer,
01:06:04je crois que c'est ma dernière
01:06:05prise de parole.
01:06:07Je ne sais pas.
01:06:09Merci beaucoup.
01:06:10Merci pour cet échange amical,
01:06:12c'est un sujet intéressant
01:06:13et il concerne tous les Camerounais.
01:06:15Nous sommes avant tout des électeurs...
01:06:17Oui, Olivier, vraiment...
01:06:19Juste en quelques secondes,
01:06:20pour dire que ce qui s'offusque
01:06:22du fait que je m'interroge,
01:06:23comment on peut sécuriser le vote,
01:06:25tout à l'heure,
01:06:26Monsieur le député général
01:06:27Jean-Denis Le Camas dit
01:06:28que la loi permet à tout électeur
01:06:30de pouvoir assister au dépouillement.
01:06:32Ça, c'est déjà une façon
01:06:34d'être dans la transparence,
01:06:36de voir comment est-ce que
01:06:37le processus se déroule.
01:06:38Alors, quand certains acteurs politiques...
01:06:41Vous n'êtes pas sur le terrain.
01:06:43Vous n'êtes pas sur le terrain.
01:06:45Vous n'avez pas fait ça
01:06:46dans votre discours.
01:06:47Ça fait ça dans votre discours.
01:06:49Vous n'êtes pas sur le terrain, Monsieur.
01:06:51En 2018, vous n'étiez pas avec moi
01:06:52lorsque j'étais sur le terrain
01:06:53dans l'élection présidentielle.
01:06:54C'est comme vous dites,
01:06:55n'a pas excusé moi.
01:06:56On ne revient pas sur le débat.
01:06:58C'est votre avis, je vous le concède.
01:07:00Je suis en train de dire que
01:07:01le discours de certains acteurs politiques
01:07:03prête à confusion,
01:07:04ça dit qu'ils sont dans la logique
01:07:06où il faut inciter les gens
01:07:07à déstabiliser,
01:07:09à nuire,
01:07:10à déconstruire la cohésion sociale
01:07:11qu'il y a actuellement
01:07:12en vendant des discours
01:07:14qui sont des discours...
01:07:15Parce qu'il y a une cohésion sociale...
01:07:16Il y a une cohésion sociale
01:07:17qui existe au Cameroun, malheureusement.
01:07:18Sauf si vous allez me démontrer le contraire.
01:07:20Vous allez me démontrer le contraire.
01:07:21Vous allez me démontrer le contraire.
01:07:23Au lieu de préparer une élection
01:07:26pour la gagner,
01:07:27les gens sont là dans des projets
01:07:30qui tendent à distraire les Camerounais,
01:07:32à les amener vers d'autres champs
01:07:33qui ne sont pas ceux
01:07:34qui sont là pour construire la paix
01:07:36et garantir une élection
01:07:37qu'on peut gagner
01:07:38et qu'on peut gagner
01:07:39de manière démocratique.
01:07:40Nous arrivons au terme
01:07:41de cette édition de scène de presse.
01:07:43Une fois de plus,
01:07:44je veux vous dire merci.
01:07:45Merci pour la contribution
01:07:46de chacun d'entre vous.
01:07:47J'imagine qu'à la maison,
01:07:49ça a été un plaisir
01:07:50d'écouter les points de vue,
01:07:52les aspects qui ont été abordés.
01:07:55Le processus électoral,
01:07:56c'est notre affaire à tous.
01:07:57Et donc, dès janvier 2025,
01:07:59si vous n'avez pas réussi
01:08:00à vous inscrire
01:08:01sur une liste électorale,
01:08:03l'occasion vous sera donnée
01:08:05de le faire.
01:08:06Nous avions simplement
01:08:07ouvert une brèche
01:08:08sur le bilan
01:08:09de l'opération
01:08:10qui s'est achevée.
01:08:11Et nous avons essayé
01:08:12d'évoquer les réserves
01:08:13émises par certains
01:08:14partis politiques,
01:08:15des réserves qui ne sont
01:08:16peut-être pas fondées,
01:08:17peut-être fondées aussi.
01:08:18Vous avez partagé avec nous
01:08:19l'opinion du diété général
01:08:20de l'ECAM,
01:08:21des autres invités
01:08:22sur le plateau.
01:08:23Merci une fois de plus
01:08:24et à bientôt
01:08:26sur La Sierre TV.