• il y a 7 heures
Ce label permet de reconnaître les entreprises engagées. Pour l’obtenir, plusieurs exigences sont à relever mais la garder est tout aussi difficile. Toute l’entreprise fait des efforts pour définir la raison d’être, nécessaire pour cette certification. Laure Favre, cofondatrice de Spring et Thibault Levi-Martin, fondateur et PDG de Partoo ont relevé le défi et nous expliquent comment.

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Transcription
00:00Retrouvez le débat de Smart Impact avec Veolia.
00:12La certification Bicorp au programme de ce débat. Je vous présente tout de suite mes invités.
00:18Laure Favre, bonjour.
00:19Bonjour Thomas.
00:20Bienvenue, vous êtes la co-fondatrice de Spring.
00:22Et Thibault-Lémi-Martin, bonjour.
00:23Bonjour Thomas.
00:24Bienvenue, fondateur et co-président de partout.
00:26On va commencer par présenter vos entreprises respectives.
00:29Spring, je commence avec vous, c'est quoi ?
00:31Oui, alors Spring c'est une marque que j'ai lancée avec mes associés il y a 4 ans, en 2020.
00:35C'est autour d'une double ambition qui était d'une part de réduire les matières toxiques
00:40qui peuvent se trouver dans les produits d'entretien.
00:42Et d'autre part de réduire la production de plastique.
00:45Donc on a lancé Spring qui est une marque de lessive et de produits d'entretien
00:49qui sont sans matières controversées, sans plastique à usage unique.
00:52Et puis on a des formules qui sont très concentrées.
00:54Ça permet également de réduire l'impact carbone des produits.
00:57Et vous êtes en train de devenir ou vous venez de devenir entreprise à mission.
01:02Déjà, on va détailler évidemment, c'est l'objet du débat, les efforts que ça suppose, etc.
01:07Mais pourquoi vous l'avez souhaité ?
01:09En fait, nous on est ce qu'on appelle impact natif.
01:12On a créé la marque pour réduire l'impact de ces produits.
01:15Mais pour moi ce qui était très important c'était aussi de se dire que
01:19Moi j'aime beaucoup ce mantra de Bicorp qui est de dire qu'on n'a pas vocation à être les meilleurs au monde,
01:25mais les meilleurs pour le monde.
01:27Et je trouve que c'est très intéressant de se dire qu'on cherche à réduire cet impact.
01:31Et l'avantage d'être...
01:33Alors nous on est entreprise à mission depuis 2022, Bicorp depuis cet été.
01:37L'intérêt de Bicorp c'est de venir donner aussi une certification,
01:40une espèce de preuve d'une tierce partie
01:42qui vient aussi prouver nos engagements pour la santé et pour l'environnement.
01:45Thibault, Lémi-Martin, présentez-nous. Partout.
01:48Alors nous on édite un logiciel qui a destination des entreprises qui ont des points de vente
01:51pour les aider à se rapprocher de leurs clients.
01:53On leur permet d'être plus visibles sur Internet,
01:55de développer leur réputation et leur image
01:57et d'optimiser les interactions qu'ils vont avoir avec leurs clients et leurs prospects.
02:00Et on est 360 avec des bureaux en France et à Barcelone.
02:04D'accord. Et elle existe depuis quand l'entreprise ?
02:062019, ça fait 10 ans.
02:08Alors là aussi...
02:10Création 2014.
02:12Donc vous venez de fêter ou vous allez fêter vos 10 ans, c'est ça ?
02:14Exactement, c'est ça.
02:16Et alors sur la démarche, qu'est-ce qui fait qu'à un moment vous dites
02:18qu'il faut qu'on devienne une entreprise B Corp ?
02:21Nous, en 2020, on avait décidé de changer un peu notre vision d'entreprise
02:25et notre vision d'entreprise actuellement, c'est « make things right ».
02:28Et je pense que c'était assez en lien avec l'approche de B Corp
02:33qui est finalement de faire les choses bien à la fois sur l'environnement,
02:36la dimension sociétale et en termes de gouvernance.
02:40Nous, on s'est sentis assez proches de ça.
02:42Et je pense qu'une des missions de B Corp, c'est aussi d'essayer
02:44de revoir un petit peu le monde des affaires
02:47et d'allier la croissance et le développement avec quelque chose
02:50qui est plutôt vertueux pour son environnement.
02:52Et c'était vraiment en lien avec ce que nous, on voulait accomplir chez Partoo.
02:55Et c'est vraiment au cœur de l'ADN de cette émission,
02:59parce que je rappelle, je fais pratiquement toujours le même titre
03:01en disant « Bienvenue dans l'émission de la transformation environnementale
03:03et sociétale de notre économie ».
03:05Est-ce que vous avez l'impression,
03:07puis après on va vraiment rentrer dans le détail des efforts
03:09que ça suppose de devenir B Corp,
03:11mais d'être quand même porté par un mouvement
03:14ou est-ce qu'au contraire, vous dites,
03:16on est dans un moment de creux, Laure Favre ?
03:18C'est une très bonne question.
03:20Moi, je veux croire qu'on est dans un mouvement
03:23parce qu'en fait, on veut porter ce mouvement aussi.
03:26Je pense qu'en fait, il y a un vrai changement de consommation
03:29de la part des consommateurs,
03:31des attentes qui sont très différentes
03:33et une vraie volonté de réduire l'impact,
03:35d'avoir une consommation plus consciente.
03:37Donc ça, on le voit bien dans les tendances de consommation,
03:40nous, on fait des produits de type écologique, en fait.
03:43On voit que c'est un segment qui est en forte croissance,
03:46donc c'est viscéral, je dirais.
03:48C'est vraiment une tendance de fond.
03:50Mais effectivement, c'est quelque chose aussi
03:52qu'il faut porter, qu'il faut accompagner.
03:54Et je trouve que les certifications comme B Corp,
03:57elles viennent justement nous aider à créer ce mouvement,
04:00à créer aussi une notoriété.
04:02Aujourd'hui, ce n'est pas forcément une certification
04:04qui est la plus connue en France.
04:06Mais je pense que c'est dans notre devoir aussi,
04:08de venir porter cette bonne parole aussi.
04:11Oui, alors on a trouvé ces chiffres.
04:13Forcément, ça évolue vite.
04:15Mais on est à plus de 6200 entreprises certifiées B Corp
04:17dans 87 pays, 159 secteurs d'activité.
04:21Thibault Lévy-Martin, comment ça se passe ?
04:23C'est combien de temps, finalement, de travail ?
04:26Parce qu'ils vous envoient quoi ?
04:28Une liste de cases à cocher ?
04:31Comment on devient B Corp ?
04:33Alors, ça prend un peu de temps.
04:35Nous, ça nous a pris un peu plus de deux ans.
04:38Finalement, il y a plusieurs volets.
04:40Et pour chacun des volets, il y a des sous-parties
04:42qui permettent d'obtenir un certain nombre de points.
04:45Donc typiquement, il faut obtenir 80 points pour être B Corp.
04:47Et en fait, ces points ne sont pas forcément évidents à obtenir
04:50parce qu'il y a des exigences qui sont très strictes
04:52d'un point de vue environnemental, sociétal et en termes de gouvernance.
04:55Alors nous, on est content parce qu'on a eu 105,5 points.
04:58Donc on était bien au-dessus de la barre des 80 points.
05:00Donc on a obtenu haut la main.
05:01Maintenant, il faut qu'on arrive à maintenir la dynamique.
05:03Mais voilà, en fait, c'était assez long.
05:06Et je pense que la première étape qui a été importante pour nous,
05:09ça a été de nous poser sur ce dossier et comprendre ce qu'il fallait être fait
05:12et dans quel ordre on allait prendre les choses.
05:14Qu'est-ce qui allait avoir le plus d'impact ?
05:16Qu'est-ce qui était le plus simple ?
05:17Qu'est-ce qui était le plus important pour nous ?
05:18Et ensuite, de s'atteler à la tâche.
05:20Et en fait, c'est là où c'est compliqué aussi.
05:22C'est qu'il faut mettre tout le monde en ordre de mouvement
05:24parce que ce n'est pas qu'une seule équipe.
05:26C'est vraiment toute la boîte qui doit bouger comme ça.
05:28Alors que ce n'est pas forcément la priorité du moment
05:30parce qu'il y a toujours le business d'étudier finalement.
05:33Il y a des soucis comme dans toutes les boîtes, tous les jours.
05:36Les patrons Shiva, on connaît ça.
05:38C'est intéressant ce que vous dites
05:39parce que c'est aussi un moment où on se pose
05:41et on réfléchit à ce qu'on fait, pourquoi on le fait.
05:44Alors, ça rejoint l'entreprise à mission.
05:46Mais comment je fais mon métier ? Est-ce que je peux mieux le faire ?
05:52Vous avez ressenti ce moment de pause ?
05:54Oui.
05:55Je pense que ça permet en effet de prendre le recul nécessaire
05:58pour se dire que finalement, ce Big Corp me donne aussi des idées
06:01de faire les choses de manière un peu mieux, un peu différente.
06:04Et ça permet de réfléchir à ce que vous avez dit
06:06et je pense que c'est très intéressant.
06:08Ça a été très vertueux pour nous.
06:09Et ça a vraiment embarqué toute l'entreprise
06:11où on sent qu'au début, c'était un projet
06:13qui concernait qu'un petit nombre de personnes.
06:15Et à la fin de l'histoire, on voit que les collaborateurs
06:17sont très fiers d'avoir obtenu ce titre
06:19et de faire partie d'une boîte qui fait les choses bien.
06:21Et quand vous avez eu les 105,5, j'imagine que tout le monde a tapé la timbale.
06:27L'orfave, ça a pris pareil deux ans.
06:30C'est long.
06:31On ne veut décourager personne.
06:33C'est génial de devenir Big Corp.
06:35Mais il faut se préparer.
06:36C'est sûr que c'est un processus qui est très ambitieux.
06:38Mais ça aussi, ça a l'exigence envers les candidats
06:41de la valeur aussi de la certification.
06:44C'est-à-dire qu'en fait, nous aussi, on a mis à peu près deux ans
06:47à passer au crible toutes les étapes.
06:50Il y a deux étapes principales.
06:52La première, c'est l'auto-évaluation.
06:54Dans ce questionnaire que décrit Thibault,
06:56avec les cinq piliers, il y a environ 200 questions.
06:59Chaque question doit être prouvée, documentée.
07:02Oui, c'est ça. Ce n'est pas du déclaratif.
07:04Non, mais c'est tout l'intérêt de ça.
07:06Sinon, la certification n'aurait pas de valeur.
07:09Exactement.
07:10Et puis en plus, la deuxième étape, c'est qu'il y a un audit.
07:12Et là, on va être vraiment passé question par question
07:16pour aller prouver ce qu'on avance.
07:18Donc oui, c'est un processus qui est super exigeant.
07:20Et puis c'est vrai que moi, j'ai trouvé que ça donnait aussi
07:22une sorte de liste d'inspiration pour les appréhensions apportées.
07:25Est-ce qu'on peut être très bon sur l'environnemental
07:27et nul sur le sociétal ?
07:29Ou est-ce qu'il faut quand même être à un bon niveau partout ?
07:31Vous voyez ce que je veux dire ?
07:33Franchement, je pense qu'en fait, tant qu'on atteint 80 points,
07:36on peut avoir des écarts.
07:39Après, il n'y a pas une catégorie qui vous apporte les 80 points.
07:42Oui, c'est ça.
07:43Donc en fait, non, on ne peut pas être nul sur un critère
07:45et très bon sur l'autre.
07:47En revanche, effectivement, on peut avoir des écarts
07:50d'avancement, en fait, en fonction des catégories.
07:52Est-ce que vous, je reste avec vous,
07:54vous avez dû,
07:56on déclare, on doit prouver,
07:58vous avez dit, tiens, là, sur ce point précis,
08:01il faut qu'on change quelque chose
08:03à notre mode de production,
08:05à notre accompagnement des salariés
08:07ou à notre logique de gouvernance.
08:09En fait, ce qui est super intéressant, c'est que, comme disait Thibault,
08:11chaque question apporte des points.
08:13Et donc, ça nous permet de voir,
08:15l'objectif, c'est d'avoir au moins 80 points,
08:17mais on peut voir aussi l'importance que donne Bicorp
08:19à tel ou tel critère.
08:21Donc il y a des questions qui vont apporter des dixièmes de points,
08:230,5, 0,7, et puis d'autres qui vont apporter 5, 6 points.
08:25Donc ça, déjà, ça permet de quantifier un peu,
08:27aux yeux de Bicorp, évidemment,
08:29l'importance de chaque critère.
08:31Et nous, dans notre cas,
08:33comme je vous disais, on est une marque née de l'impact,
08:35puisque, vous voyez, ça, c'est un produit
08:37pour la salle de bain rechargeable.
08:39L'idée, c'est de proposer ce flacon une fois au client,
08:41puis surtout, après, ils achètent ça, et ça, c'est juste la matière active
08:43en diluant de l'eau.
08:45C'est-à-dire qu'ils achètent ce type de produit.
08:47Nous, on s'est attelés en priorité à la nature de nos produits
08:49dans nos développements,
08:51mais c'est vrai que, par exemple, dans les sources d'optimisation,
08:53il y avait des choses à faire
08:55sur la formalisation de nos procédures,
08:57de nos politiques internes,
08:59de nos politiques envers nos fournisseurs.
09:01Donc, en fait, avant même de soumettre notre candidature,
09:03on a formalisé des choses
09:05qu'on faisait un peu par tradition orale,
09:07et puis on a des choses encore à optimiser.
09:09Par exemple, on a dans nos packs,
09:11on a 80% de matières recyclées.
09:13On a un objectif d'aller à 100%,
09:15et ça, ça nous permettra toujours d'améliorer.
09:17Alors, c'est ça qui est intéressant aussi avec la certification B Corp.
09:19Vous venez de l'obtenir l'un et l'autre,
09:21c'est ça, il y a quelques mois.
09:23Et l'objectif, ça va être de la garder.
09:25Alors, je ne me souviens plus, c'est tous les deux ans,
09:27trois ans, je ne me souviens plus,
09:29c'est tous les ans ? Tous les trois ans, merci.
09:31Donc, tous les trois ans, et avec une progression possible.
09:33Est-ce que vous êtes déjà dans cet état d'esprit-là,
09:35de se dire,
09:37il faut qu'on ait, je ne sais pas, 110 la prochaine fois,
09:39vous voyez ce que je veux dire ?
09:41Je pense qu'il y a un certain nombre de points, fondamentalement,
09:43maintenant, mais en tout cas, on se dit qu'on veut progresser.
09:45Notamment, nous, il y avait vraiment, je dirais,
09:47deux pans qui étaient très importants pour nous.
09:49Le premier, c'était la dimension environnementale.
09:51Bien que, nous, notre activité d'édition de logiciel
09:53ne soit pas extrêmement émettrice,
09:55on s'est dit quand même qu'on pouvait faire les choses mieux.
09:57Donc, typiquement, on a réduit les émissions de CO2
09:59liées aux déplacements à domicile-travail de 60%.
10:01On a réduit nos déplacements en avion,
10:03alors qu'on a quand même des clients dans 150 pays.
10:05Donc, c'était quand même un vrai enjeu,
10:07et on a réduit ça de 20%.
10:09Donc, c'était vraiment de réduire notre impact au niveau le plus faible possible.
10:11Et après, il y avait eu un aspect,
10:13c'est la dimension sociale
10:15où, en fait, on était assez concernés,
10:17notamment, l'égalité homme-femme.
10:19Et donc, on a fait tout un travail,
10:21on a même une instance qui a été créée sur la base de volontariat
10:23par des collaborateurs qui accompagnent les ressources humaines
10:25pour essayer de mettre en place, justement, des politiques
10:27qui privilégient l'égalité homme-femme dans tous les aspects.
10:29Et donc, on a beaucoup travaillé sur ces aspects-là.
10:31Et en fait, je pense que c'est que le début.
10:33C'est comme ça que nous, on voit les choses.
10:35On se dit que cette certification, c'est bien
10:37parce qu'elle nous permet d'être crédibles sur cet aspect-là.
10:39Mais c'est surtout le début d'une aventure
10:41qui va être plus intéressante par la suite.
10:43Avec plein d'aspects qui sont passionnants,
10:45il y a la notion de transparence vis-à-vis
10:47de ces clients.
10:49Parce que certification Bicorp, comme vous l'avez dit,
10:51la liste est assez longue.
10:53Et donc, ça répond, je pense aussi, à une demande des clients.
10:55Mais alors, je voudrais qu'on parle, il me reste une minute et trente,
10:57ça file trop vite, de la chaîne de valeur.
10:59C'est-à-dire, est-ce qu'à partir du moment où vous, vous êtes Bicorp,
11:01c'est une forme de pression
11:03que vous mettez sur
11:05sur ceux, celles et ceux qui travaillent avec vous ?
11:07Directement, oui. Alors, vous l'avez dit, je suis complètement d'accord
11:09avec vous. On n'a rien à cacher. Et ça, c'est l'intérêt
11:11d'une certification comme Bicorp qui va apporter
11:13beaucoup de transparence.
11:15Mais effectivement, sur la chaîne de valeur,
11:17le fait de nous
11:19engager à avoir des bonnes relations avec nos clients,
11:21nos partenaires, nos systèmes
11:23de gouvernance, ça nous a obligés aussi
11:25à formaliser des politiques, comme je vous disais tout à l'heure,
11:27qu'on avait plutôt de tradition orale, en fait.
11:29Et nos fournisseurs signent
11:31nos politiques. Alors, en l'occurrence, je vous parle d'une politique
11:33d'achat responsable. Et donc,
11:35nos fournisseurs signent des politiques où ils s'engagent
11:37à avoir un système, par exemple, de retraitement
11:39des déchets, de management environnemental,
11:41de respect des lois du travail.
11:43Ce n'est pas toujours le cas partout.
11:45Et ça les oblige, effectivement, envers nous.
11:47Est-ce que vous avez le sentiment de faire partie
11:49d'une communauté ?
11:51Alors là, c'est un peu trop récent, je pense,
11:53pour dire qu'on n'a pas eu d'apéritif
11:55tous ensemble pour apprendre à s'encontrer, etc.
11:57Mais je pense que
11:59c'est la direction que Bicorp essaie de prendre.
12:01C'est justement créer ce sentiment d'appartenance collective.
12:03Donc, pour l'instant,
12:05c'est abstrait, mais on a hâte d'y rentrer.
12:07Je pose cette question parce que moi,
12:09j'aime beaucoup l'idée de partager les bonnes pratiques.
12:11Et on a créé cette émission aussi pour ça.
12:13Ils ont ce qu'ils appellent
12:15la communauté Bicorp.
12:17Et donc, effectivement, alors on vient d'y entrer,
12:19donc c'est encore... C'est un peu frais.
12:21Mais effectivement, ils nourrissent beaucoup
12:23des événements, des partages de connaissances.
12:25Il y a un site internet qui est très bien fait avec plein de connaissances.
12:27Donc oui, c'est l'idée, en tout cas, de Bicorp.
12:29Et elle charge à nous de le faire vivre.
12:31Eh bien voilà, il n'y a plus qu'à.
12:33Il n'y a plus qu'à, voilà.
12:35Merci beaucoup, merci à tous les deux. C'était passionnant de découvrir
12:37cette démarche de certification Bicorp.
12:39Je vous dis à bientôt sur
12:41BeSmart for Change. Et puis, tout de suite,
12:43c'est l'heure de Smart Ideas.
12:45Vous le savez, c'est notre rubrique consacrée
12:47aux startups éco-responsables.

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