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Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-11-22##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien, on en parle, le matin, sur Sud Radio. Nous n'évitons aucune question et aucun sujet, Maxime Trouleau, Benjamin Netanyahou,
00:11visé par un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Alors il n'est pas le seul, le ministre de la Défense israélien,
00:19un dirigeant du Hamas qui est d'ailleurs mort. Enfin bon... Le porte-parole du Quai d'Orsay était dans l'embarras hier.
00:26France, car la question qui se pose aujourd'hui après la publication de ce mandat, les pays de la CPI, cette cour pénale internationale
00:32dont la France fait partie, vont-ils respecter ce mandat d'arrêt ? Alors si Benjamin Netanyahou entre en France, la question se pose,
00:39sera-t-il envoyé à l'AE ? Ensuite, et avant d'être arrêté, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Christophe Lemoyne,
00:45a eu quelques difficultés à répondre à la question d'une journaliste hier en point presse.
00:49— Alors je vais pas... C'est une question qui est juridiquement complexe. Encore une fois, je serais heureux de revenir avec vous sur ce sujet-là.
01:00C'est un point qui est juridiquement complexe. Donc je ne vais pas faire de commentaires ultérieurs aujourd'hui. Mais je serais heureux de pouvoir
01:08revenir vers vous précisément. Encore une fois, c'est juridiquement une situation qui nécessite beaucoup de précautions.
01:16— Oui. C'est une réponse, une point de question qui est juridiquement complexe. — C'est complexe.
01:22— Quel embarras ? Mais pourquoi ne pas répondre à la question ? L'Italie a répondu à la question.
01:27— Oui, mais c'est pas super clair non plus, Jean-Jacques. En Italie, le ministre italien de la Défense a dit oui. Par contre, son collègue des Affaires étrangères
01:33s'est montré beaucoup plus prudent. Nous évaluerons avec nos alliés la manière de réagir et d'interpréter cette décision.
01:39Finalement, c'est pas vraiment la position de l'Italie. Du côté des Etats-Unis, aucun embarras. Joe Biden a carrément jugé scandaleux ce mandat d'arrêt,
01:45tout comme l'Argentine. La Grande-Bretagne, pareil, en disant notamment qu'Israël a le droit de se défendre.
01:50Le parlement tchèque a carrément annoncé la suspension de son adhésion à la CPI en suite à la décision contre les dirigeants israéliens.
01:57— Oui. On n'est pas surpris par la réaction du parlement tchèque et des tchèques. Bien, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:04— Les réactions des pays sont pas surprenantes. Chacun réagit en fonction de sa position politique. La question est de savoir si le CPI
02:14est légitime et juste ou s'il est subjectif dans sa décision, s'il y a une politique. Voilà. — Oui. Voilà. C'est la question qu'on peut se poser.
02:27— C'est la question qu'on peut se poser. Cette instance est-elle juste ? Auquel cas, il faudra respecter si c'est le cas.
02:36— Vous savez que l'un des juges qui a pris la décision est israélien. Vous savez que ce juge a été ambassadeur. C'est très intéressant.
02:45Il a été ambassadeur pour Israël. Arlette. — Les difficultés, évidemment, où on peut s'interroger, c'est qu'il y a une petite différence.
02:55Israël a été attaqué. Donc au fond, la réplique, c'est ça. Et on peut pas mettre sur le même plan – c'est ce qui choquait beaucoup –
03:02le Hamas et le gouvernement israélien. En même temps, la difficulté, c'est effectivement, quand on respecte la CPI,
03:08mandat d'arrêt international contre Vladimir Poutine ou contre celle qui est en charge des droits de l'homme ou des enfants en Russie.
03:17Donc au nom de ces mandats d'arrêt, on dit qu'évidemment, Poutine est interdit. On le voit bien un peu partout sur la planète.
03:24Et quand on organise des sommets, on lui demande de ne pas y aller, parce que... — Il risque une arrestation.
03:29— Il risque une arrestation. Donc c'est ça, la difficulté. Le maras de la France, il est là aussi. Il y a les deux éléments.
03:35Il y a Israël, qui a le droit de se défendre. Jusqu'où va l'État d'Israël, c'est la question qu'on se pose, évidemment, à Gaza.
03:42Et puis en même temps, le respect des décisions de la CPI, quand elles s'appliquent à d'autres, on n'a pas envie de faire...
03:49— Non mais où on est membre de la CPI et on respecte les décisions ? Ou alors on quitte la CPI, me semble-t-il. Enfin je sais pas, moi.
03:56— Surtout, il y a toujours l'utilisation de certains mots qui reviennent et qui sont excessifs ou en tout cas mal placés.
04:03Là, la réaction immédiate, ça a été « antisémite ». Tout de suite, le mot est venu. Donc ça discrédite celui qui le prononce, parce que...
04:15— C'est Netanyahou qui a parlé de l'antisémitisme. — Peut-être que politiquement, la CPI peut être un peu influencée.
04:22— C'est sûrement pas fondamentalement antisémite. Le mot ne convient pas. Tous ces mots sont outrés depuis quelque temps.
04:29On parlait... Arlette parlait du mot « pogrom » utilisé en Hollande. Ça n'a rien à voir avec les pogroms.
04:37Enfin, les mots disent quelque chose, ont un sens. Et on a maintenant, avec les réseaux sociaux, tendance à balancer des mots définitifs comme ça,
04:46qui finalement perdent toute substance. Le mot « antisémite », c'est un mot grave quand on l'emploie. Et maintenant, il devient banalisé.
04:54— Ça, c'est une réflexion que je partage totalement. Vous aussi, Arlette ?
04:59— Oui, tout à fait. L'idée, c'est aussi effectivement que... Bon. D'ailleurs, le ministre de la Défense israélien n'est plus le ministre de la Défense.
05:06Il a été renvoyé par, effectivement, Netanyahou, parce qu'il considérait que les opérations militaires, au fond, avaient porté leurs fruits
05:13et que les dirigeants du Ramas sont effectivement éliminés, ce qui est vrai, puisque celui qui est encore poursuivi, Mohamed Def, a sans doute été éliminé.
05:23Donc au fond, la position de principe de la France, c'est qu'on respecte les décisions de la CPI. Mais à la question si Netanyahou venait en France,
05:29qui paraît assez difficile quand même, compte tenu des relations et des positions d'Emmanuel Macron, est-ce qu'on irait jusqu'à l'arrêter ?
05:36— Ben là, effectivement, il faut attendre des précisions sans doute du ministre... — Il m'étonnerait qu'Emmanuel Macron l'invite.
05:41— Oui. Et puis ça m'étonnerait aussi que Netanyahou ait envie de venir en France. En même temps, on voit bien la position du président de la République
05:48qui est toujours compliquée. On regarde d'un côté une communauté des Juifs français et des Français musulmans. Et c'est difficile.
05:57— Oui, évidemment. Merci à tous les deux. Il est 8 h 30. Vous êtes sur Sud Radio 0826 300 300. Je reçois Philippe Juvin, qui est député LR des Hauts-de-Seine,
06:07chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou. Dans un instant, il est assez proche de Michel Barnier. Nous allons peut-être avoir
06:14quelques informations sur ce que va dire et ce que va faire le Premier ministre. Le rappel des titres de l'actualité avec vous, Laurie Leclerc.

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