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Transcription
00:00– Allez, on a un coup de cœur de Géraldine Maillet.
00:03– Alors un coup de cœur, à mon avis, si vous faites un sondage,
00:05je pense que je vais avoir moins cartonné que Guillaume Janton.
00:07Donc coup de cœur pour le ministre de l'Économie,
00:09le jeune ministre Antoine Armand.
00:10Alors, il n'a pas toujours dit des trucs justes,
00:12mais là, je suis assez d'accord avec lui.
00:14En fait, il dit qu'il faut travailler plus, globalement.
00:17Alors, effectivement, dit comme ça, ce n'est pas très populaire.
00:19Alors, je pense que déjà, il faut augmenter les salaires,
00:21il faut évidemment réduire le gaspillage,
00:23mais globalement, moi, je trouve qu'on ne travaille pas assez en France.
00:26Il faut travailler plus pour gagner plus, il faut être mieux rémunéré,
00:29il faut peut-être payer moins d'impôts, moins de charges et tout ça,
00:31mais globalement, je pense qu'on ne travaille pas assez en France.
00:33Déjà, la productivité, elle est complètement nulle,
00:35en France, par rapport aux autres pays.
00:37– Je peux vous répondre quelque chose, Géraldine Maillet ?
00:39– Allez-y, dites-moi.
00:40– Moi, je pense qu'il y a énormément de Français qui aimeraient travailler plus,
00:43qui travaillent déjà beaucoup, mais malheureusement,
00:46ce qui cloche et ce qui pose problème, ce sont les salaires.
00:50– C'est ce que j'ai dit en premier, que les salaires sont trop bas.
00:52– Mais c'est le problème, c'est ça.
00:53C'est surtout ça, pour moi.
00:54Pour moi, ce qu'a dit Antoine Armand, qui aime bien,
00:56qui est déjà venu nous voir plein de fois ici,
00:58il souhaite que les Français travaillent plus.
00:59Moi, je ne suis pas d'accord avec lui.
01:01La première chose qu'on doit dire,
01:03ce n'est pas qu'on souhaite que les Français travaillent plus,
01:04on souhaite que les Français gagnent plus.
01:07Si vous partez dans le mauvais sens, vous dites que les Français doivent travailler plus,
01:11ça n'a rien à voir, il faut que les Français gagnent plus.
01:14Et pour cela, c'est ce que j'ai dit plein de fois,
01:15il faut remettre l'argent dans la poche des Français
01:18et il faut pouvoir, on l'a dit cent fois ici,
01:21essayer d'alléger les charges sociales et les charges patronales.
01:25Comme je l'ai dit, je parle depuis des semaines et des semaines
01:28de cette taxe et de cette amende,
01:31si les grands patrons ne redistribuent pas derrière.
01:34Mais ça, pour moi, je pense que c'est une idée à creuser.
01:36Après, moi, je dis souvent des bêtises.
01:38Mais en tout cas, quand on dit, le ministre de l'Économie,
01:42Antoine Armand, il souhaite que les Français travaillent plus,
01:44on souhaite plutôt que les Français gagnent plus.
01:46Et si vous dites aux Français, vous allez gagner plus,
01:49ne croyez pas, les Français, ils ont envie de travailler.
01:52Donc, surtout, ce qui se passe avec les Français,
01:53c'est qu'il y a 60% des Français qui travaillent du matin au soir
01:57et qui n'y arrivent pas.
01:58Donc, les mecs, ils se disent, à un moment, c'est insupportable.
02:00Quand tu te lèves le matin, tu travailles toute la semaine
02:03et qu'il y a ton fils qui te dit le week-end,
02:04papa, est-ce qu'on peut aller au cinéma ?
02:05Et tu lui dis, ça va être compliqué d'y aller avec toute la famille.
02:08À un moment, tu te dis, pourquoi je travaille comme un con ?
02:10Je ne comprends pas ce que vous dites, mais…
02:11– Quand Nicolas Sarkozy avait instauré le « Travailler plus pour gagner plus »,
02:15malgré tout, les heures supplémentaires, c'était formidable.
02:17Les Français aimaient beaucoup.
02:18– Exonérer les impôts.
02:19– Exonérer les impôts, ça rajoutait du pouvoir d'achat, ça a été supprimé.
02:21Pourquoi ? Juste question politique et idéologique.
02:23– Je trouve que c'est une bêtise, je suis d'accord avec vous.
02:25C'était une très bonne idée.
02:26– Et là, je rentre d'Italie.
02:27En fait, en Italie, les gens, ils ne sont pas en vacances.
02:29Là, nous, on sort de deux semaines de vacances scolaires.
02:31– Ça, c'est le François Hollande.
02:32– Je sais, mais…
02:33– Il y a le rôle de l'invité à dîner, on croit qu'il y avait eu l'idée.
02:35– On n'est pas forcément d'accord avec ses amis ou ses ennemis, d'ailleurs.
02:38– Moi aussi, d'ailleurs.
02:39– Mais du coup, là, 15 jours, pardonnez-moi, les trains sont pleins, les avions sont pleins,
02:43les gens partent, malgré tout, en vacances, même s'il y a une crise économique majeure
02:46en France.
02:47Je suis désolée, je trouve qu'il y a beaucoup trop de vacances en France.
02:49Les gens sont tout le temps en vacances, je vous assure, je pense qu'il a raison.
02:51– C'est vrai, c'est vrai.
02:52– C'est pas que les gens sont tout le temps en vacances.
02:53– C'est ce qu'on appelle les travailleurs pauvres.
02:54– Mais les mecs, vous croyez, vous savez ce que j'aimerais bien savoir, ce que représente
02:59en pourcentage le nombre de gens qui sont partis en vacances pendant ses vacances scolaires,
03:03ça doit être, Géraldine Maillet, je vous dis la vérité, si c'est 10% de la population,
03:07je veux bien, tout à l'heure il y aura Fabien Lecoeuf qui va arriver, je veux bien lui couper
03:11une glauïe et la mettre dans un projecteur, ça nous fera une poursuite de lumières.
03:18– Oui mais sauf que c'est une galère pour faire garder ses enfants, il faut avoir des
03:20grands-parents qui sont là, donc les parents doivent s'organiser, ils prennent des RT,
03:23c'est quand même tout un logistique.
03:24– Géraldine, je vous adore.
03:25– Moi je pense qu'il y a trop de vacances.
03:26– Je vous adore Géraldine, mais je pense sincèrement, et je vous aime beaucoup, je
03:30pense que vous prenez le problème à l'envers, je pense que vous prenez vraiment le problème
03:33à l'envers, c'est pas ça, pour moi il n'est pas là le problème, il y a énormément
03:37de gens, les vacances, ne croyez pas, il y a plein de gens qui ne les ont pas eues les
03:40vacances, qui ont travaillé, je connais très peu de gens, moi je ne connais pas une personne
03:43de mon entourage qui était en vacances.
03:45– Non mais les enfants dans les autres pays européens ne sont pas en vacances pendant
03:4715 jours, par exemple aux vacances de la Toussaint, il faut s'organiser, ça coûte cher.
03:50– Oui je sais, mais voilà.
03:52– Tout ça pour moi participe à mon travail.
03:54– C'est encore un autre débat, mais dire que les Français travaillent pas, il faut
03:58que les Français travaillent plus, je trouve ça pour moi, excusez-moi, et je vous le dis,
04:02je l'ai mis à Antoine Armand, je l'ai eu plein de fois, d'ailleurs je vais l'inviter
04:05là-dessus, j'aimerais bien l'inviter là-dessus, Antoine Armand, ministre de l'économie,
04:08juste, c'est quand même pour moi, je suis désolé, les Français travaillent, juste
04:13les Français aimeraient gagner plus.
04:14– Oui, qu'est-ce que vous voulez Jean-Luc ?
04:16– Je prends des notes sur ce que vous dites.
04:18– Il est en train de noter tout ce que vous dites.
04:20– Il a plein de choses à dire.
04:22– Sincèrement, vous prenez le problème à l'envers.
04:24– Il a plein de choses à dire.
04:26– Il a plein de choses à dire.
04:28– Je prends des notes, ici.
04:34– Les Français travaillent pour des clopinettes.
04:36– Les clopinettes, oui, mais les 35 heures, erreur.
04:38– Mais bien sûr, je suis d'accord avec vous, les deux erreurs que vous avez pointées,
04:42je suis d'accord avec vous, surtout enlever les heures sub qui étaient exonérées d'impôts
04:46comme l'a dit Raymond, ça pour moi c'est une bêtise.
04:48– Mais non, justement, parce que l'histoire des heures sub, il ne faut pas oublier quand même
04:52qu'il y avait beaucoup de patrons qui forçaient aussi les gens à faire des heures sub.
04:56Et après, c'est payé, pas payé, mais même si c'est payé,
04:58il y a des gens qui décidaient de ne pas vouloir les faire.
05:00Donc quand ça a été instauré, tout le monde devait faire des heures sub
05:02et il n'y avait pas tout le monde qui était d'accord.
05:04– Ce qui se passait, c'est que c'était parfois mal vu des patrons
05:06quand ils disaient, est-ce que tu veux faire une heure sub ce week-end ?
05:08– Et si tu dis non, t'es mal vu.
05:10– Et si tu dis non, ils disent, ah bah lui ne veut pas travailler, je préfère l'autre.
05:12Il y avait ça aussi. – C'était compliqué à gérer.
05:14– Oui, mais à un moment, ça a la marge.
05:16– Pour injecter du pouvoir d'achat, il n'y a pas 36 élections au prix.
05:19– Je vais vous dire, aujourd'hui, donc je ne suis pas d'accord avec votre court cœur,
05:24Géraldine, mais je vous aime beaucoup.
05:25– Je pense que globalement, les Français le font pas.
05:27– Antoine Armand aurait dû dire, je souhaiterais que les Français gagnent le plus.
05:30Voilà, ministre de l'Économie, et je le dis, il est super Antoine Armand,
05:33il est très intelligent, je l'ai reçu plein de fois dans mes émissions
05:35avant même qu'il soit ministre, j'aimerais bien le recevoir d'ailleurs,
05:37parce qu'il est vraiment bien.
05:38Mais c'est un mec qui comprend vite les choses,
05:40mais je pense qu'il faut redonner, les Français n'ont plus d'argent.
05:43On a envie de Français qui puissent avoir d'autres loisirs.
05:47Regardez, j'ai vu la dernière fois quelqu'un qui me disait,
05:49la télé c'est le seul loisir aujourd'hui qui est presque gratuit.
05:53À part si vous avez bien sûr les box, les trucs, etc.
05:57Et je vous dis, aujourd'hui, c'est compliqué, je suis désolé,
06:01les Français ils travaillent, mais quand vous voyez, je vous dis,
06:04il y a plein de Français qui travaillent de 8h à 19h tous les soirs
06:06et qui gagnent des clopinettes, donc forcément,
06:08on ne peut pas dire que les Français ne travaillent pas,
06:10il faudrait qu'ils travaillent pour gagner de l'argent, c'est tout.
06:13– On peut faire les deux, on peut augmenter les salaires
06:16et aussi redonner le goût du travail aux gens, c'est vrai.
06:18Et les politiques, moi ce que je n'aime pas en général,
06:20c'est que je trouve qu'ils prennent un peu les gens pour des cons
06:22en leur promettant du pouvoir d'achat, du pouvoir d'achat,
06:24et au bout d'un moment, l'argent il faut bien le trouver.
06:26– Mais pouvoir d'achat, ça ne sert à rien de dire,
06:28je vais augmenter le pouvoir d'achat, si tu ne redonnes pas l'argent aux Français
06:31quand tu veux augmenter le pouvoir d'achat.
06:33– Un jour, à midi, je suis passé devant un resto, j'ai vu un voiturier,
06:35et le voiturier c'était mon banquier, et il m'a dit c'est mon deuxième travail.
06:38Franchement, moi respect, je trouve que les mecs qui ont deux taffes en même temps,
06:41moi je respecte ce mec-là parce qu'il se défonce.
06:43– Tu sais ce que j'ai vu tout à l'heure ?
06:45J'ai vu un chroniqueur chauffeur-livreur.
06:47– Non mais respect, même si les gens sont évidemment trop mal payés,
06:52il y a un gros problème de charge, mais respect à ceux qui se défoncent aussi du travail
06:55pour faire vivre leur famille.
06:57– Mais les Français, ils ont envie de travailler, les Français, je vous le dis,
07:00je vous jure, vous ne vous rendez pas compte du peuple français,
07:03pour moi, je le dis, et c'est vrai que j'aime tellement les Français,
07:06je trouve, vous ne savez pas, quand vous allez ailleurs,
07:09vous vous rendez compte vraiment que les Français,
07:11c'est quand même un peuple exceptionnel, c'est un peuple de tolérance,
07:14ils sont extrêmement intelligents, ils comprennent tout les Français,
07:16je le dis, on ne leur fait pas, et juste, ils ont envie de travailler,
07:19ils ont envie d'aider les autres, mais ils ont juste envie,
07:22les Français demandent juste une chose, ils ont envie d'être tranquilles,
07:24de pouvoir vivre leur vie avec leur famille,
07:26de pouvoir aussi profiter un peu de la vie.
07:28Et aujourd'hui, on est en train de tout leur enlever,
07:30ça y est, on est en train de fermer tous les robinets,
07:32et aujourd'hui, les Français, ils ne gagnent pas assez d'argent,
07:34je suis désolé, Géraldine, je comprends ce que tu dis sur les heures suples,
07:37là, je suis assez d'accord avec toi, mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
07:39il y a un énorme problème de pouvoir d'achat,
07:41parce que l'argent n'est pas dans la poche des Français, c'est tout.
07:43Oui, Thomas Guénolé ?
07:44– Oui, il y a un aspect important de la phrase dont on n'a pas parlé,
07:47c'est travailler un petit peu plus, tous, pour financer notre modèle social.
07:51Et moi, c'est là que je suis vraiment, mais absolument pas d'accord,
07:54parce que c'est une punition collective de l'ensemble des Français
07:57pour financer le modèle social, c'est-à-dire, en gros, combler le déficit public.
08:00Or, si on chope tous les fraudeurs fiscaux, tous,
08:03– Encore ?
08:04– Oui, je le répète, parce qu'il faut que ça rentre,
08:06et si on enlève tous les privilèges fiscaux, ce qu'on appelle les niches fiscales,
08:10– Donc c'est les niches, en fait ?
08:11– Les niches fiscales, non, non, il y a des niches fiscales qui sont classe moyenne,
08:14ce qu'on appelle vraiment les privilèges fiscaux.
08:16Si tu enlèves ça, j'insiste là-dessus, plus la fraude,
08:19il n'y a plus du tout de déficit public en France.
08:21Et donc, on n'a pas besoin de nous emmerder collectivement,
08:23à gratter ceci, à gratter cela.
08:25– Moi, je suis d'accord avec vous sur ça,
08:27parce qu'on n'a pas à être punis collectivement, on n'est plus à l'école.
08:29– Les Français n'ont pas à être punis, ça, je suis d'accord.
08:32– Et la fraude est un délit, donc c'est normal.
08:35– Franchement, il faut qu'on la note, cette date.
08:374 novembre 19h35, là, les gars, ça fait plaisir.
08:40– Et le gouvernement, ils font quoi comme effort ?
08:43Moi, ce que je n'aime pas, c'est que symboliquement, je suis désolé,
08:45moi, j'aimerais bien que le gouvernement dise, on baisse notre salaire.
08:49– Alors, ils ne se sont pas augmentés, vous avez vu.
08:51– Ils ont reculé.
08:52– Il y a des ministres qui ont 30 conseillers, 40 conseillers
08:55qui fassent des annonces symboliques pour dire, nous aussi,
08:57on fait des efforts, les gars, nous aussi, on dépense moins.
08:59Et je trouve que ce serait très fort, symboliquement.
09:01– Vous voulez que je vous dise, en plus, moi, je suis persuadé
09:03que s'ils n'étaient plus resserrés, vraiment, ils avanceraient mieux.
09:06Je pense, moi, que les équipes où il y a 50 personnes qui prennent des décisions
09:10et 50 personnes et des mecs qui ont 50 conseillers,
09:12je vous dis, t'as un conseiller qui te dit un truc,
09:14t'as un autre conseiller qui te dit un autre truc,
09:16t'es sûr que ça n'avance jamais, je vous le jure.
09:18Pour moi, les équipes réduites, c'est ce qui marche le mieux.
09:22Regardez, on fait une quotidienne tous les jours, on est deux.
09:27Non, mais vraiment, oui.
09:30– Il faut que le ministre de l'économie aille parler aux patrons des TPE et des PME.
09:34Elle est là, la clé, ce n'est pas les Français.
09:36Un Français, il veut travailler.
09:37Mais si ton patron lui dit, si je t'augmente,
09:39je prends 400 balles derrière de charges sociales, je ne vais pas t'augmenter.
09:42Moi, j'ai un pote, il fait 1450, 1480 euros.
09:46Son patron lui a proposé une augmentation.
09:48Il a dit, je ne vais pas me faire augmenter parce que si je me fais augmenter,
09:51derrière, je perds la prime à l'emploi, 200 et quelques euros, 250.
09:54Donc ça ne sert à rien que tu m'augmentes pour travailler plus,
09:56je préfère que tu me laisses comme ça et je garde ma prime.
09:59C'est là-dedans qu'il faut qu'il aille fouiller.
10:01Ce n'est pas de dire, arriver avec un costume, et je l'adore,
10:03mais de dire, les Français, travaillez plus, vous êtes feignants.
10:06Va tous dans cette espèce d'usine à gaz qui font que les gens,
10:10ils bossent beaucoup, mais à un moment donné,
10:12tu ne peux pas demander n'importe quoi aux gens de travailler plus
10:15si le patron derrière, il va se faire taxer.
10:17Ce n'est pas les Français qui ne veulent pas travailler,
10:19c'est les patrons qui ne peuvent pas.
10:20– Tout le monde était pour le 35 heures, tout le monde est pour la retraite plus jeune,
10:23et à un moment donné, on ne peut pas tout avoir gratuit.
10:25– Non, là, il ne te dit pas qu'il faut travailler plus pour gagner de l'argent,
10:28il te dit qu'il faut travailler plus pour renflouer les caisses.
10:30C'est ce que Cyril dit, il faut travailler plus pour rendre l'argent aux Français.
10:33– Bien sûr, c'est ça.
10:34– Lui, il te dit, tu vas travailler plus parce qu'il faut qu'on protège le système de santé.
10:38Très bien le système de santé, mais va parler avec des patrons, des petites PME,
10:42va trouver des solutions avec les premiers artisans de France.
10:45C'est eux, le premier impôt, c'est les artisans de France.
10:47Va travailler avec eux, assis-toi autour d'une table et dis-leur,
10:50moi, j'arrive, je m'appelle M. Armand, comment on peut faire
10:54pour que les Français gagnent plus d'argent ?
10:56Les patrons, ils vont te répondre.
10:57Il y a des patrons au téléphone tous les jours.
10:59Qu'est-ce qu'ils font à la radio ? Les patrons, qu'est-ce qu'ils font ?
11:01Ils n'embauchent pas, ils débauchent et ils ferment leur boîte.
11:04Ils disent, je prends mon argent et je vais aller à l'étranger,
11:06je n'en peux plus de la France. C'est ça qu'il faut qu'ils fassent.
11:08Donc tous les ministres de l'économie font tout pour échouer, en fait, à vous écouter.
11:11On a 3 000 milliards, donc ils font tout pour échouer,
11:13sinon on n'aurait pas autant de dettes.
11:14Donc en fait, c'est un concours à celui qui sera connu.
11:16Visiblement, depuis 30 ans, c'est ce qui se passe.
11:18C'est quand même étonnant.
11:19Donc on continue, comme il dit, on est dans une voiture et on va dans un mur.
11:23Ou alors on dit, attends, qui nous donne à bouffer ? Les patrons.
11:26Les patrons de PME qui embauchent nos salariés, qui embauchent nos Français.
11:30Donc on va aller parler avec eux, puisque sans eux, on ne pourra rien faire.
11:33Sinon, moi, je peux arriver aussi avec un costume et dire, les Français, vous travaillez.
11:36Eh oh, les mecs, vous branlez quoi, là ? Allez travailler, là.
11:39Oh, les mecs, on a besoin de renflouer les quêtes.
11:41On décide de rien, nous. On n'a pas de chance.
11:43On décide de rien, on est salarié.
11:45Si mon patron, moi, il veut me faire travailler plus, il veut gagner plus d'argent.
11:48Tu connais un patron qui dit, j'ai 50 salariés, je ne vais pas en embaucher un 51e.
11:53Sinon, on va y avoir un CE. Sinon, on va y avoir plus de charges.
11:56Je vais rester à 50 salariés.
11:57Mais tu pourrais avoir un gros contrat et embaucher 70 personnes.
12:01Ça ne m'intéresse pas d'avoir 20 personnes en plus.
12:03C'est 20 emmerdes en plus.
12:04Quel pays ? Il n'y a que nous. Il n'y a que chez nous.
12:07Ailleurs, il n'y a pas ça.
12:09Il n'y a que chez nous où tu refuses d'embaucher des gens
12:11parce que tu vas changer de tranche d'impôt et tu vas payer plus d'impôt.
12:13Il n'y a que chez nous où quelqu'un te dit, je ne vais pas travailler plus
12:16parce que sinon, je vais changer de tranche d'impôt et je vais passer à 18, 14 %, etc.
12:20Il n'y a que chez nous.
12:21Ailleurs, les gens, quand tu travailles, tu es payé.
12:23Ici, quand tu travailles, tu es taxé.
12:25Aujourd'hui, les charges sociales sont terribles.
12:28Aujourd'hui, les patrons ne peuvent pas s'en sortir.
12:30Je vous dis, ils ne peuvent pas augmenter et redonner l'argent dans la poche des Français.
12:34Et après, vous allez me dire, oui, mais il y a ceux qui se gavent et qui ne redonnent pas.
12:37Il y en aura toujours.
12:38Ceux qui se gavent et qui ne redonnent pas alors qu'on les a aidés,
12:40je vais vous dire, c'est une amende qui va être trois fois ce qu'ils…
12:42À la fin de l'année, ça va coûter plus cher de ne pas avoir augmenté ton salarié
12:47et de ne pas avoir mis de la TVA dans la poche d'un gars
12:50parce que le gars, quand tu l'augmentes, il ne va pas défiscaliser.
12:53Quand tu donnes 150 euros, il va aller au cinéma avec ses enfants.
12:56Il va dire à Madame Vaché le coiffeur, il va aller acheter un jean.
12:59Il va laisser l'argent dans le pays.
13:01Quand tu donnes à des grands, ils mettent l'argent ailleurs.
13:03Ils ne le laissent pas en France.
13:04C'est pour ça que ça me fait rire quand tu entends des gens de gauche dire
13:06« Les riches, ils ne pourront pas partir ».
13:08Mais ils sont déjà partis.
13:10Gilles, tu pourrais avoir ton avis là-dessus.
13:12Moi, je suis pour travailler moins.
13:13Donc, je suis à rebours de ce qui a été dit.
13:15Je suis pour travailler moins.
13:17Et avoir tout gratuit.
13:18Vous inquiétez pas.
13:19Je peux faire…
13:20Mais…
13:21Vous inquiétez pas.
13:23Pardonnez-moi.
13:24Pardonnez-moi.
13:29Gilles Verdez.
13:30Non mais vraiment, Gilles Verdez.
13:31Vous me demandez mon avis.
13:32On n'en peut plus.
13:33Vous me demandez mon avis.
13:34Non, mais on n'en peut plus.
13:35Il est faux dans les faits.
13:36On met les faux, Gilles.
13:37Je vous connais tellement que je ne levais pas la main.
13:39Parce que j'étais sûr que si j'allais parler, vous alliez me dire au bout d'une phrase
13:42« On n'en peut plus ».
13:43Et moi, je vous connais.
13:44Je savais que vous n'alliez pas me passer la parole.
13:45Mais il y a un élément important que vous oubliez.
13:48C'est l'Union européenne.
13:49Parce qu'il y a des régions où on oblige des employeurs
13:52à nouer des contrats avec les pays étrangers
13:55au lieu d'employer nos travailleurs français.
13:57Et ça aussi, c'est une donnée à intégrer.
13:59L'Allemagne, c'est bien l'Union européenne, l'Allemagne.
14:02Non, non.
14:03Par exemple, pour le BTP, il y a le Sud-Ouest.
14:06C'est pas une connerie.
14:12Mais je vous jure, c'est pas une connerie.
14:13Non mais c'est bon, merci.
14:14Oui, c'est bon.
14:15Après, je ne suis pas vraiment d'accord avec ta posture, Gilles.
14:16J'ai l'impression que tu as une posture plateau-télène.
14:18Je n'ai pas une posture.
14:19J'ai dit une phrase.
14:21T'as une sorte de posture plateau-télène.
14:23T'as une posture de la vraie vie.
14:24C'est pas possible.
14:25Si tout d'un coup, Cyril te dit, OK, donc tu veux travailler moins.
14:28OK, pas de problème, Gilles.
14:29Je suis d'accord.
14:30Donc du coup, tu vas travailler moins.
14:31Tu vas travailler deux jours par semaine.
14:32Tu seras content ?
14:33Je ne sais pas ce que vous racontez.
14:34Mais en fait, pourquoi je dis qu'il faut travailler moins ?
14:36Non, mais là, vous avez raison.
14:37Vous voulez travailler moins.
14:38Mais je vais vous faire travailler moins.
14:39Non, il veut être payé pareil.
14:40Pourquoi il se dit qu'il faut…
14:41Vous allez être payé pareil et travailler moins ?
14:42Oui, mais travailler moins et gagner plus.
14:45Vous savez quoi ?
14:46Il va travailler beaucoup moins et il va gagner zéro.
14:48On veut tous travailler plus.
14:50Non, mais Gilles…
14:51J'ai la raison.
14:52Je peux finir ma phrase ou pas ?
14:53Gilles Verdet, arrêtez.
14:54Les deux, c'est bon.
14:55Ça suffit.
14:56Non, mais ça suffit.
14:57Mais j'ai dit une phrase.
14:58Mais c'est déjà beaucoup.
14:59J'aimerais qu'on travaille moins.
15:00C'est déjà insupportable.
15:01Parce que ça permettrait à des jeunes et à des seniors d'avoir du boulot.
15:06Ils n'en ont pas aujourd'hui.
15:07Voilà.
15:08Donc je veux ouvrir le marché du travail aux jeunes et aux seniors pour qu'ils cotisent.
15:11On n'a pas besoin de ça.
15:12Mais arrêtez-toi.
15:13J'ai des potes très jeunes qui ont 30 ans qui ne trouvent pas de travail.
15:16Arrêtez de dire ça.
15:17C'est ce que je vous dis.
15:18Mais non, il y a plein de postes.
15:20Mais oui.
15:21Mais non.
15:22On était à 39 heures.
15:24Mais non, vraiment, ce n'est pas vrai.
15:25On ne va pas passer à 32 heures.
15:26Est-ce que le chambat, j'ai l'habitude ?
15:27Oui.
15:28Oh, c'est bon.
15:29Qu'est-ce que j'ai dit ?

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