Début du mois sans tabac

Sud Radio

Avec Anne-Marie et Nathalie   Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  ______________________________________   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/  ______________________________________   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2024-11-01##

Transcript

00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04— Vous avez la parole 0826-300-300 sur l'antenne de Sud Radio comme Anne-Marie. Bonjour, Anne-Marie.

00:10— Oui, bonjour. — Ça me fait plaisir de vous avoir, Anne-Marie. — Ah bah moi aussi. — C'est vrai ?

00:16— Ah oui, énormément. Sûrement encore plus que vous. Parce que pour moi, c'est quelque chose de tout à fait exceptionnel dans ma vie.

00:23— Ah bon ? — Ah oui. C'est la première fois de ma vie que je parle à quelqu'un qui fait de la radio et en direct.

00:33— C'est vrai, Anne-Marie ? — Donc il ne fait pas encore soleil. Mais ce sera le soleil de ma journée.

00:38— Oh mais quel plaisir ! Quel bonheur, Anne-Marie ! Mais quel bonheur ! Dites-moi, vous écoutez Sud Radio depuis longtemps ?

00:46— Ouh ! Des lustres ! — Ah ah ! Des lustres ! — Oh oui, oh oui, oh oui. Et c'est une radio que j'aime bien.

00:54— Bon. Eh ben Anne-Marie, 105.8, vous êtes à Lyon. 105.8 pour écouter Sud Radio à Lyon. Il faut le savoir.

01:01— Oui. — Bon. Anne-Marie, vous avez arrêté de fumer il y a 15 ans. Et tout à l'heure, j'en sais un appel.

01:07Vous avez réagi immédiatement au 0826-300-300. Je vous demandais à toutes et à tous quand est-ce que vous aviez arrêté de fumer,

01:16et surtout comment aviez-vous fait pour arrêter de fumer ? Comment avez-vous fait, Anne-Marie ?

01:22— Eh bien écoutez, je vais vous dire. Je me disais il faut que tu t'arrêtes. Bien. Or j'avais deux enfants qui ont un an d'écart et qui,

01:33quelque part – bon, le mot n'est pas très élégant, mais il veut bien dire ce qu'il veut dire – m'ont pourri la vie. À la maison, ils disaient

01:40« Oh là là, c'est voilage, il pue le tabac ». Je venais de changer ma voiture. La voiture sentait le neuf comme toutes les voitures neuves.

01:47Ils rentraient dans la voiture. Mon Dieu, cette voiture, quand on entrait dedans, elle sentait bon. Maintenant, elle pue le tabac.

01:54Parce qu'évidemment, en sortant du bureau, la première des choses que vous faites, vous appuyez sur l'allume-cigarette et vous fumez votre

02:00première cigarette de la journée. Nous allions nous promener. Ils marchaient comme ils étaient plus jeunes. Souvent, on avait une petite maison à Savoie.

02:08Donc là, Savoie, c'est pas très plat. Ça monte ou ça descend. Donc on allait au sommet de quelque chose. Ils marchaient comme des fous. L'un qui était au sommet,

02:18quand moi j'étais presque qu'en bas de la montée, l'autre qui était au milieu. Et évidemment, ils étaient de connivence. Celui qui était en haut se retournait

02:27en me disant « Oh, mais c'est pas possible. Tu n'es que là. » Et son frère, avant que j'aie répondu, disait « Elle devrait fumer un peu plus. »

02:35— Oui. Et tout ça vous a incité à vous arrêter. Et vous en êtes fière. Vous en êtes fière, d'ailleurs.

02:43— Oui, oui, oui. Je me dis que quand même, faire ça tout seul quand on est quand même un peu accro, c'est difficile.

02:53Donc pendant quelque temps, j'avais toujours le fameux paquet de cigarettes. Et j'ai sorti X fois une cigarette en me disant « Est-ce que c'est indispensable ? »

03:04Et je l'ai re-rentrée. Et des mois après, dans un tiroir de ma cuisine, je me suis dit « C'est quoi, ça ? » Eh bien c'était le paquet de cigarettes.

03:12Il y en avait 6 dedans. — Eh bien bravo, Anne-Marie. C'est une manière de s'arrêter. Moi, j'ai fait comme vous. Je me suis arrêté.

03:19J'ai fait comme vous. Merci, Anne-Marie. Merci. Allez, bonne journée, ma chère Anne-Marie. Ça me fait plaisir de vous avoir en ce 1er novembre.

03:27On va prendre l'appel de Nathalie, maintenant. Bonjour, Nathalie. — Oui, bonjour, Jean-Jacques. Bonjour.

03:34— Oh, c'est un plaisir de vous avoir, Nathalie, aussi. Bon. Nathalie, vous vouliez parler de la fast fashion. Vous êtes, je le rappelle, coiffeuse, esthéticienne.

03:50La fast fashion, j'en parlais tout à l'heure avec Timu, le site de vente en ligne. Ça y est, l'Europe intervient, là, parce qu'il y a trop de produits vendus

04:01qui sont dangereux. On ne sait pas comment ils sont fabriqués. On ne sait rien. Les notices ne sont pas explicatives. Enfin bon, etc., etc.

04:10Les sanctions vont tomber. Nathalie, j'imagine que ça vous satisfait. — Ah oui, oui. Moi, je suis très très contente. Oui, tous ces trucs superflus,

04:20les trucs dont on n'a pas besoin font dépenser les gens. Les gens tombent dans le panneau. Alors je trouve ça hallucinant, quoi. Hallucinant, quoi.

04:31Des trucs qui servent à rien, qui... Tu le mets 3 mois, tu le laves 3 fois. Ça y est, c'est bon pour mettre à la poubelle.

04:38— Ah, ça, c'est sûr. — Bon, bref, quoi. — Non, mais ça, c'est sûr. Ça, c'est sûr.

04:42— Effectivement. Quelquefois, j'ai des clients qui m'ont dit « Oh, c'est mignon, ton petit pouce. Oh, c'est mignon, ton ras ».

04:47Alors j'ai eu quelqu'un qui me disait « Oh non, mais j'ai acheté ça sur Chêne », et tout. « Non, mais il faut pas le dire. Oh, il vienne ».

04:53Donc je leur dis « Oh, vienne ». Voilà, quoi. — Timo, Chêne, tous ces sites chinois. D'ailleurs, on sait même pas comment c'est fabriqué.

05:02À la sueur par poids d'enfant, c'est fabriqué n'importe comment. Évidemment, c'est très peu cher. Mais les produits peuvent être très dangereux.

05:11Et notamment les jouets. N'achetez pas de jouets sur ces sites pour vos enfants. — Non, mais moi, j'achète pas du tout, du tout, du tout. Alors moi, je suis...

05:19Non, non. Je vais pas du tout sur ces trucs-là. Ça m'intéresse même pas. Je sais pas comment ils font les gens.

05:25J'ai du mal à comprendre, des fois. — Et c'est pas cher, hein. — Mais c'est pas cher. Oui, effectivement, c'est pas cher. Mais ça vaut rien, quoi.

05:32Donc moi, je préfère avoir un vêtement à la limite de bonne qualité, bien fabriqué, que je sais d'où il vient, que d'avoir un tas de trucs...

05:41— Ouais, c'est plus cher. Tu l'as dit, on peut avoir moins de vêtements, parfois des vêtements dégriffés ou des vêtements achetés dans des friperies ou des vêtements de seconde main.

05:52Enfin bon. D'ailleurs, ça marche très très bien, le vêtement de seconde main. — C'est très bien. Mais c'est parfait, oui. C'est sûr.

05:58sur ces sites-là, ces sites marchands, qui sont des attrapes-couillons. Pardon, je le dis, mais des attrapes-couillons.

06:05— Ah oui. Ah ouais, vraiment. Vraiment, vraiment, vraiment. — Non mais ça, c'est sûr. — Et après, on se rend compte qu'avec l'âge, si vous voulez,

06:11moi, j'ai les armoires... J'ai le dressing qui est plein. C'est bon, quoi. Rien ne se délémente, tout. Moi, j'ai des choses... Il y a 30 ans,

06:18quand je les mets, j'ai une fois déclaré... « Oh là, mais qu'est-ce que c'est joli, ce que tu me donnes ». C'est un 35, quoi.

06:24— Mais c'est vrai. Ça m'est arrivé aussi, un vieux blouson que vous remettez 30 ans après, et tout le monde dit « Ah bah ce blouson... ».

06:31— Ah ouais. Exactement. Ouais. Ouais, ouais. — Ça nous arrive à tous, ça. — Ah oui, tous, je pense, ouais. Il y a des choses qu'on garde.

06:41— Nathalie, passez une belle journée. — Parez-vous à vous. — Merci, Nathalie. À bientôt. — Merci à vous. Bonne journée.

06:49— Au revoir, Nathalie. Il est 7 h 59. C'est le moment du temps.

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