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00:00De retour dans votre émission angle de vue pour la troisième et dernière partie en compagnie de génie Stéphanie, Victoire.
00:11Et nous allons maintenant évoquer les perspectives pour notre territoire vieillissant.
00:16Alors je pense que vous connaissez les chiffres aussi bien que moi et sans doute même mieux.
00:21Selon des statistiques de l'INSEE, en 2050, la Martinique sera le département le plus vieux de France et plus proche dans le temps.
00:29D'ici 6 ans, donc 2030, les plus de 60 ans devraient représenter 40% de la population martiniquaise.
00:35La Martinique, îlot senior, îlot vieux, est-ce que c'est forcément une mauvaise nouvelle ou est-ce qu'on pourrait en faire un véritable atout ?
00:43Est-ce que c'est une... Non mais on dit...
00:51Est-ce que ça apporte forcément ce genre de négatif ?
00:53Quelqu'un qui a 60 ans maintenant, pour moi c'est comme si elle a 40 ans.
00:58Parce que quand on regarde les personnes de 60 ans maintenant, elles ont 40 ans.
01:03Moi j'ai 77 ans, je vais déjà dans trois mois à 78.
01:08Je refuse de me considérer comme quelqu'un de 77 ans.
01:12Pas du tout. Je veux faire tout ce que les jeunes font, j'essaie.
01:16Donc je pense que ça peut être aussi un atout, mais ça va nous permettre de mettre beaucoup de sous.
01:22Puisque ceux qui deviendront un peu plus... Et puis il y a la maladie aussi.
01:27Il y a les accidents de la vie, les accidents domestiques.
01:31Et sachant qu'effectivement, plus la population va vieillir et plus les maladies, notamment neurodégénératives, vont se multiplier.
01:38Et puis il y en a qui naissent. Il y a d'autres maladies qui naissent.
01:42Donc je me dis, là il faudra quand même que l'État s'attache les reins un peu plus solides.
01:48Surtout pour la mountainique, puisque...
01:51Mais il y a quand même des atouts.
01:54Utilisons ces personnes qui seront à la retraite pour faire des choses, pour ceux qui ne le peuvent plus.
02:01Même si on dédommage.
02:04Mais utilisons-les.
02:06Pendant que les autres travaillent, ceux qui ne sont plus au travail, ils vont dire qu'ils ont l'air à travailler.
02:12Oui, je suis d'accord.
02:13Mais si je dis, Madame Meutelle, tu viens faire une partie de la cuisine, une partie...
02:18Il n'y a aucun problème. On va la dédommager.
02:20– Est-ce que selon vous, la mountainique peut être une terre d'innovation, de solution,
02:25face au vieillissement qui va concerner de toute façon l'ensemble de la France ?
02:30– Ce sera ça.
02:31– Est-ce qu'on peut être, selon vous, un laboratoire de ce qu'on appelle la cibleur économique ?
02:36– Oui, j'y crois.
02:37Déjà, si on n'y croyait pas, M. Valéry, moi, on n'aurait pas créé l'école des aidants.
02:44C'est une école qui prépare les aidants, même s'ils sont déjà un peu âgés,
02:49à être quand même autonomes, à vouloir être autonomes.
02:53Donc, à faire des choses pour garder cette autonomie.
02:58Même s'il y a des petites pathologies qui arrivent.
03:02Mais non, je me dis que la mountainique, il faut que tous les hommes politiques,
03:09toutes les associations s'occupant de personnes âgées,
03:12d'aidants, qu'on se mette ensemble et qu'on y réfléchisse réellement.
03:17– Alors justement, c'est vrai que ça fait déjà une bonne vingtaine d'années
03:20qu'on connaît ces statistiques et cette projection.
03:23– Oui, mais qu'est-ce qu'on a fait ?
03:24– Et puis finalement, le temps a passé. Les 2030, c'est demain.
03:28Est-ce qu'aujourd'hui, vous avez vu une vraie accélération de la prise de conscience,
03:33y compris des pouvoirs publics ?
03:35Ça doit être une priorité.
03:36– Je ne sais pas.
03:37– Aujourd'hui, par exemple, l'école des aidants, c'est une structure qui…
03:40– Elle devrait fonctionner à plein temps, mais elle fonctionne partiellement.
03:46Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont peut-être pas compris le sens de l'école.
03:51J'ai bien dit école, je n'ai pas dit maison ni café, quoi que ce soit.
03:55– Apprendre à être aidant.
03:56– Apprendre à être aidant autonome.
03:59Autonome, cela veut dire qu'on se prépare demain.
04:03Je ne sais pas moi, ma maman meurt, j'ai déjà appris à vivre sans ça.
04:09Parce que même si elle avait un petit pécule qu'elle me donnait
04:12pour m'occuper d'elle, mais j'ai déjà appris.
04:15Donc je vais faire une reconversion dans quelque chose, c'est ça.
04:20Et qu'est-ce que je sais faire ?
04:21Bien, c'est m'occuper d'une personne âgée,
04:24m'occuper d'une personne en situation de handicap.
04:27Je peux ne pas être aide à domicile et puis vouloir montrer une structure,
04:32innover, trouver quelque chose pour…
04:34Ça, nos jeunes sont assez forts pour cela, ils peuvent trouver des choses là.
04:38C'est ça qu'on fait.
04:39– Mais quand vous dites qu'ils n'ont pas compris le fonctionnement
04:42ou l'intérêt d'une telle école, vous parlez de qui ?
04:44Des aidants eux-mêmes ou justement vous parlez des pouvoirs publics ?
04:48– Des pouvoirs publics.
04:49C'est vrai que nous avons eu la délégation sénatoriale qui était venue
04:52et la responsable, le chef, je ne sais pas comment on dit,
04:56avait dit qu'elle reviendrait nous voir parce qu'elle avait été quand même
04:59emballée par le projet de service qu'on avait mis.
05:02Comment on avait…
05:04Elle avait commenté ?
05:05Nous ne sommes pas des ticacs à lignées, quand même on sait réfléchir
05:09et à la bonne cause.
05:11Je n'ai pas encore vu.
05:13Il y avait le ministre Combes.
05:15– C'était en 2023.
05:17– Oui, le ministre Combes, il était venu et je lui avais parlé de cette école
05:21et lors du dîner, je lui avais encore expliqué le projet de service.
05:27Il est resté.
05:29Parce que là, vraiment, il ne pensait pas qu'on aurait pu faire quelque chose comme ça.
05:33Mais le projet de service, il est là.
05:35Il n'attend que.
05:37– Concrètement, quelles sont les grandes lignes de ce projet ?
05:40– Non, je ne me dirai pas ça à la télévision.
05:43Mme Kathleen Billard, tu viendras chez nous.
05:46Vous viendrez à l'école des aidants.
05:49Et là, je vais vous montrer.
05:51Parce que Mélinda m'a dit, il faut dire vous.
05:53– Pourquoi vous gardez le secret de ce projet ?
05:57– Je ne garde pas le secret de ce projet, mais je préfère ne pas le dire.
06:01– Votre association est quand même soutenue par les pouvoirs publics ?
06:05– Oui, quand on fait la demande.
06:08Mais tout ce qu'on me demande par moment pour ça, c'est pas grave.
06:13Je fais.
06:14– Vous percevez des aides pour le fonctionnement de l'école ?
06:16– Oui, pas pour l'école.
06:17Pour l'école, non, pas encore.
06:19Parce que peut-être qu'ils n'ont pas encore bien compris
06:21le sens de l'école des aidants, le sens du projet.
06:24Peut-être qu'ils n'ont pas bien lu encore le projet.
06:27Puisque je l'ai déjà expédié à plusieurs endroits.
06:30Peut-être qu'ils n'ont pas encore bien, bien, bien lu, bien compris.
06:34Mais ils ne m'ont pas encore invitée pour que je leur explique le projet.
06:38Et si moi, je ne peux pas le faire, j'ai quand même un chargé de mission
06:42qui avait rédigé, je peux lui dire de venir et on va expliquer.
06:46Ce sera quand même quelque chose, un petit plus, pour nous en Martinique.
06:50Il faut qu'on arrête de rester comme ça.
06:53Comme si tout ce qui est déjà là est bon.
06:55Non, on innove un peu.
06:57– Alors, vous avez fait mention de ce rapport d'information
07:01qui a été mené par la commission des affaires sociales du Sénat.
07:04Et en mai 2023, les conclusions ont été rendues.
07:08C'était vraiment un rapport axé sur le vieillissement de la population en Martinique.
07:12– Oui, oui.
07:13– Il y a eu un certain nombre de constats et de recommandations,
07:16notamment en matière d'hébergement.
07:18Il y aurait urgence à ouvrir beaucoup plus de places en maison de retraite.
07:22Est-ce que vous partagez ce constat ?
07:26– Moi, je ne suis pas tellement pour les maisons de retraite ni les EHPAD.
07:32Je suis plus pour l'habitat inclusif.
07:37– Un maintien à domicile, c'est souvent des alternatives à nos postes.
07:40– Oui, un EHPAD hors les murs.
07:43– Des accueils de jour ?
07:45– Des accueils de jour plus favorables.
07:48Mais je suis quand même pour que la personne qui a pris son temps
07:51de construire sa maison, qui a fait ses affaires,
07:53qui a ses repères, qui a ces petites choses-là,
07:56qu'elle reste, ou bien si vraiment elle ne peut pas rester,
07:59un habitat inclusif.
08:01Je trouve que c'est mieux qu'un EHPAD.
08:04– Qu'est-ce qui, selon vous, ne fonctionne pas dans la solution EHPAD ?
08:12– Déjà, c'est plus grand.
08:14Déjà, c'est plus grand.
08:15– Des endroits où il y a des spécialistes, où la personne est entourée ?
08:18– Il y a beaucoup plus de personnes.
08:20Et puis, par exemple, si moi je veux aller à un EHPAD, je marche, je bouge.
08:26Et puis quand on voit qu'une ou deux personnes sont en fauteuil,
08:31ils sont à la longue, à la longue, à la longue, à la longue, à force de voir ça,
08:37peut-être que moi je vais me dire, mon chère, j'ai une héritage,
08:39ils sont en fauteuil aussi.
08:41Moi, je ne sais pas.
08:42– Vous trouvez que la prise en charge est insatisfaisante dans les EHPAD ?
08:45– Non, je ne dis pas qu'elle est insatisfaisante,
08:46parce que moi, je ne sais pas comment elle se passe.
08:48Mais moi, c'est quand je vais, là, je vois tant de personnes qui sont alertes
08:55et d'autres qui sont… et on ne peut pas les classer,
08:59on ne peut pas les… il faut que tout le monde soit ensemble.
09:02Parce qu'à un certain âge, ça démoralise quand même.
09:06Quand on a 80 ans, 85 ans, et qu'on est encore alerte,
09:09et puis voir que celui ou celle qui n'a pas encore 85 ans est en fauteuil,
09:14ça peut démoraliser.
09:17Ça, c'est moi.
09:18Je n'ai ni Stéphanie Victoire qui le dit, je n'ai pas dit que les autres le disent.
09:23Quand j'ai observé, quand j'avais dans les EHPAD, j'observe,
09:27je me dis que dans la petite tête de cette personne, ça peut se passer.
09:32– Selon vous, le maintien à domicile correspond plus à notre culture,
09:36à nos modes de vie aussi ?
09:37– C'est l'idéal, ce serait l'idéal.
09:39– Est-ce qu'une personne âgée qui peut parfois commencer
09:43à présenter des signes de dépendance peut rester à son domicile
09:47sans se mettre en danger ?
09:48– En danger, oui.
09:49Mais si elle est bien, c'est dommage que maintenant,
09:53avec toutes les cités que nous avons là maintenant,
09:56qu'il n'y ait plus cette espèce de lacoua, où toute une famille était là.
10:01Donc on pouvait garder cette personne puisque toute la famille était là.
10:05Mais maintenant, chacun va dans son petit appartement,
10:09chacun va faire une demande de logement, chacun va faire…
10:12Et en fin de compte, le parent reste seul.
10:17– Est-ce qu'on ne pourrait pas reproduire un peu artificiellement ce modèle ?
10:21Vous parliez des pads ouverts, ça pourrait être une solution ?
10:23– Oui, on les met, il n'y a que deux, je ne sais même plus,
10:28je sais qu'il y a un à Trinité, je pense que ce serait bien.
10:32La personne n'est pas chez elle, on vient la récupérer,
10:36on vient chez elle faire des choses,
10:38je trouve que ce serait bien pour elle, on s'occupe d'elle.
10:42Mais c'est une prise en charge, comme être prise en charge à l'EHPAD.
10:47– Mais sous une forme plus ouverte.
10:49– Plus ouverte et plus ouverte au monde.
10:52– Ce qui se développe aussi beaucoup dans l'hexagone,
10:54ce sont les colocations entre seniors et étudiants,
10:58par exemple parfois les étudiants aussi qui sont en recherche d'un logement.
11:01– Qui peuvent aider l'autre, voilà.
11:02– Vous pensez que ça, c'est une chose qu'on pourrait mettre en place en Martinique ?
11:05– Je pense que tant de maisons vides,
11:08tant de belles maisons qui s'abîment sur elles.
11:11Mais pourquoi les gens, je ne sais pas moi,
11:14mais je suis maire d'une commune, je vois tant de maisons,
11:18je cherche les élitiers.
11:19– Mais vous avez déjà sensibilisé les élus que vous rencontrez au quotidien,
11:23pourquoi ça ne se fait pas ?
11:24– Non, non, c'est des paroles dans le fouillon,
11:26peut-être que c'est moi qui dis, ce n'est pas important
11:28si c'était M. Deo ou Mme de Secodeo,
11:30mais moi je ne suis qu'une simple citoyenne qui dit,
11:34j'aurai récupéré et j'aurai fait des habitats,
11:37ou bien des colocations, des choses tellement différentes.
11:40– Il y a des projets qui émergent un peu à peu.
11:42– Je sais, je sais, je sais.
11:43– Notamment à Chercher.
11:44– À Chercher, au Tercelule aussi, je pense qu'il y a eu quand même.
11:48Ça serait bien, c'est ça qu'il nous faut,
11:50pas de maisons vides en Martinique.
11:53Utilisons toutes ces maisons pour nos personnes âgées.
11:56– Vous avez d'ailleurs, les aidants familiaux
11:59ont inauguré la première Maison du Bonheur
12:01initiée par la Martinique Ensemble,
12:03où il a été rappelé qu'ils sont justement
12:05la colonne vertébrale invisible du système de santé.
12:08Donc on voit quand même que certaines actions,
12:11en tout cas certaines prises de parole se multiplient.
12:13Est-ce que ça a un effet ?
12:15Vous en attendez encore de recueillir les fruits ?
12:19Ou pour vous finalement c'est de la politique ?
12:22– Non, non.
12:23C'est vrai qu'il y a certains hommes politiques qui viennent chez nous,
12:32qui viennent nous voir et quand on discute avec eux,
12:34on voit quand même qu'ils sont sensibilisés.
12:37Mais moi je ne sais pas, je vais peut-être,
12:39je vais apprendre à les pousser comme ça doucement
12:42pour qu'ils aillent vers plus d'action
12:45et puis qu'ils frappent du poing puisque la Martinique est là.
12:51Non, non, non, je ne vais pas dire l'île aux fleurs,
12:54même si les seigneurs sont là, mais c'est l'île aux fleurs,
12:57pour qu'elle reste toujours l'île aux fleurs.
12:59Je vais leur donner ça, ça.
13:01Comme j'ai déjà commencé à le faire.
13:03Martinique, on le comprend, le pays a déjà compris
13:06et le député Giovanni a déjà compris
13:10puisque il vient assez souvent nous voir
13:12et lui je veux qu'on le pousse encore plus pour lui dire,
13:14allez, vas-y, frappe, parle comme un antillais,
13:19ne parle pas comme, tu as du soleil en toi,
13:22tu as de la vigueur, c'est ça, il faut frapper, on attend, on attend cela.
13:29– Il faut qu'on soit notre propre modèle face à ce vieillissement.
13:33– Il faut que nous soyons notre propre modèle,
13:35moi je ne vais pas rester éternellement chez moi,
13:38j'aurais bien envie d'être,
13:39et puis regarder qu'il y a des petites jeunes comme Méline Douce,
13:42je vais dire, ah Méline Douce, tu vas au travail aujourd'hui ?
13:45Et tu vas répondre, oui tati,
13:47tu n'as pas dit oui Madame Stéphanie Victor, tu vas dire oui tati.
13:51Alors comme ça je serai contente, je sais qu'elle va au travail,
13:54mais je ne sais pas moi, il faut qu'on trouve des choses,
13:57il faut qu'on nous réplique, c'est sûr, il est temps de le faire.
14:02– Vous m'avez tendu la perche Madame Stéphanie Victor.
14:05– Méline Douce, Méline Douce.
14:07– Oui, vous êtes une figure du carnaval, notamment dans votre quartier,
14:11vous êtes membre du groupe Charivari,
14:13vous avez été membre de Carnaval Foyal pendant des dizaines d'années.
14:17– Ah oui, ah oui, le carnaval c'est en moi, le carnaval c'est ça,
14:20mais c'est nous, quand je te l'ai jamais dit,
14:23c'est quoi ça ? Antillais ou pas ?
14:27On ne t'a pas dit de te dévergonder, moi je ne me suis jamais dévergondée,
14:31mais quand il y a un oui, le carnaval, foutez-moi compte de ça.
14:34Je suis, mais il y a quelque chose, je vais te dire que j'avais fait
14:38l'élection du couple de personnes en situation de handicap, le plus beau couple.
14:45Mais on était tellement aimé qu'on n'a pas pu donner un prix au plus beau couple.
14:51Ils étaient tous beaux, il fallait voir, en fauteuil, on se tient par la main
14:56et puis on arrive avec son beau costume, et puis les gens me disent
15:00j'aime pas le carnaval, et les personnes en situation de handicap,
15:04c'est un petit moment, c'est une échappatoire dans leur vie
15:07qui est déjà tellement compliquée à l'intérieur de leur tête,
15:11donc aimons le carnaval, pas le carnaval baccalauréat, le bon carnaval.
15:15– Je vous invite à regarder la photo.
15:17– Quelle photo ?
15:19– Juste en face de vous.
15:21– Ah ça c'est Charivari !
15:23– Que représente le carnaval pour vous ?
15:26Est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu cette photo ?
15:29– Alors là c'est lors de la fête patronale de cette année,
15:33moi je ne défile pas, alors il n'y a pas de souci.
15:36J'étais pas là, c'est le soir, qu'est-ce qu'on fait le soir ?
15:40Je ne sais pas.
15:42C'est Charivari, et puis il y a plusieurs costumes là,
15:46mais Charivari c'est le plus beau groupe du carnaval,
15:49puisque c'est nous qui gagnons toujours les trophées.
15:52Alors on ne parle pas si on ne gagne pas, autant ne parler.
15:58Ça c'est le carnaval.
16:00– Eh bien écoutez, en tout cas, génie Stéphanie Victoire,
16:02on va rester sur cette note-là, percutante, positive,
16:06exactement à votre image, merci d'avoir accepté notre invitation
16:09et d'avoir partagé un peu de votre fougue sur ce plateau.
16:13Merci à vous, chers téléspectateurs.
16:15– Ben la fougue, je l'ai toujours et je l'ai louée jusqu'à…
16:18jusqu'à, jusqu'à, jusqu'à, jusqu'à, je ne puisse.
16:22Parce que là, le 6 octobre, moi, je vais danser avec Orocalico.
16:27Je vais mettre à l'honneur 6 aidants
16:30qui ont décidé de garder leur enfant en situation de handicap.
16:34Je vais aller danser, même si elle a 90 ans.
16:37Mamie Doudou, allons on y va, on va bouger, c'est ça la vie.
16:40– Oui parce que le 6 octobre c'est une grande journée.
16:42– La fougue est nationale.
16:43On me dit qu'elle n'est plus nationale mais européenne.
16:46Je ne sais pas, je n'ai pas encore bien vu ça.
16:48Je sais qu'elle est nationale.
16:49Le gouvernement a commencé à prendre en compte cela.
16:53C'est déjà un petit pas, il faut mettre les moyens derrière.
16:57– En tous les cas, rendez-vous est pris pour nos téléspectateurs
17:00et nos auditeurs qui nous suivent.
17:01D'ailleurs, merci à vous de nous avoir accompagnés
17:03pour cette nouvelle émission Angle de vue.
17:06Retrouvez cet entretien sur les ondes,
17:08dans les colonnes de votre quotidien
17:10et en ligne sur nos trois médias via atv.tv, rci.fm et francesanti.fr.
17:16On se retrouve dès la semaine prochaine pour un nouveau portrait.
17:19À très vite.
17:21– Sous-titrage ST' 501

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