Rencontre avec les premiers entraîneurs d’Amandine BUCHARD, Maxime Gael NGAYAP et Joan Benjamin GABA… Découvrez ensuite avec la FFF comment les clubs amateurs mettent en place des créneaux de soutien scolaire pour les jeunes. Enfin, les médaillées aux Jeux de Paris Sarah Steyaert, Charline Picon et Lauriane Nolot se sont exprimé dans Vue de la Corniche de la Fédération Française de voile.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans MaFédé, le magazine des fédérations sportives sur
00:15sport en France.
00:16De leur début dans un dojo au très haut niveau, chaque parcours est marqué par des
00:21conseils et un accompagnement précieux.
00:23La fédération française de judo a été à la rencontre des premiers entraîneurs
00:27d'Amandine Ducharme, Maxime Gaillap et Johan-Benjamin Gabart.
00:31Après avoir emporté la médaille de bronze en dériveur et l'argent en critfoil, Sarah
00:36Steyart, Charlene Picon et Lauriane Nelot se sont exprimés dans vue de la corniche
00:41de la fédération française de voile.
00:43Découvrez enfin avec la fédération française de football comment les clubs amateurs mettent
00:48en place des créneaux de soutien scolaire pour les jeunes.
00:50On essaie de faire au mieux pour former des jeunes hommes et des jeunes femmes qui deviendront
00:58grands quel que soit leur parcours.
00:59On essaie de faire en sorte de leur montrer ce qu'ils sont capables de faire avec leur
01:05corps.
01:06Ce qui m'intéresse le plus c'est qu'ils deviennent des hommes bien dans leur pompe.
01:14Je m'appelle Guillaume Echegaray, je suis entraîneur aux Armas de Danière depuis
01:22à peu près 15 ans.
01:23Je suis entraîneur de Maxime Gaillap et Gaillap en bout depuis qu'il a 10 ans.
01:26Quand je l'ai rencontré la première fois, c'était déjà un beau bébé, un sacré
01:32gaillard.
01:33Il avait pris ma borge.
01:34Je ne me suis pas dit « Ouh là là, on a un avion ».
01:35Un peu pas tôt, il avait un profil un peu momie, il ne savait pas trop où mettre ses
01:38jambes.
01:39Par contre, il ne ratait pas une séance, il était capable de faire plus que les autres,
01:43il avait envie d'en faire plus que les autres.
01:45Donc en fait, c'est un gamin qui n'avait aucune limite.
01:46On avait déçu un certain engagement, on ne peut pas dire qu'il aura la trajectoire
01:58qu'il a pour l'instant.
01:59Je m'appelle Fabrice Renier, je suis directeur technique du club des Armas de Danière et
02:08j'ai notamment eu Maxime Gaillap en tant qu'élève.
02:11Il est extrêmement discipliné, il a cette intelligence qu'il a à prendre chez tout
02:16le monde et puis une détermination, donc il fait ce qu'il faut pour être le meilleur.
02:28L'objectif, il est clair, c'est que Maxime Gaillap, ce ne soit pas juste une étoile
02:31dans le ciel à Nirois, c'est que ce soit un athlète parmi tous ceux qu'on aura formé.
02:35C'est celui qui nous a prouvé qu'on était bon.
02:42On peut dire qu'on a fait le champion, mais que le champion nous a fait.
02:47C'est une récompense de notre travail.
02:53Certains de mes élèves, je sais qu'ils ne seront jamais champions.
02:57Il y a des grands, il y a des minces, il y a des gros, il y a des petits.
03:01Chacun doit évoluer à sa façon.
03:03Je m'appelle Katia Mouette, je suis licenciée au Jeu de club de Noisey 1 dans le 93 et j'ai
03:15été le premier professeur d'Amandine Bouchard.
03:17Elle est arrivée au club, elle avait 6 ans.
03:20Amandine était une boule d'énergie, avec des cheveux comme ça, hirsute.
03:23Dès qu'elle a regardé les premières séances de judo, on sentait l'œil pétillé et son
03:30énergie qui débordait déjà.
03:32Toujours partante, toujours première.
03:34On fait une course de vitesse, il faut qu'elle gagne.
03:35On fait un béret, il faut qu'elle gagne.
03:40Elle avait l'esprit de combat déjà en tête.
03:55Je n'aurais pas la chance d'avoir d'autres athlètes qu'Amandine d'ici ma retraite.
04:02Deux médailles individuelles olympiques, chapeau ! On a les larmes ! Je suis très émue,
04:16très fière.
04:26C'était comme si c'était mon enfant.
04:27Un gamin super agréable.
04:31Une joie de vivre incroyable.
04:37J'aimais ça, il s'éclatait, donc pour un prof, c'est agréable.
04:44Martial Rousseau, j'ai entraîné beaucoup d'enfants, dont Johann Benjamin Gaba, qui
04:52a été extraordinaire pendant les Jeux Olympiques de Paris 24.
04:56Un enfant qui déborde d'énergie et en plus qu'il l'utilise à bon escient.
05:04Déjà, on pouvait voir un physique extraordinaire.
05:08Il avait quelque chose, c'est une certitude, très très fort, très très puissant.
05:12Je vis le combat, et parfois je m'agace sur certaines choses parce que j'ai l'impression
05:23qu'il pourrait faire mieux.
05:24Et puis après, j'exulte quand il performe, je vis le truc à fond.
05:28Je lui ai toujours envoyé des petits messages, surtout plus quand il perdait que quand il
05:35gagnait, parce que quand il gagnait, je pense que tout le monde l'encourage.
05:39Je lui dis qu'il doit croire en lui parce qu'il a des possibilités énormes et qu'on
05:45ne lâche rien.
05:46Je lui dis que je suis fier de lui, qu'il perd d'où qu'il gagne.
06:01Moi, j'ai toujours dit que la compétition, c'était un prétexte d'éducation.
06:06Les Amiens à la ceinture noire, c'est déjà un gros travail.
06:10Et après, l'objectif, c'est d'en faire des judokas intelligents, engagés et efficaces.
06:16Ça fait dix ans, ils ont arrêté le judo, ils disent oui, grâce à toi, j'ai acquis
06:23plein de choses.
06:24Là, je te remercie et je suis extrêmement fier.
06:27À chaque séance, on tient à ce qu'ils aient appris quelque chose.
06:33Et puis après, voilà, il reste avec nous.
06:35Un an, deux ans, dix ans, à ce cadre un peu qu'on essaye de leur donner.
06:41La satisfaction, c'est de recevoir parfois des messages de jeunes judokas que j'ai eus
06:46et qu'ils me disent, Guillaume, j'ai réussi à faire ci, ça, et j'ai pensé à toi avec
06:49les valeurs que tu nous as apportées.
06:52C'est des satisfactions qui sont toutes aussi belles et importantes.
07:10Une médaille olympique, ce n'est jamais quelque chose qui se donne, il faut aller
07:16l'arracher à la force du poignet.
07:18Donc, pour nous, en voile, on a la possibilité d'avoir au maximum dix médailles.
07:22Donc, quand une nation, quand la France décroche deux médailles sur les dix possibles, c'est
07:29déjà quelque chose de très fort.
07:31Ces Jeux, ça a été une énorme réussite sur le plan de l'organisation, ça a été
07:35une énorme réussite sur l'entrain du public, ce qui est quand même un élément assez nouveau
07:41pour nous, la voile, même si on aurait préféré entendre la marseillaise au moins une fois.
07:45On l'a entendu à travers les spectateurs, 10, 12 000 personnes qui chantent la marseillaise,
07:50c'est très, très fort.
07:51Ça a été vraiment un très grand moment de vie et de partage pour l'ensemble des
07:56athlètes, l'ensemble des entraîneurs et l'ensemble du staff français.
07:59La seule petite cerise qui manque sur le gâteau, c'est qu'un petit peu à l'image du testament,
08:05on aurait aimé pouvoir décrocher quatre, cinq médailles.
08:09Le compteur est resté bloqué à deux, c'est deux très, très belles médailles avec l'argent
08:14pour l'Oriane en kite et le bronze pour Sarah et Charline en 49er FX.
08:27Quand on arrive à Marseille, je pense qu'on avait vraiment envie de se retrouver pour
08:30marquer le début de notre aventure olympique, de sentir qu'on essayait,
08:35c'était le moment, qu'on était au jeu et qu'il fallait savourer chaque instant.
08:40On a passé trois jours à travailler sur notre cohésion et je pense que ça fait vraiment
08:47partie de notre réussite.
08:48Cette lue d'être collée toutes les deux faisait partie, était un élément important
08:53pour ça, comme l'émotion.
08:54Donc, on a travaillé sur comment aller le chercher, comment l'entretenir.
08:59Ça peut paraître un peu peut-être incompréhensible, mais pour nous, c'était important.
09:04On a fait une dernière manche du quatrième jour, qui était quand même solide par rapport
09:08aux étrangères, ce qui fait que le soir, moi, je n'y croyais pas qu'on était en tête.
09:12Et après, c'est une émotion particulière parce qu'on sait qu'on peut perdre la médaille
09:19et en même temps, on est à la meilleure place pour attaquer la médailleraise, dans
09:22le sens où on a déjà des points d'avance, même si on est à égalité de points avec
09:25la deuxième.
09:26Après, ce qu'il faut se dire, c'est qu'on aime ces moments-là, même si sur l'instant
09:30on se dit « Ah non, mais pourquoi on fait ça ? Plus jamais, mon Dieu ! »
09:33Puis en fait, elle me disait « Mais tu adores ça, savoure ! »
09:36Je dis « Ouais, j'adore ça, en fait, pas vraiment, mais en fait, c'est ce qui est
09:40génial dans le sport, c'est que les émotions, elles sont intenses.
09:43Et ce moment-là, juste avant d'être sur l'eau, ouais, c'est intense, c'est puissant
09:48et la délivrance est encore plus grande.
09:51De toute façon, on savait sur le bateau qu'il n'y avait personne qui lâcherait pour qu'on
09:55tombe de la boîte.
09:56Et ce jour-là, c'était le plus important.
09:59Donc, c'est vrai que ce premier passage au vent, quand la Norvégienne, elle est dans
10:04les trois, nos trois adversaires sont dans les trois et que nous, on est six ou sept,
10:08là, moi, à bord, je bouillonne en mode « C'est pas possible ! »
10:14Et puis, on enroule la bouée sous le vent, on est au contact de la Norvégienne.
10:18Et là, je me souviendrai toujours que, je ne sais pas pourquoi, à ce moment-là, je
10:23me dis « Mais Charline, elle avait trop raison ! »
10:26Parce que quand même, le matin du premier jour, elle arrive au petit-déjeuner et puis
10:29elle me dit « Sarah, j'ai rêvé d'un truc » parce qu'elle fait plein de rêves,
10:32il faut le savoir.
10:33« J'ai rêvé d'un truc, c'est que cette nuit, on était bronzés.
10:37» Et puis, je lui dis « Ben ouais, franchement, on est pas mal ! »
10:39Elle me dit « Non, tu n'as rien compris, c'est la couleur de la médaille.
10:43» Je dis « Ah, OK ! »
10:44Et donc, cette deuxième banane de la médaille, je me suis dit « Mais je me suis tellement
10:48raccrochée à ça, on est dans « C'est pas possible, elle a trop raison, on ne va pas
10:51tomber de la boîte et on sera à la médaille de bronze. »
10:54On annonce qu'on est bronze.
10:55Moi, je l'avais dit à Sarah, de toute façon, j'ai qu'une envie, c'est de rejouir.
10:59Donc, je me suis lâchée.
11:07Ben ouais, il n'y avait pas de…
11:10Enfin, quelque part, c'est sûr que l'or et l'argent, c'est génial, ça aurait été
11:13incroyable.
11:14Après, on n'avait pas le droit d'être déçus, quoi.
11:16On a fait une semaine incroyable.
11:18Franchement, les deux médaillés devant nous, c'est championne du monde en titre, double
11:22championne du monde.
11:24Elle navigue vraiment au top tout le temps.
11:27Nous, on a sorti notre meilleur jeu sur les Jeux.
11:30C'était de l'explosion.
11:31Moi, c'était ma première médaille olympique, donc je l'attends depuis tellement longtemps.
11:36Je t'ai surprise ou pas ?
11:38Elle m'avait préparée.
11:39Mais bon, des fois, elle rugit dans des situations où on ne s'y attend pas, mais là, elle
11:43m'avait préparée.
11:44Et moi, quelque part, je ne réalisais pas qu'on avait réussi à le faire.
11:51On avait l'impression d'être médaille d'or.
11:54Franchement, c'était tellement faux autour de nous.
12:12Quand j'ai commencé le kite, ce n'était pas olympique, c'était juste un sport passion
12:16que je pratiquais le week-end.
12:18Et au final, le fait qu'il devienne olympique, ça m'a un peu créé un rêve entre guillemets
12:23parce que j'ai cette petite étincelle qui a commencé à grandir en moi en me disant
12:27que je pourrais potentiellement un jour devenir olympienne.
12:30Et donc, en plus de me faire sélectionner, forcément, une grande fierté d'être la
12:36première représentante du kite surf français.
12:39Dès le début que les JO commencent, ça faisait déjà des jours que je regardais les prévisions
12:46et je voyais qu'il n'y avait pas de couleurs sur les modèles, qu'il n'y avait pas de vent.
12:51Donc, on a compris que ça allait être à notre tour de s'habituer à naviguer dans la pétole.
12:57Mes points forts, c'est quand il y a du vent et mon point faible, c'est quand il n'y a pas de vent.
13:00Donc, il a fallu que je switche et que je passe en mode Lolo, toi aussi, tu sais naviguer
13:05dans les conditions légères et tu vas pouvoir montrer ce que tu sais faire sur l'eau.
13:10Le jour des finales, j'étais hyper stressée parce que, justement, c'est un jour où de
13:15base, je suis arrivée confiante parce qu'il prévoyait du vent ce jour-là et vraiment
13:19les modèles prévoyaient du vent et j'y ai cru, j'ai cru au vent et la journée a commencé
13:25et ça a commencé par de l'attente parce qu'il n'y avait pas de vent et là, j'ai compris
13:29que ça allait être compliqué et justement, souvent, c'est ça qui fait monter le stress
13:34et quand on arrive, on est confiant parce qu'on croit que ça va se passer d'une manière
13:38et qu'en fait, on comprend que ça n'a pas du tout se passer de cette manière-là.
13:41Je pense que c'est sur le podium où j'ai commencé à un peu souffler, quoi, parce
13:45qu'on est les premières à faire le podium Kate Foyle des Jeux Olympiques et il fallait
13:51qu'on profite de ce moment et en plus, moi étant Française, trop la chance, même si
13:55je monte que sur la deuxième place, ils ont crié dix fois plus fort que pour la première
13:58donc ça, c'était une petite victoire.
14:15Sur le sable, il y avait tous ces Français qui étaient là, il y avait je ne sais pas
14:27combien de milliers de personnes qui m'attendaient et direct, tout le monde est arrivé, Charlene,
14:32Sarah, elles m'ont prise dans leurs bras et elles m'ont dit « mais tu ne te rends pas
14:35compte, tu es vice-championne olympique, c'est incroyable, il y a eu des conditions absolument
14:41horribles toute la semaine et j'ai réussi à tenir et ne pas m'effondrer jusqu'à la
14:45fin et qu'il faut que j'en profite et que je profite de ce moment parce que les Jeux
14:50en France, ça n'arrivera qu'une fois ». Et là, quand tout le monde se met à crier,
14:55c'est encore une fois, on voit la force du peuple français de vivre ça tous ensemble.
15:00Je n'ai jamais autant fait de bain de foule, je n'ai jamais pris autant de photos, signé
15:03d'autographe, j'ai l'impression d'être une rostar.
15:05Donc, c'est fou, c'est fou et on m'avait prévenu, on m'avait dit « tu vas voir,
15:11après les Jeux, tu vas être nostalgique, ça va te manquer ». Et moi, je disais « mais
15:14n'importe quoi, j'ai trop hâte d'être en vacances ». Et en fait, là, je comprends
15:18maintenant parce qu'on est dans un bain d'amour là et de reconnaissance qui, dans
15:25quelques jours, va être fini et donc, là, j'essaie juste de prendre tout ce que je
15:28peux prendre et d'en profiter à fond.
15:35Je crois que j'ai fait la place, Ibrahim, je l'ai maîtrisée.
16:02C'est bon ?
16:03C'est bon ?
16:22Alors, moi, c'est Jean Busset, président de l'AS Bavier et puis, j'anime l'accompagnement
16:28scolaire tous les mercredis.
16:30Alors, on accueille nos jeunes licenciés volontaires pour qu'ils puissent faire leurs
16:35devoirs ici, dans le club house, juste après leur entraînement et avec l'aide d'adultes
16:42qui puissent un peu les guider.
16:44Alors, moi, je m'appelle Claire, de profession, je suis professeure des écoles et donc, le
16:50mercredi, je viens à l'accompagnement scolaire, au club de foot, tous les mercredis
16:56et après-midi, où j'accompagne, moi, plutôt des enfants d'âge de 10, 11 ans, CM1, CM2.
17:04Pour la petite histoire, moi, mes garçons, j'en ai quatre, ont fréquenté le club de
17:09foot, ils le fréquentent encore, maintenant, ils sont plutôt dans les seniors et j'ai
17:15toujours eu à cœur de rendre au club un petit peu ce qu'il avait apporté à mes
17:19enfants.
17:20Et quand le président Jean a eu ce projet d'accompagnement scolaire, je me suis dit
17:26là, je pourrais être utile au club parce que je peux allier mes compétences professionnelles
17:32aux bénévolats que je peux rendre au club.
17:34Très honnêtement, il n'y a pas de difficultés, c'est très simple à mettre en place, il
17:39suffit d'avoir un club house suffisamment, on va dire, accueillant, avec un minimum d'équipement,
17:45le reste, c'est uniquement du temps disponible pour pouvoir animer les séances et puis les
17:55aider un peu dans leurs devoirs.
17:56Ça, c'est le premier exercice, tu remplis la carte, tu vois le nom, on dit 24 pays.
18:06C'est souvent un sport qui est très populaire et pas forcément associé à la réussite
18:12scolaire.
18:13Je trouve ça vraiment intéressant que le foot allie la tête et les jambes comme il
18:17le fait ici.
18:18Je suis moi-même enseignant, donc particulièrement sensible à la réussite scolaire de mes licenciés.
18:24Cet accompagnement scolaire, c'est une façon pour nous de montrer qu'on est soucieux de
18:31leur réussite scolaire et c'est aussi une façon d'optimiser les conditions de travail.
18:37Parfois, certains d'entre eux n'ont pas les bonnes conditions à la maison pour travailler
18:42et ici au club, on peut leur offrir des personnes ressources pour les aider dans leurs devoirs.
18:47Ils sont super gentils, ils aident bien et en plus, on gagne du temps.
18:52C'est super bien, je trouve.
18:54C'est mieux qu'à la maison.
18:55Ils nous aident, ça nous pousse à travailler.
18:58C'est bien de travailler ici parce qu'il y a beaucoup moins de bruit, on peut se concentrer
19:02plus rapidement qu'à la maison parce qu'il y a beaucoup de bruit chez moi, contrairement
19:07aux autres peut-être.
19:08Sinon, on est bien ici, on s'installe, il n'y a pas de retard.
19:13Ils sont plutôt volontaires, on retrouve d'année en année souvent les mêmes jeunes
19:18qui apprennent plaisir à se retrouver et je pense faire leurs devoirs ensemble, c'est
19:24plus motivant.
19:25C'est motivant pour eux parce qu'ils voient leurs copains faire leurs devoirs et il y
19:30a une maman une fois qui m'avait dit ça au club, est-ce qu'il arrive ? Je lui dis
19:34qu'il ouvre son cartable sans difficulté parce que chez nous c'est difficile.
19:37Mais là oui, il y a les copains qui font aussi, donc on est dans une dynamique.
19:41Et puis on est dans un environnement, ce club house là, où ça donne peut-être envie
19:50à des passionnés de football de faire leurs devoirs.
19:53La Fédération nous encourage dans ses initiatives et elle nous fournit des livrets d'activité
19:59qui sont très bien conçus et qui permettent à nos jeunes de faire du travail dans différentes
20:06disciplines et en rapport avec le football.
20:08Donc c'est plutôt motivant pour eux.
20:10Ça donne du sens à mon métier ça.
20:13Ce qui est gratifiant c'est quand on voit, tiens, ah oui j'ai compris, ça y est j'ai
20:16compris.
20:17C'est chouette quoi.
20:18J'encourage tous les clubs à mettre en place ce genre de projet parce que non seulement
20:25c'est simple et ça permet aussi de fidéliser les jeunes qui parfois ne sont pas toujours
20:35en réussite scolaire et dont les parents sont bien heureux qu'on puisse leur offrir
20:42ce service.
20:43Pour nous c'est aussi une façon d'encourager les jeunes au bout à l'effort et leur montrer
20:52que la priorité c'est d'abord l'école avant la performance sportive.
20:58Dans ma Fédé c'est déjà terminé.
21:00On se retrouve bientôt pour un nouveau magazine consacré à l'actualité des Fédérations.
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