A la une de cette édition, le discours du président russe. A deux semaines de l’élection présidentielle, Vladimir Poutine est revenu sur le conflit en Ukraine qu’il perçoit comme une guerre par procuration de l’Occident.
Puis nous aborderons l’enquête qui vise Bruno Le Maire. Le ministre est soupçonné de faux en écriture publique. Un crime, au regard de la loi !
Et enfin, nous reviendrons sur l’une des destinations de vos impôts : la production de films que personne ne regarde.
Puis nous aborderons l’enquête qui vise Bruno Le Maire. Le ministre est soupçonné de faux en écriture publique. Un crime, au regard de la loi !
Et enfin, nous reviendrons sur l’une des destinations de vos impôts : la production de films que personne ne regarde.
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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16 Le discours du président russe à deux semaines de l'élection présidentielle,
00:20 Vladimir Poutine, est revenu sur le conflit en Ukraine
00:23 qu'il perçoit comme une guerre par procuration de l'Occident.
00:26 Nous aborderons ensuite l'enquête qui vise Bruno Le Maire,
00:29 le ministre est soupçonné de faux en écriture publique,
00:32 un crime au regard de la loi.
00:34 Et enfin nous reviendrons sur l'une des destinations de vos impôts,
00:37 la production de films que personne ne regarde.
00:40 [Générique]
00:44 Situation intérieure, guerre en Ukraine, intervention occidentale,
00:47 Vladimir Poutine a évoqué de nombreux sujets
00:50 devant la 29e Assemblée fédérale de la Russie moderne.
00:53 Petit tour d'horizon.
00:55 Notre armée passe à l'offensive et libère des territoires.
00:58 Le discours du président russe devant l'Assemblée fédérale
01:00 a été résolument offensif et porté contre l'Occident.
01:03 Dans une phase favorable sur le théâtre ukrainien,
01:06 le chef d'État Vladimir Poutine,
01:08 qui se dirige vers des élections assez tranquilles dans deux semaines,
01:11 a pu exposer sa vision du monde.
01:13 Les Russes sont appelés aux urnes du 15 au 17 mars pour élire leur président,
01:17 puis 13, probablement le 7 avril pour un second tour.
01:20 Aucun des trois concurrents du président n'est en mesure de l'emporter.
01:23 Mais plus que de politique intérieure, c'est le conflit continental
01:27 qui retient notre attention dans cette prise de parole.
01:29 Devant les membres du Conseil des ministres,
01:31 les députés de la Duma d'État, les chefs des départements
01:34 et d'autres personnalités politiques et religieuses le disant à Poutine,
01:38 a dessiné les traits d'une opposition qui lui est chère entre l'Occident,
01:42 jugé décadent, et la Russie, considérée comme conservatrice.
01:45 Pour étayer son propos, il a évoqué les pays, je cite,
01:48 "où l'on détruit délibérément les normes morales, les institutions familiales,
01:52 où l'on pousse des peuples entiers vers l'extinction et la dégénérescence",
01:56 alors que la Russie choisirait, elle, la vie.
01:59 Il a par ailleurs déclaré "l'Occident colonialiste veut freiner notre développement,
02:03 veut une Russie mourante et dépendante et faire avec la Russie
02:07 ce qu'ils ont fait avec d'autres régions du monde, y compris en Ukraine".
02:11 Si la critique du colonialisme et de l'interventionnisme est audible pour les États-Unis,
02:15 il est néanmoins bon de rappeler que la France a quitté ses dernières colonies
02:19 une petite trentaine d'années avant la fin de la guerre menée par Moscou en Afghanistan.
02:22 Estimant que toute la Russie a empêché que le pays soit démembré
02:26 et saluait la participation de tout le pays à l'effort de guerre,
02:29 il a fait valoir l'expérience acquise par l'armée et les nouveaux matériaux utilisés.
02:34 Reprenant la thématique de la Seconde Guerre mondiale,
02:36 en affirmant vouloir, je cite, "déraciner le nazisme",
02:40 il a également répondu entre les lignes à Emmanuel Macron.
02:43 Le président français évoquait en effet en début de semaine
02:45 la possibilité de voir arriver des troupes occidentales en Ukraine,
02:49 ce à quoi le président russe rétorque que la Russie se souvient
02:52 de ceux qui ont envoyé des contingents sur son territoire,
02:56 en référence une nouvelle fois à la Seconde Guerre mondiale,
02:59 et d'ajouter, je cite, "les conséquences pour ceux qui interviendraient
03:02 seraient encore plus tragiques pour eux.
03:04 Nous disposons, nous aussi, d'armes qui sont capables de frapper des cibles sur leur territoire
03:09 et cela en référence aux nouvelles armes hypersoniques."
03:13 Vladimir Poutine a par ailleurs évoqué la menace d'un conflit
03:16 avec une utilisation d'armes nucléaires qui serait la faute de l'Occident.
03:21 Par ailleurs, il a rappelé que l'Occident avait oublié ce qu'est la guerre,
03:24 n'évoquant jamais la France directement,
03:27 mais une fois les Etats-Unis et leurs satellites
03:29 qui selon lui ont conduit au démantèlement du système de sécurité européen.
03:34 Il a cependant tempéré en affirmant que l'affirmation selon laquelle
03:37 la Russie aurait l'intention d'attaquer l'Europe était du délire.
03:41 Vladimir Poutine a esquissé une ouverture en se disant prête à dialoguer
03:45 avec les Etats-Unis, mais a rapidement mis en garde Washington
03:49 sur ce qu'il appelle des "allégations non fondées"
03:52 sur le déploiement d'armes nucléaires dans l'espace.
03:55 En position de force dans son pays et en Ukraine,
03:58 Vladimir Poutine dispose d'un atout majeur sur son adversaire étasunien,
04:02 la stabilité de son pouvoir.
04:04 Aujourd'hui, Moscou s'appuie également sur une économie plutôt solide
04:08 puisque la croissance économique du pays a devancé
04:11 toutes celles des pays du G7 en 2023.
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04:18 Bruno Le Maire pénètre dans la chronique judiciaire.
04:21 Une enquête a été ouverte contre le ministre de l'économie pour faux
04:24 en écriture publique, un crime passible de 15 années de prison.
04:28 Explication, Rémi Tell.
04:30 Nouveau coup de pression sur l'exécutif.
04:32 Cette fois, il cible le ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire,
04:36 jusqu'ici relativement épargné par les scandales.
04:39 Mais celui dont il est question n'a rien d'anecdotique.
04:42 Mercredi, l'hebdomadaire Marianne a en effet révélé
04:45 qu'une enquête préliminaire avait été ouverte par la justice
04:48 contre Bruno Le Maire et la secrétaire générale du gouvernement Claire Landais
04:52 pour faux en écriture publique, une affaire à tiroir
04:55 qui pourrait éclabousser jusqu'au président de la République lui-même.
04:58 Pour tout comprendre, retour en 2006, Dominique de Villepin,
05:02 alors premier ministre, engage la privatisation des autoroutes françaises
05:06 dont la gestion est confiée à des sociétés concessionnaires.
05:09 Le directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon,
05:12 parfait inconnu à l'époque, se nomme Bruno Le Maire.
05:15 Mais 8 ans plus tard, de premiers rapports pointent du doigt
05:18 la très mauvaise opération de l'Etat dans la privatisation des autoroutes.
05:21 Les concessionnaires Vinci, Effage et Aberthyss en tête
05:24 sont accusés de surprofits au détriment des usagers.
05:27 Depuis 2006, les tarifs des péages ont en effet augmenté de plus de 20%.
05:32 Les pouvoirs publics, eux, auraient volontairement laissé faire.
05:36 Afin d'éteindre la polémique, Emmanuel Macron, alors ministre de l'économie,
05:40 et Ségolène Royal, ministre de l'environnement,
05:42 décident d'engager un plan de relance autoroutier avec les concessionnaires, ou PRA.
05:47 Ces derniers promettent d'effectuer des travaux pour 3,2 milliards d'euros,
05:51 en échange de quoi la durée des concessions est prolongée de 3 ans.
05:55 "Ce travail, il est mené dans l'intérêt général."
05:58 "Tout est sur la table."
06:01 Mais ce contrat ne règle rien.
06:03 Pire, il aggrave le déséquilibre qu'il entendait prétendument réparé.
06:08 En février 2021, un rapport de l'Inspection générale des finances
06:12 et du Conseil général de l'environnement et du développement durable
06:15 dénonce ainsi, je cite, "un enrichissement disproportionné des groupes FH, Vinci et Aberthyss"
06:20 et valant le montant de la rente indue à 55 milliards d'euros.
06:24 De quoi jeter le soupçon sur l'accord conclu en 2015 avec les sociétés d'autoroutes,
06:28 un rapport que l'actuel hôte de Bercy aurait tenté d'étouffer, selon le Canard Enchaîné.
06:33 Et c'est là que le présumé faux en écriture intervient.
06:36 Interrogé il y a plusieurs mois sur les échanges préalables, à la conclusion du PRA,
06:40 Bruno Le Maire et Claire Landais ont nié et disposé de tout document à son sujet,
06:44 ce qui serait mensonger.
06:46 Conséquence, une plainte a été déposée par le Parquet national financier en avril 2023,
06:51 et c'est dans ce cadre que l'enquête préliminaire visant Bruno Le Maire vient d'être ouverte.
06:55 Si les faits étaient avérés, le crime profiterait à beaucoup de monde au sein de la Macronie.
06:59 Outre Bruno Le Maire et Emmanuel Macron, publiquement impliqués dans la privatisation des autoroutes françaises,
07:04 deux personnalités reviennent dans le dossier.
07:07 Alexis Collère, secrétaire général de l'ISEE,
07:09 qui était alors directeur de cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy,
07:13 mais également Elisabeth Borne, directrice de cabinet de Ségolène Royal en 2015.
07:17 Derrière un simple courrier, c'est donc le Nouveau Monde qui est en cause.
07:21 Des faits graves, répréhensibles pour le seul faux en écriture par personne dépositaire de l'autorité publique,
07:26 de 15 ans d'emprisonnement et de 225 000 euros d'amende.
07:30 Le législateur a en effet considéré que de tels actes portaient particulièrement atteinte
07:35 à la confiance des citoyens vis-à-vis de l'État.
07:37 Bref, l'enquête ouverte contre Bruno Le Maire pourrait donner des sueurs froides au pouvoir dans les prochains mois.
07:43 Une affaire démontrant que le capitalisme de connivence fait plus que jamais loi au sommet de l'État.
07:49 Une page culture maintenant avec le salaire du cinéma des films sans public,
07:56 financé avec l'argent des contribuables.
07:58 Explication Renaud de Bourleuf.
08:00 De la folie mais pas beaucoup de grandeur dans le cinéma français.
08:04 Dans le pays où le septième art a été inventé,
08:06 les films produits par nos compatriotes ne sont que 2% à être rentabilisés grâce à leur exploitation en salles.
08:13 Problème, une quantité phénoménale d'argent public, et donc d'argent du contribuable,
08:17 est dilapidée dans ce secteur.
08:18 Selon une commission parlementaire menée par le sénateur LR Roger Carucci,
08:22 production cinématographique de l'Hexagone pendant l'année 2021 a été financée par des fonds publics à hauteur de 31%.
08:28 Jean-Baptiste Léon, directeur des publications de contribuables associés,
08:31 rappelle que c'est l'argent des Français qui est ainsi jeté par les fenêtres.
08:34 2% des films français qui bénéficient de la vente sur recettes ne sont plus regardés par les Français.
08:39 Les contribuables payent pour des œuvres qui désertent un tiers des films français qui sont sortis ces dernières années.
08:46 Ils ont totalisé moins de 20.000 entrées.
08:48 La fréquentation des films français se maintient en France depuis quelques années aux alentours de 40%.
08:53 Mais on voit qu'à l'international, nos films rencontrent de moins en moins leur public.
08:59 Pourquoi ? Parce qu'a priori, la qualité des films produits, comme on l'a dit, en partie par de l'argent public, est en baisse.
09:07 Et à l'international, le cinéma français rayonne bien moins qu'il n'a pu le faire il y a quelques années.
09:13 En 1953, 6 des 10 premiers films au box-office français étaient des productions françaises.
09:18 L'année suivante, 8 sur 10.
09:20 En 2023, il n'y en a plus que 3 sur 10.
09:22 Aujourd'hui, les spectateurs se dirigent vers les films américains.
09:25 Les deux gros succès de l'année 2023 sont, et de très loin, Super Mario Bros. le film et Barbie, avec respectivement 7 et 6 millions d'entrées.
09:33 Depuis les années 1980, dans le monde de la culture, un certain milieu se donna des prétentions intellectuelles
09:38 à progressivement rejeter la tradition d'un cinéma de divertissement, autrefois représenté par des figures telles que Jean Gabin et Michel Audiard,
09:44 pour ce qu'ils nomment le cinéma d'auteur.
09:47 Il faut entendre parler des longs-métrages avec l'esthétique visuelle d'un cinéaste,
09:50 reposant sur un scénario en apparence sophistiqué, mais souvent très creux,
09:54 une formule qui était viable lorsqu'elle était servie par des acteurs pouvant attirer le public.
09:58 Aujourd'hui, même la présence de célébrités ne fait plus déplacer les foules.
10:01 Ainsi, une femme de notre temps avec Sophie Marceau n'a réuni que 19 665 spectateurs.
10:06 Une mère avec Karine Viard, 16 302.
10:09 Et Ma France à moi avec Fanny Ardent, 28 000.
10:12 Pas de spectateurs, mais des artistes attachés à leurs privilèges.
10:15 Ainsi, la réalisatrice Justine Trier, récompensée par La Palme d'Or, distinction suprême du Festival de Cannes,
10:20 s'est payée le luxe de reprocher au gouvernement de ne pas soutenir suffisamment la filière.
10:24 Elle a fustigé, je cite, "une marchandisation de la culture défendue par le gouvernement néolibéral".
10:29 Des propos sur une logique libérale qui tente à faire sourire,
10:32 alors que le cinéma français est bien plus aujourd'hui dans une logique d'assistanat.
10:35 On se retrouve avec une certaine "gauche culturelle" qui n'aime pas les capitalistes,
10:39 mais elle aime leur argent quand il faut financer leur film,
10:41 et notamment via des aménagements fiscaux, une niche fiscale qui s'appelle Sofica.
10:45 Donc on voit bien, oui, qu'il y a... Comment il y a, tu sais ?
10:49 Alors, ces propos de Justine Trier, qui a reçu La Palme d'Or à Cannes en 2023,
10:54 n'a pas eu l'heure de plaire quand même au CNC, donc au Centre National du Cinéma,
11:00 parce que le CNC n'a pas voulu coucher son film sur la liste des Oscars,
11:06 à savoir, il n'a pas voulu inscrire le film de Justine Trier sur la liste des meilleurs films étrangers.
11:12 Le Centre National du Cinéma, le CNC, est un établissement public sous l'autorité du ministère de la Culture,
11:17 qui date d'une époque où les films français avaient une audience.
11:19 Aujourd'hui, ce sont les films sans audience qui sont financés par les longs-métrages à succès.
11:23 En effet, l'exploitant d'une salle doit reverser environ 10% d'une prix d'entrée au CNC,
11:27 une taxe qui, avant le Covid, rapportait 150 millions d'euros par an.
11:29 Aujourd'hui, les salles sont moins fréquentées, mais versent tout de même au CNC plus de 110 millions d'euros par an.
11:33 Mais ce n'est pas tout. Il y a aussi la taxe sur les services de télévision qui rapporte 469 millions d'euros,
11:38 et une autre plus récente, la taxe sur la diffusion en vidéo physique et en ligne de contenu additionnel,
11:43 un peu plus de 100 millions.
11:44 Une montagne d'or sur laquelle est assis le CNC pour financer des œuvres racontant des fables grotesques
11:48 et idéologiquement imprégnées de fantasmes de gauche,
11:51 comme l'histoire d'un jeune afghan qui partage son quotidien avec une bourgeoise parisienne.
11:55 Des niaiseries qui ont des airs de propagande, mais qui touchent finalement peu de Français
11:58 à considérer le nombre de spectateurs qui se déplacent dans les salles obscures.
12:01 Et passons à présent à l'actualité en bref.
12:07 Le Sénat vote largement pour la constitutionnalisation de l'avortement.
12:14 Mercredi, la Chambre haute a adopté le projet de loi.
12:17 267 sénateurs ont voté pour et 50 contre.
12:22 Deux amendements ont été rejetés, l'un supprimant l'expression ambiguë "liberté garantie",
12:27 l'autre mentionnant explicitement la protection de la clause de conscience du personnel soignant.
12:32 Prochaine étape, la réunion au Congrès, lundi 4 mars, de l'ensemble des parlementaires.
12:36 Les 3/5ème des élus doivent alors valider le texte.
12:39 Parmi le peu d'élus à se manifester publiquement contre ce texte,
12:42 le sénateur reconquête Stéphane Ravier, qui a été le seul à voter une motion de rejet.
12:46 Victimisation, mode d'emploi.
12:49 En Tunisie, Madjoub Madjoubi, l'imam de Bagnoles sur 16 expulsé de France le 22 février,
12:54 a affirmé aux médias de son pays qu'il avait été ciblé par les autorités françaises
12:58 pour son soutien envers la cause palestinienne.
13:00 La vidéo contenant son prêche sur le drapeau tricolore jugé sataniste
13:16 et la fin des nations voulues par Allah avait pourtant abondamment circulé.
13:20 Difficile d'y voir le rapport avec le conflit israélo-palestinien.
13:23 L'austérité, mais pas pour tout le monde.
13:26 Selon une information dévoilée mardi par le Canard Enchaîné,
13:29 le budget de l'Élysée doit augmenter de 11%, celui de l'Assemblée nationale de 6% et celui du Sénat de 2%.
13:35 La palme revient à l'épate de la République avec 34% pour le Conseil constitutionnel.
13:40 Le 22 février, un décret a pourtant enterriné une suppression de 10 milliards d'euros de crédit
13:45 pour l'État afin de faire face à une croissance plus faible que prévu.
13:48 De nombreux programmes budgétaires jugés hautement prioritaires par le gouvernement
13:52 ont été privés de plusieurs millions, voire plusieurs centaines de millions d'euros.
13:56 Même l'école, mère de toutes les batailles selon les mots du Premier ministre Gabriel Attal, a perdu 700 millions d'euros.
14:02 L'euthanasie décime nos voisins belges.
14:06 Mardi, le service fédéral belge de santé publique a dévoilé les chiffres de l'euthanasie en 2023.
14:11 L'augmentation est de 15% par rapport à 2022.
14:14 3 400 personnes ont été tuées par le médecin, parmi lesquelles une trentaine de moins de 40 ans.
14:19 Pour 20% des personnes euthanasiées, il n'était même pas établi que le décès était prévu à brève échéance.
14:24 30 000 civils palestiniens ont trouvé la mort depuis le 7 octobre selon les chiffres du Hamas.
14:30 Les bombardements israéliens ont dévasté des quartiers entiers de la bande de Gaza,
14:33 forçant ainsi les deux tiers de la population à fuir leur foyer et tuant différemment femmes, enfants et soldats.
14:38 Depuis que le territoire est assiégé par Israël, la famine menace également,
14:41 alors que les combats empêchent le cheminement de l'aide.
14:44 L'Organisation des Nations Unies a dénoncé l'attitude d'Israël qui contrôle l'entrée des aides en provenance d'Egypte,
14:48 alors que selon les mots de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens,
14:52 les hôpitaux sont transformés en champs de bataille et un million d'enfants font face à un traumatisme quotidien.
14:56 Une situation humanitaire aggravée ce jeudi matin.
14:59 L'armée israélienne a tiré sur la foule dans le nord du territoire,
15:02 alors que des Gazaouis se dirigeaient vers des camions d'aide alimentaire.
15:05 Une centaine de morts et plus de 700 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.
15:09 De quoi alourdir le bilan des civils tués depuis le début de l'offensive,
15:12 alors que les femmes et enfants représentaient les deux tiers des 30 000 morts depuis octobre.
15:16 À titre de comparaison, une dizaine de milliers de civils ont trouvé la mort en Ukraine depuis le début de la guerre, il y a deux ans.
15:21 L'opération militaire de Tsaïl a, elle, démarré seulement il y a quatre mois.
15:24 En Argentine, Ravir Mileï passe le wakisme à la tronçonneuse.
15:29 Vendredi à Buenos Aires, un décret du ministre de la Défense a interdit le langage inclusif dans l'armée.
15:34 Ses prédécesseurs n'avaient pas donné de directive précise, mais implicitement encouragé cette pratique.
15:38 Quoiqu'on constatait que des femmes officiers ne réclamaient pas la féminisation de leur grade.
15:42 Aujourd'hui, l'argument du nouveau gouvernement argentin est qu'il faut éliminer des formes incorrectes de langage
15:47 qui peuvent générer une interprétation erronée, affectant l'exécution des ordres et le déroulement des opérations militaires.
15:52 Le président Ravir Mileï n'est pas opposé à titre personnel à ce que l'écriture inclusive soit employée en privé,
15:57 mais il juge que l'utilisation par l'État relève de l'endoctrinement.
16:03 La Paris judiciaire s'affirme contre Jair Bolsonaro, mais celui-ci conserve le soutien de sa base.
16:08 Une foule s'est rassemblée en soutien à l'ancien président brésilien dimanche dernier,
16:11 alors que l'homme politique fait l'objet d'une enquête pour tentative de coup d'État.
16:14 Suite à sa défaite contre Luis Ignacio Lula da Silva en octobre 2022,
16:18 Jair Bolsonaro avait dénoncé une fraude électorale.
16:21 Il en était suivi des années croches avec certains de ses militants.
16:24 Aujourd'hui, la police lui a confisqué son passeport et il a interdiction de quitter le territoire.
16:28 Il nie toute tentative de putsch, appelle à une pacification
16:31 et a demandé à ses soutiens de ne pas porter de pancartes provocatrices.
16:35 Dans un instant un Zoom, Xavier Tittleman, rédacteur en chef d'Air & Kosmos.
16:43 Ce soir également, Imedia, c'est la fin de cette édition.
16:46 Merci de votre fidélité, à demain, bonsoir.
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