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00:00Les Décodeurs d'Atlantique Matin
00:02Débats, analyses, opinions
00:05Le réveil de l'info, c'est Atlantique Radio
00:07Emmanuel Macron a été accueilli avec un fast royal et une ferveur populaire
00:13rarement observée pour un chef d'état étranger au Maroc
00:16depuis son arrivée hier à l'aéroport de Rabassal et où le roi Mohammed VI
00:20entouré de la famille royale l'a personnellement reçu
00:22jusqu'à la place du méchoir au cœur du palais royal
00:25où une foule enthousiaste a salué son passage
00:28Le message était un peu plus clair
00:30Cette visite marque une réconciliation sincère entre la France et le Maroc
00:34Mais au-delà du symbole, ce moment charnière traduit aussi des choix stratégiques
00:39forts de part et d'autre où intérêts politiques et économiques s'entremêlent
00:42La déclaration conjointe sur un partenariat d'exception renforcé
00:45signé par le souverain et le président de la République hier
00:48est l'aboutissement de négociations intenses pour rétablir une relation mise à l'épreuve
00:52Le retour à la raison de l'Elysée sur le dossier du Sahara marocain
00:56a été une condition sine qua non, on le sait, pour restaurer la confiance perdue
01:00Emmanuel Macron, entouré d'une délégation ministérielle et industrielle
01:03n'est pas venu les mains vides
01:04Sa visite s'accompagne aussi de la signature d'une vingtaine d'accords stratégiques
01:09couvrant plusieurs secteurs clés
01:11Ces accords ne répondent pas uniquement à des besoins économiques immédiats
01:15pour les uns et les autres
01:16mais visent à ancrer une interdépendance stratégique
01:18dans des domaines cruciaux pour les deux pays
01:21Ainsi, l'accord entre l'ONCF et Alstom, par exemple
01:24pour la fourniture de trains à grande vitesse
01:25et le projet d'infrastructures dans le domaine énergétique avec TotalEnergie
01:29et Safran positionne la France en partenaire privilégié désormais
01:34mais dans une approche rééquilibrée
01:35où le Maroc dispose désormais d'un réseau de partenariats diversifiés
01:38La réussite de cette visite et de ces accords symbolise une avancée décisive
01:42dans les relations franco-marocaines
01:44marquant la fin d'une période de crispation
01:47et l'entrée dans une nouvelle phase de respect mutuel et de collaboration ciblée
01:52Cette alliance renouvelée et consolidée
01:53répond à une volonté commune
01:55celle de bâtir un partenariat exemplaire et tourné vers l'avenir
02:00Nous allons en parler ce matin dans les Décodeurs d'Atlantique Matin
02:03avec Nabil Adel et Mustapha El-Jaye
02:05juste après le rappel des titres
02:07Les Décodeurs d'Atlantique Matin ce mardi 29 octobre 2024
02:14Je suis ravi d'accueillir Nabil Adel à ma gauche
02:17directeur du groupe de recherche en géopolitique et géoéconomie de l'ESCA
02:20Bonjour Nabil
02:21Bonjour
02:22Et je suis ravi également d'accueillir Mustapha El-Jaye
02:24professeur d'économie à l'Université Hassan II de Casablanca
02:26Bonjour Mustapha
02:27Bonjour Nabil
02:29Alors les images d'hier, vous les avez vues sans doute
02:31comme tous les Marocains
02:32et c'est vrai que ce que je disais tout à l'heure en introduction
02:35on avait rarement vu, ce n'était pas une première
02:37mais on avait rarement vu un tel accueil chaleureux
02:42de la part pour un président étranger
02:46pour une visite d'État au Maroc
02:48D'abord j'aimerais commencer par le fond
02:50avant d'aborder les questions de fond
02:53Sur la forme, quelle analyse ou quelle interprétation vous avez fait
03:00Nabil Adel, je commence par vous
03:02de cet accueil royal pour un président de la République française
03:07qui s'appelle Emmanuel Macron
03:09Écoutez, je pense que le Maroc a un pays riche de son histoire
03:15de ses traditions, a montré un petit peu
03:17l'étendue de la richesse de sa culture et de son histoire
03:20il a accueilli le président français avec les honneurs
03:24je pense que sa majesté a été à son accueil
03:27ça envoie un signal fort
03:30la France finalement s'est rangée du bon côté de l'histoire
03:34et donc le Maroc le lui fait savoir
03:36et cette réception s'inscrit dans cette ligne
03:39comme quoi à partir du moment où vous avez
03:44vous avez adopté la position marocaine
03:46qui est une position juste et équitable
03:48qui défend les intérêts des français
03:51bon finalement, il n'y a pas de raison que le froid continue
03:54et que le gel continue
03:56et voilà, aujourd'hui je pense que
04:00au-delà de l'acte lui-même d'accueillir le président français
04:03c'est le Maroc qui montre encore une fois
04:05les traditions d'état de plusieurs siècles
04:08avec la garde-roi et je pense le plus court d'armée constituée depuis
04:13le plus ancien effectivement
04:15à aujourd'hui de manière continue
04:17donc tout ça, ça envoie des symboles aussi bien
04:21au président français qu'au monde entier
04:23parce que je pense que ça a été suivi par
04:25par un certain nombre de pays pour montrer un petit peu que
04:28la civilisation est la grandeur du Maroc
04:30Alors je vais revenir vers vous pour parler du fond
04:34du problème, non, parce qu'il n'y a plus de problème
04:37mais du fond du sujet
04:38mais je donne la parole également à Simstafal Jey
04:40ce serait une première réaction aux images d'hier
04:44Je pense comme a dit Sinabil
04:46effectivement c'était l'art de recevoir marocains
04:51donc c'est d'abord dans notre culture
04:53de recevoir des hôtes
04:55et ça montre donc un réchauffement de relations
04:58entre le royaume du Maroc et la France
05:00vu comme a dit Sinabil que finalement
05:03le chef d'état français, le gouvernement français
05:06donc a un petit peu conforté le Maroc dans ses positions
05:10et ça montre également si vous voulez
05:14une reprise de relations, surtout pour l'avenir
05:17et on va le voir quand on va rentrer dans le détail
05:19une feuille de route qui un petit peu
05:22met les jalons pour nos relations
05:26qui étaient déjà ancestrales et traditionnelles
05:28avec un partenaire de premier choix
05:30on va rentrer dans les détails
05:32et c'est une vision, je pense sur 30 ans
05:36d'après ce que j'ai compris
05:37Oui, ça c'est ce que dit l'Élysée dans sa communication
05:40Il y a une volonté du gouvernement français
05:43de reprendre un peu les relations
05:47comme elles étaient auparavant
05:49et le royaume du Maroc a montré un petit peu
05:53l'art de recevoir à la marocaine
05:56Alors on va parler effectivement
05:58des implications sur le court, moyen et long terme
06:01de ce partenariat renouvelé, renforcé
06:05mais je reviens vers toi Nabil
06:09parce qu'on avait abordé à plusieurs reprises
06:12dans cette émission
06:14les relations franco-marocaines
06:16pendant justement cette période
06:18de bruit diplomatique
06:19et je me rappelle très très bien
06:21pendant une émission
06:23tu étais quand même assez sceptique
06:24sur la capacité du chef de l'État français
06:27Emmanuel Macron
06:28pour ne pas le nommer
06:30à retrouver en quelque sorte
06:32la raison sur cette question du Sahara marocain
06:34et sur son approche
06:36sur l'approche qui est la sienne
06:39sa manière d'aborder la politique étrangère
06:41surtout avec les pays du Maghreb
06:44Est-ce que tu as changé d'avis sur cette question ?
06:46Comment tu expliques en tout cas
06:48le changement de cap du président Macron ?
06:50Je m'appelle très bien avoir dit
06:52que tant que ce président est là
06:53rien ne changera
06:54C'est ça
06:55Et je suis heureux de me tromper
06:57Et franchement
06:59C'est la marque des grands
07:00qui reconnaissent leur valeur
07:02Sur ce sujet là
07:04je suis content de me tromper
07:06mais je me rappelle avoir dit également
07:08que s'il n'y a pas une pression forte
07:10de la part
07:12des composants de l'État français
07:14à savoir le patronat
07:16le monde des affaires
07:18qui voit le Maroc avancer
07:20sur un grand nombre de chantiers
07:22et donc profiterait essentiellement
07:24les pays qui ont reconnu la marocaineté du Sahara
07:26notamment les États-Unis, l'Espagne, l'Allemagne
07:28et les pays du Golfe
07:32il ne bougera pas
07:34et je pense que là la pression
07:37a apporté ses fruits
07:39parce que finalement on lui a expliqué
07:41que vouloir jouer à l'équilibriste
07:43entre Alger et Rabat
07:45il n'a pas réussi à séduire Alger
07:47tout en s'aliénant Rabat
07:49Alger est resté accroché
07:51sur ses positions historiques
07:53Rabat est en train d'avancer
07:55sur un certain nombre de grands chantiers structurants
07:57notamment tout le développement
07:59des provinces du sud
08:01avec la façade atlantique
08:03avec les grands projets infrastructurels
08:05et donc la France allait se retrouver
08:07elle qui avait eu une avance
08:09au Maroc, allait se retrouver derrière
08:11des pays qui sont venus hier
08:13et qui vont commencer à lui rafler la mise
08:15je pense que la pression
08:17des milieux des affaires français a été très forte
08:19je pense également aux milieux
08:21de sécurité quand on sait
08:23l'apport en matière de sécurité
08:25C'est ce que j'allais vous dire
08:27il me semble que l'aspect économique est très important
08:29mais il n'est pas crucial
08:31voire primordial dans ce changement de cap
08:34sécurité sécuritaire, géostratégique
08:36Tout à fait
08:38Mais quand on voit
08:40l'importance de la délégation dans son volet
08:42économique, on voit qui a poussé
08:44dans ce sens
08:46Justement, parlons-en et je vous donne la parole
08:48Mustapha Alger, c'est vrai que ce qui
08:50non pas étonne mais attire l'attention
08:52c'est de voir cette délégation
08:54française accompagnant
08:56le président Macron
08:58être aussi importante
09:00aussi diversifiée
09:03neuf ministres, on parle de plusieurs patrons
09:05grands patrons français, des patrons d'industrie
09:07de grandes entreprises françaises
09:09ça envoie d'abord
09:11un message très clair qui est que
09:13nous sommes là pour
09:15du concret, pas pour
09:17du baratin et ça engage
09:19peut-être aussi
09:21tout l'enjeu ou toute la grande question
09:23à laquelle il faut répondre
09:25ça engage l'Etat français
09:27les composantes de l'Etat français
09:29et les entreprises françaises
09:31entrevoir un avenir radieux
09:33dans leur approche
09:35avec le Maroc
09:37tant sur le volet politique que sur le volet
09:39économique
09:41les accords conclus hier
09:43dans ce sens
09:45juste pour conforter
09:47ce que vient de dire Sénabil
09:49il ne faut pas oublier que
09:51la France a perdu du terrain en Afrique
09:53on a vu un peu ce qui s'est passé dans
09:55beaucoup de pays africains
09:57en Afrique de l'Ouest
09:59où ils étaient très présents
10:01et donc on voit un petit peu
10:03les efforts que fait le Maroc
10:05on voit un petit peu tous les
10:07grands chantiers structurants
10:09et je pense que le patronat français
10:11notamment le MEDEF
10:13a quand même pesé de son poids
10:15pour accompagner cette dynamique marocaine
10:17et ne pas céder la place aux Espagnols
10:19tous les autres pays
10:21l'Allemagne, etc.
10:23la Chine et j'en passe
10:25et il y a une délégation d'ailleurs
10:27entre le patron de la CGEM
10:29et le MEDEF
10:31à midi exactement
10:33et qui sera précédée par une prise de parole d'Emmanuel Macron
10:35au Parlement
10:37et Emmanuel Macron viendra
10:39vers 16h
10:4115h30 pour faire la clôture
10:43pour montrer l'importance
10:45de l'économique dans cette mission
10:47et vous l'avez si bien dit
10:49il y a 100 hommes d'affaires français
10:51et les navires amiraux
10:53de l'industrie française sont là
10:55J, J et Safran
10:57on peut les citer
10:59et tout cela hier c'était du concret
11:01il y a 22 conventions qui ont été signées
11:03nous les avons vues
11:05notamment avec Alstom
11:07avec Safran, il y a aussi
11:09ce que j'ai beaucoup
11:11j'ai trouvé assez intéressant
11:13c'est les 300 millions d'euros
11:15que le gouvernement français va donner
11:17au fonds Mohamed VI pour un accélérateur
11:19des jours 21 franco-marocains
11:21c'est très important
11:23également l'implication de l'AFT
11:25donc on voit que c'est du concret
11:27hier les 22 conventions
11:29et je pense que l'économique
11:31reste assez importante
11:33bien évidemment avec tout l'aspect sécuritaire
11:35que vous avez évoqué
11:37mais l'économique c'est vraiment
11:39je dirais après l'intervention
11:41de M. Macron au niveau des deux chambres
11:43c'est le grand pavé de cette journée
11:45où il y aura
11:47une rencontre entre
11:49les grands patrons de la CGM
11:51et une centaine d'hommes d'affaires français
11:53et qui sera donc
11:55bien évidemment, la séance d'ouverture
11:57sera faite par les deux ministres des finances
11:59et la clôture par le président Macron
12:01ça montre l'intérêt au volet économique
12:03oui, alors quand on
12:05quand on parle
12:07quand on fait de la diplomatie
12:09il y a plusieurs
12:11leviers à activer, il y a le levier économique
12:13le levier sécuritaire
12:15le levier géostratégique et puis il y a aussi le levier
12:17culturel et ce qui a
12:19attiré aussi mon attention
12:21dans cette délégation, c'est une forte
12:23présence de personnalité
12:25du monde, de la culture, on va dire ça
12:27comme ça, d'ailleurs il me semble
12:29j'ai lu ça
12:31auprès de certains de nos confrères
12:33qui évoquent une inauguration
12:35officielle du nouveau théâtre de
12:37Rabat, profitez de cette occasion pour
12:39le faire, on verra si ce sera le cas ou pas
12:41d'ailleurs, mais nous on va continuer de parler
12:43des enjeux géostratégiques et géoéconomiques
12:45de ces
12:47ces retrouvailles entre Rabat
12:49et Paris, juste après la pub
12:51et le journal de
12:53Morazaba, on se retrouve avec Nabil Adel
12:55et Mustapha El-Jey pour la suite du débat
12:57à tout à l'heure. La suite des
12:59décodeurs d'Atlantique
13:01matin, toujours avec Nabil Adel, directeur
13:03du groupe de recherche en géopolitique et géoéconomie
13:05de l'ESCA et Mustapha El-Jey, professeur d'économie
13:07à l'université Hassane II de Casablanca
13:09on parle bien évidemment aujourd'hui des relations
13:11Maroc-France
13:13avec cette visite d'Etat entamée
13:15hier par le président français
13:17Emmanuel Macron dans
13:19le Royaume et on essaie de
13:21comprendre, en tout cas
13:23aujourd'hui, peut-être
13:25les implications directes et
13:27indirectes de cette
13:29visite. Je reviens sur un
13:31élément précis qui était évoqué
13:33dans la communication officielle
13:35de l'Élysée, ce que je disais tout à l'heure
13:37à Mustapha El-Jey
13:39l'Élysée parie sur une ambition
13:41pour les 30 années à venir dans cette
13:43nouvelle relation retrouvée
13:45entre le Maroc et
13:47la France et on en parlait, on en partait
13:49tout à l'heure pendant la pause
13:51c'est vrai que dans les relations
13:53internationales, dans les relations d'État à État
13:55il n'y a pas de certitude
13:57absolue, ça c'est une réalité, il n'y a que des
13:59intérêts communs, convergents
14:01si possible et c'est vrai que
14:03on peut se poser la question aujourd'hui de savoir
14:05quels sont les mécanismes
14:07qui permettent aujourd'hui de nous garantir
14:09à nos Marocains et à eux français
14:11que cette ambition clairement affichée
14:13de rester
14:15sur la même longueur d'onde
14:17pour les années à venir
14:19quels sont les garanties dont nous disposons
14:21aujourd'hui, si ce n'est des déclarations
14:23d'intention
14:25et il est vrai, il faut le dire
14:27des prises
14:29de parole et des prises
14:31de position au plus haut sommet des deux États
14:33d'ailleurs. Nabil Ahad.
14:35Il n'y a pas de garantie
14:37aujourd'hui c'est
14:39une politique échangeante, il suffit que demain
14:41une nouvelle majorité arrive en France
14:43un nouveau président qui arrive en France
14:45même si on dit que c'est un
14:47pays d'institution, mais la personnalité
14:49du chef de l'État
14:51marque la politique étrangère
14:53pour que les choses puissent
14:55évoluer dans un sens ou dans un autre.
14:57C'est pour ça si je peux me permettre que
14:59la déclaration
15:01de l'Élysée dans le communiqué
15:03qui parle d'une ambition pour les 30
15:05années à venir peut nous interroger
15:07tout peut changer en fonction
15:09du nouveau locataire
15:11de l'Élysée.
15:13Maintenant il y a des éléments qui permettent
15:15de stabiliser une relation.
15:17Ce sont les projets économiques à long terme
15:19où là vous retrouvez
15:21ligoté quel que soit celui qui va
15:23arriver, quand il y a des projets lancés
15:25à financer
15:27où ils sont bien avancés
15:29faire
15:31une marche arrière
15:33ça devient très difficile.
15:35Ce qui
15:37garantit
15:39la stabilité des positions
15:41ce sont les rapports de force.
15:43Plus le Maroc instaure
15:45un rapport de force à travers
15:47de grands projets structurants
15:49à travers de grandes initiatives
15:51l'ouverture sur l'Afrique, la façade atlantique
15:53les grands projets d'infrastructures
15:55quel que soit l'humeur
15:57du locataire
15:59de l'une des capitales avec laquelle nous avons
16:01des relations
16:03il est confronté à une réalité
16:05une réalité qui va le dépasser.
16:07Finalement le coût
16:09de dépasser cette réalité devient
16:11extrêmement élevé. Je prends un exemple
16:13très simple. Quand
16:15Trump a reconnu
16:17la marocanité du Sahara
16:19quel que soit
16:21la position de Biden vis-à-vis du Maroc
16:23admettons que ce soit quelqu'un
16:25qui n'aime pas du tout le Maroc
16:27revenir sur cette décision va lui coûter
16:29extrêmement cher.
16:31Il ne l'a pas fait.
16:33Il préfère ne pas y toucher.
16:35Peut-être qu'il ne va pas développer
16:37ce qu'il a fait. Il devait y avoir une ouverture
16:39d'un consulat d'Arla
16:41des investissements de 3 milliards
16:43il ne l'a pas fait mais il n'a pas pu
16:45revenir. Pourquoi ? Parce que
16:47les intérêts en jeu sont tellement
16:49importants que si
16:51ça vise à faire bouger
16:53ça va lui retourner à la figure
16:55si je peux m'exprimer ainsi.
16:57La même chose. Aujourd'hui
16:59on s'inscrit dans des projets de long terme
17:01LGV
17:03projet d'énergie
17:05hydrogène
17:07les autoroutes, l'infrastructure
17:09tous les ports d'Arla
17:11on parle
17:13aujourd'hui du développement
17:15de la ville de Gouéra
17:17tous ces éléments font que le coût
17:19de la marche arrière devient extrêmement
17:21élevé. C'est le seul moyen de
17:23garantir la
17:25stabilité des positions.
17:27Je partage totalement
17:29d'ailleurs dans la majorité
17:31des conventions c'est des projets structurants
17:33à moyen terme si ce n'est pas à long
17:35terme. Donc tout ce qui est
17:37TGV, tout ce qui est
17:39offre Maroc de l'hydrogène vert
17:41tout ce qui est aussi contrat
17:43avec Safran. Nous avons vu
17:45également et c'est très important
17:47un petit peu tout le volet
17:49si vous voulez accélérateur des investissements
17:51donc les job ventures entre
17:53partenariats franco-marocains
17:55et je pense que
17:57ce que j'ai vu c'est aussi nous sommes
17:59dans une logique de partenariat
18:01de co-industrialisation. On n'est plus
18:03dans une logique où le Maroc est un simple
18:05client. Nous avons vu
18:07le Maroc
18:09d'aujourd'hui ce n'est pas le Maroc d'hier
18:11nous avons donc des opérateurs
18:13de taille, nous avons des
18:15des grosses structures
18:17dans tous les domaines d'ailleurs
18:19il y a beaucoup de partenariats par exemple sur TGV
18:21il y a des grandes entreprises marocaines
18:23qui ont partenariat avec
18:25si vous voulez
18:27Safran dans l'aéronautique
18:29avec aussi dans
18:31le domaine de... Cette approche client fournisseur
18:33en fait ça dépend des secteurs parce qu'on le sait
18:35il y a des secteurs stratégiques où le transfert de
18:37technologie ne se fait pas automatiquement
18:39il faut l'inclure
18:41et on en a parlé donc il ne faut
18:43plus rester dans une logique de simple client
18:45et le plus important c'est que le Maroc
18:47maintenant pour comme
18:49je l'ai dit tout à l'heure dans mon préambule
18:51pour la France
18:53un point d'entrée pour le marché
18:55africain donc il y a de grandes
18:57opportunités, le Maroc a déjà
18:59fait preuve, si je parle par exemple
19:01d'un secteur que je connais qui est le secteur bancaire
19:03il ne faut pas oublier que la majorité des banques
19:05françaises ont quitté notamment
19:07les pays de l'Afrique de l'Ouest
19:09donc nous avons des grands
19:11même le marché marocain il n'y a plus
19:13oui il y a encore une ou deux, il y a BNP
19:15qui est la BNCI
19:17mais le Maroc je parle notamment
19:19des opportunités qu'offre
19:21le marché africain, le Maroc
19:23a déjà fait ses preuves, nos banques
19:25sont déjà là, elle domine les marchés
19:27et elle peut être un éclaireur
19:29pour les investisseurs
19:31aussi bien français que franco-marocains
19:33donc on est dans une logique de partenariat
19:35et de co-industrialisation
19:37et on doit sortir de cette logique
19:39d'être un simple client. Très bien, on va marquer
19:41une petite pause, on a le
19:43point info avec Karim Droneh, on poursuit
19:45juste après, à tout de suite. Suite F1
19:47des décodeurs d'Atlantique Matin avec
19:49Mustapha El Jaïy et Nabil
19:51Adel, on parle bien évidemment
19:53des relations Maroc-France
19:55un dernier mot sur ce premier sujet
19:57parce qu'il y a aussi un autre sujet que j'aimerais aborder avec vous
19:59à savoir le PLF 2025
20:01et je vous donne
20:03l'opportunité d'aborder peut-être une dernière
20:05fois l'avenir de ces relations
20:07Nabil Adel. Une petite réflexion sur le
20:09sur les TPME
20:11marocaines et j'aimerais bien
20:13qu'au milieu des discussions figure
20:15l'ouverture du marché français
20:17à des dizaines
20:19de milliers de TPE marocaines qui ont
20:21une entre-exportatrice mais qui peuvent
20:23rencontrer des difficultés à accéder
20:25au marché français
20:27je pense que ça reste toujours le parent pauvre
20:29de ce genre de coopération
20:31comment les
20:33responsables marocains doivent
20:35étudier avec leurs homologues français
20:37l'ouverture du marché français
20:39aux TPE marocaines parce que je pense que
20:41aujourd'hui il y a quelque chose à faire à ce niveau-là
20:43nous avons des dizaines de milliers
20:45de TPE qui sont très dynamiques
20:47le marché local est saturé
20:49dans certains secteurs
20:51donc ils ont de la peine
20:53à avoir des commandes et je pense que
20:55ouvrir le marché de l'hexagone serait
20:57une bonne chose et ça
20:59renforcerait cette interdépendance
21:01dont on parle beaucoup parce qu'aujourd'hui ça va
21:03toujours dans un seul sens
21:05les français viennent avec des projets au Maroc
21:07très peu dans le sens inverse
21:09donc il faut qu'on commence à envisager
21:11ça de cette manière
21:13Peut-être qu'ils auront l'occasion d'en parler aujourd'hui
21:15puisqu'une rencontre entre les représentants des deux
21:17patronats est prévue
21:19ce mardi. Staphalger un dernier mot
21:21Voilà peut-être juste pour compléter
21:23il y a effectivement des secteurs où le
21:25Maroc a un potentiel, je parle notamment
21:27des TPE
21:29de toutes petites entreprises, des coopératives
21:31dans le domaine des produits terroirs
21:33dans le domaine de l'artisanat
21:35je pense qu'il y a des niches
21:37où le Maroc peut apporter
21:39une valeur ajoutée et permettre
21:41à ces petites coopératives
21:43à ces toutes petites entreprises
21:45qui sont dans des niches bien pointues
21:47donc d'avoir des ouvertures
21:49sur le marché français
21:51Même dans l'industrie, dans les nouvelles technologies
21:53il y a un potentiel
21:55énorme
21:57Il y a un savoir-faire
21:59pas mal de poussés marocains, il faut leur donner aussi
22:01l'occasion
22:03d'avoir cette offre exportable
22:05sachant que, vous le savez, il y a 3 ou 4 groupes
22:07déjà marocains
22:09qui ont un petit peu des investissements
22:11assez importants en France, je parle de
22:13Outsourcia, je parle à partir des noms
22:15mais dans la grande distribution
22:17Vous pouvez parce qu'on sait toujours les mêmes
22:19et c'est très révélateur
22:21du faible nombre de ces acteurs marocains
22:23qui peuvent exporter leurs services
22:25une dizaine d'industriels marocains
22:27et c'est déjà un bon départ
22:29parce qu'on était avant toujours dans le sens
22:31nord-sud
22:33maintenant il y a des potentiels
22:3510 minutes avant la fin de cette émission
22:37on va ouvrir le chapitre
22:39projet de loi de finances
22:412025, j'imagine, j'espère
22:43que vous avez lu
22:45entièrement mais au moins
22:47les principales mesures
22:49contenues dans ce projet de loi de finances 2025
22:51et c'est vrai que la mesure phare
22:53dont tout le monde parle, c'est ce
22:55réaménagement, enfin j'ai envie de dire
22:57du barème de l'IR
22:59pour les salariés
23:01du secteur privé
23:03et c'est vrai qu'en préparant
23:05cette émission, ce qui est bien
23:07c'est que la mesure, si elle est appliquée
23:09en l'état, permettra
23:11à une grande majorité des salariés
23:13du secteur privé qui ont un salaire
23:15net mensuel
23:17inférieur à
23:196000 dirhams
23:21d'avoir un surplus au niveau de leurs
23:23fiches de paye
23:25mais
23:27on peut se poser la question de savoir si
23:29aujourd'hui on peut vraiment parler d'une
23:31réforme de l'IR
23:33ou d'une petite
23:35mesure qui va dans le bon sens
23:37mais qui reste insuffisante
23:39pour atteindre cette
23:41sacro-sainte notion de l'équité
23:43fiscale
23:45qu'on a du mal
23:47à atteindre. Je commence par Nabil Haddad
23:49parce que je vous ai vu faire
23:51pas des grimaces mais vous étiez quelque peu étonné
23:53de ce que je disais à l'instant.
23:55Non, parce que vous avez donné deux choses
23:57est-ce que c'est une réforme ou une mesure
23:59c'est plus une mesure qu'une réforme
24:01c'est loin de là
24:03aujourd'hui. Parce qu'on ne sait pas en parler
24:05comme étant une réforme. Justement, tout dépend
24:07de ce qu'on met derrière le terme
24:09vous savez l'impôt sur les revenus
24:11se compose de quatre catégories, je ne suis pas fiscaliste
24:13et je prie les fiscalistes de me pardonner
24:15vous avez l'impôt sur les revenus fonciers
24:17sur les revenus professionnels
24:19sur le salaire
24:21et sur les revenus des valeurs
24:23mobilières. Alors cette
24:25mesure ne concerne que l'impôt
24:27sur les salaires
24:29et une partie de l'impôt sur les salaires
24:31c'est pour vous dire à quel point nous sommes très loin
24:33de la réforme
24:35donc rien sur les autres côtés
24:37comment d'abord les intégrer à l'impôt
24:39parce qu'aujourd'hui nous avons des métiers
24:41entiers qui payent
24:43peu ou pas d'impôt
24:45et c'est sur ça qu'on attendait ce gouvernement
24:47Justement, il y a une mesure qui va dans ce sens
24:49c'est l'ouverture d'une nouvelle tranche
24:51d'imposition pour les revenus
24:53non identifiés
24:55Alors justement, quand on dit
24:57intégrer à l'impôt, ça veut dire identifier
24:59je pense que c'est identifier
25:01ces gens-là, on les connait
25:03et voir
25:05les mécanismes légaux
25:07de les forcer à payer l'impôt
25:09Je pense
25:11que l'État aujourd'hui a les moyens de faire ce travail
25:13à chaque fois qu'il y a une levée de bouclier
25:15Surtout le devoir
25:17Je parle des moyens
25:19technologiques
25:21Ils peuvent le faire
25:23Maintenant, à chaque fois qu'ils le font
25:25il y a une levée de bouclier, ils font marche arrière
25:27Donc c'est ça la réforme, c'est avoir du courage politique
25:29pour mener la réforme. Maintenant, effectivement, c'est une bonne chose
25:31pour les salariés
25:33ça va soulager un peu le pouvoir d'achat
25:35mais le problème que nous avons
25:37c'est que si nous voulons l'équité fiscale
25:39Vous avez deux voiles dans l'équité fiscale
25:41Tout le monde paye
25:43l'impôt à hauteur de ses revenus
25:45mais on oublie
25:47l'autre élément de l'équité fiscale
25:49c'est que l'argent des Marocains soit bien dépensé
25:51et on voit
25:53très peu de choses sur l'économie
25:55dans les dépenses publiques
25:57sur la réduction du train de vie de l'Etat
25:59qui marque une augmentation soutenue d'année en année
26:01et qui exerce une pression
26:03importante sur le secteur privé
26:05parce que c'est lui qui finance
26:07ses dépenses. Aujourd'hui,
26:09quand on voit le niveau
26:11des dépenses publiques
26:13on pourra plus suivre
26:15avec les impôts, surtout quand on fait des croissances
26:17de 2,1%
26:19Au moins que tous les contribuables
26:21qui doivent payer leur impôt le fassent
26:23Mais pour qu'ils le fassent, il faut
26:25qu'il y ait deux éléments. D'abord, il faut
26:27réduire le taux marginal de l'impôt
26:29et puis deuxièmement, il faut qu'il y ait
26:31un sentiment de justice
26:33Je paie mes impôts
26:35mais au moins je vois le résultat
26:37Maintenant, je paie
26:39mes impôts à chaque fois
26:41qu'il y a un peu de pluie, on voit l'état
26:43de nos infrastructures, comment c'est, les écoles
26:45les hôpitaux, bon je ne veux pas revenir sur la liste
26:47créer un sentiment
26:49de frustration
26:51Pourquoi je paie tous ces impôts ?
26:53Et je pense que le Marocain
26:55quand il voit les choses évoluer
26:57dans le bon sens
26:59il est volontaire
27:01Mais c'est quelqu'un de très raisonnable et de très rationnel
27:03Il vous dit, voilà, je paie
27:05l'impôt, mais je ne vois pas
27:07l'amélioration au niveau du service public
27:09Mais le Marocain, il n'aime pas être
27:11pris pour ce qu'il n'est pas
27:13Ce que vous venez de dire est très vrai
27:15Quand vous voyez effectivement que
27:17l'argent public est
27:19mal géré, parfois mal investi
27:21ça peut vous poser problème
27:23par rapport à cette question de la fiscalité
27:25Mais je pense sincèrement
27:27que ce qui énerve
27:29le plus les contribuables
27:31qui eux paient, notamment les salariés du secteur privé
27:33à qui on ne demande rien, d'ailleurs
27:35il y a une retenue à la source, ils n'ont pas leur mot à dire
27:37c'est de voir qu'à côté
27:39vous avez d'autres
27:41contribuables
27:43et eux, d'autres métiers qui ne payent pas
27:45leur juste part d'impôt
27:47Staphal Geis, ce PLF 2025
27:49cette réforme ou cette mesure
27:51de l'IR, qu'est-ce que vous en pensez ?
27:53Moi je dirais c'est une mesure, voire une mesurette
27:55parce qu'en fait, il y a deux volets
27:57je pense que l'idée c'était un petit peu
27:59pour préserver le pouvoir d'achat, notamment
28:01des classes moyennes
28:03et des classes
28:05un petit peu fragiles, parce qu'on a
28:07exonéré jusqu'à 6000 dirhams
28:09D'ailleurs, un chiffre très intéressant
28:11qu'on a donné la semaine dernière
28:13la mesure concerne
28:1585%
28:17des salariés
28:19du secteur privé ont des salaires inférieurs
28:21à 6000 dirhams, et ça révèle
28:23aussi la
28:25fragilité
28:27de ces salariés du secteur privé
28:29Mais même quand on voit le niveau, par exemple
28:31à partir de 200 000 dirhams baissés
28:33de 38 à 37
28:35c'est un projet, vous savez que
28:37l'impact en valeur nominale
28:39on parle de 400-500 dirhams
28:41ça ne compense même pas
28:43si vous voulez
28:45le taux d'inflation
28:47parce qu'il y a des simulations qui ont été faites
28:49on a dit que, je pense que c'était
28:51le ACP, que le
28:53pouvoir d'achat s'est détérioré entre
28:551000 et 1500 dirhams en moyenne
28:57donc on est loin, ce n'est qu'une
28:59petite partie, c'est-à-dire l'impact
29:01est relativement faible
29:03par rapport même à des salaires
29:05soi-disant élevés, on parle de 200 000 dirhams
29:07et en plus
29:09on n'a pas vu, c'est vrai
29:11il y a un article qui parle de
29:13constater le train de vie
29:15les revenus non identifiés
29:17les revenus non justifiés
29:19est-ce qu'ils seront soumis dans le même
29:21barème ou pas, et là
29:23si on élargit l'assiette, on pourra
29:25effectivement
29:27soulager légèrement les salariés
29:29qui n'ont pas le choix comme vous l'avez dit, c'était retenu
29:31à la source, et aller vers d'autres
29:33métiers libéraux, vers d'autres métiers
29:35on parle maintenant
29:37des gains dans les jeux de hasard
29:39on parle des AdSense
29:41on veut élargir
29:43a priori
29:45ces niches qui échappent
29:47si vous voulez à l'IR
29:49et on verra dans l'application
29:51comment les choses vont se faire, et a priori
29:53il y a une volonté
29:55de l'administration fiscale de creuser
29:57même les niveaux de vie des
29:59si vous voulez des
30:01Ah oui c'est un travail d'investigation pour voir effectivement
30:03si votre individu correspond à l'heure
30:05au revenu qu'il déclare
30:07donc pour répondre
30:09à la question que je vous ai posée en préparant
30:11cette émission, est-ce que c'est le
30:13j'ai la réponse
30:15à ma question, est-ce que c'est le
30:17PLF de l'équité fiscale, non
30:19on en est très très loin
30:21très très loin
30:23l'équité fiscale c'est un chantier qui va se construire
30:25sur trois ou quatre gouvernements
30:27parce que ce n'est pas une mesure qu'on va faire
30:29aujourd'hui pour l'appliquer le lendemain et avoir
30:31ce lendemain
30:33c'est plusieurs lois de finances
30:35qui brique à brique instaurent cette
30:37équité fiscale, d'ailleurs c'est très déconseillé
30:39de venir de bout en blanc et
30:41basculer
30:43ça tombe bien, ça marche jamais au Maroc
30:45les changements
30:47brutaux ne marchent jamais
30:49donc ça tombe bien
30:51arrivé à l'équité fiscale
30:53aujourd'hui nous sommes sur le dernier quart d'heure
30:55de ce gouvernement, je pense la dernière loi de finances
30:57celle de l'année prochaine
30:59la dernière loi de finances de l'année électorale
31:01donc on ne va pas
31:03léger trop sur ça
31:05c'est la dernière loi de finances et on voit
31:07aujourd'hui qu'en matière de performance économique
31:09c'est un gouvernement qui a eu tout faux
31:11sur tous les plans
31:13croissance, inflation
31:15d'abord la croissance économique
31:17l'inflation, le chômage
31:19même parlons-y sur la question de la croissance
31:21parce que je sais que vous êtes sensible à ce sujet, les parlementaires
31:23notamment de l'opposition ont
31:25dézingué les prévisions
31:27macroéconomiques du gouvernement
31:29dans le cadre des hypothèses de croissance
31:31pour le PLF 2025
31:33ils ont raison
31:35parce qu'aujourd'hui vous savez
31:37pour faire une croissance
31:39une année, il faut la préparer
31:412 ou 3 ans à l'avance
31:43et pas les derniers mois
31:45de l'année d'avant pour dire voilà on va faire
31:47quand on dit on va faire 4,1%
31:49à part
31:51la variable pluviométrique
31:53qu'est-ce qu'on a mis en place pendant
31:552 ou 3 années pour générer cette croissance
31:57et la réponse est malheureusement négative
31:59en revanche on a enfin
32:01une réponse sur l'approche du gouvernement
32:03pour redynamiser
32:05le marché de l'emploi
32:07le chef du gouvernement
32:09on en a parlé
32:11elle était sous nos yeux
32:13personne ne l'a vue
32:15il faut de la pluie
32:17et ce matin il pleut
32:19sur Casablanca
32:21c'est quoi ?
32:23ces petites pluies
32:25matinales aujourd'hui c'est quoi ?
32:27c'est 10.000 emplois créés ?
32:29ça veut dire qu'on n'a pas besoin de gouvernement
32:31c'est une lecture
32:33possible malheureusement
32:35c'est un sujet
32:37sur lequel nous allons revenir prochainement
32:39lors de nos prochaines émissions
32:41on va parler de cette question de l'emploi et surtout des récentes
32:43déclarations du chef du gouvernement
32:45parce que pas mal de choses à dire et pas mal d'enseignements
32:47à en tirer, merci beaucoup Gustave Algey
32:49merci Nabil Aden, à la prochaine
32:51C'est la fin de cette émission
32:53Karim Droneh revient pour le journal

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