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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent sur certaines librairies refusent de vendre le premier livre de Jordan Bardella.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Qu'est-ce que vous pensez des librairies qui annoncent qu'elles refusent de proposer le livre de Jordan Bardella ?
00:05Je trouve ça encore nul, mais de toute façon, comme moi j'ai dit à mon fils,
00:09s'il n'est pas dans les librairies, on le commandera sur Amazon, mais c'est pas pour ça que je le commanderai pas.
00:15Alors moi je pense que ça lui fait une pub de fou.
00:17C'est Amazon qui dit merci surtout.
00:19Vous avez raison, les plateformes en ligne applaudissent.
00:23Oui, mais je sais qu'à Pau il y a des librairies, je ne les nommerai pas,
00:27mais je sais que j'ai des amis qui y travaillent, et bien ça ne se vendra pas.
00:34Après il y a la SNAC, Cultura, tout ça.
00:36D'abord, si je peux paraitre, une personne qui veut mettre la main sur le livre Jordan Bardella,
00:40d'après moi, elle va y arriver.
00:42Il n'y a que 3 000 libraires indépendants.
00:44Et moi je tiens beaucoup à la liberté et à un libraire indépendant et libre
00:50du choix de ses livres.
00:52Et si vous n'aimez pas cette librairie, on peut aller dans d'autres librairies.
00:56C'est une liberté.
00:58Il faut savoir qu'il n'y a que 3 000 libraires indépendants en France,
01:01et c'est leur métier.
01:03Il y a 70 000 livres par an.
01:05Donc ils ne vendent pas 70 000 livres.
01:07Et donc c'est normal que chacun fasse des choix.
01:10Il y a des libraires indépendants dans mon quartier, à Paris.
01:12Ils refusaient tous les livres politiques.
01:14C'est bon, c'est bon, c'est bon.
01:16Hélène, j'aimerais que vous réécoutiez ce que vient de dire Valérie Benaym
01:18et que vous me disiez ce que vous en pensez après.
01:20Elle va encore me faire monter la dent.
01:22Ecoutez Hélène, parce que je suis molle là-dessus.
01:24Je ne suis pas molle du tout.
01:26C'est un choix politique par contre, ce n'est pas un choix de qualité.
01:28Valérie Benaym, redites exactement ce que vous avez à dire.
01:30Il y a 3 000 libraires indépendants en France.
01:32Chaque année, 70 000 livres sont proposés à ces libraires.
01:36Leur métier, c'est de choisir ce qu'ils vont mettre à la vente ou pas.
01:40Et en revanche, même s'il n'est pas à la vente dans la librairie,
01:44rien n'empêche une personne qui rentre dans la librairie
01:46de le demander et le libraire le commande.
01:48Je suis d'accord.
01:50La librairie à laquelle je pense, ça m'étonnerait qu'ils me le commandent.
01:56Vous savez quoi, je vais juste vous dire un truc Hélène.
02:00Et on l'adore.
02:02Mais Valérie Benaym, elle croit au Père Noël.
02:04Mais je l'adore, c'est comme ça qu'on l'aime.
02:06Elle croit au Père Noël, mais c'est pour ça qu'on l'aime.
02:08Elle a gardé une âme d'enfant.
02:10C'est Bibi Fock.
02:12C'est mignon d'ailleurs Bibi Fock.
02:14Merci Hélène.
02:16Je vous dis à bientôt, mais je vous aime quand même tous.
02:20Moi et Gauthier plus, non ?
02:24Oui, vous Cyril, oui plus.
02:26Gauthier un peu moins.
02:28Et puis après, ça va en dégradant.
02:30Il y en a deux.
02:32Il y en a vraiment deux en dernier que non.
02:36Je vois qui c'est.
02:38Je ne nommerai personne.
02:40Non, ne me nommez personne.
02:42Je pense qu'on a les mêmes.
02:44Je vous embrasse Hélène.
02:46Je vous embrasse quand même à tous.
02:48Merci, c'est quand même gentil, c'est fair play.
02:50Merci Hélène.
02:52Je vous embrasse fort Hélène, merci.
02:54Et après, ça va en dégradant.
02:56Allez, délivrer l'annonce qu'elle refuse
02:58de proposer le livre de Jordan Bardella.
03:00Et puis, on va vous raconter dans un instant
03:02à Sciences Po Paris, une association étudiante
03:04organisant des barrières dits aux hommes et aux personnes blanches.
03:06Que devient Sciences Po ?
03:08Vous allez nous en raconter ça, c'est fou.
03:10Europe 1, 16h-18h.
03:12On marche sur la tête.
03:14Cyril Hanouna.
03:16Il est 17h40 sur Europe 1.
03:18Qu'est-ce que ça passe vite à vos côtés ?
03:20Merci à tous d'être avec nous sur Europe 1, 16h-18h.
03:22On rigole beaucoup, on apprend des choses,
03:24on débat et on a des auditeurs incroyables
03:26qui nous appellent au 01-80-20-39-21.
03:28Appelez-nous, on est là jusqu'à environ 18h.
03:30Donc, vous nous appelez et vous réagissez.
03:32On a une autre personne, il y a Kevin
03:34qui voulait réagir à l'armée.
03:36Et ensuite, on va repasser à Jordan Bardella.
03:38Il y a des librairies qui annoncent
03:40qu'elle refuse de proposer le livre de Jordan Bardella.
03:42Et à Sciences Po Paris, on va parler de cette histoire.
03:44Une association étudiante organise
03:46un débat interdit aux hommes et aux personnes blanches.
03:48Pour le moment, on a Kevin. Bonjour Kevin.
03:50Oui bonsoir, vous m'entendez bien ?
03:52Très bien Kevin, très bien.
03:54Bonsoir tout le monde.
03:56Merci d'être avec nous Kevin de Seine-et-Marne.
03:58Il n'y a pas de soucis.
04:00Vous êtes d'où en Seine-et-Marne Kevin ?
04:02Proche de Meaux.
04:04Proche de Meaux, j'adore.
04:06La ville de Jean-François Copé.
04:08La ville de Jean-François Copé, exactement.
04:10Moi j'étais Copé comme cochon.
04:12Mais c'est un bon maire.
04:14Sans rigoler, c'est un bon maire.
04:16Je vous dis, moi, j'ai eu un flash.
04:18C'est bizarre que vous me parliez de ça.
04:20Parfois j'ai des flashs politiques.
04:22Sachez-le, j'ai des flashs politiques.
04:24Et j'ai vu Jean-François Copé
04:26qu'il allait revenir, fort.
04:28Il sera dans le gouvernement en 2027.
04:30Je ne sais pas pourquoi.
04:32Vous voyez quoi sur les élections américaines ?
04:34Vous savez ce que je vois.
04:36Je vous dis, je vois l'histoire qui va se répéter.
04:38Je vois Trump.
04:40Vous allez voir.
04:42C'est en boîte.
04:44Je m'en fous.
04:46Je vous dis ce que je vois, parce que j'ai des flashs.
04:48J'ai des flashs.
04:50Et à un moment, j'avais vu François Fillon gagner
04:52les primaires de la droite.
04:54Et après je l'avais vu président.
04:56Mais sauf que je n'avais pas vu les costumes.
04:58Je n'avais pas vu les costumes.
05:00Juste dans mon rêve.
05:02Est-ce que vos flashs ne concernent que des politiques ?
05:04Ou ça peut aussi concerner des jeunes talents ?
05:06Ça concerne des jeunes talents, exactement.
05:08Vous avez des flashs ?
05:10J'en vois beaucoup au Pôle emploi.
05:12J'en vois beaucoup.
05:14Je ne peux pas me tromper.
05:16Kevin, merci d'être avec nous.
05:18Vous vouliez réagir à la proposition de Carl Olive
05:20d'envoyer l'armée pour créer
05:22un électrochoc dans certains quartiers.
05:24Oui, du coup,
05:26pour moi ce ne serait pas une solution rentable
05:28étant donné que l'armée n'a pas été formée
05:30pour ça.
05:32Ils vont intervenir dans un environnement qu'ils ne connaissent pas.
05:34A contrario,
05:36on a des unités, que ce soit police
05:38ou gendarmerie, qui connaissent très bien le terrain,
05:40qui ont de l'équipement,
05:42qui ont de la formation, mais derrière
05:44il leur manquerait du soutien.
05:46Quand je dis soutien, je veux dire par exemple
05:48du soutien du côté politique,
05:50du soutien juridique,
05:52ou par exemple même du soutien un peu plus
05:54de la population.
05:56Par là, je veux dire que par exemple,
05:58s'il y a des émeutes ou des actions
06:00de la police dans les quartiers
06:02ou qu'il y a du usage
06:04de l'arme ou des choses comme ça, on va généralement
06:06avoir tendance à présenter les auteurs
06:08directement comme des victimes
06:10et généralement ils auront un soutien
06:12de la classe politique.
06:14Et derrière, il y aura des émeutes
06:16et derrière, c'est des collègues qui vont être
06:18caillassés, menacés dans leur vie personnelle
06:20et ceux-là, malheureusement,
06:22on n'en parle pas.
06:24Voilà, exactement.
06:26Et quand je parle exactement
06:28de soutien juridique, ce que je veux dire,
06:30c'est qu'il y a déjà beaucoup d'unités qui travaillent
06:32tout ce qui est trafic de stubs, des choses comme ça
06:34et qu'on va dire
06:36que sur 30 interpellations,
06:38il y a peut-être 20
06:40dossiers qui vont être suivis. Dans les 20 dossiers
06:42qui vont être suivis, il y en aura peut-être 5
06:44qui seront présentés aux juges. Dans les 5 qui vont être
06:46présentés aux juges, il y en aura peut-être 1
06:48qui sera déferré
06:50et donc mis en prison parce que
06:52il y a aussi un manque de place
06:54et il n'y a pas que la justice. Il y a aussi un manque
06:56de place dans les prisons, donc les places
06:58coûtent cher. Donc malheureusement
07:00derrière, c'est la population
07:02qui paye, on va dire, les pots cassés dans le sens
07:04où il y a beaucoup
07:06de personnes qui devraient être dans les prisons
07:08qui sont en réalité dehors
07:10par manque de place et par manque de suivi
07:12de la part des institutions.
07:14Merci Kévin. Vous vouliez réagir Gauthier Lebré ?
07:16Oui, je voulais poser une question à Kévin. On disait
07:18à l'instant, on sait où sont les dealers.
07:20On sait qui il s'agit,
07:22où ils sont, où ils sévissent.
07:24Vous l'avez expliqué vous-même. Certains, vous les arrêtez
07:26et ils sont remis ensuite en liberté. Est-ce que vous nous confirmez
07:28ça ? On sait pertinemment où ils sévissent
07:30les dealers.
07:32On va dire qu'il y a des coins
07:34qui sont connus, mais pas que par nous
07:36même par la population. C'est la population qui
07:38nous dit à tel endroit
07:40à tel endroit, mais après il y a des unités spécialisées
07:42qui connaissent encore plus.
07:44Mais même,
07:46je veux dire, on le voit souvent dans les actualités
07:48que les trafiquants ne se cachent même plus
07:50qu'on voit très bien qu'il y a des
07:52guetteurs en bas qui sont installés toute la journée
07:54avec des chaises, que
07:56les tarifs, tous les trafics de stupéfiants
07:58des trucs comme ça qui sont directement tagués
08:00sur les murs.
08:02Il suffit entre guillemets, évidemment,
08:04il suffit d'aller les arrêter, mais pour
08:06cela, il faut la volonté politique, il faut
08:08les ordres, il faut l'armement et il faut être soutenu.
08:10Après, tout ce qui est armement
08:12des choses comme ça,
08:14nous on aurait la volonté.
08:16On a des unités qui sont faits pour
08:18mais voilà, derrière, il faudrait
08:20un soutien, que ce soit comme je dis,
08:22politique ou même judiciaire. Comme je dis,
08:24je ne jette pas la pierre
08:26au juge qui malheureusement
08:28sont débordés.
08:30Ils sont débordés par la surpopulation carcérale
08:32donc après c'est un serpent qui se mord la gueule.
08:34Exactement. Merci Kevin d'avoir été avec nous sur
08:36Europe 1, je vous fais de gros bisous. C'était un plaisir.
08:38Merci, vous nous rappelez quand vous voulez. Vous savez que c'est
08:40chez vous ici, 16h-18h, c'est sur Europe 1
08:42que ça se passe. Merci beaucoup.
08:44On a Sylvain qui est avec nous,
08:46sur les librairies qui annoncent
08:48qu'elle refuse de proposer le livre de Jordan Bardella
08:50et ensuite on va raconter cette histoire aussi
08:52à Sciences Po qui est incroyable. On va terminer l'émission
08:54là-dessus, vous allez voir, on marche sur la tête
08:56c'est le cas de le dire. Merci Sylvain d'être avec nous
08:5842 ans, il habite dans les Vosges.
09:00C'est ça.
09:02Merci Sylvain. Vous faites quoi dans la vie Sylvain ?
09:04Je t'ai appelé la semaine dernière,
09:06je suis bon voyant. C'est ça, c'est Sylvain.
09:08C'est mon Sylvain, ça va mon Sylvain ?
09:10Ouais ça va, je compte les jours avant de te voir.
09:12Et on se voit bientôt là mon Sylvain ?
09:14Les heures, les secondes,
09:16les microsecondes, je sais pas.
09:18On est en direct vendredi,
09:20là je vais te faire de gros bisous, on va être bien ensemble.
09:22Normalement je ne suis pas là vendredi,
09:24mais ta production ne m'a mis pas ce vendredi,
09:26donc j'attends.
09:28Moi je te dis que ce sera ce vendredi.
09:30Il y en a quelques-uns qui vont s'envoler.
09:32Excuse-moi de te dire ça Sylvain,
09:34mais écoute plus moi.
09:36Ah bah oui, je n'écoute que toi.
09:38Sylvain, tu seras là vendredi,
09:40il sera là vendredi.
09:42Je ne sais pas si c'est le mot, il sera là vendredi.
09:44Donc tu seras là vendredi.
09:46Merci Sylvain.
09:48J'ai hâte de voir Guénolé et Verdun.
09:50On est en direct vendredi à la télé, ça va être magnifique Sylvain.
09:52Et la meule Valérie Benhaim.
09:54La meule.
09:56La meule.
09:58Sylvain pour Jordan Bardella, vous dites quoi ?
10:00Oui.
10:02Dans quelques semaines, on va célébrer
10:04les dix ans de Charlie Hebdo.
10:06On était tous Charlie
10:08il y a dix ans, on vit des figues
10:10dans toutes nos villes françaises
10:12pour la liberté d'expression.
10:14Pas pour Charlie Hebdo, mais pour la liberté d'expression.
10:16Aujourd'hui, en 2024,
10:18on en est à
10:20interdire une publicité
10:22à la SNCF pour un livre.
10:24On en est à ce que des libraires
10:26ne veulent pas vendre un livre
10:28dans leur magasin.
10:30On en est à ce qu'on veut interdire une chaîne de télévision
10:32parce qu'il parle de choses
10:34que les bien-pensants ne veulent pas entendre.
10:36On en est à faire des commissions
10:38parlementaires où on fait
10:40des réquisitoires sur une chaîne de télévision
10:42où on est la liberté d'expression
10:44dans 2024.
10:46Je suis assez d'accord, c'est quand même très curieux.
10:48Oui, Gauthier Lebray.
10:50On s'est tous battus pour ça il y a dix ans.
10:52Il y a eu des morts.
10:54Où on en est aujourd'hui ?
10:56C'est quand même incroyable.
10:58Valérie nous expliquait justement
11:00que les libraires font des choix
11:02pour tel ou tel livre.
11:04Mais là, ce n'est pas un choix littéraire.
11:06C'est un pur choix politique.
11:08C'est un pur choix politique.
11:10C'est un pur choix politique.
11:12Sylvain, vous voulez dire ce que vous pensez ?
11:14Ce n'est pas un choix d'écriture.
11:16Vous voulez dire à Valérie Bénahim ce que vous pensez de ce qu'elle a dit ?
11:18Sylvain, j'entends complètement ce que vous dites
11:20et j'étais moi la première à manifester.
11:22J'étais évidemment comme nous tous
11:24Place de la République après ce qui s'est passé
11:26à Charlie Hebdo.
11:28Et je suis toujours en train de défendre
11:30la liberté d'expression.
11:32Mais effectivement,
11:34les libraires ont la possibilité
11:36de choisir ce qu'ils mettent en vent.
11:38En revanche, je serais vent debout
11:40si l'ensemble de tous
11:42les libraires et les plateformes
11:44refusaient et qu'on n'aurait pas
11:46accès à ce livre.
11:48Et il se trouve que
11:50je défends par ailleurs
11:52la possibilité que ce livre existe.
11:54C'est ma maison d'édition.
11:56Je suis partie prenante si j'ose dire.
11:58Je défends l'existence de ce livre.
12:00C'est un choix politique.
12:02C'est pas un choix littéraire.
12:04Oui, c'est un vrai choix politique.
12:06Les libraires font des choix politiques.
12:08Un choix de censure.
12:10Comme des libraires auront la possibilité
12:12de mettre le livre de Jordan Bardella
12:14très en vue et de ne pas commander d'autres livres.
12:16Chacun est libre.
12:18Merci Sylvain d'avoir été avec nous.
12:20On se voit vendredi.
12:22Je vous fais de gros bisous et ne comptez plus les jours.
12:24Je vais être hyper ému de te voir.
12:26Quand vous allez me voir,
12:28vous allez être bien déçus.
12:30Vous allez voir, vous allez être bien déçus.
12:32J'ai perdu ma superbe.
12:36Merci Sylvain d'avoir été avec nous.
12:38Je vous fais de gros bisous
12:40et je vous attends vendredi.
12:42Je vais être très heureux de vous rencontrer.
12:44On va faire une minute avec Mathieu
12:46et après vous allez nous expliquer l'histoire de Sciences Po.
12:48Bonjour Mathieu.
12:50Bonjour Cyril, bonjour à tous.
12:52Mathieu, 24 ans,
12:54qui nous appelle du Rhône-Alpes.
12:56Vous avez une minute.
12:58Pour moi c'est une discrimination politique
13:00qui pèse sur le débat public
13:02de la part de la gauche
13:04parce qu'ils instaurent un peu un atmosphère de terreur
13:06parce que du coup, ils bloquent le livre
13:08et ils s'attaquent en faisant ça
13:10à l'une des plus grandes identités françaises,
13:12à l'une des plus grandes valeurs, qui est la liberté.
13:14Jordan Bardella, aujourd'hui, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas,
13:16il a quand même fait un tiers
13:18de votants
13:20aux élections européennes et on le censure.
13:22En fait, ça va plus loin que ça aujourd'hui
13:24parce que là on parle du livre de Jordan Bardella
13:26et aussi de l'art comme avec C8.
13:28En fait, on s'attaque au livre, on s'attaque à la télévision
13:30et en fait c'est problématique.
13:32Valérie tout à l'heure disait, un libraire n'est pas obligé de proposer le livre.
13:34Ça je vois bien.
13:36Par contre, une grand-mère, une personne âgée,
13:38qui habite dans une campagne, qui n'a qu'une seule librairie,
13:40on l'empêche d'accéder à la culture.
13:42Je suis assez d'accord.
13:44Dans les faits, oui,
13:46on peut le commander derrière, c'est pas grave.
13:48Mais ceux qui ne vont pas le prendre, ils ne vont pas le commander derrière.
13:50Et ça c'est dramatique par contre.
13:52Parce qu'ils n'ont pas accès à internet aussi, les personnes âgées.
13:54Donc ils sont pris dans ce cercle vicieux.
13:56Par contre, le libraire, on n'a pas le droit, si la personne vient
13:58et commande le livre, de refuser la commande.
14:00Refus de vente, c'est interdit ça.
14:02Oui, bien sûr.
14:04Mais il y a toujours les faits qui sont assis derrière
14:06et qui sont toujours quantifiés.
14:08Je suis assez d'accord avec vous Mathieu.
14:10Je pense qu'on a deux personnes qui sont très sympathiques autour de la table.
14:12Merci.
14:14Il y aura une culpabilisation de la cliente.

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