L'interview de Nicolas Sarkozy sur Europe 1 / CNEWS : Retour sur ses propositions concernant la sécurité, l'immigration et l'économie

  • il y a 17 heures

Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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Transcription
00:00Et avec Céline Giraud de 13h à 14h sur Europe 1 et Céline, c'est le moment à 13h19 d'accueillir
00:08vos deux chroniqueurs, le journaliste Yvan Rioufol et le chroniqueur politique Olivier
00:13d'Arcigolles.
00:14Bonjour messieurs, bienvenue à bord, je suis content de vous retrouver pour cette nouvelle
00:18semaine très chargée en actualité et on va revenir bien sûr pour commencer par les
00:24propos de Nicolas Sarkozy qui était l'invité exceptionnel d'Europe 1 et de CNews ce matin.
00:29Il est revenu bien sûr Nicolas Sarkozy sur ce drame absolu, le meurtre de Philippine,
00:34il dit il est vraiment difficile de trouver des mots à la hauteur de ce que l'on ressent
00:37tous et il déplore une tripe erreur politique, administrative et judiciaire ayant conduit
00:44à la mort de cette jeune fille Olivier d'Arcigolles.
00:47Bon sa parole est rare et c'est la parole d'un ancien président de la république.
00:52Il vient rajouter, il me semble, du commentaire au commentaire, c'est intéressant d'avoir
00:59sa lecture, en effet il y a un fiasco judiciaire et administratif, il y a un débat dans le
01:05pays sur quelle immigration, comment reprendre la main sur notre immigration avec d'après
01:10moi un mélange qui commence à poser problème entre immigration légale et immigration illégale
01:17puisque c'est bien de l'immigration illégale dont il est question aujourd'hui et ce qu'il
01:24nous faudrait c'est maintenant basculer sur une séquence qui soit plutôt tournée
01:29et davantage tournée sur des réelles solutions.
01:32Ce qu'a fait Nicolas Sarkozy ce matin, il a proposé des solutions.
01:34Oui mais quand il dit il faut de la fermeté et pas de l'humanité, ça ce sont des mots,
01:39c'est à dire de quelle fermeté évoque-t-il, quelle forme d'humanité attend à laquelle
01:44il faudrait ne plus l'envisager, moi j'ai plutôt envie qu'on rentre dans le détail
01:49des choses.
01:50Alors on va en parler dans quelques instants, une réaction peut-être sur les propos de
01:53Nicolas Sarkozy sur l'immigration ce matin.
01:55Sur le fait qu'il ait dit qu'il faut de la fermeté et l'humanité, ce qui avait
02:01été annoncé par le Premier Ministre Michel Barnier qui lui ne voulait pas trancher, lui
02:05il a proposé de trancher et j'ai trouvé que c'était peut-être l'aspect le plus
02:08intéressant malgré tout, même si ce sont des mots naturellement, c'est quand même
02:11malgré tout une position politique parce que jusqu'alors on avait été habitué à
02:15des hommes politiques qui étaient envahis d'une sorte d'humanisme à bon marché et
02:19qui disaient que l'humanité primait tout et qu'en fonction de ceci on ne pouvait pas
02:23être ferme sur l'immigration, on croit comprendre aujourd'hui qu'il incite en tout cas les
02:27gouvernements à être d'abord ferme plutôt que d'être humain, humaniste et donc cela
02:33infléchit un peu d'ailleurs sa politique d'immigration telle qu'elle avait été suivie
02:37lorsqu'il était Président de la République parce qu'il oublie un peu quand même malgré
02:40tout qu'il a été Président de la République, qu'il n'a pas fait grand-chose, qu'il n'a
02:43pas fait grand-chose sur l'immigration.
02:45Il y avait des peines blanchées qui ont été supprimées par...
02:48Il avait supprimé la double peine et je me souviens de ses odes d'abord au métissage...
02:53Un ministère quand même vivant de l'immigration et de l'identité...
02:55Il y a eu un ministère mais il n'a pas été au bout de sa logique et je voudrais expliquer
02:58pourquoi en 30 secondes.
02:59Je me souviens d'abord de ses odes au métissage, le métissage je sais très bien que tout
03:03le monde est d'accord mais ça implique malgré tout une société multiculturelle et une société
03:07ouverte, une société d'immigration.
03:09Je me rappelle également qu'il avait eu dans l'idée saugrenue de mettre la diversité
03:13au cœur de la Constitution, je ne sais pas si vous vous en souvenez et donc c'était
03:16pour dire également que l'immigration, dans le fond si on suivait ce raisonnement-là,
03:19avait sa place au cœur même de la Constitution, c'était Simone Veil qui l'avait dissuadée
03:23d'aller au bout de cette idée-là parce que c'était une idée contradictoire avec
03:26ce que devait être la France intégrationniste si je puis dire et donc j'ai bien aimé naturellement.
03:32Il a bien fait du Sarkozy, c'est-à-dire qu'il flatte ceux qui veulent l'entendre, la droite
03:36qui veut bien l'entendre...
03:37Il est critique quand même, il est assez critique quand même.
03:39Mais je pense qu'il ne va jamais au bout de son raisonnement et quand le ministre de
03:42l'Intérieur dit que l'immigration n'est pas une chance et quand il dit lui que l'immigration
03:46n'est pas simplement un problème, il dit que c'est un problème, donc il amoindrit
03:51également la rupture que veut installer le ministre de l'Intérieur par rapport à ce
03:58qui lui semble être malgré tout une tendance à aller vers cet humanisme dont il dit qu'il
04:03ne doit plus être le vecteur d'une politique.
04:06Et Yvan, il a aussi effectivement proposé des choses, il a fait des propositions ce
04:10matin à Olivier d'Artigolle, voilà, on en a parlé, il a parlé du développement
04:13économique de l'Afrique et la seule solution pérenne pour répondre au défi de l'immigration,
04:17c'est les mots qu'il emploie, de ce guichet qu'il faudrait installer au sud de la Méditerranée
04:21avant même que tous ces migrants traversent.
04:23Exact, Céline, mais ce ne sont pas des propositions nouvelles.
04:26L'aide au développement, on en parle depuis pas mal de temps, elle est plus ou moins réalisée
04:32et surtout plus ou moins contrôlée et avec plus ou moins de résultats dans les pays
04:36justement de départ.
04:37Il y a aussi un problème de corruption, il y a aussi un problème de perte d'influence
04:44de la force diplomatique de la France qui, il y a quelques décennies, pouvait, j'ai
04:49envie de dire, se faire davantage respecter.
04:52Aujourd'hui, on a parlé longtemps, on va certainement continuer à le faire concernant
04:57les laissés-passés consulaires après une obligation de quitter le territoire français,
05:02mais la France aurait, a-t-elle les moyens ou pas, au final, de faire un peu plus pression.
05:09Il a remis sur les charters, justement, il avait été vilipendé à ce moment-là et
05:13là aujourd'hui on se rend compte que les expulser techniquement dans des avions, c'est
05:16compliqué.
05:17Pour être bienveillant quand même avec votre invitée de cette matinale, je l'ai trouvée,
05:22c'était en effet une interview intéressante, je l'ai trouvée beaucoup dans le verbe,
05:30peu dans, si ce n'est la contrition, peu dans le fait de pouvoir reconsidérer ce qu'il
05:36aurait pu faire ou mal faire et il me semble que, de toute manière...
05:41Il critique la gauche, il dit, c'est l'homme de gauche que je parle, la gauche a transformé
05:47le débat sur l'immigration en un débat de posture et jamais de solution.
05:50Oui, mais je pense qu'on peut allier, c'est d'ailleurs ce qui fait la spécificité et
05:54même l'identité de notre pays, fermeté et humanité.
05:58On peut très bien dire à une personne qui est en situation irrégulière, non, une OQTF
06:03a été prononcée et elle a traité une même non.
06:06Je pense qu'il y a, puis ça dépend de quelle immigration, quand il dit l'immigration est
06:10un problème, est-ce que l'immigration légale est un problème dans notre pays ? Je ne crois
06:14pas.
06:15Vous connaissez tous des personnes d'origine du chemin de l'immigration qui travaillent
06:18à l'hôpital.
06:19Oui, je pense que là il ciblait davantage effectivement l'immigration.
06:21Oui, mais il faut le préciser, ça n'est pas rien.
06:23Je ne suis pas du tout d'accord avec vous pour dire que l'immigration légale n'est
06:26pas un problème.
06:28L'immigration clandestine est évidemment un problème, mais l'immigration légale
06:32est devenue aussi un problème dans la mesure où vous ne pouvez pas assimiler des peuples
06:37ou des civilisations alors que vous pouvez assimiler des individus.
06:40Et l'immigration légale se heurte à ce même problème que l'immigration clandestine
06:43quand vous avez une immigration de masse venue de pays extra-européens qui ne veulent plus
06:47s'intégrer.
06:48Donc il ne pose pas d'ailleurs ce problème dans ces termes-là, il aurait pu.
06:51Je trouve qu'il était assez convaincant en tout cas d'alerter sur la bascule démographique
06:56qui va faire que dans quelques années l'Afrique dépassera les 2 milliards d'individus,
07:01tandis que l'Europe n'aura plus que 800 000 ou 900 000 habitants.
07:04Et donc il nous précise quelle est la vulnérabilité de l'Europe.
07:08Alors on n'a pas tellement le choix, il n'a pas été là aussi au bout de son raisonnement
07:11de savoir si l'Europe doit se fermer au point de se protéger, une Europe forteresse,
07:17ou si elle doit malgré tout s'ouvrir encore à ce monde extérieur, ou si en effet elle
07:21doit rendre les armes, ce n'est pas ce qu'il semblait dire, et s'ouvrir notamment à l'Afrique.
07:25Je pense qu'il n'a pas été très clair sur ce moment-là,
07:28et puis il n'a pas été très clair non plus, et c'est peut-être ce qui m'a le plus choqué
07:31sur la grande crise démocratique dont il est la source,
07:35quand en 2017 il a fait à travers le traité de Versailles,
07:40à travers la loi qui revenait sur le référendum contre la constitution européenne.
07:49C'est en 2005, c'est lui quand il revient avec...
07:52Quand il revient avec le traité de Lisbonne, pardon je vais chercher le...
07:55Et là je n'ai pas entendu dire qu'il faisait contrition de cette grande marque de défiance
08:00vis-à-vis du peuple français qui a vu son vote annulé par sa propre initiative
08:05de vouloir remettre la constitution européenne sur les rails.
08:08Yves-Henri Offol, Olivier Dertigolles, on continue à décrypter les propos de Nicolas Sarkozy,
08:12avec nos auditeurs qui sont très nombreux à vouloir réagir, 01 80 20 39 21,
08:16on en entendra dans quelques instants, en attendant on se retrouve dans quelques instants
08:19pour la suite d'Europe 1 13h.
08:20Vous écoutez Europe 1, il est 13h28.
08:28Europe 1 13h, la suite sur Europe 1 avec vous Céline Giraud et vos deux chroniqueurs du jour,
08:31le journaliste Yves-Henri Offol et le chroniqueur politique Olivier Dertigolles.
08:35Et on continue à décrypter les propos du Président de la République, Nicolas Sarkozy,
08:39qui était l'invité exceptionnel ce matin d'Europe 1 et de CNews.
08:42L'ancien Président de la République qui a donc assuré sans détour
08:45qu'une augmentation des impôts envisagé par Michel Barnier
08:49serait une erreur économique.
08:51Il dit, si après 7 années de stabilisation des impôts par Emmanuel Macron,
08:55un Premier Ministre de droite fait l'augmentation des impôts,
08:58je le dis sans détour, ce serait une erreur.
09:00Olivier Dertigolles.
09:01Ça balance pas mal, non pas à Paris mais dans la droite.
09:04Puisque la proposition vient quand même de Michel Barnier
09:08qui n'est pas véritablement un insoumis en chef.
09:11Oui, c'est clair.
09:12Et qui pose une équation assez simple à comprendre.
09:15Nous sommes dans une situation sévère sur le plan des finances publiques
09:20avec le déficit et la dette.
09:22On peut jouer sur trois curseurs.
09:26La réduction de la dépense publique,
09:29ce que Nicolas Sarkozy avait fait à son époque
09:31avec le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux
09:36qui avait véritablement provoqué une saignée terrible pour les effectifs
09:41notamment des agents de force de l'ordre.
09:43On peut jouer sur les recettes
09:45et Michel Barnier fait une proposition concernant
09:49la mise à contribution exceptionnelle et temporaire
09:52des plus hauts revenus que ce soit les ménages
09:54on parle certainement des 1%
09:57et des grandes entreprises, celles du 4,40
10:00non pas les PME, PMI.
10:01Et puis on peut aussi jouer sur la croissance
10:03mais pour la croissance encore faut-il peut-être avoir une politique
10:06par exemple de reconquête industrielle beaucoup plus forte
10:09et non pas les apparats et les faux semblants des dernières années.
10:12Donc c'est un débat qui me semble noble
10:15mais le fait de le caricaturer à l'excès
10:18puisque les leaders de droite font croire
10:20que Michel Barnier veut appuyer sur un bouton
10:23qui serait la mise à contribution des foyers modestes classe moyenne
10:27ce qui pour l'instant n'est pas ce que je vois dans les radars.
10:32Nicolas Sarkozy, Yvan Ruyofold qui dit aussi
10:35pour moi ce n'est pas possible
10:36la France est le pays qui paye le plus d'impôts
10:38où la redistribution est la plus grande
10:40le montant des dépenses publiques le plus élevé
10:42et où le sentiment d'injustice est le plus grand
10:44raisonner en termes d'augmentation d'impôts serait une erreur
10:47la France a besoin d'emplois, de croissance et d'investissement dit-il.
10:50Non, il parle d'or
10:52mais malgré tout le vrai problème derrière cette proposition
10:55d'augmentation d'impôts
10:56est cette invraisemblable fuite en avant
10:58qui a été celle de Bruno Le Maire
11:00avalisée par le Président de la République
11:02qui durant des années ont endetté la France
11:05comme jamais
11:06plus de 1000 milliards
11:07Il y a eu le Covid !
11:09Précisément, interrogeons-nous pour savoir
11:11si la réponse au Covid était bien cette réponse-ci
11:14moi j'ai toujours pensé
11:15que c'était une réponse disproportionnée
11:17et je n'excuse pas le gouvernement
11:18pour autant, précisément, par ces milliards
11:21qui ont été dépensés pour le Covid
11:22mais le Covid a bon dos
11:23parce qu'il n'y a pas que simplement le Covid
11:24qui explique ce déficit-là
11:26dû, je le rappelle, malgré tout
11:28au Mozart de la finance, Emmanuel Macron
11:30et à son ministre de l'économie
11:32qui nous a dit en paix rorant
11:33qu'il avait sauvé l'économie française
11:35donc il faudra même se poser préalablement
11:37de l'irresponsabilité de cette classe politique
11:39d'autant que j'ai entendu Bruno Lemaire
11:41quand il a quitté le gouvernement
11:42de dire que ceux qui envisageraient
11:44pour réparer ces bêtises
11:46d'augmenter les impôts
11:47tomberaient dans la facilité
11:48je suis désolé
11:49mais la facilité
11:50de la part de ces gouvernements
11:52de la part de Bruno Lemaire
11:54et de la part du Président de la République
11:55a été précisément
11:56de courir auprès d'un endettement
11:59qui à l'époque
12:00pouvait se comprendre
12:01quand les taux étaient faibles
12:02mais qui devient complètement mortel
12:04quand les taux augmentaient
12:05alors maintenant
12:06est-ce qu'il faut augmenter
12:07ou non les impôts ?
12:08je ne suis pas spécialiste
12:09la droite n'aime pas
12:10j'espère que le Premier ministre
12:13n'ira pas au bout
12:14de cette logique
12:15en effet
12:16qui est une logique anti-libérale
12:17mais lui-même
12:18est-il libéral ?
12:19je ne sais pas
12:20mais s'il doit augmenter
12:21les impôts
12:22pour les plus riches
12:24en tout cas
12:25on est tous d'accord
12:26pour dire que ce ne serait pas
12:27pour la classe moyenne
12:28est-ce qu'il va également
12:29annoncer des mesures
12:31d'économie
12:32sur le fonctionnement de l'État ?
12:34est-ce qu'il va annoncer
12:35des mesures
12:36de réduction
12:37de la masse publique
12:38de la réduction
12:39des fonctionnaires ?
12:40s'il le fait également
12:41peut-être que cette augmentation
12:42d'impôts ponctuels
12:43je me méfie
12:44des augmentations
12:45d'impôts ponctuels
12:46en général
12:47elle se pérennise
12:48enfin
12:49peut-être que cette augmentation
12:50pourrait passer
12:51si je puis dire
12:52mais on attend de lui
12:53d'abord
12:54qu'il dégraisse le mammouth
12:55pour reprendre cette expression
12:56qui avait été celle
12:57d'allègre
12:58sur l'administration nationale
12:59à 15h
13:00très attendu
13:01premier grand oral
13:02pour le Premier ministre
13:03où forcément
13:04il va parler
13:05de sa fiscalité
13:06nous verrons
13:07parce qu'il pourra donner
13:08bien sûr
13:09des indications
13:10prioritaires
13:11concernant son action
13:12dans sa déclaration
13:13de politique générale
13:14mais il peut en garder
13:15aussi sur le pied
13:16pour laisser le Parlement
13:17élaborer
13:18construire
13:19le projet
13:20de loi de finance
13:212025
13:22et le projet
13:23de financement
13:24de la sécurité sociale
13:25qui est l'autre budget
13:26très important
13:27vous savez
13:28on arrive à estimer
13:29sur les 1000 milliards
13:30de
13:31d'aides supplémentaires
13:33il y a à peu près
13:34un tiers
13:35qui est provoqué
13:36directement
13:37par la gestion
13:38Covid
13:39les deux autres tiers
13:40c'est véritablement
13:41la conséquence
13:42de ce qu'on appelle
13:43la politique de l'offre
13:44qui fait que chaque année
13:45nous avons perdu
13:46avec cette politique
13:47de l'offre
13:48cette politique
13:49fiscale
13:50très très positive
13:51concernant
13:52notamment
13:53les plus fortes
13:54entreprises
13:55avec ce qui a été fait
13:56sur un certain nombre
13:57de choses
13:58sur les impôts
13:59sur les sociétés
14:00mais aussi pour
14:01les plus fortunés
14:02il y a un milliard
14:03d'euros en moins
14:04de recettes fiscales
14:05donc si vous additionnez
14:06l'ensemble
14:07de ces recettes
14:08fiscales en moins
14:09ça crée
14:10en effet
14:11une économie
14:12fragilisée
14:13En quelques mots
14:14je pense que derrière
14:15tout ceci
14:16il y a
14:17une posture politique
14:18que pourrait exploiter
14:19Michel Barnier
14:20lors de sa
14:21déclaration de politique
14:22intérieure
14:23qui est de dire
14:24qu'il faut aujourd'hui
14:25dire la vérité
14:26j'ai entendu Barnier
14:27s'étonner
14:28de ce qu'il découvrait
14:29concernant
14:30la gestion
14:31financière
14:32et l'état financier
14:33donc s'il a découvert
14:34ça veut dire
14:35qu'on a menti
14:36qu'il y a eu
14:37une sorte de mensonge
14:38d'omerta
14:39en tout cas
14:40d'omerta officiel
14:41j'ai entendu pareillement
14:42le ministre de l'intérieur
14:43dire qu'il allait
14:44s'engager
14:45à dire toute la vérité
14:46et rien que la vérité
14:47sur l'état de la France
14:48et l'état d'insécurité
14:49de la France
14:50donc je trouve
14:51que le Premier ministre
14:52se grandirait
14:53historiquement
14:54s'il annonçait
14:55dans le fond
14:56d'avoir à dire
14:57le courage de la vérité
14:58ce courage de la vérité
14:59c'était le mot d'ordre
15:00qui avait été celui
15:01de François Fillon
15:02en 2017
15:03ça lui avait porté malchance
15:04mais en tout cas
15:05c'est bien ceci
15:06dont on a envie
15:07aujourd'hui
15:08c'est-à-dire
15:09qu'on a envie
15:10que toutes ces propagandes d'état
15:11tous ces mensonges officiels
15:12qui s'effondrent
15:13sous nos yeux
15:14vu l'état de désastre
15:15de la France
15:16en règle générale
15:17que tous ces mensonges-là
15:18soient désignés
15:19par ceux
15:20aujourd'hui
15:21qui ont allé gérer
15:22et je pense que
15:23Michel Barnier
15:24se grandirait
15:25et peut-être
15:26le fera-t-il demain
15:27je l'espère
15:28en désignant

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