Procès des assistants parlementaires RN: Jean-Marie Le Pen est absent pour des raisons de santé

  • il y a 7 heures
27 personnes, dont Marine Le Pen, comparaissent à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour l'affaire dite des assistants parlementaires du RN. Une affaire d'emplois fictifs au Parlement européen. Jean-Marie Le Pen n'est pas présent pour des raisons de santé. 

Category

🗞
News
Transcription
00:00Il y a quand même un absent de taille qu'il faut souligner, c'est Jean-Marie Le Pen.
00:04Jean-Marie Le Pen aurait dû être dans cette salle d'audience, il fait partie, selon l'accusation des personnes qui doivent être jugées pour ce dossier,
00:11mais pour raison de santé, il va être excusé de ce procès et devra être rejugé plus tard si son état de santé le permet.
00:21Ça doit être acté là lorsque l'audience va s'ouvrir, il n'est donc pas présent aujourd'hui.
00:26En revanche, vous l'avez dit, beaucoup de figures de ce parti d'extrême droite, Marine Le Pen, Bruno Gollnisch, Louis Alliot, Nicolas Bay,
00:33Julien Audoul qu'on a vu passer également. La seule personne qui s'est exprimée devant les très nombreuses caméras qui sont là, c'est Marine Le Pen.
00:42Elle a commencé à esquisser la ligne de défense qui sera probablement la sienne durant ces prochaines semaines d'audience,
00:48la liberté parlementaire, c'est-à-dire la liberté des eurodéputés du Rassemblement national, à l'époque Front National,
00:56d'utiliser l'enveloppe allouée pour payer leurs assistants à ce qu'ils souhaitent.
01:02Puisque finalement, la profession d'assistant parlementaire fait partie de ces professions dont les contours sont assez peu esquissés
01:11et donc qu'ils laissent une certaine latitude. Ils peuvent effectuer des fonctions pour leurs eurodéputés, pour gérer leur agenda,
01:19pour faire des notes sur les différentes propositions qu'ils peuvent faire à l'Assemblée, mais tout cela n'est pas vraiment codifié.
01:27Et donc c'est sur cette ligne de crête que vont probablement jouer ces personnes qui sont dans cette salle d'audience.
01:33La difficulté est que l'accusation a de nombreux éléments matériels pour prouver que ces assistants parlementaires
01:40n'étaient pas payés à travailler pour l'Europe, même si les fonds venaient de l'Europe, mais payés à travailler directement pour le Front National, pour le parti.
01:47C'est donc ces deux lignes qui vont s'opposer dans cette salle d'audience pour ce procès qui doit durer jusqu'à novembre
01:54et où les prévenus, qui sont au nombre de 25, risquent gros jusqu'à 10 ans de prison, 1 million d'euros d'amende et jusqu'à 10 ans d'inéligibilité.

Recommandations