• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Félix Mathieu

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Transcription
00:00Les vraies voix sud-radio.
00:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont catastrophe, démission et ventriloque.
00:06La bataille des pelleteuses contre les débris et la pouée et la boue après les crues torrentielles à l'état de catastrophe naturelle
00:13va être déclenchée pour les communes les plus touchées, annonce le Premier ministre Michel Barnier.
00:17Pendant ce temps, la ministre de la Transition écologique estime disposer d'un budget très insuffisant.
00:22Agnès Pannier-Runacher n'exclut pas de mettre sa démission dans la balance.
00:26Quant à Emmanuel Macron, lui se plaint des ministres qui répètent ses propos, des journalistes ventriloques qui les déforment.
00:32« Le journalisme ne saurait être une prérocative présidentielle », lui répond une association de journalistes.
00:38Les vraies voix sud-radio.
00:42L'eau s'est retirée à Annonay, en Ardèche, comme dans la plupart des communes touchées par les crues torrentielles dans le centre et le sud-est de la France.
00:51Après la décrue place à la boue, au débris, au balai des pelleteuses pour nettoyer,
00:56le Premier ministre Michel Barnier annonçait le déclenchement de l'état de catastrophe naturelle pour les communes les plus touchées.
01:01« On n'a pas connu de mémoire d'hommes et de services ici un épisode sévenole d'une telle violence depuis 40 ans.
01:09Et le ministre Bruno Rotaillot actionnera le processus du catastrophe naturelle pour que dans les communes concernées par cet épisode sévenole,
01:18la loi sur les catastrophes naturelles puisse être actionnée, l'indemnisation puisse être mise en œuvre pour les personnes touchées.
01:25On doit se préparer avec le changement climatique à faire face à des risques et à des catastrophes dans tous les domaines de plus en plus souvent. »
01:34Le Premier ministre Michel Barnier tout à l'heure. En tout cas, la vigilance rouge a été levée dans tous les départements aujourd'hui.
01:39« Il y a raison, il y a affaire qu'on s'habitue et qu'on se mette en ordre de marche surtout. »
01:45Éric Rommel, terrifiant ces images.
01:46« Ah bah oui, terrifiant, spectaculaire. Vous avez vu les témoignages. L'eau est montée en quelques minutes, parfois en portant tout sur son passage.
01:57Vous avez des endroits où c'est arrivé deux, trois fois dans l'année déjà. »
02:03Et certains endroits où les assurances ne veulent plus assurer maintenant.
02:06« Voilà, ne veulent plus assurer. Il y a des mises en péril de bâtiments.
02:12Tout ça est quand même assez angoissant parce que la montée des eaux, on ne peut pas grand-chose, c'est comme le feu. »
02:18« Le feu, on l'arrête plus facilement que l'eau. »
02:20« Vous vous souvenez, il y a trois, quatre ans, l'été, où ça a brûlé un peu partout en France. Là, maintenant, on est passé aux inondations qui balaient tout sur leur passage. »
02:28« Et à un degré moindre que dans les régions. Vous avez vu à Paris que même Paris est touchée.
02:33Hier, il y a eu un arbre carrément avec les intempéries, etc. qui est tombé. »
02:37« J'ai vu des images de Paris avec des rues inondées. »
02:40« L'île de France a été largement touchée. »
02:42« Oui, bien sûr. Même à Paris, ça commence à être touché. »
02:46« Et puis, le deuxième mot, démission. Agnès Pannier-Runacher estime disposer d'un budget très suffisant pour la transition écologique. »
02:56« Oui, un peu comme l'avait fait finalement Didier Migaud. Pour la justice avant elle, la ministre de la transition écologique le dit chez nos confrères de BFM,
03:02elle ne va pas rester au gouvernement si son ministère reste aussi mal doté que le prévoit le budget 2025.
03:08Agnès Pannier-Runacher le dit avec d'autant plus de vigueur au lendemain de cet épisode météo extrême. »
03:13« Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation et ce n'est pas le cas aujourd'hui.
03:17Je vous le dis très clairement et j'attends de la représentation nationale de se saisir de ce sujet.
03:22Je ne sais pas s'il faut encore attendre des drames pour comprendre que c'est une absolue nécessité d'investir dans l'adaptation au changement climatique.
03:30Aujourd'hui, en matière budgétaire, sur l'adaptation au changement climatique et sur la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre,
03:37le compte n'y est pas. Je crois qu'il faut ouvrir les yeux.
03:40Moi, je veux surtout travailler et avoir les moyens de mon action. En tout cas, je vais me battre pour ça.
03:44Si je ne les ai pas, j'en tirerai les conclusions. Mais aujourd'hui, on est sur l'action. »
03:49Agnès Pannier-Runacher ce matin avant son départ pour ses zones sinistrées dans le centre et le sud-est.
03:54— Philippe Bilger. — Elle ne cesse de râler. Mais là, elle a sans doute raison. Elle est contre la future loi immigration.
04:02Là, je pense qu'elle a raison. Ça va devenir un peu un réflexe, quoi.
04:07— Excusez-moi. Elle est ministre depuis des années. Elle a validé tous les traités de libre-échange qui rejettent le plus de CO2 sur la planète.
04:13Alors est-ce que c'est cohérent, Éric Revelle ? — Ben non, vous n'allez pas. Moi, j'ai en tête cet échevènement qui disait...
04:21Bon. Alors je vais pas être aussi grossier à l'endroit de Mme Pannier-Runacher ni de M. Migaud.
04:27Mais enfin quand même, c'est quoi, ces ministres qui arrivent ? Ils savent très bien que...
04:32— Retenez-moi où je fais un malheur. — Non mais attendez. On cherche 60 milliards d'euros. Voilà. Alors je dis pas qu'il faut...
04:39En plus, sur Migaud, attention, il n'a pas les 500 millions qu'il a. Mais il a quand même une augmentation de 100 millions.
04:44Bon. Alors c'est peut-être pas ce qu'avait négocié Dupond-Moretti. Mais franchement, attendez. Tous ces ministres qui vous font...
04:50Oui, retenez-moi où je fais un malheur. Mais attendez. Mais qu'ils aillent faire autre chose. Allez ! Mme Pannier-Runacher, chiche !
04:57— C'est ubuesque. Et d'ailleurs, si on remarque bien, les deux ministres qui mettent leur démission en jeu, ce sont deux ministres quand même de gauche, Migaud et de gauche.
05:08— Pannier-Runacher. Pas Pannier-Nulacher. Pannier-Runacher. Voilà. — Runacher. — Écoutez...
05:15— Non mais c'est vrai. Ce sont deux ministres de gauche, comme par hasard, dans un gouvernement plutôt de droite, dirigé par un homme de droite.
05:21Donc c'est bizarre. — Allez. Le troisième mot. Ventriloque. Emmanuel Macron n'est pas content après ses propos rapportés. Et il l'a fait savoir.
05:31— Oui, il n'est pas content du tout, Emmanuel Macron. La controverse était devenue internationale après ses propos rapportés en Conseil des ministres.
05:38Quant à Israël, qui serait né d'une résolution de l'ONU, le président a donc hier commencé sa conférence de presse par ce propos liminaire.
05:45Et cette colère froide a appelé la presse à s'en tenir au compte rendu officiel du Conseil des ministres et au point presse de la porte-parole du gouvernement.
05:54— Je dois vous dire combien j'ai été stupéfait de lire tant de commentaires, de commentaires, de commentaires, de réactions devant des propos que j'aurais tenus
06:04sans se poser la question de savoir ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement dit. Et je crois que je dis suffisamment sur la situation au Proche-Orient
06:12pour ne pas avoir besoin de ventriloques. Tout cela est une preuve, au fond, d'un délitement du débat public et d'un manque de professionnalisme
06:21des ministres qui ont répété des propos déformés, des journalistes qui les ont repris et des commentateurs qui ne se sont pas attardés à la réalité
06:28et à la véracité de tels propos. — Alors je vous donne quand même la réaction de l'association de la presse présidentielle, parce que c'est intéressant.
06:35Il y a eu ce communiqué. « Le président met ici gravement en cause la déontologie de la presse qui enquête et recoupe ses sources avec rigueur »,
06:42la presse présidentielle qui rajoute. « Notre travail ne peut se résumer à reprendre les déclarations officielles. La définition du journalisme
06:49ne saurait être une prérogative présidentielle ». Voilà pour le communiqué.

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