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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Philippe Thuillier et Jean-Philippe Longo, pour le documentaire "La télé des années 2000" diffusé ce 1er novembre à 21h05 sur France 3.

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Transcription
00:00Média sur Europe à 9h30, 11h, très bon vendredi 1er novembre à tous avec Thomas Hill et vos invités ce matin Thomas.
00:06Mais oui, je reçois ce matin Philippe Tuillier et Jean-Philippe Longo pour un grand documentaire diffusé ce soir sur France 3, la télé des années 2000.
00:13Et alors quand je dis grand documentaire, je ne mens pas puisque ce doc dure 4h30.
00:18Moi, ça m'a passionné, évidemment, de me replonger dans tous ces souvenirs télé.
00:21Mais pourquoi est-ce que France 3 ne diffuse pas ça sur deux soirées ?
00:25Est-ce que ça n'est pas un peu gâché, Philippe Tuillier ?
00:28Est-ce que c'est un travail énorme ?
00:29Oui, alors après l'explication, c'est dire bon, il y a le replay qui existe,
00:33donc les gens pourront évidemment arrêter après le premier ou à la moitié du deuxième et voir la suite sur le replay.
00:40Non, l'idée c'était d'événementialiser le doc et d'en faire une soirée continue.
00:45Bon voilà, c'est ce qu'on m'a expliqué.
00:46C'est un peu dommage, je l'avoue, parce que la deuxième partie, elle est un petit peu différente de la première.
00:52Plus axée sur la télé-réalité qu'il y a l'après-révolution des années 2000.
00:55Exactement.
00:56Peut-être que ça a fait peur à nos amis de France 3 de se dire que c'est un peu moins fort que la première partie.
01:02Sauf qu'à l'époque, France 3 ne savait pas qu'une grande partie des Français allaient tomber amoureux de la série culte
01:08et allaient vouloir se replonger dans l'époque de la télé-réalité.
01:11Très honnêtement, je pense que la programmation de ce documentaire est un peu liée à la série culte.
01:18Je crois qu'ils avaient regardé avec attention le fait qu'elle sortirait le 18 octobre
01:22et donc ils nous sont programmés tout de suite après.
01:24Et il faut dire en tout cas qu'il y a un boulot d'archives qui est absolument colossal
01:27parce que c'est 4h30 de pures archives.
01:29Oui, il n'y a pas d'interviews.
01:30Voilà, il n'y a pas comme souvent des interviews au milieu
01:32qui permettent de délayer un petit peu et de faire faire des économies aux producteurs aussi,
01:36parce qu'il faut le dire, les archives coûtent très cher.
01:40Oui, ça coûte cher et puis là c'est un choix.
01:42C'est-à-dire qu'on a fait avec Jean-Philippe et Mathieu Jobert
01:45qui réalisent le documentaire que je veux citer parce que c'est 10 mois de travail pour lui aussi.
01:50Souvent les interviews, on réécrit un peu l'histoire.
01:54Quand on interview des personnalités de la télé,
01:58avec le recul, on réinvente un peu ce qui s'est passé.
02:01Et là, nous on a beaucoup checké ce qui avait été dit dans la presse au moment où ça sortait.
02:08On a vraiment beaucoup travaillé là-dessus.
02:10Donc on s'est dit, c'est plus fort, plus efficace de faire un tout en un.
02:14Oui, c'est ça.
02:15Et alors en voyant votre doc, on voit bien que tout a changé en 20 ans
02:18parce que le début des années 2000, c'est l'époque de la télé absolument triomphante.
02:22Les réseaux sociaux n'existent pas encore.
02:24Et puis c'est surtout le triomphe de TF1 qui écrase toute la concurrence.
02:29Ils font, Jean-Philippe Longo, 91 des 100 meilleures audiences de l'année.
02:34Comment ça se fait ? Les autres sont un peu endormis à l'époque ?
02:36Mais ils ont surtout des succès qui se sont faits sur la durée.
02:39C'est-à-dire qu'ils cartonnent avec des émissions comme Combien ça coûte qui existe depuis 10 ans.
02:42Arthur est là depuis 5 ans.
02:43Donc c'est un succès sain et serein.
02:46Et à côté, on ne va pas chercher la nouveauté non plus.
02:48Donc c'est pour ça que TF1 continue son petit chemin tranquillement en gros.
02:51Mais alors les armes s'affûtent quand même en face.
02:53D'abord, il y a France Télé qui va créer une holding pour rassembler ses chaînes.
02:57Sur France 2, c'est la grande époque de De La Rue.
03:00L'animateur de Ça se discute, mais aussi le producteur avec C'est mon choix.
03:09C'est mon choix, émission de France 3 qui a vraiment fait polémique à l'époque.
03:13On l'a un petit peu oublié, ça Jean-Philippe.
03:14Mais à l'époque, même le CSA, l'ancêtre de l'art com, s'en est mêlé.
03:18Dès que ça cartonne, forcément, on va chercher des noises au programme.
03:20Et C'est mon choix, en fait, c'est un programme qui a cartonné dès le départ à 13 heures,
03:24mais aussi en prime time.
03:25Il faisait des audiences de 6 à 7 millions, ce qui était colossal en France 3.
03:28Et forcément, on s'est attaqué à ce programme parce qu'on n'avait pas l'habitude
03:30de voir ce genre d'émission sur France 3 à un tel horaire.
03:33On avait ça, on avait des débats dans Ciel-Montmardi, dans Ça se discute.
03:36Mais là, c'était comme complètement nouveau pour la chaîne.
03:38Avoir ça sur le service public, c'était peut-être un peu sulfureux.
03:42J'étais d'ailleurs assez surpris de voir l'audace de France 3 à l'époque,
03:46qui tentait beaucoup de choses avec de nouveaux visages.
03:48Il y a Jérôme Commander qui était en animateur de variété.
03:51Thomas Soto qui faisait ses débuts, plus ou moins, à la télé.
03:54Les nous, c'est nous.
03:56Et puis, Marc-Olivier Faugillel et son émission.
03:58On ne peut pas plaire à tout le monde.
04:04Et c'est vrai qu'il y avait beaucoup d'audace à l'époque sur France 3.
04:06Beaucoup d'audace, beaucoup de nouveaux talents, effectivement, de nouveaux visages.
04:09Il y avait un petit vent nouveau qui soufflait.
04:12Et plutôt sur le service public, d'ailleurs, que sur les chaînes privées.
04:15Et alors, pour le coup, on se dit que les choses n'ont pas beaucoup changé.
04:18Parce qu'aujourd'hui, on a l'affrontement Hanouna-Ardisson.
04:21Mais à l'époque, et vous revenez là-dessus dans votre documentaire,
04:24c'était assez violent entre Marc-Olivier Faugillel et Thierry Ardisson,
04:28qui l'accusait de plagiat, en fait.
04:30Absolument. Oui, il y avait des similitudes entre les deux programmes.
04:33L'un était diffusé le vendredi soir, l'autre le samedi soir, celui de Thierry.
04:38Donc, évidemment, il y avait parfois des collusions,
04:42et surtout, souvent, en termes d'invités.
04:44Donc, il fallait aller chez l'un et pas chez l'autre,
04:47avec une exclusivité, ce qu'on connaît aujourd'hui dans les talk-shows d'aujourd'hui.
04:51Et donc, c'était la guerre.
04:53Sauf qu'on se rencontre dans votre documentaire que,
04:56et ça, je l'avais oublié, Marc-Olivier Faugillel est plus violent et plus dur dans ses questions
05:01que Thierry Ardisson.
05:03D'abord, il est en direct, ce que Thierry n'était pas.
05:06Et Marc-Olivier, oui, était très féroce, très pugnace.
05:13Il cherchait un peu le buzz aussi, avant l'heure.
05:16Mais c'est vrai qu'il y a certains invités qui sont partis.
05:19On en montre un, mais il y en a eu un autre avec Philippe Bouvard,
05:22qui a quitté le plateau vraiment pas content du tout.
05:26Et puis, il y a eu l'épisode plus tard avec Brigitte Bardot.
05:30Donc, il cherchait aussi l'info.
05:34Il y allait fort, très fort, Jean-Philippe.
05:37Et pareil, vous parliez des jeunes animateurs.
05:39Faugillel, à cette époque-là, il a 30 ans.
05:41Donc, il a la tête d'un talk show à 30 ans, comme des Flavie Flamand qui ont 27 ans,
05:44qui présente Stardomissile, Nikos qui a 30 ans, Castaldi.
05:47C'est une jeune génération d'animateurs qu'on n'a plus aujourd'hui.
05:49Il n'y a plus d'animateurs de 30 ans.
05:50Et puis, on leur confiait des grandes gazes.
05:52Exactement.
05:53Flavie Flamand a 27 ans, Stardomissile en prime sur TF1, c'est très fort.
05:57Et beaucoup d'animateurs, quand même.
05:59À l'époque, les grands noms, c'est Lagav, Dechavanne, Foucault, Nagui, Rechman.
06:02Il n'y a pas non plus énormément de femmes.
06:04Très peu. Flavie, effectivement.
06:06Et Evelyne Thomas sont les deux femmes.
06:09Vous citez Christine Bravo aussi.
06:11Alors, elle était déjà un petit peu là avant, parce qu'il y avait eu Froufrou dans les années 90.
06:16Mais Christine est encore là.
06:18Il y a Daniel Alombruso aussi.
06:20Et une petite nouvelle qui arrive sur France 2.
06:24C'était assez audacieux aussi à l'époque de lancer Julie Snyder à 19h,
06:27qui était absolument inconnu du grand public québécois.
06:29Ça n'a pas forcément marché.
06:31Ça a pas mal démarré.
06:32En hebdo, ça a commencé.
06:34En quotidien, c'était plus compliqué.
06:36Sur M6, pendant ce temps-là, il y avait Ophélie Winter qui essayait de faire de l'ombre au Energy Music Awards qui venait de commencer.
06:43Alors ça, j'avais complètement oublié qu'il y avait des M6 Awards.
06:46Pour contrer l'énergie musicale.
06:48Et Ophélie Winter a été la première à présenter les Energy Music Awards.
06:52Et de la même manière, quand M6 essaie de créer un concurrent à qui veut gagner des millions, ça a été un échec cuisant à Jean-Philippe.
06:58C'est-à-dire qu'ils ont diffusé deux semaines d'émission.
07:01Et tout ce qui était en boîte, tout ce qui était enregistré est parti à la poubelle parce que ça n'a pas du tout fonctionné.
07:05C'était trop ressemblant à l'original.
07:08Ressemblant mais en beaucoup moins bien quand même.
07:10Et un peu plus cheap. En version low cost.
07:13On va continuer à revenir sur quelques-uns des souvenirs de cette période des années 2000 et de la télé des années 2000.
07:19Avec cette grande révolution évidemment qui est l'arrivée de Lost Story.
07:24On va en parler dans un instant. Ce sera après le journal des médias.

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