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Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il s'intéresse à la solution de la hausse de la fiscalité en réponse aux problèmes de l'État.
Retrouvez "L'édito politique" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-edito-eco
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
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00:00L'édito politique sur Europe 1 avec Le Figaro, bonjour Vincent Trémolet de Villers, bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous.
00:07Vincent, nous sommes à la veille du discours de politique générale de Michel Barnier.
00:11Le Premier ministre ne doit pas seulement compter avec les oppositions, dans son propre camp également, chacun est à son compte.
00:18Exemple ce week-end, François Bayrou réunit Célestien à Guidel, tandis que Gérald Darmanin lançait son mouvement intitulé Populaire, en présence d'Elisabeth Borne, Édouard Philippe et Gabriel Attal.
00:28Oui, il faudra bientôt une loupe pour s'y retrouver, et je ne sais pas ce qu'en pensent les Français, mais je ne suis pas convaincu qu'ils trouvent cet activisme politicien à la hauteur des enjeux du moment.
00:38Tous ces ténors de l'ancienne majorité prennent le risque d'apparaître comme comptes en deux, alors que la France est au bord du chaos économique et financier, migratoire et sécuritaire.
00:46A cela s'ajoute une inconstance assumée dans les idées qui ne fait pas honneur à la politique.
00:52On voit d'un côté Gabriel Attal, ancien du PS, devenu chouchou de la droite, qui se fait désormais maintenant le champion de la gauche urbaine.
00:59Son discours de politique générale il y a huit mois, au mois de janvier, était sarcosiste, et maintenant, Gabriel Attal fait du Anne Hidalgo.
01:06On voit aussi Gérald Darmanin, l'homme de droite, qui reprend en invoquant son deuxième prénom Moussa, un discours victimaire imprégné de la théorie fumeuse d'un racisme systémique en France,
01:16rhétorique qu'il a lui-même combattu, quant à l'ité ministre de l'Intérieur.
01:20Alors je sais que la politique écrit droit avec des lignes courbes, mais une telle volatilité dans les idées et les discours ne peut que renforcer la défiance des Français pour ceux qui sont censés les représenter.
01:29Mais cette fragmentation dans le camp de Michel Barnier et Vincent, c'est une réalité, on le voit avec les critiques qui viennent de l'aile gauche de la Macronie vis-à-vis de Bruno Retailleau.
01:39Oui, ça y est, nous y sommes. Comme on pouvait le prévoir, la gauche morale a commencé par ses indignations à sculpter la statue de Bruno Retailleau en héritier de Charles Pasqua.
01:48Le ministre de l'Intérieur a dit au JDD que le peuple souverain était la source de l'état de droit, c'est-à-dire la définition de la démocratie, et il a fait l'éloge aussi du référendum, et l'on crie déjà à la dérive autocratique.
02:00On rappellera à toute fin utile la phrase du général de Gaulle, j'ouvre les guillemets, la seule cour suprême, c'est le peuple.
02:06Bruno Retailleau parle comme la majorité silencieuse, ce qui rend le microcosme de plus en plus bruyant.
02:12Michel Barnier doit soutenir franchement son ministre. Sur ces sujets de sécurité et d'immigration, il ne doit pas flancher, cela compensera les signaux un peu préoccupants des trois dernières semaines.
02:23Signaux préoccupants lesquels ?
02:25Le plus évident, Dimitri, c'est celui de la hausse des impôts. L'état social est obèse, l'état régalien est dépassé, l'état financier est ruiné, il ne reste plus que l'état fiscal.
02:35Ceux qui nous gouvernent donnent le sentiment de ne plus rien contrôler, sauf le prélèvement de l'impôt.
02:40Autre signe préoccupant, l'empressement qu'a mis Michel Barnier a rassuré Gabriel Attal sur des sujets de société, PMA, IVG, sur lesquels personne n'était inquiet.
02:48Enfin, avoir fait intervenir lors du séminaire gouvernemental vendredi dernier Terra Nova, le think tank qui a inspiré la campagne de François Hollande en 2012,
02:57montre qu'à force de penser contre soi-même, on prend le risque de gouverner contre son camp.
03:03S'il fallait donner à Michel Barnier un ultime conseil avant son grand oral, ce serait celui-ci, ne pas se concentrer sur les trois prochains mois, mais sur les trente ans qui viennent,
03:12se soucier de la nation plus que des combinaisons, des Français plus que des députés.
03:17Le moment est historique, le danger serait d'apparaître comme un Premier ministre anecdotique.