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00:0021 exposants sont présents ce 10 juin à Lyon à l'occasion des rencontres professionnelles du
00:06logiciel libre. Il s'agit d'associations, d'entreprises et de militants divers qui
00:14se mobilisent pour une société numérique plus libre et surtout moins dépendante des géants
00:20qui commercialisent les logiciels. La métropole du Grand Lyon accompagne ce projet, ce qui explique
00:26d'ailleurs l'accueil de cet événement ici même à l'hôtel de la métropole de Lyon à la rue du
00:31lac de la ville. En ouverture des travaux, Emeline Baum, c'est la première vice-présidente de la
00:38métropole de Lyon, elle a souligné qu'il faut sortir progressivement de Microsoft, être des
00:44acteurs du libre et elle a martelé que la souveraineté est possible grâce aux logiciels
00:51libres. Ici à Lyon, il existe donc une université du libre, une radio libre et de nombreuses associations
00:59qui s'engagent dans ce secteur. C'est l'objet de ce magazine qui vous plongera au coeur de ces
01:04rencontres professionnelles du logiciel libre. Mesdames, Messieurs, bienvenue dans ce magazine
01:10spécial à l'occasion des quatrièmes rencontres professionnelles du logiciel libre à Lyon,
01:16quatrième édition après 2017, 2022, 2023 et voici donc la quatrième édition en 2024. Alors
01:26qui sont ces exposants ? De quoi s'agit-il ? Je vous propose en guise de mise en bouche d'écouter
01:34ce qu'ils en disent au micro de Natacha Lehmann. Bonjour et bienvenue sur notre stand Xibo que
01:40je représente. Thomas Bernigaud, je m'appelle, je suis directeur commercial depuis un an. On est
01:46venu au RPLL présenter ce matin en conférence un sujet sur les appels d'urgence du 18 et des
01:54pompiers. C'est une solution que nous développons avec eux conjointement depuis maintenant quatre
02:00ans et donc là on est en train de développer et de déployer toute la partie téléphonie pour les
02:06pompiers sur le 18 au niveau national. Notre cible ça va être des grands comptes et ensuite on a un
02:12deuxième produit qui s'appelle Xibo centre d'appels. Alors c'est plus de la relation client, de la
02:17relation citoyen, de la relation étudiant qui va vous permettre de recevoir des appels pour téléphoner,
02:22avoir des statistiques, de l'enregistrement d'appels. Un troisième produit qui s'appelle
02:27Xibo connect qui lui va venir agréger d'autres outils de communication unifié tel que le chat
02:33avec matrix. On va retrouver de la visioconférence à l'intérieur, du partage de documents et c'est
02:40une offre, ça ce que nous avons développé et qui est à destination de tous nos clients,
02:45principalement collectivités et universitaires. C'est une offre mis en avant par l'ANSI, c'est des
02:50outils qui sont référencés et certifiés. Je suis Damien Renouz, société Patisseur Numérique. On
02:55distribue la solution Chamillou LMS pour diffuser des formations et des cours e-learning dans les
03:01entreprises, les écoles et les universités. L'idée de Chamillou, c'est de créer des cours et de les
03:08diffuser sur internet pour un public d'élèves, de stagiaires ou de formateurs. On est sur l'éducation
03:14en général.
03:19Aujourd'hui, il y a un million d'utilisateurs dans le monde et on forme et on aide en fait les
03:26organisations à former un public différent. On est aujourd'hui au RPLL, un événement sur
03:34logiciels libres et on fait partie des gens qui sont pro logiciels libres et on essaie de faire
03:39notre maximum pour contribuer un maximum de choses. Vous venez de suivre le guide, la visite des
03:45stands menée par Natacha Lehmann et ça vous permet d'être avec Mohamed. Bonjour Mohamed.
03:50Bonjour. Oui, je suis dans le stand de Mohamed, le stand Hapitech qui est spécialisé dans les
03:55logiciels et services. Ça veut dire quoi logiciels et services ? Alors en fait, Hapitech, c'est une
04:01entreprise qui propose principalement des solutions logicielles. Du coup, on fait des
04:09logiciels custom. Voilà, ça dépend des besoins. Principalement, on travaille avec la solution Jitsi,
04:17solution de visioconférence et on ajoute des développements spécifiques. Voilà,
04:22ça dépend du besoin du client. Alors Mohamed, quelle est la plus-value de votre société ? Quelles
04:30sont les solutions que vous apportez, les innovations que vous pensez apporter au public ?
04:34Alors récemment, on a travaillé sur un projet de cybersécurité qui s'appelle Kryzali avec un
04:42petit logo là et c'est une solution qu'on propose au cas de crise. Donc au cas d'incendie dans
04:50une entreprise ou bien un attaque de cybersécurité, on propose un système d'information, de
04:56communication pour le client le moment où ils peuvent récupérer leur vrai système d'information.
05:02En tout cas, merci et si j'ai envie de dire, en essayant votre paire de lunettes là, je suis en
05:093D et je vois des choses que vous ne pouvez pas voir. Je suis dans la quatrième dimension avec
05:15Hapitech et j'étais en train de vous demander comment vous vous déplacez ? Vous utilisez
05:19Google Maps en général aussi ? Oui, nécessairement, soit Google Maps, soit Waze. Alors je vais vous
05:25faire visiter une solution qui va remplacer Google Maps, en tout cas selon leur créateur. Il s'agit de
05:32se libérer de Google Maps. Je vous propose de suivre le guide avec le promoteur de cette
05:38application tendance à logiciels libres. Copen Streetpappe est né il y a une vingtaine d'années
05:45en Angleterre. C'était un étudiant donc anglais qui avait besoin de données pour ses cours en
05:49quelque sorte et qui est allé voir l'organisme équivalent de l'hygiène en Angleterre qui
05:54s'appelle L'Ordnance Survey, qui leur a proposé ces données mais en question de payer, et payer
05:59trop cher. Donc évidemment, il n'avait pas les moyens. Donc il s'est dit, puisque c'est ça,
06:02je vais moi-même refaire les données. Et donc il a commencé en partant avec son GPS dans la rue,
06:07prendre des traces, et puis à partir de ces traces GPS, retracer toutes les rues et toutes
06:12les cartes. Et c'est comme ça qu'est né le projet. Le problème, c'est que Google Maps, la carte est
06:16gratuite pour l'utilisateur, on dirait, ordinaire qu'on est. Mais évidemment, derrière, les données
06:21en fait sont payantes. C'est des entreprises qui veulent utiliser Google Maps sur leur site web,
06:30sont obligées de payer à Google et même les coûts sont particulièrement élevés. Donc avec
06:36OpenStreetMap, vous pouvez vous libérer parce que vous ne payez rien et vous avez des données
06:40libres, y compris pour les entreprises qui veulent faire leurs propres cartes. Les données sont
06:44gratuites. Alors ce qui veut dire gratuit, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des coûts,
06:48évidemment, pour les utiliser. Rien n'est totalement gratuit. Mais en tout cas, il n'y a
06:52pas de licence, de droit à payer pour accéder à ces données. OpenStreetMap est utilisable au
06:55carbone, dans le monde entier, les données. Alors comme c'est contributif, c'est le principe,
07:00comme Wikipédia, les gens contribuent librement à ces données. Faut-il que des gens aient contribué
07:05pour alimenter les données au Cameroun ? Là, je ne sais pas, il faudrait aller vérifier où on a
07:09l'état de la carte. On va d'abord remercier René Chalon que vous venez de suivre et tout à l'heure
07:17qu'il nous parlait d'OpenStreetMap France qui se veut être le remplaçant de Google Maps en
07:24logiciel libre. Vous, c'est une idée de dingue ou bien c'est quelque chose qui vous paraît ? Alors
07:28non, on n'est pas du tout sur du mapping, mais c'est un peu le même principe de trouver des
07:32équivalences aux grands géants comme Google, Microsoft, aux géants chinois. Alors c'est quoi
07:37l'Inagora ? Alors l'Inagora, on est pionniers de logiciels open source depuis une vingtaine
07:43d'années, donc en France et en Europe. On a différents métiers, on est éditeur de logiciels
07:48libres et d'autres logiciels, notamment Linto qui est basé sur une IA open source et Linkshare
07:54qui est un équivalent du coup à WeTransfer, mais du coup version open source. Et parmi ces offres,
08:00il y a votre fameux Twek Workplace, parlez-nous de ça. C'est ça, Twek Workplace. Donc Twek Workplace,
08:07c'est une Workplace basique, on va dire. Vous pouvez retrouver tous les modules que proposent
08:13Google et Microsoft, donc du chat, du drive, du mail, bien sûr. L'idée, c'est vraiment de proposer
08:21à nos clients et à l'État ce qu'on appelle la souveraineté numérique qui passe par des
08:28solutions open source. Voilà, des logiciels libres, des logiciels souverains, mais du coup,
08:33c'est quoi la différence avec les licences classiques qu'on prend ici et là ? En fait,
08:39c'est ce qui va faire les fondations même d'un logiciel libre, du libre en fait. C'est en fait
08:46donner le pouvoir à nos clients et aux administrations publiques de s'auto-gérer
08:52entre guillemets et du coup d'avoir leur propre logiciel, la main aussi sur les données qui
08:58seront transférées et du coup, agir en total transparence et en totale sérénité. C'est ça,
09:05et c'est ça qui rend le logiciel souverain. Merci Margot Courbeau. Je rappelle que vous
09:13représentez ici l'Inagora qui propose des solutions de logiciels libres depuis 20 ans.
09:19C'est pas malin dans toute l'Europe et particulièrement en France. En tout cas,
09:23nous allons poursuivre le plaidoyer de ceux qui militent en faveur des logiciels libres,
09:28tout comme l'Inagora. La rencontre d'Anthony Anger, c'est le membre influent du conseil
09:35d'administration de L'ADLIL, l'association lyonnaise du logiciel libre. On va aller à
09:41sa rencontre, il nous dit tout. L'ADLIL, l'association lyonnaise pour le développement
09:46de l'informatique libre, c'est une association qui a été créée en 1998 pour le but principal
09:51de faire connaître le logiciel libre, les logiciels libres en général et les pratiques
09:59libres dans l'informatique, ce qui est de plus en plus large aujourd'hui avec les usages. Et
10:08donc voilà, on s'adapte au fil des années et on essaye d'accompagner les personnes dans
10:15leurs usages des outils informatiques en les orientant vers des solutions qu'on trouve plus
10:21de confiance, plus éthique, plus responsable, etc. Un logiciel libre aujourd'hui, il doit répondre
10:28à quatre règles élémentaires. La liberté d'être utilisé, c'est-à-dire qu'on peut l'utiliser sans
10:34contrainte. La liberté d'étudier, parce que quand on diffuse un logiciel libre, on montre comment
10:43on l'a construit et donc ça permet aux gens qui veulent se lancer dans le logiciel, apprendre à
10:47créer des logiciels, à voir comment sont créés les logiciels existants et à venir les améliorer,
10:51éventuellement créer leur propre logiciel grâce à cette base de connaissances. Et ensuite, il y a
10:59modifier et distribuer. C'est donc comme je disais, une fois qu'on sait comment est constitué un
11:03logiciel libre, on peut en créer un autre en s'inspirant de l'existant et on peut le distribuer
11:08autour de nous sans avoir à référer à quelqu'un d'autre. Parmi les associations qui gravitent
11:17dans l'informatique libre, on fait partie de ce qu'on appelle les GUL, les groupes d'utilisateurs
11:20de logiciels libres. Et typiquement, il y a un annuaire de tous les GUL francophones et j'ai
11:26vu qu'il y a trois GUL qui sont renseignés pour le Cameroun. Il y en a aussi au Gabon et dans
11:31plusieurs pays d'Afrique. Il faut bien voir qu'un logiciel qui soit libre ou pas libre, c'est du
11:37temps. Donc aujourd'hui, il y a énormément de logiciels libres qui sont faits d'abord par des
11:41professionnels pour des professionnels et dont profite le grand public. Mais il y a
11:50certains logiciels libres qui sont payants. En fait, ce qu'on paye, c'est le service. C'est le
11:56fait de s'assurer qu'il y ait toujours des moyens pour que le logiciel continue à vivre, soit mis
12:01à jour si jamais on lui trouve des gros défauts, etc. Merci à Anthony et Orjé, membres du conseil
12:10d'administration de l'association lyonnaise du logiciel libre. Et là, on est avec Yohann.
12:16Bonjour. Bonjour. Vous allez bien ? Très bien, merci. Et là, on est dans un arsenal de sécurité,
12:21de l'ordre de la sécurité militaire, même si ça... Non, pas à ce niveau-là. Mais c'est l'idée,
12:27en fait, au travers de ces outils qu'on a ici. On a différents outils qui peuvent... J'enlève un
12:31peu tout ça, mais pour montrer un peu. Là, c'est des outils qui servent essentiellement pour ce
12:34qu'on appelle l'audit, les tests d'intrusion dans les sociétés ou dans les réseaux informatiques
12:38d'entreprise. On a également de l'expertise sur tout ce qui est le sujet MFA, sécurisation des
12:43accès, etc. Donc, on intègre ces écosystèmes dans des solutions propriétaires, mais également
12:48open source ou libre en fonction de nos clients. Et puis, on a des parties un peu spécifiques où
12:53l'idée, c'est de créer des objets qui peuvent servir pour l'industrie, pour les mondes industriels,
12:57les environnements industriels, mais également pour en transformer en routeurs alternatifs avec
13:02des solutions open source, en fait, comme Debian, comme Open Sense, PFSense. Voilà,
13:07c'est un peu notre idée aussi. C'est vous protéger l'environnement de la société et
13:12l'infrastructure informatique de la société. C'est ça, en fait, on audite et on conseille
13:15dans comment sécuriser et construire cette informatique sécurisée pour les entreprises.
13:19Yohan Issatel de Elysium. Elysium, c'est le nom de cette entreprise qui met en place tous ces
13:28systèmes. Alors, comment ça peut être impactant en un mot ? À chaque fois, il faut faire un état
13:34des lieux, comprendre un peu la sécurité de l'entreprise, l'informatique d'entreprise,
13:38même au-delà de ça, et essayer de trouver, en fait, par rapport à ce qu'on trouve, de dire
13:41voilà, il faudrait ça. Fournir, en fait, du conseil aux clients. Et on a également la partie
13:46Routemis Pro, en fait, qui est l'offre commerciale de l'association Routemis. Vous connaissez ? Non,
13:51pas encore. Alors, je vous conseille d'aller voir ça. L'association Routemis, en fait,
13:54c'est une des plus vieilles plateformes d'entraînement au challenge cyber, en fait.
13:57Ah, super. Vous pouvez venir en tant que personne ou étudiant, venir sur la plateforme et découvrir
14:01les challenges de sécurité. Et exercer et pratiquer en toute égalité. Elle est là pour ça,
14:05la plateforme. En fait, une attitude de libre. C'est simple. C'est l'attitude aussi de l'association
14:10au départ. Et on a transformé ça au niveau professionnel pour répondre aux écoles,
14:14aux universités, aux entreprises. C'est ça. Johan, vous avez Colima, qui est le magazine
14:18de l'université de Lyon 2. Oui, c'est ça. Et Lyon 2 offre une formation exceptionnelle en
14:26logiciel libre. Oui, totalement. Et nous avons rencontré son promoteur. Il s'agit de Vincent
14:31Mabillot, enseignant de logiciel libre. Je vous prie de l'écouter. La formation qu'on anime,
14:39c'est une licence qui s'appelle la licence Colibre. Ça ressemble un peu à ça, la présentation. La
14:45licence Colibre, c'est une licence en communication où on forme des gens à être chef de projet en
14:49communication. Où ils vont être chef de projet, donc pour faire toutes les actions de communication
14:56et surtout pour les encadrer, les piloter. C'est de la conduite de projet. Et la petite
15:02particularité très spéciale, c'est qu'on utilise des logiciels libres du début à la fin. Les
15:07logiciels libres, ils ont un certain nombre de qualités. L'une des premières qualités, c'est
15:11qu'on peut les utiliser sans contrainte. Et donc, si vous n'avez pas les logiciels, vous pouvez les
15:17télécharger, les installer et les utiliser sans le faire de façon illégale. Ce sont la plupart du
15:23temps des logiciels qui sont gratuits et qui sont des logiciels qui sont adaptables aux besoins
15:28qu'on va avoir. Un des gros intérêts des logiciels libres, c'est que ce sont des logiciels qu'on
15:33pourrait appeler éthiques. C'est-à-dire que les gens qui fabriquent ces logiciels-là ne vont pas
15:39collecter des informations personnelles sur les utilisateurs, ne vont pas créer des dépendances
15:44à l'utilisation. Et si un jour, la personne qui vous a fourni le logiciel décide de changer les
15:51règles du jeu sur comment elle vous accompagne, comment elle vous aide, et bien vous pouvez
15:55trouver un autre prestataire qui pourra utiliser le même outil et s'adapter à votre besoin. Le
16:00Campus du Libre, c'est un événement qui va se passer sur chacun des campus clonés. La première
16:05année, c'était l'Université Lyon 1. Ensuite, ça a été à l'INSA. L'année d'après, ça a été à
16:09l'Université Lyon 2. Et cette année, on arrive sur l'Université Lyon 3. Et donc, on passe sur
16:15chacun des campus, comme ça, chaque fois. Donc, on va en être à la septième édition, cette fois.
16:21L'idée, c'est de voir comment les logiciels libres peuvent faciliter les apprentissages dans toutes les
16:28filières, de l'école primaire jusqu'à l'université. Comment ils peuvent faciliter la recherche et
16:34utiliser des outils de recherche puissants pour faire de la statistique, pour faire du calcul,
16:38pour faire tout un tas, y compris aujourd'hui, de l'intelligence artificielle. Donc, tout ça,
16:43ça existe en logiciels libres aujourd'hui. Et à l'occasion du Campus du Libre, on fait une
16:48présentation de ces différents outils dans des retours d'expérience, de ce qui se passe dans
16:53l'enseignement et dans la recherche. En quoi elles peuvent intéresser les jeunes camerounais ? Elles
16:58peuvent les intéresser d'abord parce que, du point de vue des compétences, c'est une formation qui
17:02est multicompétente. Les gens qui vont suivre cette formation, en une année, ils vont pouvoir
17:08faire des apprentissages à la fois théoriques et à la fois des apprentissages très pratiques
17:13dans l'ensemble des domaines de la communication. Je pense que la possibilité de rejoindre notre
17:18parcours de formation passe par la plateforme qui s'appelle « Etudes en France ». Et sur la
17:24plateforme « Pastel Etudes en France », les étudiants qui seraient intéressés par notre
17:28formation vont la retrouver et ils vont devoir faire un CV, ils vont devoir expliquer leurs
17:34motivations. Et vraiment, le truc important, ce sera de nous expliquer les motivations. Les
17:38motivations, c'est de nous dire qu'on est intéressé par le logiciel libre, c'est de nous dire qu'on
17:43est intéressé par la communication. Et que ça, ce n'est pas simplement dire « ça m'intéresse » et
17:47ce n'est pas simplement demander à une IA de vous dicter le texte, c'est de dire « moi je m'en suis
17:52servi pour ça » ou « je voudrais m'en servir pour ça ». Parce qu'aujourd'hui, par exemple, on a un
17:56certain nombre d'étudiants qui, chez nous, ont continué dans la communication, alors soit en
18:00informatique, soit en communication humanitaire et solidaire, pour utiliser le logiciel libre,
18:05pour le déployer dans tout un tas d'autres structures, à d'autres endroits. Donc du coup,
18:10nous tous les ans, on va retenir 2 à 4 candidatures de gens qui sont sur études
18:15en France, ce qui représente grosso modo 20% des nôtres effectifs.
18:21Alors, c'est bientôt la fin de ce magazine. Merci à M. Maglio qui nous présentait l'offre
18:29de formation à logiciel libre dans cette université de Lyon. C'est l'occasion pour vous,
18:36jeunes camerounais, aussi jeunes développeurs informaticiens, ou simplement féru, d'intéresser,
18:42de vous intéresser à tout ce qui est logiciel libre, en formation ou en apprentissage.
18:47Alors, avant de boucler ce magazine, je vous invite à aller à la rencontre de deux dames,
18:53militantes d'une association qui s'appelle April, comme le mois d'avril en anglais. Il s'agit
19:01simplement de l'association de promotion et de la défense du logiciel libre qui,
19:06aussi une émission radio qui est diffusée sur Paris. Je vous invite à aller à la rencontre
19:13de Françoise et de Julie qui nous présentent la Radio Libre et l'association April.
19:20L'April est l'association de promotion et de défense du logiciel libre. Et donc,
19:26dans ses actions de promotion du logiciel libre, l'émission Libre à vous est une
19:32des initiatives de promotion du logiciel libre. Donc, cette émission qu'elle réalise sur l'AFM
19:38et qui est disponible après en podcast sur le site Libre à vous.org. Dans le logiciel libre,
19:44vous avez les quatre libertés du logiciel que vous connaissez peut-être. Donc, la liberté de
19:51rediffuser le logiciel, la liberté d'étudier le code, la liberté de modifier le code et de
19:56redistribuer les modifications que vous avez faites. Donc, vous avez quatre libertés associées au
20:01logiciel que l'association s'attache à défendre. Et pour cela, elle va surveiller aussi au niveau
20:09juridique les propositions de loi qui pourraient mettre en péril ces quatre libertés. Elle fait
20:16des propositions d'amendements. Elle rentre en relation avec les décideurs politiques. Elle
20:21rédige des actualités, des prises de position de l'association. Elle fait des communiqués de
20:31presse et elle entretient des relations avec la presse. Donc, il y a tous ces aspects-là qui
20:34sont menés par l'association également. Elle a cette initiative en fait d'émission radio ainsi
20:42que des tas d'initiatives de promotion du logiciel libre. La cible principale, je pense, c'est le grand
20:49public en fait. C'est de vraiment faire connaître le logiciel libre. Ensuite, tous les organismes et
20:58toutes les entreprises qui veulent s'informer sur le sujet du libre, mais aussi des usages
21:06même génériques de l'informatique, parce que le libre c'est aussi de l'informatique, c'est de l'usage.
21:11C'est une politique, une éthique de l'utilisation des données, de comment on utilise le matériel,
21:23de manière sociale et solidaire. Donc, tous ces sujets sont chers au cœur de beaucoup d'acteurs
21:33du numérique, de l'informatique, même d'acteurs politiques.
21:43Merci à URIF Nidje et merci surtout à Amanda.
21:49Merci à Céline Vittoria-Fozzo qui a mené cette émission à Lyon. Merci à Monsieur le Directeur
22:00Général Charles Dongo pour la supervision et qui a rendu possible ce programme. Merci à
22:07Natacha Lehmann qui a assuré la coordination technique de ce programme. Et sur ce, je vous
22:14dis merci et à très bientôt pour un autre rendez-vous. C'était le rendez-vous du logiciel
22:20libre et j'espère que ce magazine vous a édifié ici à Lyon. A très bientôt.