Bahyaoui Mohammed Transport Tour, Ouadi Madih, Président de l'Association de protection du Consommateur UNICONSO
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00:00:00Les experts sur Atlantique Radio
00:00:03Avec Badr Saoudi
00:00:07Les experts sont sur Atlantique jusqu'à midi
00:00:10Nous le savions mais hier le Maroc a été désigné co-organisateur de la Côte du Monde 2030.
00:00:15C'est une opportunité sans précédent mais sommes-nous prêts à relever le défi de la mobilité urbaine à l'heure où nous parlons ?
00:00:21La mobilité touristique que cet événement mondial va bien entendu nous imposer.
00:00:26Nos villes déjà confrontées à des défis de transports publics et privés pourront-elles accueillir l'afflux massif de visiteurs attendus ?
00:00:34Les infrastructures actuelles sont-elles suffisantes pour assurer des déplacements fluides et efficaces dans nos villes ?
00:00:40Ça va être les questions qu'on va se poser ce matin.
00:00:43Bien entendu vous pourrez témoigner et interagir avec nous.
00:00:47Si vous avez des avis à partager vous pouvez nous joindre de 10h à 12h et c'est au 05 22 85 36 70 ou 80.
00:00:56Avec nos deux invités qui sont tellement intéressés par la thématique qu'ils l'ont commencé avant même qu'on débute notre émission.
00:01:04Alors je la présente très rapidement, nous allons parler des problématiques de transports, de transports touristiques, de transports privés, de transports publics
00:01:11et qui peut mieux nous en parler qu'un opérateur, en l'occurrence du secteur, Simon-Hamoud Bahiaoui.
00:01:19Et nous sommes bien entendu sur l'aspect qui concerne les consommateurs avec un président de l'association de protection du consommateur.
00:01:27Nul mystère bien entendu.
00:01:29Pour cela nous allons aborder ces thématiques avec un autre droite, Wadi El Medir, que vous connaissez.
00:01:34Bonjour à vous deux.
00:01:35Bonjour.
00:01:37Alors on va essayer, ce n'est pas nécessairement la coutume ni l'habitude que nous avons dans cette émission, procéder étape par étape.
00:01:45Même si toujours les propos que nous avons au départ c'est pour expliquer, c'est pour introduire, c'est pour tout simplement éclairer de façon plus large les sujets que nous abordons.
00:01:56Alors on va commencer, on va essayer de faire simple.
00:01:59Il y a une actualité hier, bon ce n'est pas une surprise, on s'y attendait.
00:02:05Le Maroc va organiser aussi avec l'Espagne et le Portugal la Coupe du monde 2030.
00:02:12On a une échéance, on a six ans et force est de constater que précédemment nous avons pu relever les défis.
00:02:18Seulement pour ce qui est du transport, du transport touristique, du transport public, c'est quelque chose qui peut être délicat et en ce sens on voulait peut-être initier le débat.
00:02:27Alors quelles sont les problématiques ? On va commencer par le transport touristique puisque nous avons un opérateur.
00:02:32Quelles sont les problématiques qui vous semblent essentielles et quel est surtout aussi l'état actuel ?
00:02:39Parce que nous avons de plus en plus de touristes et est-ce que les infrastructures, est-ce que les équipements, est-ce que les opérateurs se mettent à niveau au fur et à mesure ?
00:02:49Merci. L'état actuel des autorisations octroyées, d'après les chiffres du ministère, sont de 37.725.
00:03:03Et le nombre d'autorisations qui sont exploitées actuellement n'est que de 9.903.
00:03:12Alors vous voyez quelle différence. Pourquoi 9.903 ? Parce que l'investissement est devenu trop élevé, le coût d'achat trop élevé.
00:03:25D'un équipement neuf, ça coûte combien ?
00:03:28Actuellement, par exemple, un autocar de 48 places, il faut compter juste la carrosserie.
00:03:38Une fourchette à tout le moins.
00:03:40Une fourchette, 1.400.000 plus le châssis 1.100.000, ça fait 2.500.000 hors taxes, hors TBA bien sûr.
00:03:48Alors vous imaginez, avec la TBA, c'est 20%...
00:03:52C'est quasiment 3.000.000 de droits.
00:03:543.000.000 de droits, en plus les taux de lésine, etc. Ca peut revenir à 3.500.000.
00:04:00Alors actuellement, pour amortir les 3.500.000 en période de 5 ans, c'est très très difficile.
00:04:07Il vous faut deux autocars amortis pour subvenir...
00:04:12Pour financer le troisième.
00:04:14Financer le troisième.
00:04:17Bon, vous en êtes à combien ?
00:04:19Comment vous avez pu procéder, vous personnellement, pour faire ces investissements ?
00:04:24Est-ce qu'on puisse donc nécessairement sur son capital, sur ses fonds propres ?
00:04:28Comment ça se passe ?
00:04:29On continue l'état, et puis je vais vous dire.
00:04:32Si on voit ce nombre-là, personne ne peut plus investir.
00:04:38Tout le monde attend que les prix des autocars baissent.
00:04:42Ils ne baisseront jamais.
00:04:44Ils ne baisseront jamais.
00:04:46Alors le seul moyen, c'est de trouver le moyen, par le biais des ministères de Finances,
00:04:51ministères de Tourisme, ministères de l'Industrie, ministères de Transport,
00:04:55comment importer des autocars moins chers, avec des taux moins élevés des banques,
00:05:01pour subvenir aux prochains investissements.
00:05:05Sinon, si on laisse en état, les opérateurs, vous nous dites, n'y ont pas intérêt,
00:05:10d'autant que cet afflux qu'on va attendre...
00:05:12On en parle bien plus tôt que l'échéance prévue.
00:05:15Mais il vaut mieux s'y préparer avant qu'après.
00:05:20Vous m'avez posé une question, comment vous imbécilisez ?
00:05:24Il y a l'usine.
00:05:28Pour un autocar, maintenant, les sociétés de l'usine ne peuvent plus vous imbéciliser,
00:05:33la totalité de bus.
00:05:35Donc il faut avoir des fonds.
00:05:37Il faut en avoir des fonds.
00:05:38Minimum, il faut entre 20 et 25%.
00:05:42Même avec les 20 ou 25%, vous n'arrivez jamais à amortir un autocar,
00:05:46vous n'arrivez jamais à atteindre le montant de la mensualité de l'usine.
00:05:52Est-ce qu'il y a eu une période où c'était plus simple d'investir dans ce secteur spécifique ?
00:05:57Je le dis, on a de plus en plus de touristes.
00:05:59On annonce déjà plus de 20% par rapport à l'année précédente.
00:06:03Et l'année précédente, on a eu un million de touristes en plus.
00:06:07Juste avant hier, on attendait, nous sommes arrivés quand même à 16 millions de touristes,
00:06:12à un surplus de 20%.
00:06:18Déjà, on n'est pas capables de gérer l'augmentation du nombre actuel des touristes.
00:06:27Si nous voyons les avions qui arrivent et qui vont y arriver,
00:06:31on voit le Toronto qui arrive, São Paulo, dans un mois.
00:06:37Oui, chaque jour, il y a des liaisons nouvelles qui sont annoncées.
00:06:40Chaque semaine, à tout le mois.
00:06:42Alors, notre compagnie nationale annonce que d'ici 2030, il lui faut 250 appareils.
00:06:51Mais il faut y aller en équilibre avec ces investissements.
00:06:56Nous aussi, on a droit, il faut en avoir droit, au soutien et à l'investissement.
00:07:02Le soutien et l'investissement, ça peut prendre des formes très diverses.
00:07:06Je vais y aller directement au but.
00:07:09S'il fallait retenir trois aspects qui vous semblent importants, sur lesquels il faut focaliser les efforts.
00:07:15Vous dites que l'autorité ou les ministères, vous êtes à cheval entre deux ministères.
00:07:20Mais qu'est-ce que vous attendez concrètement des pouvoirs publics ?
00:07:23J'imaginais la question peut-être des droits de douane.
00:07:25Qu'est-ce que vous attendez précisément ?
00:07:28Qu'est-ce qu'on attend ?
00:07:31Premièrement, de nous libérer l'importation des véhicules.
00:07:35Si on voit, par exemple, il y a deux genres de marché.
00:07:40Le marché européen, c'est-à-dire que si vous importez avec un heure 1, vous êtes à 0%.
00:07:47Si vous importez des pays asiatiques, vous êtes soumis à 35%.
00:07:52En plus, le coût du transport, celui du marché asiatique, est beaucoup plus élevé.
00:07:58Vous voulez dire qu'acquérir des autocars neufs en Asie,
00:08:04quelle est la différence entre le coût d'acquisition d'autocars neufs en Asie
00:08:11et le coût d'acquisition par rapport aux opérateurs européens qu'on voit dans nos villes ?
00:08:16C'est à 60% moins cher.
00:08:19Par exemple, si vous importez un autocar de la Chine,
00:08:23comme ceux que vous voyez dans les pays du Golfe,
00:08:27soit en Arabie Saoudite, ou en Légionnaire, à Qatar, etc.
00:08:31On n'a pas d'accord de libre-échange avec ces pays-là.
00:08:34C'est ça, la difficulté.
00:08:36On n'a pas d'accord, on n'a pas de libre-échange.
00:08:39Si vous voyez ces autocars, ils sont au même niveau que des autocars européens.
00:08:44Ils coûtent maximum, dans les 100 000 $, un million de dirhams.
00:08:50Et par rapport aux autres...
00:08:53C'est trois fois moins cher que le coût d'acquisition aujourd'hui.
00:08:56Ah oui !
00:08:57Et si vous achetez un autocar au Maroc, comme je vous ai dit,
00:09:00il vous faut 3 millions de dirhams.
00:09:03Les différences sont toutes assez significatives.
00:09:06Mais dans le premier cas, on n'a pas calculé la TVA.
00:09:10La TVA, c'est 20 %, mais on reste bien en-dessous.
00:09:15Là, par rapport à l'état actuel, au futur, ce qu'on va avoir,
00:09:22on va avoir des dispenses, parce que là, il faut participer.
00:09:26Oui, j'entends bien, parce que pour un événement exceptionnel,
00:09:30effectivement, les opérateurs n'auront pas nécessairement la volonté
00:09:38de faire des investissements rien que pour un événement,
00:09:42puisque le leasing, c'est sur des années qu'on va rembourser,
00:09:45les fonds propres, effectivement, ce sont ses propres fonds
00:09:48qu'on met parfois sur la table, et ainsi de suite.
00:09:51J'ai juste une petite question à notre cher ami.
00:09:55Est-ce qu'il n'y a pas dans le cadre, effectivement, d'investissement,
00:09:59il n'y a pas un encouragement des entreprises
00:10:03pour investir dans ce cadre ?
00:10:06Aucun, aucun, aucun, aucune subvention, aucun soutien jusqu'à nos jours.
00:10:15Alors, on vient de sortir de Covid, et sur nos dos, à nos jours,
00:10:20nous avons des sequels, des crédits, des usines, etc.
00:10:25La reprise, les tarifs qui sont encore moins élevés.
00:10:30Alors, si vous voyez, nous, on travaille beaucoup
00:10:33qu'avec les agences de voyages.
00:10:35Et les agences de voyages, vous savez, il y a une conquérance terrible entre pays.
00:10:41Alors, vous voyez, par exemple, quand on donne nos tarifs,
00:10:45ils trouvent des tarifs moins chers ailleurs.
00:10:47Alors, juste en Espagne, le tarif de l'acquisition d'un auto-car,
00:10:51il est moins cher que le nôtre.
00:10:53En Italie, ou en Grèce, ou en Turquie, vous voyez.
00:10:57Alors, juste, je voudrais, si vous me permettez.
00:11:00L'Espagne, c'est parmi les pays qui attirent le plus de touristes dans le monde.
00:11:04Oui.
00:11:05Il est à nos portes.
00:11:06Alors, juste à titre d'exemple, nous, on commence à avoir des touristes en plus,
00:11:11mais le problème, c'est qu'il y a manque d'auto-cars, actuellement.
00:11:16Alors, par exemple, l'autre jour, il y a...
00:11:19Est-ce que ça, c'est en comparaison avec ces autres pays,
00:11:22ou sur quoi on se fonde pour dire qu'aujourd'hui même,
00:11:29l'offre ne répond pas entièrement à la demande ?
00:11:33N'offre pas. Pas du tout.
00:11:35Alors, je peux vous dire une chose.
00:11:36Il y a un mois, il y avait une croisière de touristes à Gadir.
00:11:40Eh bien, nous n'avons pas trouvé des auto-cars.
00:11:43Il y avait deux croisières, une croisière qui était grande.
00:11:46Alors, les touristes sont allés à pied à Gadir.
00:11:50C'est honteux. La même chose qu'à Tangier.
00:11:53Alors, si je vois, par exemple, les autorisations à Gadir,
00:11:57les auto-cars à Gadir, actuellement, ils sont de 84 auto-cars.
00:12:00Qu'est-ce que c'est que 84 auto-cars ?
00:12:03Alors, si on voit à Tangier, par exemple, le nombre d'auto-cars, il est de 35.
00:12:09Vaut mieux, pour filer la métaphore, sonner le toxin 6 ans avant
00:12:14que lorsqu'on approche des échéances, parce que le coût d'acquisition...
00:12:18En tout cas, on essaie de se mettre à niveau des années auparavant.
00:12:21Je sais qu'Audi Amadiha, c'est sur des aspects qui intéressent plus généralement le consommateur.
00:12:27L'autre côté.
00:12:28Bien entendu, le consommateur.
00:12:30Et le consommateur, c'est peut-être le touriste étranger,
00:12:32c'est peut-être le touriste marocain ou tout simplement celui qui fait usage
00:12:36des transports publics ou privés tous les jours.
00:12:38Et c'est vrai qu'il y a un incident et des aspects sur lesquels tu souhaites aussi réagir.
00:12:42Mais c'est un peu distinct des problématiques spécifiques du transport touristique.
00:12:48Alors, on va continuer notre conversation, puisqu'on apprend.
00:12:51Et en l'occurrence, ça fait suite aussi à l'annonce d'hier,
00:12:57qui effectivement ne surprend personne.
00:12:59Mais en tout cas, il s'agit de se préparer.
00:13:02De se préparer.
00:13:03Et de donner la parole à ceux qui seront au front
00:13:08pour aussi que cet événement soit une réussite.
00:13:11Alors, nous allons continuer la discussion.
00:13:13Dans quelques instants, je vais simplement annoncer la respiration musicale.
00:13:16Et on aura bien entendu l'occasion d'aborder beaucoup des aspects des problématiques de transport
00:13:20qui nous intéressent ce matin.
00:13:21Et ceux qui veulent témoigner, partager un avis, poser des questions,
00:13:25vous pouvez nous contacter jusqu'à midi au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:13:31Avec nous, deux invités que je présente très rapidement.
00:13:34Nous sommes à droite avec Wadih Mehdiyeh.
00:13:36Et nous sommes avec Simah Ahmed Bahiaoui.
00:13:40Opérateur dans le secteur du transport touristique.
00:13:43Et Wadih Mehdiyeh, qui est président de l'association de défense du droit du consommateur.
00:13:47On a compris un peu à grands traits les problématiques.
00:13:51Pour les opérateurs privés, il n'est pas d'intérêt à investir massivement
00:13:56et des sommes considérables pour réussir un investissement.
00:14:02Donc par nécessité, il va falloir à un moment composer et trouver des solutions adéquates.
00:14:07Parce que je ne suis pas certain que les investissements colossaux qui sont annoncés
00:14:11pour ce qui est effectivement des infrastructures.
00:14:14On parlait du ferroviaire, des trains en l'occurrence suffisent.
00:14:18Et en ce sens, je voudrais quand même aussi donner la parole à Wadih Mehdiyeh
00:14:22qui effectivement porte un regard plus général sur les problématiques que rencontrent les usagers.
00:14:29Bien entendu les touristes, mais les usagers de façon générale dans notre pays.
00:14:33Quels sont les points qui vous semblent les plus intéressants,
00:14:36sur lesquels il faut que ça bouge entre guillemets dans cet écosystème des transports publics, privés, touristiques ?
00:14:44Je crois que dans le cadre du transport public,
00:14:49quel que soit l'opérateur d'ailleurs ou quelle que soit la nature du moyen de transport,
00:14:55il y a certaines mesures qui doivent être prises dans un cadre très très urgent.
00:15:03Effectivement, partons d'un constat ou d'un événement qui est sûr en 2030,
00:15:15donc pour cinq ans à venir.
00:15:19Je crois qu'on n'a plus le temps d'attendre pour pouvoir effectivement organiser tout le secteur.
00:15:25Le secteur, malheureusement, on le sait, tout le monde le sait, il se base sur l'agrément.
00:15:32Ce principe de l'agrément contribue effectivement à un problème au sein du secteur lui-même.
00:15:42C'est-à-dire que quand on a cet agrément, on entend parler d'une rente, d'une exploitation.
00:15:53Si on prend par exemple rien que les taxis, nous avons cet agrément qui est octroyé à une certaine catégorie de personnes.
00:16:02Cette personne-là, en principe, doit l'utiliser pour pouvoir effectivement subvenir à ses besoins,
00:16:08alors que lui, il va devoir l'allouer à une autre personne.
00:16:14Alors que cette personne-là aussi va acheter le véhicule et va le mettre en service à un ou deux chauffeurs.
00:16:24Au lieu que ce soit effectivement un moyen de transport pour subvenir aux besoins d'une famille,
00:16:31on est en train de voir que ce moyen de transport va devoir combler effectivement trois ou quatre familles dans le secteur.
00:16:42Ça c'est un problème.
00:16:43On va faire un petit teasing.
00:16:45Ce n'est pas le transport, ça c'est autre chose.
00:16:50Mais en l'occurrence, je vois qu'on risque de déborder.
00:16:54Il s'agit pour la régie de veiller à ce que tout se passe tranquillement.
00:16:59On va faire un petit teasing, parce que c'est vrai que ce contexte dans lequel évolue le transport,
00:17:04il y a cette problématique de l'agrément.
00:17:07Après, effectivement, qu'est-ce que vous proposez en lieu et place ?
00:17:10Quelles sont les réformes qui seraient de nature à assainir la situation ?
00:17:14On serait intéressé aussi de connaître l'avis de l'Association de défense du droit du consommateur.
00:17:19Bon, nous avons, vous le savez, au milieu des problématiques du transport touristique,
00:17:23du transport urbain, du point de vue des usagers,
00:17:26il y a beaucoup de questions qu'on sera, par nécessité, amené à traiter.
00:17:29Mais fort heureusement, nous allons prendre le temps,
00:17:32puisqu'il nous reste encore une heure et demie d'émission à consacrer à notre sujet du jour.
00:17:36Et ceux qui souhaitent participer, vous pouvez nous joindre au 05 22 95 36 70 80.
00:17:43Rapidement, on nous a invités du jour.
00:17:45Nous sommes avec Wadi Amadih, qui est président de l'Association de protection du consommateur.
00:17:49Nous sommes avec Mohamed Bahiaoui, qui est opérateur dans le transport touristique.
00:17:54Et je le disais, nous avons des attentes pour ce qui concerne les usagers,
00:18:00qu'ils soient des touristes ou qu'ils soient marocains.
00:18:02Et nous avons des échéances, en l'occurrence, qui sont exceptionnelles.
00:18:05Alors, on prend aussi le temps d'expliquer quel est le contexte
00:18:11et quels sont des éléments du contexte qui peuvent être de nature à constituer des obstacles
00:18:16pour ce secteur du transport public ou privé.
00:18:20Pour ce qui concerne le transport touristique et pour ce qui concerne la question des agréments
00:18:25et le contexte réglementaire, je sais que l'un et l'autre voulaient peut-être développer ce point.
00:18:30Peut-être Mohamed Bahiaoui ?
00:18:32Donc, en ce qui concerne le transport touristique.
00:18:35Oui, l'aspect réglementaire.
00:18:36Ce n'est pas régi avec un agrément.
00:18:38C'est une autorisation qui est délivrée en commun par le ministère du Transport.
00:18:45Bien sûr, avec l'accord du ministère du Tourisme.
00:18:49Et au préalable, le dossier et les...
00:18:54Qu'est-ce qu'on vérifie ?
00:18:56On vérifie le cahier de charge.
00:18:58Il y a un cahier de charge, Société, RC, etc.
00:19:04Oui.
00:19:06Il y a tout à fait un ensemble de documents qu'on doit remettre au ministère de l'Intérieur,
00:19:11qui doit les remettre au ministère du Tourisme et au ministère du Transport.
00:19:14Mais pour que la commission s'établit pour délivrer ces autorisations,
00:19:19ça demande beaucoup plus de temps.
00:19:21Vous voulez dire pour un nouvel entrant, il faut attendre longtemps.
00:19:24Exactement.
00:19:25Parfois, je m'attendais six mois, un an, parfois.
00:19:30Alors, c'est pour cela.
00:19:32Après le Conseil des ministres, présidé par Sa Majesté, que Dieu le glorifie, cette semaine.
00:19:40Après ce que nous avons vu hier, il faut se précipiter pour la création.
00:19:45Pour voir les nouveaux investisseurs.
00:19:47Pour être opérationnel à temps.
00:19:48Il faut être opérationnel.
00:19:49Pourquoi pas ?
00:19:50Pour y arriver à 2025-2030.
00:19:532025, c'est demain.
00:19:542030, c'est après-demain.
00:19:56Il faut se précipiter pour les délivrances de ces autorisations.
00:19:59Parce que si j'entends bien, le but n'est pas d'en rabattre en ce qui concerne le cahier de charge,
00:20:05parce qu'il faut être aussi à la hauteur pour accueillir et pour l'image du pays.
00:20:10Sur les autres points, parce que je sais que quand on parle de transport, c'est beaucoup trop général.
00:20:15Le transport, c'est le petit taxi, c'est les trains, c'est les autobus, c'est un certain nombre d'éléments.
00:20:21Du point de vue de l'Association de défense du droit du consommateur,
00:20:25cette question de l'agrément, qu'est-ce qu'il y a lieu de mettre à la place comme système ?
00:20:31Regardons aussi quel impact laisse cette procédure d'agrément sur le secteur du transport et plus particulièrement sur les taxis,
00:20:46quelle que soit leur nature, petit taxi ou grand taxi, les deux catégories.
00:20:53Quand on parle de ça, effectivement, il y a un problème d'impact négatif sur la qualité du service, sur le véhicule lui-même
00:21:06et parce que le coût ne correspond pas à la rentabilité qui doit être déjà divisée par un certain nombre de personnes.
00:21:20S'il y a celui qui a l'agrément, celui qui travaille toute la journée,
00:21:24et ceux qui ont l'agrément et qui doivent se partager la recette,
00:21:31ils ne laisseront rien du tout pour le secteur et pour réparer le véhicule, donc ils n'en ont rien.
00:21:39Nécessairement, pour l'usager, il va subir, c'est-à-dire qu'il va payer ce coût là.
00:21:46Donc effectivement, ça c'est un constat.
00:21:49Oui, mais qu'est-ce qu'il y a de faire ?
00:21:51Maintenant, depuis 2015, on a vu au niveau marocain un nouveau produit qui normalement suit la tendance actuelle mondiale, c'est l'ubérisation.
00:22:06Oui, c'est les plateformes.
00:22:08Ce sont les plateformes.
00:22:09Maintenant, vous savez, tout le monde sait maintenant le problème qui existe entre les chauffeurs d'ubérisation et les chauffeurs de taxi.
00:22:20Un diplomate russe aussi.
00:22:22Non, le diplomate russe, ce n'est qu'un cas.
00:22:27Mais il faudrait effectivement revoir toute la situation.
00:22:32Ce problème, ça a été déjà avec les voitures de tourisme.
00:22:38Nous, nous avons des agréments, des petites voitures, c'est-à-dire les vétos et tout ça.
00:22:44Et nous sommes harcelés et bloqués devant les hôtels, malgré que nous devons transporter des touristes, même au port de Casablanca.
00:22:53Ça, c'est un autre problème.
00:22:55Nous, on a souffert et on en souffre encore.
00:22:59On est toujours braqué par ces gens, ces chauffeurs de taxi.
00:23:03Cette pratique qui est normalement illégale, c'est du braquage.
00:23:10Effectivement, c'est du braquage.
00:23:11C'est une pratique qui est non réglementée ou non réglementaire et qui est tolérée par le ministère de l'Intérieur.
00:23:20Mais je crois que le ministère de l'Intérieur a tapé du poing sur la table.
00:23:23Ça ne peut pas continuer indéfiniment.
00:23:25Cette affaire-là, ça ne peut pas continuer indéfiniment.
00:23:28Qu'est-ce qu'il a dit le ministre de l'Intérieur ?
00:23:31Il a dit que les plateformes sont interdites.
00:23:33Alors, s'ils sont interdites, il n'avait que les arrêter.
00:23:37Et il sait très bien et impertinemment qu'il ne peut pas.
00:23:40C'est aux autorités de faire le travail.
00:23:42Non, écoutez.
00:23:43Il faut choisir.
00:23:45Attendez.
00:23:46Il faudrait effectivement, maintenant, analyser la chose.
00:23:49Dans l'ubérisation, nous avons deux opérateurs qui travaillent là-dessus.
00:23:55La plateforme et l'utilisateur du transport touristique.
00:24:02Ça s'appelle VTC.
00:24:05C'est une voiture de tourisme avec chauffeur.
00:24:10Alors, la plateforme, normalement, doit répondre à certains critères.
00:24:15Notamment, les critères qui sont dans le cadre de la loi 3108.
00:24:19Mais aussi, elle est responsable juridiquement.
00:24:22De quoi ?
00:24:23Elle est responsable.
00:24:24C'est-à-dire, s'il y a un problème, elle est responsable des personnes qu'elle autorise à travailler en son nom.
00:24:30Maintenant, il faudrait effectivement chercher encore et davantage.
00:24:36Est-ce que les chauffeurs de voiture sont des salariés des plateformes ?
00:24:43Non, ils ne le sont pas.
00:24:44Ils ne le sont pas.
00:24:45Pour la justice, dans certains pays, et peut-être dans le nôtre aussi...
00:24:51Parlons du Maroc. Dans certains pays, il y a des lois qui les régulent.
00:24:55Concrètement, il y a le statut d'entrepreneur.
00:24:57Et c'est vrai que certains statuts d'entrepreneurs, par le juge, sont considérés comme étant une situation de salariat pour des raisons qu'on peut...
00:25:09Dans le futur, pour soit 2025 ou 2030, nous aurions des visiteurs.
00:25:16Les visiteurs vont venir du monde entier.
00:25:19Ces visiteurs, ils ont leurs habitudes, leurs applications.
00:25:24Il faut le faire habitué même à payer avec un TPI sur un taxi.
00:25:28Maintenant, on encourage le digital.
00:25:32C'est vrai que les Suédois, ils n'ont pas de cash.
00:25:34Le déramé électronique, etc.
00:25:36Il faut qu'on se prépare à cela.
00:25:38Pour cela, il faut délivrer à des plateformes.
00:25:41Il faut revoir la situation du transport.
00:25:44Soit taxi, soit VTC, soit transport touristique, etc.
00:25:48En tout cas, la problématique du transport est transverse.
00:25:51Et je dois souligner aussi le fait qu'en tant qu'association de défense du consommateur,
00:25:55on a à cœur de défendre les intérêts des usagers.
00:25:58Quand on est en charge ou quand on est en responsabilité en politique,
00:26:01il y a aussi une question sociale, une question d'arbitrage.
00:26:04Beaucoup de points qui sont pris en considération.
00:26:06Il y a une question de corporation qu'il s'agit de prendre en considération pour trouver des solutions.
00:26:11Et donc, chacun va porter ses arguments et il s'agira par la suite d'arbitrages.
00:26:17Il faudrait comprendre une chose.
00:26:18C'est que nous sommes actuellement dans une situation de développement de tous les secteurs.
00:26:25La numérisation est entrée dans le cadre de la vie de la consommation en général.
00:26:31L'utilisation des VTC devient une nécessité.
00:26:36Si elle n'est pas réglementée, elle doit être réglementée.
00:26:40Les acteurs dans le domaine, il y en a, comme on dit, à boire et à manger dans le secteur.
00:26:47Votre point de vue est très clair.
00:26:49Après, effectivement, qu'est-ce qu'il s'agit de mettre dans la réglementation ?
00:26:51Comment trouver les bons arbitrages ?
00:26:53Ça fera l'objet aussi de la suite de nos discussions.
00:26:56Il y a un auditeur qui souhaite prendre la parole.
00:26:58Mais la régie, à juste titre, nous rappelle effectivement que d'autres auditeurs,
00:27:03et nous-mêmes parfois, nous sommes attachés à ces instants musiques dont on va profiter.
00:27:07On va continuer fort heureusement l'émission puisque nous restons à l'antenne jusqu'à midi.
00:27:10Et ceux qui souhaitent prendre la parole, n'hésitez pas à nous contacter au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:27:16Mais je vois que vous souhaitez rajouter un petit mot.
00:27:20Il ne nous reste pas beaucoup de temps.
00:27:23Non, pas pour l'émission, pour le mondial, etc.
00:27:27Alors, je vois au lieu de cette transitivité d'une demande d'autorisation pour le transport touristique,
00:27:34ça passe par le ministère de l'Intérieur, la préfecture, le ministère du Tourisme.
00:27:38Pourquoi ne pas en avoir un seul interlocuteur et créer des commissions le plus rapidement ?
00:27:43Comme ça, on peut investir déjà, commencer à l'investissement.
00:27:46Ça, premièrement.
00:27:48Deuxièmement, je précise bien, c'est de nous octroyer, de nous octroyer la libéralisation d'emporter des autocars des pays moins chers.
00:28:00Ça, c'est une mesure concrète.
00:28:02Je le dis parce qu'effectivement, il faudra que le parc soit suffisamment en nombre par rapport à l'affluence qui sera, bien entendu, exceptionnelle pour ce type d'événement.
00:28:11On va se retrouver pour la suite de l'émission.
00:28:14Et bien entendu, je sais qu'il y a des auditeurs qui souhaitent nous contacter.
00:28:18Vous pouvez également nous écrire sur l'application Atlantique Radio.
00:28:22On essaie de lire tous les messages et parfois d'y réagir en direct.
00:28:25À dans quelques instants.
00:28:26Nous sommes avec nos deux invités sur le plateau à droite.
00:28:31Nous sommes avec Wadi Madih, qui est président de l'association de défense du droit du consommateur.
00:28:35Nous sommes avec notre invité, Mohamed Bahiaoui, qui est opérateur dans le transport touristique.
00:28:40Un ancien collègue.
00:28:42Je vais donner la parole.
00:28:43C'est vrai que c'est un autre opérateur qui nous a rejoint, mais par téléphone.
00:28:48Tissiadeen au contact de Marrakech.
00:28:51Bonjour.
00:28:52Bonjour.
00:28:53D'abord, permettez-moi de saluer tout le monde.
00:28:56Vous invitez surtout Mohamed Bahiaoui, qu'on se connaît très bien.
00:29:00Et surtout, le plus important, c'est que M. Bahiaoui a dû et a bien fait d'éclaircir le point qui vit le tourisme et surtout avec le transport touristique.
00:29:12Bon, d'abord, il a bien situé, il a bien expliqué.
00:29:15C'est clair et net sur le point.
00:29:16Le parc n'est pas aussi important que pour accueillir le nombre des touristes qui vont venir et surtout les échéances qu'on va avoir d'ici 2030.
00:29:26Surtout que quand il y a un événement exceptionnel, l'affluence est record.
00:29:31Alors, moi, moi et lui et moi, je crois qu'on va se rappeler dans les années.
00:29:36On avait aussi, je crois, les géoméditerranéens.
00:29:401983.
00:29:42J'étais responsable du transport.
00:29:45Ça a été dur.
00:29:48On était obligés d'importer l'ajustement structurel.
00:29:53Donc, ça, ça a été vraiment pour sauver les cadres de cette époque.
00:29:58Mais aujourd'hui, on n'a plus le droit à l'erreur.
00:30:01Alors, il a bien.
00:30:02Il a bien expliqué le problème des prix des véhicules, surtout les bus de 48 places.
00:30:08Maintenant, 54, je crois, parce que l'augmentation des sièges est devenue importante.
00:30:12Mais quand on voit une société, je ne sais pas si j'ai le droit de citer son nom qui fait le nom.
00:30:18Oui, je comprends.
00:30:21On importe, on importe le châssis parce qu'il y a une seule société, apparemment,
00:30:26qui est la plus importante pour les bus de tourisme.
00:30:28Il est sur la route, sur l'autoroute, sur la route.
00:30:31Oui, c'est jamais. Je m'excuse de vous interrompre.
00:30:34Ces sociétés qui fabriquent des autocars ne le fabriquent pas pour les Marocs.
00:30:38Ils importent.
00:30:39Oui, tout à fait.
00:30:40Pour le montage, ils les ré-exportent vers leur pays d'origine.
00:30:45Tout à fait. Je sais. Je suis d'accord avec vous.
00:30:47Là, la problématique n'est pas située là.
00:30:50On sait que notre main-d'œuvre est la moins chère par rapport à l'Europe.
00:30:55Et en même temps, on demande des tarifs inexplicables.
00:30:59Vous voulez dire qu'on vend à des tarifs qui correspondent aux marchés européens.
00:31:03C'est ça que j'entends.
00:31:04Tout à fait. Tout à fait.
00:31:05Ça veut dire que le ministère de l'Industrie essaie de protéger notre main-d'œuvre.
00:31:10Oui.
00:31:12Autre chose, si vous permettez, parce que là, je vais étaler la discussion.
00:31:17L'anarchie totale. L'anarchie totale.
00:31:20Surtout, j'ai bien remercié quand il a parlé aussi.
00:31:25Imaginez, un agent de voyage, un client à l'hôtel Royal Mansour à Casablanca,
00:31:30ou bien n'importe quel hôtel à Casablanca,
00:31:33il doit amener son client en transfert à l'aéroport.
00:31:36Et les taxis le bloquent.
00:31:38Mais c'est inadmissible. Je ne comprends pas.
00:31:40Je ne comprends pas ça.
00:31:42Qui c'est qui doit intervenir ?
00:31:44Alors là, je souhaite que, et là je fais appel à M. Médiac que je connais très bien,
00:31:49qu'il va mettre l'ordre dans cette situation, surtout à Casablanca.
00:31:53Les autres villes marraquaises, c'est l'anarchie totale.
00:31:55Tanger, petit à petit, ça commence cette anarchie aussi.
00:31:59Et c'est là le problème.
00:32:00Le président de l'Association des consommateurs à l'eau droite,
00:32:04il a bien précisé qu'on devait au moins donner l'eau droite à utilisation d'autres véhicules.
00:32:13Mais chacun est dans son rôle.
00:32:15Franchement, du point de vue de l'usager, la concurrent,
00:32:19on peut imaginer que l'Association de défense du droit du consommateur soit dans son rôle,
00:32:24en disons défendant le fait qu'il y ait un secteur concurrentiel.
00:32:29Parce que, in fine, on peut imaginer que ça puisse avoir de bonnes répercussions pour l'usager.
00:32:34Tout simplement, qu'il pourra faire son choix.
00:32:36Oui, exactement. Autre point.
00:32:39Les agréments.
00:32:41Alors, regardez le transport touristique.
00:32:44Il est bien avec un cahier de charges, deux ministères, même trois ministères qui interviennent.
00:32:49L'intérieur, le tourisme et le transport.
00:32:53Alors là, M. Quilloux a une planche maintenant avec le ministre de l'intérieur et le ministre du tourisme
00:33:01de se réunir le plus tôt, ça sera mieux, pour trouver le plus tôt une réglementation, au moins.
00:33:07Parce que je connais plein, plein qui l'ont déposé.
00:33:10Une demande directe, c'est-à-dire ?
00:33:12Tout à fait.
00:33:13Et une délivrance directe.
00:33:15D'abord, écoutez, je suis tout à fait d'accord ce que vous dites au niveau de la demande directe.
00:33:21Mais il faut réglementer, il faut être quand même vigilant.
00:33:24Il faut vraiment être vigilant.
00:33:26Parce qu'il ne faut pas qu'on arrive aussi à une autre anarchie.
00:33:28Et là, je suis tout à fait d'accord.
00:33:30Une demande directe, un sur le dossier, un sur le bureau, qui doit traiter le dossier.
00:33:34Pas plusieurs dépôts.
00:33:36Parce que dépôts à la Willaya, dépôts à la délégation touriste, et ainsi de suite.
00:33:43Donc ça complique l'investissement.
00:33:47Et je connais plein des gens qui veulent investir.
00:33:49Et surtout dans les petits véhicules.
00:33:51Malheureusement, malheureusement.
00:33:53Même le prix.
00:33:54Parce que tous les véhicules sont importés.
00:33:56Les marques de 4x4, ils sont tous importés.
00:34:03On ne peut pas les avoir hors TVA.
00:34:05La taxe de douane, la taxe de TVA.
00:34:08Et en plus, c'est pour cela que le tourisme ne peut pas y aller plus loin.
00:34:11Sans l'aide du secteur.
00:34:13Alors l'hôtellerie et le transport.
00:34:15Les deux liés.
00:34:17Si on les ravit, et on a été ravis que la RAM annonce d'ici 2035,
00:34:22qu'on va avoir 200 véhicules d'appareil, dont ça flotte,
00:34:26ça c'est très important.
00:34:28Et quand on annonce qu'on va ouvrir un nouveau aéroport à Casablanca,
00:34:31pour les Lancouriers,
00:34:33ils vont venir.
00:34:35Et ça c'est important.
00:34:37Ce qui est difficile, c'est effectivement de mener toutes les batailles en même temps.
00:34:41Et c'est vrai qu'il y a le transport aérien, mais il faut que ça suive également ailleurs.
00:34:46Alors on va peut-être dire une première réaction.
00:34:49C'est vrai que certains opérateurs, on peut l'entendre, ont le cœur lourd.
00:34:53Mais du point de vue des usagers,
00:34:55quels sont les éléments sur lesquels tu souhaites réagir ?
00:34:59Sérieusement, au niveau du transport touristique,
00:35:02nous n'avons pas reçu de réclamation vraiment importante dans ce contexte-là.
00:35:10Parce que le secteur, il est, disons sérieusement,
00:35:15il est plus cadré, plus organisé.
00:35:18Et effectivement, ils n'ont pas,
00:35:21même ils n'ont pas aussi le pouvoir d'aller faire autre chose
00:35:26que le tourisme.
00:35:28Et leur véhicule ne sert que pour le tourisme.
00:35:31Et d'ailleurs, le cahier de charge, il est bien clair.
00:35:34Donc dans cette situation-là,
00:35:36ils ne peuvent pas transporter n'importe qui.
00:35:38Donc ils doivent avoir un votre-chair d'une agence de voyage.
00:35:41Ils doivent organiser leur transport d'une manière bien cadrée.
00:35:47Et c'est ce que nous voulons aussi dans le cadre du transport en général.
00:35:52C'est-à-dire ?
00:35:54C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir effectivement cette rente-là, cet agrément,
00:36:00on doit peut-être travailler sur les autorisations de transport
00:36:04et laisser le secteur libre
00:36:06pour pouvoir effectivement avoir cette concurrence.
00:36:09Ce que les opérateurs, surtout des taxis,
00:36:14comme tu viens de dire tout à l'heure Bader,
00:36:18ce secteur-là essaye de se défendre.
00:36:23Oui, mais on n'est plus dans le transport traditionnel.
00:36:27On doit évoluer.
00:36:28On évolue maintenant.
00:36:30Effectivement, ce que nous constatons actuellement,
00:36:32c'est que les agences de voyage ont tendance à disparaître
00:36:38parce qu'il y a l'électronique,
00:36:42il y a les grosses boîtes de réservation d'hôtellerie,
00:36:48de location de voitures et tout ça.
00:36:52Et le problème, c'est que nous avons peut-être bien la séance de l'information.
00:37:00Je cède ma place à mon ami.
00:37:03Ils sont compréhensifs par rapport au déroulement de notre émission.
00:37:07Mais je reprends.
00:37:09C'est bon, on va te réserver la parole.
00:37:12On va continuer les discussions.
00:37:15Je sais qu'il y a d'autres auditeurs aussi qui souhaitent s'exprimer.
00:37:18Le but, c'est d'interagir.
00:37:19Et c'est vrai que cette question des plateformes,
00:37:21de la concurrence, de l'agrément,
00:37:23des problématiques spécifiques du transport touristique,
00:37:27c'est tout un programme.
00:37:29Il nous reste une heure.
00:37:31Ceux qui souhaitent participer à l'échange, à la discussion, au débat,
00:37:34vous pouvez nous joindre au 05 22 95 36 70 80.
00:37:38Mais Wadi-el-Madih l'a annoncé à juste titre.
00:37:41Morad Baba est avec nous pour nous présenter les informations.
00:37:43On reprendra après les actualités notre émission des experts.
00:37:47Nous sommes à l'antenne jusqu'à midi pour évoquer les problématiques du transport.
00:37:52Le transport touristique, le transport public ou privé.
00:37:55Il y a la question des investissements structurels qui ont été évoqués.
00:37:59Effectivement, dans le ferroviaire, dans l'aérien, il y a les opérateurs.
00:38:03Il y a la question des plateformes et puis le transport touristique.
00:38:07Il y a un certain nombre de problématiques sur lesquelles on souhaite focaliser le regard.
00:38:11Mais bien entendu, nous restons ouverts à l'échange.
00:38:13Si vous voulez intervenir, vous pouvez nous joindre au 05 22 95 36 70 80.
00:38:18Quand on fait des promesses, on essaie de les tenir.
00:38:20On nous a gentiment demandé de réserver la parole pour la suite de son intervention.
00:38:27On t'écoute.
00:38:28Je disais qu'au niveau réglementaire, le cas du transport touristique, il est bien.
00:38:36D'ailleurs, ils sont comme notre cher ami vient de dire.
00:38:41Ils sont aussi braqués que les autres moyens de transport par les chauffeurs de taxi.
00:38:50Malheureusement, c'est ce genre d'action ou ce genre de comportement nuit.
00:38:58Effectivement, au Maroc en général, il y a une image en particulier à l'image.
00:39:03On peut comprendre qu'ils soient peut être à bout, qu'ils sentent qu'effectivement, il y a un vent qui tourne.
00:39:11Mais tout n'est pas permis.
00:39:15On n'a qu'à déborder le vase.
00:39:18Il y a des milliers de cas d'usagers qui ont eu ce problème.
00:39:24Et si vous permettez le profil de ceux qui travaillent dans les plateformes,
00:39:28c'est pas n'importe quel profil parce qu'il y a ce risque là.
00:39:31C'est un risque physique.
00:39:32C'est un risque physique.
00:39:33Il y a des guets tapants.
00:39:35On a eu des groupes WhatsApp.
00:39:37C'est quand même sidérant.
00:39:40Normalement, le gouvernement devait agir et prendre en mesure toute la nécessité réglementaire pour qu'elle soit mise en place.
00:39:53Vous savez qu'en France, par exemple, si on prend le cas de la France,
00:39:57il y a effectivement certains accrochages entre les VTC avec les transporteurs.
00:40:03Mais ça n'arrive même pas à ce genre de comportement qui est actuellement au Maroc.
00:40:10La concurrence, c'est tout à fait normal et légal.
00:40:14Donc si je laisse la concurrence faire son jeu, je crois que tout le monde sera gagné.
00:40:22Les clients des taxis ne sont pas les clients des VTC ou de l'Uber.
00:40:28Et les clients de l'Uber ne sont pas les autres clients.
00:40:31Chacun peut trouver.
00:40:35Sans trouver d'ailleurs.
00:40:37Je n'ai pas cité de nom.
00:40:39C'est vrai que c'est devenu un nom générique.
00:40:42L'Uberisation.
00:40:45Je suis un résident marocain à l'étranger.
00:40:48Aux Etats-Unis.
00:40:50Et j'en ai des sociétés à la bras.
00:40:52Et parmi les sociétés, j'ai une société de VTC.
00:40:56Ce genre de nom.
00:40:58Une plateforme.
00:41:00L'Uberisation, c'est devenu...
00:41:02Ça fait des années qu'on travaille sans aucun problème.
00:41:04Si vous allez même dans des pays arabes, des pays en Afrique, effectivement, on travaille dans ce genre.
00:41:12Je voudrais revenir à ce mot-là exactement.
00:41:15Ça ne signifie pas une société bien définie.
00:41:19Mais ça a été effectivement inspiré de cette société-là.
00:41:23Ne revenons pas à ce sujet-là.
00:41:27Je continue ma réflexion.
00:41:30Et ça, vous pouvez intervenir.
00:41:32Ce que je disais, c'est que normalement, le gouvernement doit mettre en place la réglementation nécessaire.
00:41:39Parce que ce problème qui est identifié depuis 2015...
00:41:43Oui, mais qu'est-ce que vous attendez précisément ?
00:41:45Quelle réglementation sera de nature à résoudre le problème ?
00:41:48Les sociétés d'intermédiation.
00:41:53Les plateformes.
00:41:55Au pluriel.
00:41:56Il y en a beaucoup qui travaillent même avec des taxis, pour certains.
00:41:59Effectivement.
00:42:00La question qui se pose, pourquoi les taxis ne veulent pas travailler avec ces plateformes-là ?
00:42:04Tout simplement, je réponds parce que le client choisit entre un taxi et un transport touristique,
00:42:12ou un transport normal, suite au comportement de certains chauffeurs de taxi.
00:42:20Et là, le consommateur va choisir.
00:42:23Mais il y a aussi les standards des véhicules.
00:42:26Aussi, les standards des véhicules.
00:42:28Je n'ai pas envie de...
00:42:29Maintenant, effectivement.
00:42:30Pour le consommateur, parfois, le choix est vite fait.
00:42:32Sur le plan réglementaire Sereda, effectivement...
00:42:36Badr.
00:42:37Badr Pluton.
00:42:38Mon beau-père m'appelle parfois par ce prénom.
00:42:42Alors, je disais que, effectivement, ces gens, ces transporteurs-là,
00:42:51tant qu'il n'y a pas la réglementation des véhicules de tourisme avec chauffeur,
00:42:57ils sont toujours hors-la-loi.
00:42:59Et ça, c'est le point le plus important et sur lequel les chauffeurs de taxi insistent.
00:43:03Mais la question qui se pose aussi,
00:43:06pourquoi les chauffeurs de taxi braquent uniquement les transporteurs ou les utilisateurs de cette plateforme ?
00:43:15Pourquoi ils ne vont pas voir les transporteurs touristiques ?
00:43:20Ils braquent aussi les transporteurs touristiques devant les hôtels.
00:43:24Parce qu'on vient d'entendre un témoignage de Sy Saïdi.
00:43:28Pourquoi ils ne braquent pas les transporteurs touristiques ?
00:43:33Ils ne peuvent pas.
00:43:35Ils ne peuvent pas.
00:43:37C'est plus dangereux pour eux que d'aller vers un pauvre citoyen pour arrondir ses fins de mois.
00:43:49Alors, dans ce contexte-là, il faudrait une chose.
00:43:55C'est que le gouvernement met en place la loi du VTC.
00:44:03Et plus rapidement.
00:44:04Le plus rapidement possible.
00:44:06Ils ont beaucoup tardé.
00:44:07La deuxième des choses, il faut libéraliser le secteur du transport public pour laisser le choix.
00:44:13Ce sont deux points très clairs.
00:44:15Je reviens.
00:44:17Le gouvernement a bien soutenu la compagnie aérienne.
00:44:22Il a bien soutenu l'hôtel.
00:44:24Un touriste qui arrive par avion et qui se dirige vers un hôtel.
00:44:29Comment il se dirige ?
00:44:30A pied ?
00:44:31A bicyclette ?
00:44:32Il se dirige avec un transport touristique.
00:44:34Alors, pourquoi ne pas soutenir ce transport touristique ?
00:44:37Pourquoi il a été marginalisé ?
00:44:39Reste à savoir comment.
00:44:41Pourquoi il a été marginalisé ?
00:44:43Jusqu'à nos jours, à Covid, nous n'avons pas été aidés du tout.
00:44:48Malgré la subvention pour les employés, etc.
00:44:53C'est minime, le demi-lirable.
00:44:57Mais nous n'avons pas été épargnés par les compagnies de crédit.
00:45:01Jusqu'à nos jours, nous sommes toujours harcelés sur l'antécédent.
00:45:05Les six mois qui restent, nous sommes dans l'obligation de les payer immédiatement et comme ils veulent.
00:45:11Sinon, ils ne vont pas se contentieux.
00:45:13Ça, d'une côté.
00:45:15D'une autre, c'est demain.
00:45:17Ces événements, et grâce à la volonté de Sa Majesté que lui de le glorifier.
00:45:26Je vais vous dire une chose.
00:45:29Il faut se précipiter sur ce dossier.
00:45:31Délivrer les autorisations le plus tôt possible.
00:45:34Et aider les investisseurs à investir.
00:45:36Il y a des milliers de gens qui veulent investir.
00:45:39Mais le prix reste très cher.
00:45:41Ça, c'est le prix d'acquisition.
00:45:43Je parle pour cet événement.
00:45:45C'est de 2025 à 2030.
00:45:48Mais il faut voir le post-congrès après 2030.
00:45:51Parce que nous aurions des retombées après 2030.
00:45:54Nous aurions des touristes qui vont venir.
00:45:56Nous aurons une très grande influence du monde entier pour visiter le Maroc.
00:46:02Ça va durer 5 ans, 10 ans.
00:46:04C'est pour cela que je demande que l'État nous donne une irrigation pour l'importation de ces véhicules n'importe où.
00:46:16Le moins cher possible.
00:46:18De nous épargner des droits de douane, des droits de TVA pour cet événement.
00:46:22Ça, d'une côté.
00:46:23Deuxièmement, pour le financement de ces autocars.
00:46:26Que ce soit un autocar de 48 places, 54 places, et même de 70 places.
00:46:32Pour importer ces autocars, il ne faut pas oublier ces boeuvres, il faut une homologation.
00:46:38Parce que notre homologation, nous avons une fiche technique pour nos autocars au Maroc.
00:46:42Alors cette homologation doit être en harmonisation avec les pays constructeurs.
00:46:48J'insiste que les choses soient très facilitées pour l'homologation de ces autocars.
00:46:53En plus, il faut parler au ministre des Finances.
00:46:57Parler au groupe de GPPM pour les lésines.
00:47:01Parce que les 5 ans, ce n'est pas suffisant pour amortir.
00:47:05Pour arriver à payer l'élocution des lésines.
00:47:09À la rigueur.
00:47:10Il y a l'autorisation.
00:47:11À la rigueur.
00:47:12Entre 10 ans et 12 ans.
00:47:13Il faut nous donner une période de 10 ans comme d'autres pays ont fait.
00:47:1610 ans, 12 ans.
00:47:17Comme ça, la mensualité sera allégée.
00:47:20Et il faut revoir les taux d'intérêt, que ce soit à la baisse, pour cette opération spécialement.
00:47:26En tout cas, vous êtes venu bien organisé.
00:47:32Il y a des éléments clairs que chacun aura pu retenir.
00:47:36Je sais que la problématique du transport est très vaste.
00:47:40Nous évoquons le transport touristique, le transport urbain de façon générale.
00:47:46Le transport urbain ne se résume pas à la question conflit entre taxi et transport.
00:47:51Il y a beaucoup de choses à revoir dans le transport.
00:47:56Et notamment, effectivement, les taxis.
00:48:05Au niveau national, on commence à voir certains transports qui se développent.
00:48:14Notamment les bus, le tramway et aussi le train.
00:48:20Ce sont des choses.
00:48:21Il y a un développement dans ce contexte-là.
00:48:24Et personne ne peut dire le contraire.
00:48:27Mais il faudrait aussi aller encore et de l'avant.
00:48:30Parce que le genre de transport que nous avons, effectivement, interurbain ou urbain, il doit aussi être amélioré.
00:48:39C'est-à-dire ?
00:48:40C'est-à-dire qu'au niveau du transport, au niveau des taxis, on doit avoir un chauffeur qui représente.
00:48:51Surtout quand on parle de 2030, quand on parle de transport de l'aéroport.
00:48:58Parce qu'il y a des taxis intervilles dans certaines régions.
00:49:02Il y a eu le financement, les subventions pour l'acquisition de nouveaux véhicules.
00:49:05Il faudrait le revoir.
00:49:06Ils l'ont soutenu.
00:49:07Oui, ils l'ont soutenu.
00:49:08Il y a un soutien même financé de l'État.
00:49:10Même les autocars de l'interurbain, ils ont été subventionnés.
00:49:14A l'exception des autocars de tourisme.
00:49:16Nous, nous n'avons aucun.
00:49:18Pour la destruction d'anciens bus, etc.
00:49:21Ou pour le renouvellement des parcs.
00:49:23Ça, effectivement, on a pu le constater.
00:49:27Ceux qui sont friands, on nous appelait de Marrakech pour aller à Imlil.
00:49:30Ceux qui aiment bien les randonnées, on a vu le parc évoluer.
00:49:33Pour ceux, effectivement, qui prenaient des transports, en l'occurrence,
00:49:37qui permettent les déplacements entre grandes villes et petites villes ou autres.
00:49:41De la même façon, dans certaines des villes, la qualité des transports a évolué.
00:49:46Parce qu'il y avait ces systèmes-là de subventions qui étaient accordés.
00:49:50En tant qu'association de défense du consommateur,
00:49:55j'imagine que vous avez également des propositions à faire.
00:49:58Mais sur le contexte réglementaire, si j'ai bien saisi, en matière d'agréments,
00:50:04qu'est-ce que vous souhaitez précisément ?
00:50:06Je viens de le dire, c'est-à-dire qu'il faudrait ouvrir le marché
00:50:10et devenir un marché concurrentiel.
00:50:12Un marché qui ne se base pas uniquement sur les agréments.
00:50:17Dans le cas du transport touristique, il y a une autorisation qui est donnée
00:50:19pour respecter un QI des charges.
00:50:21Effectivement. Là, ça doit donner aussi la possibilité à certaines entreprises,
00:50:27certains investisseurs, qui vont devoir mettre en place des moyens de transport
00:50:32qui sont adéquats, des moyens de transport qui répondent aux attentes des consommateurs.
00:50:38Et ma foi, je ne crois pas que si nous avons ça, les consommateurs ne vont pas rouspéter.
00:50:46Oui. En tout cas, je n'en connais pas qui se plaignent du fait qu'il y a eu des offres supplémentaires.
00:50:54En tout cas, pour ce qui est des auditeurs, certains espèrent et attendent, à juste titre,
00:51:00parfois ces moments de détente et de musique.
00:51:03On va en profiter et on va se retrouver.
00:51:05Dans quelques instants, je sais que certains d'entre eux souhaitent prendre la parole.
00:51:08Nous restons toujours à l'écoute, ouverts à l'échange.
00:51:10Si vous avez des avis à émettre ou des témoignages à faire entendre,
00:51:13nous restons en antenne jusqu'à midi. Encore 40 minutes à consacrer à notre sujet.
00:51:17Et vous pouvez nous contacter au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:51:23Un invité que je vais présenter très rapidement, bien entendu.
00:51:29Nous sommes avec Wadi Madih, président de l'association de défense du droit du consommateur.
00:51:35Nous sommes avec Mohamed Bahiaoui, opérateur dans le transport touristique.
00:51:40Et c'est vrai que parfois, à contexte exceptionnel, il y a des mesures exceptionnelles.
00:51:45Et j'ai coutume de dire dans cette émission, les bonnes idées peuvent, et ce n'est pas interdit, faire leur chemin.
00:51:52En ce qui concerne les problématiques qu'on a entendues,
00:51:57ce contexte concurrentiel ne permet pas toujours d'évoluer de façon sereine, si j'entends bien.
00:52:08Mais en ce qui concerne effectivement le rapport à ce qui est réglementaire, aux ministères, aux autorités,
00:52:14il y a un certain nombre de doléances que vous souhaitiez également faire entendre.
00:52:18Exactement. Moi j'aurais bien préféré de voir le nouveau ministre,
00:52:25que je lui souhaite bonne chance pour son administration, pour lui éclaircir pas mal de choses.
00:52:33Parce que le nouveau ministre est arrivé, mais moi je suis dans le transport depuis quand même 1988.
00:52:41J'en ai passé plusieurs ministres, j'en ai passé plusieurs directeurs, j'en ai passé plusieurs decrets.
00:52:47Peut-être qu'on a l'habitude de rouage, et il doit nous entendre parmi les vétérans, il doit les appeler.
00:52:54Nous on a l'expérience avec les jeux méditerranéens, et quand même nous avons été à l'époque très diminués par rapport à nos jours.
00:53:04Mais quand même nous sommes arrivés.
00:53:06On peut constater qu'on a changé un peu d'échelle.
00:53:09Exactement.
00:53:10Avec le nombre chaque fois croissant du nombre de touristes.
00:53:14Ce que je veux dire, pour ne pas arriver dans la polémique, comme il le dit, entre taxi, VTC, etc.
00:53:22Pendant les Jeux ou pendant la Coupe du monde, il faut bien préciser ces autocars qui vont se déplacer.
00:53:33Par exemple, il y aura certainement des gens qui vont choisir de passer librement dans les autocars.
00:53:41Il faut créer, c'est-à-dire une section de transport des visiteurs ou des spectateurs entre villes pour les terrains, etc.
00:53:50J'imagine qu'il y aura des parcours avec des agences.
00:53:53Je demande, par exemple, les aéroports.
00:53:58Les aéroports sont moins desservis par le transport transparent entre villes.
00:54:02Si nous voyons quand même l'aéroport de Casablanca au centre-ville, il n'y a pas d'autocar jusqu'à le jour.
00:54:10Il n'y a pas de bus.
00:54:11Pourquoi ne pas créer des services de bus ?
00:54:14L'aéroport, jusqu'à le jour.
00:54:17Justement, sur ce point-là, ce qui est aussi inquiétant, c'est de voir les chauffeurs de taxi qui font des points de grève.
00:54:31Si on se rappelle en 2012, à l'arrivée du tramway, ils ont fait des piquets de grève.
00:54:39Le busway, ils ont fait des piquets de grève.
00:54:43Il n'est pas interdit de se défendre.
00:54:45Oui, il n'est pas interdit, mais ce n'est pas de n'importe quelle manière.
00:54:48Il faudrait comprendre aussi une chose, c'est que le marché n'est pas quelque chose qui leur appartient.
00:54:54C'est un marché qui doit être libre à la concurrence.
00:54:57C'est ça le grand souci.
00:54:59Et justement, le dernier point dont je voulais parler, c'est la mise en place d'une ligne autobus de Casablanca à l'aéroport,
00:55:10qui a été aussi, soi-disant, refusée par les transporteurs des taxis.
00:55:16Prenons l'exemple de l'aéroport de Milan.
00:55:19Il y a 4 ou 5 sociétés.
00:55:21Et à chaque 5 minutes, il y a un départ.
00:55:24Alors, si nous aurions à l'afflux des avions, croyez-moi que ni le train, ni les taxis, etc.
00:55:33Donc, il faut créer des services à partir d'aujourd'hui pour se préparer à la commune.
00:55:39C'est effectivement ce qu'on peut espérer.
00:55:42Par exemple, il faut créer des services spéciaux pour la Coupe du Monde.
00:55:47De Tonger à Rabat, ou de Rabat à Agadir.
00:55:50Par quels moyens ? Par ce biais du transport touristique.
00:55:54Donc nous, comme Fédération Nationale du Transport Touristique, on est en mesure d'investir et d'accompagner.
00:56:08Oui, mais ce que j'ai entendu parmi des mesures que vous espérez voir advenir à l'avenir,
00:56:15ce sont des mesures qui, effectivement, concernent les barrières douanières,
00:56:21peut-être la TVA et les questions de financement, des facilités de financement.
00:56:25Donc ce sont des choses, somme toute, plus indolores pour l'État
00:56:31que le système de subvention qui a été mis en place pour d'autres.
00:56:34Pour le formuler très simplement.
00:56:36On peut se préparer pour les échéances importantes.
00:56:39Nos collègues se préparent plus modestement à nous délivrer les informations.
00:56:43C'est à 11h30 que Karim Droneh va nous rejoindre, c'est-à-dire dans quelques instants.
00:56:47Et on va poursuivre notre émission consacrée au transport avec un S,
00:56:52aux problématiques du transport touristique, du transport public ou privé dans nos villes.
00:56:59Ceux qui souhaitent participer à l'échange, n'hésitez pas à nous joindre et à prendre la parole.
00:57:03C'est au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:57:07Et nous sommes avec nos invités.
00:57:10Wadi Ahmedi, président de l'association de protection du consommateur.
00:57:14Nous sommes aussi avec notre invité Mohamed Bahiaoui,
00:57:18qui est un opérateur dans le transport touristique.
00:57:20Bien entendu, nous sommes aussi avec tous ceux qui souhaitent prendre la parole, témoigner, poser des questions.
00:57:25Mais j'imagine que pour ce qui est de la réalité des transports dans nos villes,
00:57:29tout un chacun est au fait de la situation.
00:57:32Alors, en tant qu'association, j'imagine qu'on parle des trains qui n'arrivent pas à l'heure.
00:57:37Oui, conséquence.
00:57:39Bon, quelles sont les principales réclamations que vous avez de la part des usagers?
00:57:46Les touristes, les touristes ne connaissent pas des associations nationales.
00:57:50De la part des usagers marocains, lorsqu'ils sont amenés.
00:57:54C'est vrai qu'on peut avoir un ras-le-bol par rapport à certaines pratiques.
00:57:57Et des fois, on peut écrire.
00:57:59Parfois, on va s'en référer aux autorités, directement au commissariat.
00:58:03Mais est-ce qu'on vous écrit sur ces questions de transport en tant qu'association de défense du droit du consommateur
00:58:09et en conséquence des usagers également?
00:58:11Alors, détriompez-vous, on reçoit des réclamations des touristes.
00:58:18On reçoit des réclamations des consommateurs étrangers.
00:58:22Et on a même reçu une réclamation de Taïwan.
00:58:27Ah bon?
00:58:28Oui, c'est une personne qui a pris, dans le cadre du transport, effectivement...
00:58:35Elle a tapé sur Google ou sur un site de recherche.
00:58:40Oui, et puis après, effectivement, il a trouvé les associations.
00:58:42Défense du droit du consommateur, peut-être en anglais.
00:58:44Effectivement, il a pris un avion, je crois qu'il a pris un avion.
00:58:48Généralement, on reçoit beaucoup de réclamations, notamment de France.
00:58:54Et plus précisément sur le e-commerce et sur l'allocation de véhicules.
00:59:01Ah, l'allocation de véhicules, ça fait partie des transports.
00:59:04Oui, ça fait partie des transports.
00:59:06Quelles sont les réclamations que vous retrouvez régulièrement en tant qu'association?
00:59:11Alors, pour les transports publics, généralement, ce que nous recevons comme réclamation,
00:59:16c'est le refus de transporter certaines personnes pendant certaines heures
00:59:21ou le nombre de personnes.
00:59:23Ça aussi, le harcèlement au niveau...
00:59:28Les conducteurs aient mis à rue des preuves à certains horaires.
00:59:30C'est vrai que certains, effectivement, choisissent leurs clients, leurs usagers.
00:59:36Ça, on peut le constater.
00:59:39Oui, on le constate.
00:59:41Mais ça, c'est illégal.
00:59:43Bien sûr que c'est illégal.
00:59:44Déjà, le racolage est illégal.
00:59:47Déjà, si vous avez un voyageur qui est à bord du véhicule,
00:59:52et prendre un autre voyageur, c'est illégal.
00:59:55On va faire le test en sortant du studio.
00:59:58Vous allez sortir avec votre femme et votre fils.
01:00:01Il ne va pas s'arrêter.
01:00:02Il ne va pas s'arrêter.
01:00:03Le harcèlement au niveau des gares, ça, c'est aussi un grand problème
01:00:07que rencontrent plusieurs consommateurs.
01:00:12L'incivilité chez certains chauffeurs, mais pas tous.
01:00:17La saleté dans les voitures.
01:00:19Le degré de propreté, aussi, dans certains véhicules.
01:00:24Malheureusement, je me demande, moi,
01:00:27et sachant très bien que certains véhicules se contrôlent tous les jours,
01:00:31je me demande comment on laisse passer, effectivement,
01:00:35le contrôle des véhicules dans ce genre.
01:00:38En tout cas, ils ont pris leur tarif.
01:00:40Mais la réalité est dure.
01:00:42La réalité est escalée.
01:00:44Ce n'est pas, effectivement, nous qui pouvons...
01:00:47Alors, ce qu'il en est...
01:00:49On est en train de lancher une situation qui est escalée.
01:00:52Ce qu'il en est, aussi, des véhicules, des locations de véhicules,
01:00:59alors là, il y a énormément de problèmes concernant les quotients,
01:01:03qui sont parfois...
01:01:05L'échec.
01:01:06L'échec.
01:01:07L'échec qui sont demandés.
01:01:09L'échec, c'est une chose.
01:01:11Et les quotients, aussi, c'est une autre chose.
01:01:13Quand on prend, par exemple, une empreinte et une garantie sur une carte,
01:01:18on trouvera toujours un prétexte pour pouvoir prendre toute la quotient du client.
01:01:25Puis après, effectivement, les quotients par chèque
01:01:30qui sont carrément interdits et qui sont d'usage dans ce secteur-là.
01:01:35Il y a énormément de problèmes.
01:01:37Et ce qui peut changer ça, c'est la concurrence.
01:01:43C'est l'ouverture du marché sur tous les opérateurs qui veulent investir dans ce secteur.
01:01:50Vous savez que la concurrence joue un rôle très important sur le marché économique.
01:01:57Il tend à améliorer la qualité du service et peut-être bien à réduire le coût du service ou du produit.
01:02:06Ça, c'est une chose qui est connue au niveau mondial.
01:02:09Et c'est le principe, effectivement, de la concurrence.
01:02:12Ou de la loi de la concurrence.
01:02:14Oui, c'est ça.
01:02:15Chacun peut le constater.
01:02:16Peut-être avec une seule exception.
01:02:18Stade nous parle de la propreté, etc.
01:02:23Alors, à ce sujet, il faut bien parler du personnel.
01:02:26Nous, on doit se préparer pour ces événements avec un personnel performant.
01:02:33Parce que parfois, comme je vous ai dit tout à l'heure, quand il y avait un manque d'autocars sur les ports d'Agadir, sur le Tonger, Casablanca...
01:02:41Oui, aujourd'hui.
01:02:42Oui, jusqu'à nos jours.
01:02:43Ils font appel à qui ? Aux autobus de l'intérieur urbain.
01:02:47Et c'est une calamité.
01:02:51En plus de ça, leur personnel n'est pas habitué à des circuits touristiques, etc.
01:02:57Alors, c'est pour cela que notre personnel, parce qu'il doit être performant, c'est bon.
01:03:03Je rappelle que le premier qui accueille un touriste étranger, c'est un chauffeur dans son bus.
01:03:12Ou sa voiture.
01:03:13Ou son taxi, bien sûr.
01:03:14Et celui qui lui dit au revoir, c'est un chauffeur.
01:03:18Donc il faut investir dans les chauffeurs.
01:03:21Il faut les former.
01:03:23Avec un bon niveau.
01:03:25Il faut même essayer de leur faire apprendre quelques langues.
01:03:29La tenue vestimentaire correcte.
01:03:32Il faut bien les entretenir.
01:03:35Leur social.
01:03:37Parce que jusqu'à nos jours, on voit quand même qu'il y a des sociétés qui ne payent pas de chauffeurs.
01:03:43En soi-disant, je vais débulguer le secret.
01:03:47Soi-disant, vous avez vos pourboires.
01:03:49Vous avez vos commissions des bazars, des magasins, etc.
01:03:52Alors, il faut qu'on travaille ce point de formation de personnel et de chauffeur.
01:03:59Ça, c'est très important.
01:04:00Oui, parce qu'ils sont au contact.
01:04:02Et des fois, effectivement, il y a cet échange avec ce personnel.
01:04:07Et quand on va avoir des échéances, on va accueillir du monde.
01:04:10De ce point de vue, je vais poursuivre ce chapitre des réclamations.
01:04:17Et effectivement, ça nous intéresse de savoir qu'est-ce qu'on fait remonter, j'imagine, aux autorités, aux associations qui sont censées les protéger.
01:04:26Et j'imagine que tout à l'heure, la liste était loin d'être exhaustive.
01:04:29Ce que j'ai dit tout à l'heure n'est pas effectivement tous les problèmes que nous recevons des consommateurs.
01:04:37Mais c'est juste à titre indicatif.
01:04:39Mais ce qu'il faut savoir aussi, c'est que l'autorité qui est mise en place et qui contrôle et vérifie, effectivement, le secteur Hadar,
01:04:51doit être sensibilisée par les consommateurs qui ont eu un problème avec un professionnel du transport.
01:05:05Ils doivent réclamer, effectivement, dans toutes les villes du Maroc et dans tous les points, toutes les préfectures, il y a un bureau de taxi.
01:05:14Il faudrait, effectivement, haïr ce courage-là et d'aller poser plainte contre la personne elle-même.
01:05:21Le consommateur lui-même, il doit être impliqué pour pouvoir changer les habitudes.
01:05:28On ne doit pas laisser, effectivement, les choses aller comme ils sont et demander un changement.
01:05:36On ne peut pas changer quelque chose si on ne le réclame pas.
01:05:40C'est tout à fait normal que si on ne réclame pas, le professionnel continuera à abuser et le consommateur continuera à encaisser.
01:05:49Il se passe ce qu'on a dit tout à l'heure. Dans la réalité, des fois, ceux qui conduisent le véhicule, il y en a deux qui le conduisent en louant le véhicule.
01:06:00Et cette recette est partagée entre 5-6 personnes. Et c'est ça la situation.
01:06:08Quand on parle de concurrence, c'est vrai que la concurrence peut faire évoluer les choses.
01:06:13Mais je vais prendre un exemple où il y a un monopole naturel, c'est le ferroviaire.
01:06:17Lorsque la ligne a été mise en place, franchement, pour ceux qui ont pris le train, le service est excellent.
01:06:25Les prix sont ce qu'ils sont par rapport au pouvoir d'achat qu'on a au Maroc.
01:06:30Mais la qualité du service est impeccable. Ça, on peut le dire.
01:06:38Oui, elle est acceptable.
01:06:41En tout cas, par rapport à ce que j'ai pu connaître auparavant...
01:06:45Oui, là, il y a une amélioration.
01:06:47Assez flagrante, assez nette. Et effectivement, les trajets sont réglés à la minute près.
01:06:54Il y a une amélioration sur les chemins de fer. Mais il faut encore plus.
01:06:59Parce que parfois, on rencontre des situations qui sont vraiment regrettables dans les chemins de fer.
01:07:08C'est les trains qui n'arrivent pas à l'heure.
01:07:10Il y a le train qui n'arrive pas à l'heure. Il y a le TNR, par exemple, qui est rempli à 2-3 fois.
01:07:18Le TNR, c'est autre chose. Mais quand on parle de la ligne à grande vitesse, j'espère que tout le réseau ferroviaire devient dans cette qualité de service.
01:07:30Il faudrait aussi que le consommateur, le voyageur participe à améliorer son comportement dans certains moyens de transport.
01:07:42Si on est plus impliqué, si on fait remonter une satisfaction, ça peut concourir à améliorer la situation.
01:07:48Moi, je vais penser non pas au consommateur, ni à l'usager, mais à l'auditeur, qui parfois est attaché à ses rendez-vous.
01:07:56C'est le moment ou l'instant musique dont on va profiter. On va se retrouver pour la dernière partie de l'émission.
01:08:02Ceux qui souhaitent témoigner ou partager leurs avis, n'hésitez pas à nous joindre. C'est au 05 22 95 36 70 ou 80.
01:08:10Avec nos deux invités sur le plateau, nous sommes à droite avec Wadih Mahdi, président de l'association de défense du droit du consommateur.
01:08:19Et nous sommes avec notre invité, Medha Bahiaoui, qui est un opérateur dans le transport touristique.
01:08:25On évoquait la question des transports dans sa globalité. On essaie de sérier les problématiques les plus récurrentes qu'on peut rencontrer en tant qu'usagers.
01:08:37Les usagers sont bien entendu des étrangers qui vont garder une image de notre pays. Ce sont aussi des usagers du quotidien dans toutes les villes du pays.
01:08:47Alors ça fait un sujet transverse. Mais j'y viens au transport touristique à nouveau puisque nous avons l'opportunité d'avoir le témoignage d'un opérateur.
01:09:00Nous sommes dans la phase finale. Merci. Ce que mon dernier mot, ce que je demande, c'est de s'unir tous professionnels opérateurs dans le secteur du transport touristique.
01:09:12Derrière sa majesté, que Dieu le glorifie, pour faire réussir ces grands événements et pour y aller dans notre pays de devant.
01:09:21C'est le souhait des autorités.
01:09:22Je remercie également notre fédération nationale des transporteurs touristiques, sous l'égide de Sibba Mansour, qui nous cesse de déployer toutes les forces pour nous unir.
01:09:35D'ailleurs, pour le mois de février, nous avons un séminaire dans la ville de Saïdia pour les préparations de la Coupe du monde.
01:09:45C'est déjà effectivement une occasion heureuse puisque c'est une très belle ville.
01:09:51On vous invitera à Sibba dans l'habitat Atlantique Radio pour y aller de devant.
01:10:00Bon, même si ça va être l'Atlantique, il ira en Méditerranée.
01:10:04Je sais que tu veux évoquer le séminaire.
01:10:09Également, c'est mérité.
01:10:10On n'a pas beaucoup de réclamations parce que nous sommes toujours sur place.
01:10:17C'est le but.
01:10:20Nous, en tant que fédération des consommateurs, notre souci, ce n'est pas de trouver des réclamations et aller chicaner.
01:10:31Nous avons même le droit d'essayer en justice les professionnels et on ne veut même pas utiliser cet outil-là.
01:10:39Pourquoi ? Parce qu'on sait que la relation professionnelle-consommateur doit être d'une manière extraordinaire,
01:10:49respectant les droits de chacun et travaillant ensemble pour pouvoir réussir.
01:10:55Réussir quoi ? Réussir notre économie nationale.
01:10:59Sur la base, il faudrait savoir que l'économie nationale, à ce moment-là, elle compte, pas uniquement au Maroc, sur tout le monde,
01:11:10elle compte sur les consommateurs locaux, mais aussi les consommateurs d'importation.
01:11:15Et ça, il faudrait le comprendre.
01:11:17Malheureusement, une très grande partie des professionnels ne comprennent pas que le consommateur local ou national
01:11:27joue un rôle très important dans l'économie.
01:11:30Le jour où on comprendra ça, ça sera peut-être trop tard.
01:11:34En tout cas, il y a des destinations qui ont de plus en plus de succès.
01:11:37Nous sommes dans la voie d'une grande puissance.
01:11:40On souhaite longue vie pour voir notre pays parmi les grandes puissances du monde.
01:11:46C'est ça notre but.
01:11:48Donc c'est ça notre but.
01:11:50Il faudrait que les professionnels gagnent de l'argent.
01:11:52Oui, oui.
01:11:54Et là, malheureusement, on trouve que la balance est déséquilibrée.
01:11:58Je vais évoquer un dernier chapitre.
01:12:02Nous avons parlé des transporteurs touristiques, du transport urbain, des villes, des plateformes.
01:12:08Et effectivement, reste la question de ceux qui louent des voitures.
01:12:13Et tu nous disais, Wadi El Madih, qu'il y avait également un certain nombre de problématiques
01:12:17qui vous remontaient en tant qu'association de défense du droit du consommateur.
01:12:20Effectivement, dans ce secteur, il y a énormément de problèmes.
01:12:25Il faudrait aussi savoir qu'il y a deux types de professionnels dans ce secteur.
01:12:33Il y a ceux qui sont marocains et qui ont leur siège au Maroc.
01:12:38Ces gens-là, on n'a pas de problème avec eux dans le cadre de l'application de la loi.
01:12:44La loi n'est pas extraterritoriale, mais elle est nationale.
01:12:50Et dans ce cas-là, on applique la réglementation qui est en place.
01:12:53Sauf qu'il faut revoir leur demande de caution,
01:12:59qui parfois n'est pas catholique, n'est pas très correcte en demandant un chèque.
01:13:05Nous avons le problème avec les plateformes de location.
01:13:12C'est-à-dire que ces plateformes de location qui sont étrangères,
01:13:18c'est exactement ces plateformes-là qui ont un grand problème avec leur clientèle.
01:13:27Ce qui fait que nous n'avons pas, comme je viens d'y dire,
01:13:34la réglementation n'est pas extraterritoriale.
01:13:37Donc on ne peut pas agir, nous, autant que défenseurs des droits du consommateur au Maroc.
01:13:43Mais on essaie quand même de voir avec nos confrères étrangers d'autres pays
01:13:51pour pouvoir prendre le dossier en charge.
01:13:54Il y a un relais. On transmet le flambeau à nos collègues.
01:13:59Je remercie bien sûr nos deux invités sur le plateau.
01:14:02C'était un problème assez complexe.
01:14:04Bon, faire entendre certaines des voix parce que c'est le moment
01:14:07et les échéances nous attendent, je le disais, dans les années à venir.
01:14:11Et on s'y prépare bien à l'avance.
01:14:13Alors Kamal Sahl est préparé. Il va nous délivrer les informations en langue arabe.
01:14:16Un journal d'actualité, je vous le disais, en langue arabe.
01:14:19Et on va se retrouver demain pour la dernière émission des Experts de la semaine.
01:14:22Excellente écoute sur nos 30 heures.