• il y a 3 semaines
« Il était une fois la fin… »
Paroles et montage audio/vidéo Ludovic Freppaz

Une larme a coulé sur sa joue
En suivant l’ovale de son visage,
Pour s’en venir mourir,
Comme une vague sur la plage,
A la commissure de ses lèves,
En un dernier baiser salé.
Dernier baiser salé…


Il lui tenait doucement la main,
Elle s’était assise sur le bord du lit
Et avec son autre main
Elle lui remettait en place
Ses cheveux décoiffés.
Comme une caresse,
Comme à un enfant.
Comme un au revoir sans lendemain.


Ils se regardaient tendrement.
Ils se rappelaient l’temps d’avant.
Ils ne se parlaient pas.
Nul besoin de mots pour couvrir les maux.
Dans ces instants-là, les pensées
sont plus fortes que les mots,
Plus fortes que les mots…


Leur vie avait été un roman d’amour
avec parfois, des instants de jalousie
Et des mots pas gentils. Pas gentils…
La vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Mais si le fleuve se perd dans la mer,
La vie s’achève toujours dans la mort.
La vie s’achève toujours dans la mort.
oui, dans la mort…


Les enfants étaient arrivés dans leur vie
Comme des fleurs dans un jardin.
Des fleurs qui savent rire et pleurer.
Des fleurs qu’il faut soigner et consoler.
Les années s’étaient écoulées dans la joie,
Elles s’achèveraient dans la douleur,
La tristesse et les larmes infinies.
Les larmes infinies…. Hummmmm


Elle se rapprocha de lui.
Elle lui caressa le visage mouillé,
Et sur ses lèvres chaudes et sèches
Elle déposa un doux baiser.
Avec le peu de force qu’il lui restait,
Il l’enveloppa comme pour ne pas la perdre.
Comme pour sortir d’un cauchemar.
Leur larmes se mêlaient entr’elles,
se mêlaient entr’elles, entr’elles…


Ils se regardaient tendrement.
Ils se rappelaient le temps d’avant.
Ils ne se parlaient pas.
Nul besoin de mots pour couvrir les maux.
Dans ces instants-là, les pensées
sont plus fortes que les mots
Plus fortes que les mots…


Leur larmes se mêlaient entr’elles,
des larmes comme des diamants
Qui scellent une éternité. Une éternité…
L’homme était épuisé. Il ne fêterait
pas Noël cette année,
Ni aucune des autres années.
Il ne passerait peut-être pas la nuit.
Non, pas la nuit…
Ses paupières se fermèrent lentement,
Et il se prit dans un rêve. Un rêve
où il n’y a plus de douleurs.
Un endroit où les jours ne s’achèvent pas.
Son visage était calme, reposé, tranquille…
Il rêvait pour un long sommeil.
Un sommeil sans fin.
Sans fin…
sans fin…

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