Ministre sous Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux estime que le contrôle de l'immigration relève de la "volonté politique" et salue la ligne "claire et forte" dessinée par le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau
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00:00Il aurait fallu remettre un ministère de l'Immigration ?
00:02La coquille, j'ai vécu des différentes possibilités. J'ai été ministre de l'Immigration autonome, d'ailleurs avec une administration qui était conséquente, contrairement à ce que j'ai entendu dire.
00:16Et puis j'ai vécu aussi, à un moment donné, quand le président Sarkozy a décidé de mettre fin à ce ministère de l'Immigration, il m'a transféré au ministère de l'Intérieur les compétences du ministère de l'Immigration.
00:25Moi, ce que je crois, c'est la coquille, bien sûr, compte un peu. Ce qui compte, c'est la volonté politique.
00:30Ce qu'on voit, Laurent Demand, c'est qu'on traite toujours les mêmes sujets. Ces questions qu'on se pose ce matin, on se les posait déjà quand vous étiez ministre de l'Immigration au ministère de l'Intérieur.
00:38Sauf que ça a évolué considérablement. Moi, à mon époque, on délivrait 192 000 titres de séjour par an. On en est à 323 000.
00:47À mon époque, on limitait le droit d'asile à 35 000. On en est aujourd'hui à 167 000. Donc vous voyez, ça a complètement explosé, en vérité, depuis.
00:56C'est pas ce matin que je vais faire pubser et expliquer les responsabilités. Je constate simplement que la situation s'est profondément dégradée, profondément aggravée.
01:05Et exige donc ce que Bruno Retailleau a esquissé, d'ailleurs. Ce sont des réponses qui soient à la fois claires et fortes.