Michel Barnier n'a probablement plus que quelques jours à passer à Matignon. Une motion de censure du Nouveau Front Populaire (NFP) sera débattue à l'Assemblée nationale en réponse au 49.3 du Premier ministre sur le budget de la Sécu. Le Rassemblement (RN) a promis de la voter avec la gauche, rendant ainsi certaine la chute du gouvernement. À la veille de cette échéance, Michel Barnier et ses ministres répondent à la traditionnelle séance de questions au gouvernement
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00:00— Vous entendent accuser le gouvernement de cette tournée vers le rassemblement national, alors même qu'après avoir été élue
00:10grâce aux voix de la France insoumise, vous vous apprêtez à mêler les vôtres avec les voix de Mme Le Pen
00:17pour faire chuter le gouvernement. C'est un peu fort du café. C'est un peu fort du café. Ce gouvernement nommé...
00:34— Allez, Mme la ministre, s'il vous plaît. Allez. — Ce gouvernement nommé il y a 2 mois a présenté un budget dans un contexte
00:42extrêmement difficile, un budget que nous avons nous-mêmes qualifié dès le début des débats, débats que nous avons voulu faire durer
00:51pour respecter le Parlement. Nous avons qualifié ce budget de perfectible. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin,
01:00s'est tourné vers l'ensemble des groupes du socle commun, que je voudrais remercier aujourd'hui, et les groupes des oppositions.
01:07Le Premier ministre a proposé à l'ensemble des présidents de groupe de discuter, de dialoguer. Mais pour discuter, il faut être deux.
01:19Pour discuter, il faut être deux. Notre main n'a cessé d'être tendue. Vous avez refusé de la saisir.
01:31Le vote de la motion de censure est un droit pour les 577 députés de cet hémicycle, de même qu'il sera un devoir pour les 577 députés
01:42de cet hémicycle d'aller s'expliquer dans chacune de vos circonscriptions face aux Français sur les conséquences d'un éventuel vote.