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Au programme ce soir, le 16ème forum des Brics. Organisée à Kazan en Russie, cette nouvelle réunion devrait sceller dans le marbre la fin d’un monde sous domination américaine.

Nous ferons ensuite le point sur l’élection présidentielle américaine alors que les deux candidats s’affrontent dans les principaux Etats clés.

Et enfin, nous évoquerons la saga de l’automne avec les débats agités sur le budget à l’Assemblée nationale. Une petite affaire qui devrait se finir en 49-3.

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00:00Générique
00:15Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de commencer cette nouvelle semaine d'informations en votre compagnie.
00:21N'oubliez pas que vous pouvez facilement nous aider à diffuser nos programmes grâce à quelques gestes très simples.
00:27Pensez donc à cliquer sur le pouce en l'air et à relayer cette vidéo. Et puis évidemment, écrivez-nous en bas, dans les commentaires.
00:35Au programme ce soir, le 16e Forum des BRICS, organisé à Cazan, en Russie. Cette nouvelle réunion devrait sceller dans le marbre la fin d'un monde sous domination américaine.
00:46Nous ferons ensuite le point sur l'élection présidentielle aux États-Unis, alors que les deux candidats s'affrontent dans les principaux États-clés.
00:54Et puis enfin, nous évoquerons la saga de l'automne avec les débats agités sur le budget à l'Assemblée nationale.
01:00Une petite affaire qui devrait évidemment se finir en 49-3.
01:04Générique
01:08Cazan, capitale du sud global. Dès demain mardi, la ville du Tatarstan russe, au bord de la Volga, recevra le nouveau sommet des BRICS.
01:16Une réunion qui met en lumière l'alternative multipolaire à l'hégémonie occidentale déclinante. Explication des enjeux tout de suite.
01:24Le produit intérieur brut des pays des BRICS dépasse désormais celui du G7.
01:29Prononcée en amont du sommet de Cazan en Russie, cette déclaration de Vladimir Poutine a le mérite de la clarté.
01:36Elle instaure ainsi un véritable rapport de force entre deux mondes qui se font face et se comprennent de moins en moins.
01:43D'un côté, l'Occident, dominé par les Etats-Unis et de l'autre, un grand sud ou sud global aux accents multipolaires avec des pays tous égaux et certains plus que d'autres.
01:54Sans surprise, les trois géants de ce 16e sommet des BRICS organisé en Russie seront incarnés par Vladimir Poutine et ses homologues chinois et indiens
02:04qui symbolisent à eutroie près d'un milliard 800 millions de terriens quand les Etats-Unis et l'Europe représentent à peine 800 millions.
02:12Une démographie qui finit par imposer des secousses à ce fameux « ordre mondial » dont Washington détient la tête.
02:19En plus des membres fondateurs, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et de l'Afrique du Sud, il faut désormais compter sur les derniers arrivés,
02:28l'Égypte, l'Éthiopie pour le continent africain mais aussi l'Iran et les Émirats Arabes Unis.
02:34Une liste qui tend à s'allonger à vitesse grand V.
02:38Ainsi, si la candidature de l'Arabie Saoudite est encore en suspens, c'est désormais à la Turquie de taper à la porte.
02:45Membre éminent de l'organisation du traité de l'Atlantique Nord, le pays de réceptail Perdoane semble tirer définitivement un trait sur son adhésion à l'Union Européenne pour se tourner vers l'Est.
02:57Pour témoigner de cette grande bascule, ce 16e sommet des briques devrait montrer la chute de la terreur intellectuelle occidentale et son narratif sur les deux principaux conflits qui secouent notre monde.
03:10Ainsi, force est de constater que quelques 20 dirigeants internationaux et plus de 30 délégations feront le déplacement jusqu'à Kazan.
03:18Et ce, malgré les anathèmes contre Moscou depuis deux ans et demi de conflits en Ukraine.
03:23Un conflit qui a en réalité revigoré l'essor des briques, comme l'expliquait le directeur de l'IRIS Pascal Boniface.
03:31« Le véritable retour des briques sur la scène internationale se matérialise notamment par le non-alignement de ces pays sur les sanctions occidentales à l'égard de la Russie après l'invasion de l'Ukraine.
03:44Les pays du groupe renforcent leurs liens après la mise au banc de Moscou par les Occidentaux.
03:48Si aucun de ces membres ne soutient l'agression russe contre l'Ukraine, aucun ne sanctionne pour autant la Russie.
03:55Les liens économiques entre les pays se renforcent.
03:58La Russie a redirigé ses flux de gaz et de pétrole à la suite des sanctions afin de privilégier ses échanges avec les pays dits du Sud. »
04:06Les briques sont d'ailleurs sans doute une des plus grandes démonstrations de la fin de la domination du double standard occidental.
04:12Cette tendance à condamner selon des règles de géométrie variable qui sévissent encore de façon criante aujourd'hui.
04:19Ainsi, pourquoi accepter les frappes israéliennes sur le Liban pour assurer la sécurité de Tel Aviv tout en rejetant les mêmes arguments de Moscou en Ukraine ?
04:30Sevré à l'ingérence chérie de l'Occident, les briques se semblent vouloir avant tout s'intéresser à leur coopération économique.
04:37Symbole de cet élan, la naissance de BrixPay.
04:41Une technique visant à faciliter les échanges entre partenaires tout en se passant des outils occidentaux à l'image du système Swift
04:49dont la Russie a déjà été privée pour la sanctionner de son entrée en Ukraine.
04:54L'économiste Jacques Sapir nous expliquait ce nouvel outil dans le dernier numéro du samedi politique.
05:00Ce n'est pas une monnaie, c'est un arrangement monétaire.
05:04Ce n'est pas une monnaie parce que ça ne pourra pas servir d'instrument d'épargne, ça n'a pas les caractéristiques d'une monnaie.
05:14Il y a au départ un accord au sein des briques pour que l'ensemble des échanges en interne,
05:22mais qui pourrait être étendu à des pays amis des briques quand ils commerceront avec les briques,
05:29se fassent dans une unité de compte et que cette unité de compte soit une monnaie électronique
05:37elle-même adossée à des valeurs stables comme l'or ou peut-être comme certaines autres matières premières.
05:44Par rapport à ce qui a été discuté depuis maintenant plusieurs années,
05:49on voit d'abord l'abandon de l'idée d'utiliser les droits de tirage spéciaux du FMI.
05:58C'est une idée qui n'avait jamais enthousiasmé les Russes et les Chinois
06:03parce que dedans il y a le dollar, il y a l'euro.
06:07Donc ok, ça c'est réglé.
06:09Cet outil économique ira donc dans le sens de la dédolarisation déjà en cours,
06:14un nouveau stigmate de la perte de vitesse de l'Occident à la dérive,
06:18un mouvement duquel l'Europe pourrait encore se détacher pour redéfinir avec pragmatisme ses propres intérêts.
06:27Pour la dernière ligne droite vers la Maison-Blanche,
06:31Donald Trump et Kamala Harris s'affrontent en Pennsylvanie.
06:35Lundi, les deux candidats étaient dans cet état-clé pour faire basculer le scrutin.
06:40Le point de Renaud de Bourleuf.
06:42La Pennsylvanie va-t-elle jouer les arbitres de la présidentielle américaine ?
06:46À peine deux semaines avant le scrutin du 5 novembre,
06:48les deux candidats Donald Trump et Kamala Harris mettent les bouchées doubles sur cet état-clé
06:53dont les 19 grands électeurs peuvent faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre.
06:57C'est sur ce territoire que Donald Trump se livrait à une opération de communication plutôt originale.
07:02Dans la petite ville de Pfisterville, dans la périphérie de Philadelphie,
07:05il enfilait le tablier dimanche après-midi pour devenir serveur dans un McDonald's.
07:13Ce n'est pas un épisode de son ancienne émission télé-réalité The Apprentice,
07:16mais un tacle envoyé à sa rivale Kamala Harris qui affirmait travailler dans un restaurant McDonald's pendant ses années étudiantes.
07:22L'équipe de campagne républicaine a accusé Kamala Harris de mentir pour séduire les classes populaires.
07:26Ils n'ont pas prouvé qu'il y avait affabulation.
07:28Ceci dit, les démocrates n'ont pas non plus pu retrouver de témoignages
07:31pour confirmer cette supposée expérience professionnelle de Kamala Harris.
07:35À défaut de McDonald's, Kamala Harris a misé sur son anniversaire pour attirer les classes populaires.
07:39En effet, la vice-présidente a eu 60 ans hier dimanche.
07:43À cette occasion, elle s'est rendue en Géorgie, autre état pivot,
07:46dans une église baptiste tenue par une communauté afro-américaine.
07:49Véritable cible électorale des démocrates, le tout avec la participation du chanteur noir et aveugle Stevie Wonder.
07:54Après sa distribution de frites, Donald Trump a quant à lui tenu un rassemblement de campagne
07:58au cours duquel il a adressé un sympathique mot d'anniversaire à sa rivale.
08:14Qui sera viré le 5 novembre ?
08:17Ce seront probablement les électeurs de Pennsylvanie qui trancheront.
08:20Depuis la seconde guerre mondiale, chaque vainqueur a remporté les 19 grands électeurs de cet état.
08:24Donald Trump et Kamala Harris ont tous les deux un agenda chargé cette semaine sur ce territoire.
08:28Des rencontres avec des électeurs, des rassemblements de campagne.
08:31La Pennsylvanie est une sorte de microcosme du pays à bien des égards.
08:34Le territoire comporte des banlieues résidentielles aisées,
08:37des centres urbains défavorisés, des villes désindustrialisées et des milieux ruraux.
08:41C'est d'ailleurs dans cet état que Kamala Harris, plutôt discrète face aux journalistes,
08:45a accordé mercredi dernier un entretien sur la chaîne de télévision Fox News.
08:49Pour une fois, la vice-présidente était interrogée par un journaliste peu complaisant vers l'administration démocrate.
08:54Plus de 7 millions d'Américains ont ainsi assisté à un naufrage
08:57au cours duquel la vice-présidente montrait un manque d'assurance et une faible connaissance des dossiers.
09:02Pire, lorsqu'elle était interrogée sur le bilan qu'elle partage avec le président Joe Biden,
09:06elle répondait à propos de Donald Trump.
09:08Plus de 70% des gens disent que le pays va sur la mauvaise voie.
09:12Ils disent que le pays est sur la mauvaise voie.
09:14Si c'est sur la mauvaise voie, cette voie suit 3 ans et demi de votre mandat en tant que vice-présidente
09:20et de Joe Biden en tant que président.
09:22C'est ce qu'ils disent.
09:2479% d'entre eux.
09:26Pourquoi disent-ils cela ?
09:27Si vous tournez la page, vous êtes en fonction depuis 3 ans et demi.
09:31Eh bien, Donald Trump se présente à l'élection.
09:35Mais c'est vous qui êtes en fonction.
09:37Allons.
09:38Vous et moi savons très bien de quoi je parle.
09:40Vous et moi savons très bien de quoi je parle.
09:42Euh non, de quoi parlez-vous ?
09:43Kamala Harris répond même hors-sujet à une question sur la percée de Donald Trump.
09:46Une réponse qui a amusé plus d'un internaute.
09:48Pourquoi s'il est si mauvais ?
09:50Comme vous le dites, la moitié de ce pays soutient-il cette personne
09:53qui pourrait être le 47e président des Etats-Unis ?
09:57Pourquoi, si c'est ce qu'on voit ?
09:59C'est une élection à la présidence des Etats-Unis.
10:01C'est pas censé être facile.
10:03Même la chaîne de télévision CNN, pourtant notoirement proche et démocrate,
10:06a pointé des maladresses flagrantes de Kamala Harris.
10:09En revenant ce lundi en Pennsylvanie,
10:11la vice-présidente se rend donc sur le lieu de son naufrage.
10:13Tandis que Donald Trump, plus assuré,
10:15revient là où il a survécu le 13 juillet,
10:17à une tentative d'assassinat.
10:19Une image nettement plus valorisante qu'a fait de lui,
10:21aux yeux de ses soutiens, une sorte de héros
10:23et même de miraculé.
10:25Les Américains ayant tendance à voir des signes de la providence divine
10:27un peu facilement.
10:33C'est le budget de la discorde.
10:35Avec sa faible majorité,
10:37le gouvernement barnier fait face à de vives résistances
10:39dans le cadre des débats autour du budget.
10:41Tout cela devrait donc finir en 49-3.
10:43Olivier Frèrejac.
10:45Un budget largement remanié en commission
10:47et des oppositions chauffées à blanc.
10:49Le débat budgétaire a démarré lundi
10:51sous les pires auspices pour le gouvernement.
10:53Avec sa majorité faible,
10:55l'exécutif doit veiller à ne pas froisser
10:57le Rassemblement national
10:59et devra également revenir sur les amendements
11:01adoptés en commission, notamment par la gauche.
11:03En effet, la bataille du budget à l'Assemblée
11:05a déjà commencé en commission
11:07avec 36 heures d'examen qui ont vu l'adoption
11:09de 127 amendements,
11:11changeant considérablement le texte initial.
11:13Le président de la Commission des Finances,
11:15Éric Coquerel, a ainsi fait valoir
11:17la création de 60 milliards d'euros
11:19en taxant, je cite,
11:21les très riches et les grandes entreprises
11:23au profit des classes populaires et moyennes.
11:25Parmi les nouvelles recettes fiscales,
11:27on retrouve deux amendements du député modem
11:29des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Paul Matéi,
11:31qui a proposé d'aligner
11:33la fiscalité de la transmission des contrats
11:35d'assurance-vie après abattement
11:37sur le modèle des droits de succession en ligne
11:39directe. Une mesure qui avait
11:41préconisé un rapport de la Cour des Comptes
11:43en septembre. Le même député a pu compter
11:45sur les voix de la gauche pour hausser la
11:47flat tax de 3%.
11:49Cette taxe était une disposition
11:51phare du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
11:53Créé en 2018,
11:55cet impôt à taux unique plafonnait
11:57les prélèvements sociaux et l'impôt sur le revenu
11:59à 30%, allégeant ainsi
12:01la taxation des revenus du capital.
12:03Il serait désormais fixé à 33%,
12:05et même à 35%,
12:07dans certains cas, du fait d'un amendement
12:09du député socialiste Philippe Brun.
12:11Le gouvernement a
12:13finalement été suivi pour la taxation
12:15des grandes entreprises, mais en revanche
12:17pas sur la hausse de la taxe sur
12:19l'électricité qu'il avait annoncée.
12:21L'adoption de nombreux amendements
12:23créateurs d'impôts doit désormais être
12:25validée par l'Assemblée, ce qui sera
12:27plus compliqué, puisqu'il n'existe pas
12:29de majorité absolue dans l'hémicycle.
12:31Les députés vont batailler
12:33dur, et le centre macroniste devra
12:35composer avec la gauche, qui entend
12:37considérablement faire grimper les taxes,
12:39et le RN, qui menace de
12:41censurer le gouvernement s'il n'est pas
12:43satisfait de la nouvelle mouture, comme
12:45l'a affirmé son président Jordan Bardella lundi.
12:47La nouvelle majorité
12:49devra aussi trouver un consensus
12:51en son sein, alors que ces
12:53différentes composantes risquent de vouloir tirer
12:55la couverture et cultiver leur
12:57petite différence. Pour mettre
12:59fin à la cacophonie budgétaire,
13:01le gouvernement devrait avoir recours
13:03au 49-3. Dimanche,
13:05Véronique Louvagie, députée
13:07LR, a ainsi estimé qu'un tel scénario
13:09était indéniable, que
13:11le budget passera donc par ce mécanisme
13:13constitutionnel. Le gouvernement
13:15Barnier devrait donc sabrer l'essentiel
13:17des amendements des oppositions,
13:19peut-être en conserver ici et là pour faire
13:21mine d'ouverture, et engager
13:23ensuite sa responsabilité devant
13:25l'Assemblée. Alors que le gouvernement
13:27Borne avait eu recours au 49-3
13:2923 fois en un peu
13:31plus d'un an et demi, aucune alternative
13:33ne semble possible pour Michel Barnier
13:35qui dispose d'une majorité encore
13:37plus faible. La France Insoumise
13:39a, elle, déjà annoncé
13:41qu'elle déposerait une motion de rejet.
13:43Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin,
13:45qui va être à la fête cette semaine,
13:47dit, lui, vouloir que le débat
13:49ait lieu, faisant montre d'ouverture.
13:51La suite semble
13:53inévitable. Le 49-3,
13:55qui sera qualifié de passage en force par les oppositions,
13:57un mécanisme
13:59rendu plus qu'indispensable, alors que la petite
14:01majorité au pouvoir, si elle peut
14:03espérer faire voter quelques textes
14:05avec le soutien de tel ou tel groupe d'opposition
14:07ou, avec leur abstention,
14:09ne peut pas espérer trouver
14:11un accord sur la question budgétaire.
14:13Le gouvernement passera donc
14:15par le 49-3, comme l'aurait fait
14:17le nouveau Front Populaire, s'il était arrivé aux affaires.
14:19Les oppositions crieront
14:21un nouveau scandale pour les besoins du spectacle
14:23et le budget 2025 sera ainsi
14:25validé.
14:29Et partons à présent en compagnie
14:31de Mathilde Davenia pour l'actualité
14:33en bref et en France.
14:37Emmanuel Macron
14:39s'embourbe dans les relations avec Tel Aviv.
14:41Vendredi, le président de la
14:43République a assuré que les entreprises
14:45israéliennes pourront participer au salon
14:47de défense euronavale, qui se tiendra
14:49à Paris début novembre et au cours
14:51duquel les industriels de la défense
14:53exposent leur innovation.
14:55Après que les organisateurs du salon euronaval
14:57ont annoncé n'accueillir ni stand
14:59ni matériel israélien à la demande du
15:01gouvernement, le président a donc fait marche
15:03arrière en posant pour seule
15:05condition que les entreprises israéliennes ne
15:07présentent pas d'équipement utilisé
15:09dans des actions offensives à Gaza
15:11et au Liban. Une alternative qui n'a pas convaincu
15:13Israël. Dimanche, le ministre
15:15des Affaires étrangères israélien
15:17a annoncé que des actions diplomatiques
15:19et juridiques allaient être intentées
15:21contre le président français.
15:23Des nouvelles des ingérences
15:25étrangères. Patrick Calvard,
15:27patron de la Direction générale de la
15:29Sécurité intérieure de 2014 à 2017,
15:31a décidé d'émarger
15:33Outre-Atlantique. Après une carrière dans
15:35les renseignements français, l'espion
15:37s'est lancé dans une carrière de consultant
15:39et vient à présent de rejoindre
15:41Caron, une société américaine
15:43qui enquête sur le respect des sanctions économiques
15:45dictées par les autorités américaines.
15:47Une collaboration avec un adversaire
15:49économique de la France qui fait
15:51craindre une forme de trahison
15:53des intérêts du pays que Patrick Calvard
15:55a prétendu servir pendant des dizaines
15:57d'années. A moins que, rappelons
15:59qu'en 2015, la DGSI,
16:01sous les ordres de Patrick Calvard,
16:03s'est dotée des services de la société américaine
16:05Palantir, spécialisée dans les analyses
16:07de données qui travaillent avec la CIA.
16:09Depuis, les services multiplient les annonces
16:11pour trouver une alternative souveraine
16:14Le sort du Doliprane est scellé.
16:16Ce lundi, Sanofi confirme
16:18s'allier au fonds américain CDR
16:20pour lui céder le contrôle de sa filiale
16:22Opela. Nicolas Dufour, directeur
16:24général de la Banque publique d'investissement,
16:26annonce que la BPI va entrer
16:28au capital de cette entreprise
16:30à hauteur de 100 millions d'euros. Une annonce qui
16:32vise uniquement à étouffer l'affaire alors que
16:34la capitalisation boursière de la filière
16:36de Sanofi, produisant le Doliprane,
16:38est elle-même évaluée à près de 16 milliards.
16:40La BPI devrait donc être
16:42actionnaire à hauteur de 1 ou 2%.
16:44Autre ressort de l'enfumage, les prétendues
16:46sanctions en cas de licenciement ou
16:48de délocalisation. La firme américaine
16:50pourra sans mal payer les amendes
16:52sans avoir à s'inquiéter sur ses bénéfices.
16:54Pour rappel, Alstom,
16:56dont la vente a été permise par Emmanuel Macron
16:58lorsqu'il était à Bercy, s'était engagé
17:00à ne pas licencier, mais ne s'est pas
17:02gêné pour supprimer plusieurs centaines d'emplois
17:04dans un silence quasi-total des autorités françaises.
17:06Une semaine
17:08après la mort du cycliste écrasé par un
17:10automobiliste boulevard Malezerbe,
17:12des rassemblements étaient organisés partout
17:14en France en hommage à Paul Vary, 27 ans.
17:16Militant pour la place du vélo dans Paris,
17:18le jeune homme a succombé sous les roues
17:20du SUV d'Ariel Melchichamoun,
17:22avec qui il venait d'avoir une altercation.
17:24Un collègue de la victime, circulant
17:26également à vélo, a rapporté depuis
17:28avoir vu quelques minutes avant le drame
17:30le comportement dangereux du suspect
17:32qui lui avait brutalement coupé la route
17:34sans même s'en rendre compte.
17:36Mis en examen et placé en détention
17:38provisoire depuis vendredi dernier
17:40pour homicide volontaire, Ariel Melchichamoun
17:42explique avoir perdu le contrôle de son véhicule.
17:44Son avocat,
17:46maître Frank Cohen, assure que
17:48son client n'a jamais voulu écraser la victime
17:50mais seulement sortir d'une situation
17:52conflictuelle liée au trafic délirant
17:54imposé par le maire de Paris.
17:56Des propos qui s'accordent mal avec les dires du témoin
17:58et collègue de Paul Vary.
18:00Gaie tapant dans une boîte de nuit
18:02Dans la nuit de samedi à dimanche,
18:04une femme a été agressée, battue
18:06et violée dans la boîte de nuit
18:08sur les quais de Seine dans le 13ème arrondissement de Paris.
18:10La victime cherchait
18:12les toilettes et trois individus
18:14l'ont emmenée de force dans un local technique.
18:16Deux l'ont frappée et violée
18:18tandis que le troisième faisait le gai.
18:20Ils ont pris la fuite en voiture Peugeot 307 rue
18:22des Pirogues de Bercy.
18:24En état de choc, la victime a été transportée
18:26à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière,
18:28son corps couvert de brûlures,
18:30des griffures et l'entrejambe.
18:32Le parquet a ouvert une enquête confiée à la police judiciaire.
18:34Des images de vidéosurveillance vont être scrutées
18:36de près afin de retrouver
18:38la trace des agresseurs.
18:42Et faisons le tour à présent du reste
18:44de l'actualité internationale.
18:50L'UE ne fait pas l'unanimité.
18:52En Moldavie, le résultat du référendum
18:54sur l'adhésion du pays à l'Union Européenne
18:56qui s'est déroulée dimanche donnerait le oui
18:58en tête avec très peu d'avance,
19:00en dessous de 50,1%.
19:02La présidente sortante, Maya Sandou,
19:04arrivée largement en tête du premier tour
19:06de l'élection présidentielle
19:08qui se déroulait au même moment,
19:10dénonce, sans trop de surprise,
19:12une ingérence russe dans le scrutin.
19:14Une accusation que rejette Moscou.
19:16Par ailleurs, le non était donné en tête longtemps,
19:18jusqu'à ce que les bulletins
19:20de la Diaspora Moldave soient dépouillés.
19:22De quoi susciter de nombreuses interrogations
19:24sur la régularité du scrutin.
19:26Au second tour, la présidente pro-UE
19:28affrontera un candidat socialiste pro-russe.
19:32L'opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan
19:34aurait succombé des suites d'une maladie
19:36dans la nuit de dimanche à lundi
19:38dans un hôpital américain,
19:40lui qui vivait aux Etats-Unis
19:42depuis 1999.
19:44Prédicateur musulman affluent,
19:46il avait été mis en cause dans la tentative
19:48de coup d'état en 2016,
19:50suite à laquelle le président turc
19:52avait considérablement rendorsé son pouvoir,
19:54procédant à ce que certains ont appelé
19:56une purge dans les oppositions.
19:58Soutien du président Erdogan,
20:00qui en était éloigné au début des années 2010.
20:04La biodiversité ne fait plus recette.
20:06Ce lundi, à Cali, en Colombie,
20:08la COP16 sur la biodiversité a démarré
20:10pour une dizaine de jours.
20:12L'objectif ? Remobiliser les quelques 200 pays
20:14présents sur les grands enjeux écologiques.
20:16Deux ans après la précédente édition
20:18de la conférence de l'ONU sur la biodiversité,
20:20les engagements quant à la protection
20:22d'un tiers des océans et des terres,
20:24ainsi que la restauration de 30% des écosystèmes
20:26dégradés d'ici 2030,
20:28devraient être à la hauteur.
20:30De nombreuses discussions autour des enjeux économiques
20:32et des répartitions des richesses
20:34devraient également avoir lieu.
20:36Sur le plan financier, la COP16 devrait peut-être
20:38trancher sur la gestion de ses propres fonds,
20:40tiraillés entre la gouvernance des donateurs
20:42et des bénéficiaires.
20:44Des fonds qui regroupent moins de 400 millions d'euros,
20:46loin des 23 milliards prévus dans l'accord de 2022.
20:52Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
20:54Vous pouvez dès à présent retrouver Politique Éco.
20:56Pierre Bergerot reçoit Louis-Alexandre Defroissart,
20:58conseiller en gestion patrimoniale,
21:00pour évoquer le Bitcoin,
21:02une réserve de valeurs réputée indépendante
21:04des États et des banques.
21:06Et si on imaginait que la NSA
21:08voulait prendre la main sur la blockchain
21:10qui contrôle le Bitcoin
21:12pour l'effondrer,
21:14qu'est-ce qui se passerait ?
21:16Alors en fait,
21:18on a quand même une communauté de développeurs
21:20de très très haut niveau sur Bitcoin,
21:22et donc cette communauté...
21:24Qu'est-ce qui nous dit que ces gens-là
21:26ne sont pas en cheville direct avec la NSA par exemple ?
21:28Parce que quand on regarde leurs écrits,
21:30quand on sait d'où ils viennent,
21:32quand on regarde leur histoire,
21:34on a quand même accès à un certain nombre d'entre eux,
21:36et on voit très bien que ce sont des gens
21:38qui n'ont aucune sympathie pour le gouvernement américain.
21:40Prenons un exemple simple,
21:42il y a un certain nombre de lanceurs d'alerte
21:44qui n'ont pu vivre que parce qu'ils ont eu des dons en Bitcoin.
21:46Pour le Zoom du jour, Bernard Germain,
21:48ancien ingénieur logiciel,
21:50présente son ouvrage
21:52« La gauche, cette imposture permanente ».
21:54À présent, pour sa chronique « Les Affranchis »,
21:56Philippe Béchat dénonce
21:58les nombreux amendements au projet de loi de finances
22:00pour toujours plus d'impôts.
22:02C'est à présent la fin de cette édition.
22:04Merci à tous pour votre fidélité.
22:06On se retrouve demain même lieu même heure.
22:08En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.

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