Le ministre de l'Intérieur déplore des "faux débats" après ses propos remettant en cause l'État de droit, qualifiant au passage celui-ci de "fondement de (la) République française", dans un communiqué. Cet après-midi, le Premier ministre prononce sa déclaration de politique générale devant les députés
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00:00Après, c'est vrai que quand on écoute M. Retailleau, il y a un peu du Jordan Bardella, du Marine Le Pen dans le texte.
00:04Il reprend la quasi-intégralité des mesures que l'on porte depuis de nombreuses années au RN.
00:08Après, on va attendre de voir, parce qu'on a vu ça avec Sarkozy, on nous avait promis le Karcher, on a eu un filet d'eau tiède, on n'a pas eu d'actes.
00:15Donc on va faire un peu ce que M. Barnier nous dit, on va juger sur les actes, notamment au moment du budget,
00:19et puis au cours des discussions que nous allons pouvoir avoir dans les prochaines semaines.
00:22Mais vous savez d'ores et déjà que vous ne voterez pas la censure qui sera déposée par le Nouveau Front Populaire et les partis de gauche.
00:29Tout dépend de ce que va dire M. Barnier. Si M. Barnier confirme qu'il veut travailler avec l'ensemble des groupes politiques,
00:33avec le RN, qu'il respecte tout député, qu'il n'y a pas de sous-député, qu'il le fait des trois priorités,
00:39des trois lignes rouges que nous avons fixées, pouvoir d'achat, sécurité, immigration, des sujets prioritaires,
00:44on n'a aucune raison de créer l'instabilité. Par contre, s'il a des propos outranciers, il veut donner des gages à l'extrême-gauche,
00:50il va dans le mauvais sens, bien entendu. Dès cette semaine, il pourrait être censuré.