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Chaque jour depuis le 2 septembre, une assistante "socio-juridique" s'assoit discrètement aux côtés de Gisèle Pelicot dans la salle d'audience où se tient le procès des viols de Mazan. "On essaie vraiment d'être une présence, une oreille attentive, d'avoir une écoute aussi, d'accueillir ce qu'elle a à nous dire et de le faire sans jugement" explique Anne-Sophie Langlet, l'une des membres de l'Amav, l'association agréée par le ministère de la Justice dont les membres interviennent dans ce procès hors norme aux côtés des parties civiles.

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Transcription
00:00Je pense qu'elle y voit de la douceur dans l'accompagnement qu'on lui apporte.
00:23Je ne sais pas si c'est notre objectif à la base, mais elle y trouve ça.
00:28Après on essaie vraiment d'être une présence, d'être une oreille attentive, d'avoir une écoute
00:37aussi, d'accueillir ce qu'elle a à nous dire et de le faire sans jugement et puis essayer
00:47d'en faire quelque chose, de ne pas simplement l'écouter et puis point, d'essayer d'entrer en
00:53communication avec elle pour aussi l'aider dans ce qu'elle peut nous renvoyer.
01:07C'est un moment qui est très très compliqué pour n'importe qui et pour Gisèle Pellicot aussi,
01:11qui n'a pas de souvenirs donc c'est quand même quelque chose à chaque fois qu'il faut réintégrer.
01:18C'est difficile aussi parfois quand il y a certains arguments qui peuvent être déployés par certains
01:26avocats ou qui peuvent être difficiles à entendre en tant que victime, mais ça toujours sur un
01:32procès de cour criminelle ou de cour d'assises. C'est vraiment ces moments-là où parfois on peut
01:38entendre des phrases qui peuvent la heurter en tant que personne et puis les vidéos c'est compliqué.
01:47Oui parce que j'avais pas la nez de doudoune, j'avais que des cheveux légers.

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