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00:00Très bien, mais excuse-moi de t'embêter.
00:04Ah, François Rebsamen, il est ministre de l'ameublement et de l'électroménager.
00:11Il est ministre de l'aménagement du territoire.
00:13C'est-à-dire qu'il arrive chez toi, il te dit dans la table, il faut la mettre là.
00:16C'est son métier.
00:18Donc lui après, dès qu'il sortira ministre, il travaillera chez Beaubéco les meubles qu'il vous faut.
00:23On va citer également Butte et bien sûr Habitat.
00:27Il était invité sur BFM pour commenter le discours de politique générale de François Bayon.
00:33Il a eu une phrase qui n'est pas passée auprès de tout le monde, peut-être ici.
00:38Regardez ce qu'il a dit et vous allez nous dire si vous êtes choqués ou pas.
00:41Chez vous, il est 20h27, on est en direct, vous avez vos petites pancartes.
00:44Bien entendu, ce n'est pas pour les regarder, merci.
00:47En tout cas, il y a du oui, oui, oui.
00:48J'étais sûr que Thomas allait dire non.
00:50Ah, Polska, j'étais sûr qu'elle allait dire non aussi.
00:52Et Géraldine, écoutez, elle se sent comme un poisson dans l'eau.
00:56Donc elle veut dire ce qu'elle veut, regardez.
00:58Les insoumis, moi je les respecte.
01:00Je respecte toutes les forces politiques sauf l'ERN.
01:03C'est ma position et donc ce n'est pas du tout...
01:06Vous ne respectez pas l'ERN ?
01:08Non, moi je ne respecte pas ceux qui portent, pas tous heureusement, j'en connais dans mon département,
01:14mais ceux qui portent les discours de haine et l'exclusion de l'autre, ce n'est pas ma tasse de thé.
01:18Donc il a dit, je ne respecte pas l'ERN, donc c'est quand même...
01:22Jordan Bardella a réagi.
01:24Le socialiste François Rebsamen déclare ce soir respecter tous les mouvements politiques sauf l'ERN.
01:28François Bayrou devrait rapidement rappeler à son ministre
01:30que le respect dû aux 11 millions de Français électeurs du RN est l'une de nos principales exigences
01:35et l'insulte à leur égard une ligne rouge qu'il vaut mieux ne pas franchir
01:38lorsque l'on fait partie d'un gouvernement minoritaire.
01:40C'est vrai que ce n'est pas...
01:42Voilà, c'est vrai qu'ils ont raison.
01:44Tactiquement, ce n'est quand même pas bien joué du tout cette affaire.
01:47Jean-Michel Maire.
01:49C'est la lâcheté, la lâcheté du gars qui dit je déteste les gens du RN
01:53sauf ceux de ma ville, bien sûr, que je rencontre.
01:55Comme ça, il ne veut pas d'emmerdes.
01:57C'est d'une lâcheté incroyable.
01:58Tout le monde est respectable.
01:59De toute façon, tu peux combattre certaines idées,
02:01mais les gens qui les défendent avec conviction, avec courage
02:03et pour le bien, pensent-ils, pour le bien du pays,
02:07c'est des gens respectables quoi qu'il arrive.
02:09Moi, je respecte tout le monde, y compris les gens de l'extrême gauche.
02:12Je ne suis pas d'accord avec vous, je respecte.
02:14Parce que François Bayrou, il a précisément relativement emménagé Marine Le Pen jusqu'à présent.
02:18Donc, c'est très très con comme attitude.
02:20Oui, oui.
02:22Oui, oui.
02:23Pardon.
02:24Vas-y, vas-y.
02:25Patricia.
02:26Moi, je ne suis pas choquée.
02:27Parce qu'en fait, ça ne m'étonne pas.
02:28Parce que ce sont des arguments lamentables.
02:30Et qu'on a une gauche qui n'arrive toujours pas à comprendre
02:33et qui n'arrive pas dans son logiciel,
02:35qui fait de la vieille politique avec des vieux arguments,
02:37avec une vieille stratégie.
02:38En fait, il y a un truc chez lui, une sorte de schizophrénie
02:42avec d'un côté, je suis allée dans ce gouvernement,
02:45mais en même temps, je me bouche un peu le nez.
02:46Si jamais on a besoin du RN, c'est ça et tout ça.
02:49Donc, en fait, c'est ridicule, c'est lamentable.
02:51On n'y arrivera pas.
02:52Il n'y arrivera pas.
02:53Il y avait la jurisprudence Antoine Armand,
02:54lors du dernier gouvernement, l'éphémère ministre de l'Économie,
02:56qui avait dit aussi, moi, je parle avec tout le monde.
02:59Enfin, ceux de l'arc républicain, sous-entendu,
03:02je ne veux surtout pas parler aux gens du Rassemblement national.
03:04En fait, ils ne comprennent pas.
03:06Et c'est incroyable de ne pas comprendre,
03:08décennie après décennie, d'avoir toujours les mêmes arguments
03:11totalement ridicules et fallacieux.
03:12Et ça me désole.
03:13Et en fait, non, je ne suis pas choquée.
03:14Parce qu'en fait, je sais très bien que cette gauche
03:16est complètement empêtrée dans cette sorte de lubie comme ça
03:19où surtout, il ne faut pas parler au Rassemblement national.
03:21Voilà, c'est tout.
03:22C'est nul.
03:23– Oui, Gilles.
03:24– Moi, je suis choqué pour plein de raisons.
03:26D'abord, c'est tellement stupide qu'il a été rembarré.
03:30La porte-parole du gouvernement a dit,
03:31ce n'est pas le point de vue du gouvernement.
03:33Il a été obligé de rectifier lui-même en disant,
03:34ah non, je parle des idées, tellement il était ridicule.
03:37Deuxièmement, c'est un homme politique qui est quand même fragilisé
03:40parce que dans son coin, là-bas, on lui reproche
03:42de cumuler les fonctions, d'aimer avoir plusieurs casquettes
03:45et d'accumuler les revenus.
03:47Et troisièmement, on combat les idées, si on veut.
03:51C'est ce que je fais du Rassemblement national.
03:53Mais on ne jette pas aux chiens en les méprisant
03:56d'un air condescendant 11 millions de gens
03:58qui sont dans la difficulté et qui, pour diverses raisons,
04:01ont voté pour un parti comme le Rassemblement national.
04:03Donc, je trouve ça désastreux.
04:05C'est d'une… j'allais dire une connerie.
04:07C'est d'une stupidité sans nom.
04:09– Thomas Guénolé.
04:11– Il y a des électeurs du RN qui nous regardent.
04:14Ça ne m'a pas échappé.
04:16Et je voudrais leur dire, avant de poursuivre,
04:19que je ne les juge pas et que moi, je veux juste les convaincre d'arrêter.
04:22Je dis ça parce que ce que je vais dire va probablement les énerver.
04:25Donc je dis juste que moi, je suis dans le dialogue.
04:27Je ne suis pas en train de m'attaquer à eux.
04:29– Je sais bien sûr, Thomas.
04:30Sachez, pour votre gouverne, que dès que vous ouvrez la parole,
04:34vous énervez énormément de monde.
04:36– Il y a aussi des gens de RN.
04:39C'est contrasté.
04:40– Les gens du RN.
04:41– C'est contrasté.
04:42Il y a aussi des gens qui aiment beaucoup ce que je raconte.
04:44– C'est bien, mais sinon, il faudra commencer.
04:46À chaque fois que vous parlez, vous devrez dire ça.
04:48– Non, là, je le dis particulièrement parce que quand vous dites
04:50à des gens qui votent RN que le RN n'est pas un parti respectable,
04:54ils peuvent le prendre à tort comme une attaque envers eux,
04:56électeurs du RN, alors qu'on peut parfaitement respecter les électeurs.
04:59– Il y a quelqu'un qui le dit, il m'énerve déjà.
05:01– Et penser qu'ils font une gigantesque connerie.
05:03Et une de mes raisons, c'est que le député RN du Var,
05:05Frédéric Boccaletti, c'est l'ancien propriétaire à Toulon
05:08d'une librairie antisémite et négationniste.
05:10Et ça, je ne trouve pas ça respectable, par exemple.
05:12– Est-ce qu'on peut revenir sur François Rebsamen ?
05:15– Oui, et Rebsamen, je comprends totalement.
05:18– Est-ce que vous êtes choqué par ce qu'il a dit ?
05:19– Non, je suis d'accord avec lui.
05:20– D'accord.
05:21– Je suis totalement d'accord avec lui, et j'ajoute…
05:23– Pourquoi il rejoint Bayrou ?
05:24– Je peux vous dire juste un truc, Thomas ?
05:26Juste parce que vous allez me dire, parce que vous êtes politologue.
05:28– C'est vrai.
05:29– Donc là, c'est important.
05:30– Alors là, dans ce cas-là, si je vous réponds comme politologue,
05:31ce sera dans l'analyse, ce ne sera pas à mes opinions.
05:33– Exactement.
05:34– On est d'accord.
05:35– Oui, mais parlez plutôt avec votre tête plutôt qu'avec votre cœur.
05:38Thomas Guénolé, on est d'accord que le gouvernement tient
05:42que parce que le Rassemblement national les tolère pour l'instant.
05:47– Ok.
05:48– Et c'est vrai, on ne va pas se mentir.
05:49– Dans ce cas-là…
05:50– Donc est-ce même, franchement, tactiquement, c'est très très mal joué
05:54la part de François Rebsamen.
05:57Il est loin de défendre les idées du Rassemblement national,
06:00mais tactiquement, Gilles est d'accord.
06:02Gilles, que c'est une bêtise.
06:03– C'est stupide, c'est stupide.
06:05Mais c'est pour ça que tout le monde lui est tombé dessus.
06:06– Bien sûr.
06:07– Il a dû avoir un coup de fil du Premier ministre,
06:09il lui a dit arrête tes conneries.
06:10– François Bayrou, là, je peux te dire, tu vas venir à Pau, tu vas voir.
06:13– C'est chaud.
06:14– Je vais te la faire, la Pau.
06:15– Merci.
06:16– Il y a quelque chose que vous ne savez peut-être pas et qui explique,
06:18et je le dis parce qu'il l'a dit lui-même publiquement à plusieurs reprises,
06:21François Rebsamen, il est franc-maçon.
06:23– Oui.
06:24– Et quand vous êtes, les gens qui ne se sont jamais intéressés
06:27à ces milieux-là ne le savent peut-être pas,
06:29mais quand vous êtes franc-maçon,
06:31l'extrême-droite, ce n'est pas juste une force politique comme les autres,
06:33c'est votre ennemi politique héréditaire.
06:36C'est des histoires comme l'affaire des Fiches au début du XXe siècle,
06:39pour lesquelles les gens qui ont une histoire n'ont pas longtemps à punir.
06:41– Et donc…
06:42– Raymond, il connaît deux maçons aussi, c'est tout ça.
06:44– Et donc…
06:45– Non mais je te dis, il connaît des maçons hyper francs.
06:48– Honnêtement, on ne peut pas faire comme si ce n'était pas une information.
06:51François Rebsamen, ça veut dire que l'engagement de toute sa vie,
06:54le plus important, c'est un engagement spirituel.
06:57Il faut bien comprendre, c'est d'être au courant de l'extrême-droite.
06:59– Alors, moi je vais t'expliquer quelque chose.
07:02– François, il y a des sujets, il y a des combats
07:05sur lesquels on ne peut pas transiger et il est dans ce cas-là.
07:08– Ecoute, laisse-moi parler parce que là, tu dis des bêtises.
07:10– Non, non, je décris.
07:11– En fait, tu dis des vérités mais qui vont le mettre dans la merde encore plus.
07:14François Rebsamen, qu'est-ce que ça veut dire ?
07:16Ça veut dire que François Rebsamen, il a un combat de toute une vie,
07:18c'est le Rassemblement National.
07:20Mais il va quand même à la soupe quand on l'appelle pour être ministre,
07:22alors que c'est le Rassemblement National qui dit
07:24« Ah oui, je veux bien que François Rebsamen soit ministre »
07:26parce que je ne crois pas.
07:27Marine Le Pen, elle dit « Oui, lui c'est bon.
07:29Lui, non. Non, lui il sort. Non, Xavier Bertrand, non, j'en veux pas.
07:32Oui, Rebsamen, d'accord, allez, je veux bien celui-là.
07:34Un ministre de gauche, allez, je veux bien Rebsamen. »
07:36Donc, il est là, pour aller être ministre
07:39et pour avoir le chauffeur, le cuisinier, tout ça,
07:42pour dire « Ah bah tiens, je suis revenu ministre ».
07:46Et là, ses idées contre l'URN, il les oublie.
07:48Je suis là, les mecs, mais attention.
07:50Parce qu'à mon avis, il a dû se prendre une volée de bois vert
07:53par ses potes là, qui lui ont dit « Ouais, comment ça se fait
07:55que t'as été dans ce gouvernement ? »
07:56Donc il s'est dit « Tiens, demain j'ai une télé, demain j'ai BFM,
07:58je vais quand même faire une petite sortie quand même.
08:00Parce que là, sinon je vais en prendre plein la gueule.
08:01Donc là, je vais faire une petite sortie pour me dire
08:03« Moi, je parle à tout le monde sauf l'URN. »
08:05En fait, c'est complètement contradictoire.
08:07Alors moi, j'aurais aimé que François Rebsamen dise
08:09« Les gars, je reviendrai au gouvernement,
08:11mais quand l'URN ne sera pas décisionnaire
08:15de qui est au gouvernement et qui ne l'est pas. »
08:17On est d'accord Fabrice ?
08:18– Absolument.
08:19– Crash dans la soupe.
08:20– Non mais Thomas, c'était très intéressant ce que t'as dit.
08:24Thomas, c'était très intéressant ce que Sylvain a dit.
08:26C'était très intéressant parce que ça nous a montré
08:28le cheminement du gars.
08:29– C'est un engagement profond.
08:31– Oui, mais profond.
08:32Sylvain a un engagement profond, il refuse le poste.
08:34J'explique.
08:35Si t'as un engagement profond, tu refuses le poste.
08:37– Non, c'est pas la même chose que si t'es dans un gouvernement
08:39d'extrême droite.
08:40– Non mais tu vas quand même aller être ministre d'un gouvernement
08:42qui est tenu par l'extrême droite.
08:44– Non mais il tient grâce au RN en fait.
08:45– Bien sûr, il tient grâce au RN.
08:46Tu sais quoi ?
08:47Si demain Marine Le Pen appelle François Bayon
08:49et lui dit écoute-moi bien, tu me le sors lui,
08:51tu me le sors tout de suite parce que sinon
08:53je vais mettre une motion de censure.
08:54Je peux te dire, il ne fait pas deux jours.
08:55Il est dehors donc il le sait très bien.
08:56Merci.
08:57– Il y a deux choses pour moi.
08:59La première c'est que ça me saoule.
09:01Ça me saoule, ça me saoule, ça me saoule et ça me saoule.
09:04Cette république des petites phrases,
09:06cette république en permanence effectivement.
09:09Encore une fois, est-ce que vous pourriez juste deux minutes
09:11regarder l'état de la France ?
09:12– Bien sûr.
09:13– Est-ce qu'on pourrait juste 15 secondes,
09:15le temps d'un arrêt sur image, regarder où en est la France
09:18et se demander si à un moment donné,
09:20on a un gouvernement qui tient, qu'est-ce qu'il est ?
09:23Devrait-il tenir ? J'en sais rien.
09:25Le fait est qu'aujourd'hui il est là.
09:27Et qu'aujourd'hui il faut arrêter de parler, il faut agir.
09:29C'est tout, fin de l'histoire.
09:31Point à la ligne.
09:32Et donc peut-être que quand on est ministre,
09:34on a peut-être le droit de sortir du paradigme des petites phrases
09:38pour entrer dans celui des grandes actions.
09:40– T'as raison.
09:41– Et que souvent, à défaut de grandes actions,
09:43on a des petites phrases.
09:45C'est ça, premier élément.
09:47Deuxième élément, je voudrais dire une chose à Thomas et à Gilles.
09:50Arrêtez.
09:51Arrêtez de dire…
09:52– Le pauvre Gilles il n'a rien fait.
09:54– Le pauvre Gilles il n'a rien fait.
09:55– Attendez, vous ne savez pas, vous ne savez pas.
09:58– Le pauvre il n'a rien fait, il a oublié son passeport,
10:00il devait partir au Sénégal, il est comme un con.
10:02– Si vous ne savez pas ce que je vais dire,
10:04donc si vous ne savez pas ce que je vais dire,
10:06c'est difficile de dire que j'ai tort.
10:07Le premier point, c'est de dire…
10:09Je vous entends parler des électeurs du RN en disant
10:12on n'a pas à les juger, machin.
10:14Comme si voter RN devenait quelque chose
10:18qui finalement était anormal,
10:20dont on devrait presque s'excuser, rougir.
10:25Non mais je ne vous juge pas, vous faites ce que vous voulez.
10:28Mais quand même, ce mais quand même.
10:30Je vous rappelle quand même que le RN est un parti
10:33qui a toute sa légitimité, comme la France Insoumise,
10:36dans la République française,
10:38parce que c'est le propre de la Constitution française.
10:40Et que ne vous en déplaise, on n'a pas à justifier
10:42les choix politiques qu'on fait,
10:44qu'ils soient à l'extrême gauche, à l'extrême centre
10:46ou à l'extrême droite.
10:47Ils font effectivement, c'est le propre de la démocratie,
10:49de ne pas avoir à se justifier.
10:51Et donc de dire, non mais bon les électeurs du RN,
10:53vous comprenez, je vous aime bien.
10:55Mais bon, non, ça c'est non.
10:57Les Français votent pour qui ils veulent,
10:59sans que personne, personne n'ait à les juger.
11:02Enfin dernier point, vous avez dit quelque chose Gilles,
11:04avec lequel je suis forcément d'accord,
11:06c'est qu'on combat les idées et pas les hommes.
11:08Bravo, c'est fort ce qu'il dit.
11:18J'ai pris un coup dans la gueule.
11:20Et on les combat à la loyale.
11:22Oui, qu'est-ce que, oui, non.
11:25Attendez, je veux juste Paul Scarpe,
11:27comme elle avait mis non.
11:28Oui, j'ai mis non, donc pour moi, attendez.
11:30Merci, remettez votre non, merci.
11:31Ça va les ongles ?
11:32Ça va.
11:33Respecter un parti politique, c'est pas obligatoire.
11:35Donc pour moi, à partir de là, ils disent ce qu'ils veulent,
11:37tant qu'ils n'appellent pas à interdire le parti.
11:39D'accord.
11:40Moi j'appelle à interdire le parti.
11:41Si vous croisez le capitaine Crochet, faites attention.
11:46Vous savez comment il est mort le capitaine Crochet ?
11:47Oui.
11:48C'est gradé des couilles.
11:49C'est gradé des couilles.
11:55Oui Raymond, oui Raymond, oui.
11:57Ben oui, ben oui, oui.
11:59Oui Raymond, très vite.
12:01Quand je vois des hommes politiques,
12:03je suis toujours en admiration depuis tout petit.
12:05Je me dis, c'est des hommes politiques, ils dirigent le pays.
12:07C'est eux qui nous portent, c'est grâce à eux.
12:09Nous, on a voté.
12:10Maintenant, on a mis notre destin dans leurs mains.
12:12Et plus les années passent, là, ces dernières années,
12:15je vois des pitres, je vois des guignols,
12:17je vois des gens d'une bêtise, où je me dis,
12:19mais il y a tellement de gens de meilleure qualité que eux.
12:21Lui, lui là, il dit, alors il vous dit 11 millions,
12:2413,5 millions aux élections.
12:27C'est pas 11 millions, c'est 13,5.
12:29Vous pouvez rajouter encore.
12:30Et moi, si j'étais un électeur du RN,
12:32si demain je votais RN,
12:33et que j'ai des gens comme ça qui se présentent devant moi
12:35et qui m'insultent et qui me disent, je respecte pas,
12:37t'es qu'une merde, tu sers à rien,
12:39ou comme Thomas, je veux t'interdire.
12:40Je vais continuer à voter RN encore plus fort.
12:42Tu confonds le parti et les électeurs, tu fais exprès ou quoi ?
12:44Je vais continuer à voter RN encore plus fort.
12:46Vous allez me donner la force nécessaire.
12:48Au lieu de combattre les idées,
12:50au lieu de combattre les idées,
12:52qu'est-ce que vous faites ? C'est de la merde, c'est de la merde.
12:54Il a oublié, Barnier, il a fait pareil.
12:56Barnier, il est arrivé, il a dit, c'est moi qui commande.
12:58Marine Le Pen, elle a dit stop, il a dégagé.
13:00Il est en train de faire la même chose.
13:02On a le droit d'avoir des convictions, quand même.
13:04Non, mais tu peux pas insulter les gens.
13:06Tu peux pas insulter les gens.
13:08Il est complètement...
13:10S'il veut pas aller dans le gouvernement,
13:12s'il veut pas aller dans le gouvernement,
13:14il rend la voiture, il rend la voiture.
13:16Mais tu mets trop d'affaires.
13:18Non, mais les mecs, stop, stop, stop.
13:20Je vais vous donner une info sur François Rebsamen.
13:22Non, non, stop. Je vais vous donner une info sur François Rebsamen.
13:24Parce que là, c'est quand même un génie.
13:26Lui, à mon avis, je t'explique, dans une semaine,
13:28il est chez lui en train de faire de la moutarde à Dijon.
13:30Le ministre François Rebsamen
13:32cumule deux mandats.
13:34Augmente ses indemnités et est parfaitement à l'aise avec ça.
13:36En plus de cumuler ses fonctions de ministre
13:38de l'aménagement du territoire et de président de Métropole,
13:40François Rebsamen s'est augmenté
13:42de 25 000 euros par an.
13:44Contrairement au Premier ministre,
13:46il refuse de renoncer à son indemnité locale.
13:48Bon, François Rebsamen, alors oui,
13:50là, à mon avis...
13:52Il ne va peut-être pas tenir.
13:54C'est sous. S'il avait des idées derrière ça,
13:56je m'en fous qu'il prenne 25 000 balles.
13:58Mais au moins, garde tes idées. Sois honnête avec tes idées.
14:00Le RN n'existe pas. Le RN n'est pas respectable.
14:02Je ne vais pas dans ce gouvernement
14:04parce que c'est le RN qui commande.
14:06Il y a une motion de censure dans 48 heures.
14:08Ils vont sauter tous un par un avec ces conneries-là.
14:10Au lieu d'aller combattre les idées du RN,
14:12va combattre les idées. Je ne respecte pas les RN.
14:14Par contre, les 25 000, mets-les dans la poche droite, s'il te plaît.
14:16Mets-les dans la poche droite.
14:18Oui, à 99,5.
14:20Merci.
14:22Oui, à 99,5.
14:24Merci.
14:26Dans un instant, on va revenir sur l'affaire Brad Pitt.
14:28Ça rebondit.
14:30Et il y a un acteur qui s'est fait attaquer par une raie.
14:32Euh...
14:34Non, mais c'est vrai. On va en parler dans un instant.