Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 06/11/2024, il revient sur l'inquiétude pour les casinos en France, face au risque de légalisation des casinos en ligne.
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00:0011h-13h, Pascal Praud sur Europe 1.
00:03Nous sommes donc avec Grégory Raboel, directeur général du groupe Barrière et président de Casino de France.
00:07C'est vrai que c'est des jobs parfois qui font rêver, directeur des casinos Barrière,
00:12on s'imagine que toute la journée vous êtes dans des beaux hôtels forcément,
00:16et que la vie est belle et qu'on traverse comme cela avec des clients privilégiés.
00:21Est-ce une réalité ou pas ?
00:22Vous avez parfaitement raison, c'est un secteur qui est tout à fait exceptionnel
00:25et on a la chance d'évoluer dans des hôtels sublimes, notamment les hôtels du groupe Barrière par conséquence.
00:32C'est formidable, et également le charme des casinos, je ne sais pas si vous êtes joueur,
00:36si vous avez l'occasion Pascal de venir dans nos casinos, mais effectivement c'est aussi très agréable.
00:40Moi je ne suis pas joueur, pour tout vous dire, parce que je ne suis pas un fan.
00:44D'abord la roulette, fouette, je rappelle que tu as une probabilité sur 36 de gagner.
00:51Moi j'allais parfois avec Thierry Holland, je l'ai rarement vu gagner.
00:55Ou alors quand tu gagnes, il faut vraiment partir.
00:57Les casinos de France sont en danger, on en compte 200 en France,
01:01vous y êtes sûrement allé pour jouer aux machines à sous, tenter de devenir riche.
01:06Mais le gouvernement réfléchit en ce moment à légaliser des casinos en ligne.
01:09Pourquoi ? Pour gagner un peu d'argent, évidemment, et pour les taxer.
01:13Le ministre du budget, Laurent Saint-Martin, a lancé une concertation avec les acteurs du secteur.
01:18Le gouvernement est à la recherche de recettes supplémentaires.
01:22Mais M. Rabel, ces casinos, si je comprends bien, ils existent déjà ces casinos en ligne ?
01:28Alors plusieurs remarques. D'abord, effectivement, je salue l'initiative du ministre Saint-Martin
01:32qui nous a réunis ce matin dans une concertation avec toutes les parties prenantes.
01:36Parce que si je rembobine 15 jours avant, ce gouvernement avait présenté un amendement
01:40pour légaliser l'ouverture des casinos en ligne, sans parler à personne, sans rien demander,
01:46sans réfléchir aux impacts que ça aura à la fois sur l'emploi ou sur la fiscalité des communes,
01:50puisque les casinos donnent beaucoup d'argent à l'État ou aux communes,
01:531,5 milliard d'euros par an, et emploient 60 000 salariés.
01:57Donc on a manifesté notre étonnement, notre interrogation, notre agacement,
02:02et le gouvernement a effectivement compris que c'était mieux de se concerter avant de décider.
02:07Et donc ce matin, j'en sors, et je viens ici à votre micro, je sors de cette réunion,
02:12et l'initiative était intéressante, donc on va rentrer dans une discussion qui va durer des mois,
02:17et on va faire valoir, en tout cas pour les casinos physiques,
02:21le fait que ça engage beaucoup de conséquences, le fait d'ouvrir les casinos en ligne.
02:27Alors ils existent, pour répondre à votre point, ils existent de façon illégale aujourd'hui.
02:31Donc c'est déjà une concurrence pour vous.
02:33En fait, ce que je me demande, c'est qu'est-ce que ça change pour vous, puisque ces casinos existent déjà ?
02:39Alors ça change beaucoup de choses.
02:40D'abord, Monsieur Prot, l'interdit veut dire quelque chose en France.
02:44Heureusement que quand quelque chose est interdit, ça n'a pas la même valeur que si c'était autorisé.
02:47Sinon, comme je l'ai dit au ministre ce matin, il faudrait légaliser la prostitution et autoriser la drogue.
02:52Mais je suis même étonné que ça existe, pourquoi ils ne les ferment pas, d'ailleurs, ces casinos en ligne ?
02:55Parce qu'ils sont complètement dépassés par les événements, ils n'arrivent pas à le faire,
02:58au même titre que vous n'arrivez pas à fermer les sites de streaming,
03:01comme vous voyez un match de Ligue 1, de façon illégale.
03:04Donc c'est exactement la même chose.
03:06Donc demain, si c'est ouvert et si c'est légal, beaucoup plus de gens vont y jouer, c'est naturel,
03:12puisqu'ils auront l'occasion et l'opportunité et le droit de le faire.
03:15Nous avons 202 casinos en France, comme vous l'avez rappelé, c'est une exception culturelle française.
03:20C'est 40% des casinos européens sont en France, dans beaucoup de villes et beaucoup de petites villes.
03:26Donc nous sommes souvent le premier employeur,
03:28nous sommes souvent le premier ou le deuxième contributeur à la fiscalité de la ville.
03:32Donc si demain, tel que c'était prévu initialement,
03:35les jeux en ligne arrivaient de façon full ouvert, en grande concurrence,
03:39avec des opérateurs dont les plateformes sont basées dans des paradis fiscaux,
03:43eh bien ça ferait une concurrence tout à fait déloyale.
03:46Mais il y a des jeux en ligne qui sont autorisés ?
03:48Je vais citer Winamax, ça s'est autorisé ou pas ?
03:51C'est-à-dire qu'on peut jouer au poker ?
03:53Vous pouvez jouer au poker et au pari sportif, mais vous ne pouvez pas jouer aux jeux de casino.
03:56Alors dans les jeux de casino, il y a la roulette ?
03:58La roulette, les machines à sous, et ce sont les principaux jeux.
04:02Si demain vous avez les machines à sous sur votre smartphone,
04:05vous pouvez jouer le matin, le soir, à n'importe quel moment, 24h sur 24.
04:08Vous pensez que ça vous enlèvera mécaniquement des joueurs ?
04:11Alors un, ça nous enlèvera des joueurs, c'est prouvé dans d'autres pays,
04:15puisque ça a été développé dans d'autres pays européens,
04:17qui n'avaient pas un taux de casino si important,
04:20et donc oui, ça nous enlèvera des joueurs.
04:22Pourquoi voudriez faire 40 ou 50 km en province pour aller dans un casino,
04:25alors que 24 sur 24, dans votre lit, dans votre salon, dans votre cuisine,
04:29vous avez le casino dans votre main ?
04:30Mais nous ne sommes pas contre le progrès.
04:32On veut souvent laisser penser que les casinos sont une industrie vieillissante,
04:36j'espère expliquer que ce n'est pas le cas,
04:39et donc on est OK pour réfléchir à une digitalisation de notre secteur,
04:43mais notre proposition est assez claire.
04:45Qui mieux que les casinos physiques peuvent opérer les casinos en ligne demain ?
04:48Donc notre proposition, c'est les casinos physiques,
04:51comme dans d'autres pays, comme en Belgique, comme en Suisse,
04:54les casinos physiques seront les seuls qui pourront opérer les casinos en ligne,
04:58ce qui permettra de faire un business de jeux responsable,
05:01pour préserver les joueurs, notamment contre l'addiction,
05:05et préserver les communes et la fiscalité des communes.
05:08Alors le groupe Barrière, c'est évidemment de l'hôtellerie, c'est de la restauration,
05:12c'est des jeux, je n'oublie rien, c'est les trois grands piliers ?
05:16C'est les trois grands piliers.
05:17Les jeux représentent combien du chiffre d'affaires par rapport à l'hôtellerie
05:21et par rapport à la restauration ?
05:23Trois quarts du chiffre d'affaires du groupe Barrière, c'est les jeux.
05:26Et là ça gagne de l'argent ?
05:29Oui, ça gagne de l'argent.
05:30Alors que l'hôtellerie ne gagne pas toujours de l'argent ?
05:32Alors l'hôtellerie gagne aussi de l'argent, la restauration gagne aussi de l'argent,
05:35mais évidemment c'est dans une mesure un peu inférieure.
05:38Vous savez le groupe Barrière c'est 7000 collaborateurs,
05:417000 collaborateurs principalement pour 95% d'entre eux en France,
05:46mais nous avons aussi des opérations à New York par exemple,
05:50ou à Dubaï, ou à Saint-Barth, ou à Marrakech.
05:53Et ça reste une entreprise familiale ?
05:55C'est une entreprise 100% familiale,
05:57c'est la quatrième génération qui est à la tête de ce groupe.
06:00Alexandre Barrière et sa sœur Joye de Seng Barrière,
06:02qui ont 100% du capital cette entreprise française,
06:05avec que des salariés français.
06:07Donc c'est pas en bourse ?
06:09Non.
06:10On veut défendre ce made in France ?
06:13J'ai un avantage sur vous, moi j'ai rencontré Lucien Barrière,
06:15j'ai fait une interview de Lucien Barrière.
06:17Ah ça devait être exceptionnel.
06:19Exactement, j'étais jeune journaliste à la boule,
06:22et je faisais les saisons à Ouest France,
06:25en 86-87, j'ai fait deux saisons consécutives,
06:28et Lucien Barrière, qui est un homme délicieux,
06:30absolument délicieux,
06:32qui avait donc adopté Diane Barrière,
06:34parce que c'était pas sa fille,
06:36Diane Barrière était la fille de Marta,
06:38qui est décédée,
06:40bien sûr, Marta Barrière.
06:42Et puis Diane Barrière a eu effectivement
06:44cet accident très rude,
06:46j'avais rencontré d'ailleurs Diane Barrière après son accident,
06:48je me souviens,
06:50l'épreuve qu'a connue cette femme
06:52est abominable.
06:54Et puis il y a ses deux enfants aujourd'hui,
06:56Alexandre et Joy,
06:58qui sont aujourd'hui les héritiers,
07:00et qui gouvernent,
07:02qui sont exécutifs d'ailleurs,
07:04ils sont présidents du conseil d'administration,
07:08mais vous savez ça va plus loin que simplement...
07:10C'est une histoire française Barrière,
07:12parce que c'était Maurice André avant
07:14Lucien Barrière,
07:16quand on est à la boule, tout le monde connaît ça,
07:18moi je suis né un peu à la boule quasiment,
07:20donc tout le monde connaît le groupe Barrière,
07:22pour les raisons que vous dites d'ailleurs,
07:24mais c'est intéressant ce que vous dites,
07:26c'est plus qu'un héritage ou une succession,
07:28c'est pour nos deux propriétaires
07:30quelque chose de quotidien
07:32dans leur esprit, de comment développer ce groupe
07:34en pensant notamment à leur famille
07:36et leur maman,
07:38et ils ont cette responsabilité là,
07:40et ils mesurent bien la responsabilité que ça représente.
07:42Ils sont jeunes tous les deux ?
07:44Ils sont jeunes absolument,
07:46et ce qu'ils souhaitent c'est que l'on puisse sublimer le groupe
07:48tel qu'il est aujourd'hui en le prémiumisant,
07:50en le montant en gamme,
07:52nous allons ouvrir des hôtels et des casinos
07:54un peu partout.
07:56Et toujours dans le haut de gamme,
07:58il n'y a pas une volonté dans le groupe Barrière
08:00d'aller chercher peut-être des
08:02clients dans une gamme
08:04intermédiaire, moins fortunée ?
08:06Je crois qu'il faut faire ce que l'on sait faire,
08:08et donc nous ce que l'on sait faire c'est le haut de gamme,
08:10donc on veut continuer à aller dans cette voie.
08:12Bon,
08:14les jeux c'est une addiction,
08:16on voulait vous faire écouter peut-être le témoignage de Christine,
08:18dont je crois la fille
08:20ou le fils est addict,
08:22je ne sais pas si vous jouez vous-même quand on est personnel Barrière,
08:24on n'a pas le droit de jouer,
08:26les 7000 personnes n'ont pas le droit de jouer,
08:28je ne sais pas si vous allez directement les uns les autres
08:30de temps en temps ?
08:32Oui, quand je vais par exemple à Trouville, j'adore aller au casino de Trouville.
08:34Trouville c'est Barrière ?
08:36Absolument, c'est un casino Barrière.
08:38Je précise que la loi est très précise
08:40sur les casinos, par exemple il n'y a pas de casino dans Paris.
08:42Non, le seul casino
08:44qui est autorisé en Ile-de-France c'est à Angers,
08:46qui est aussi un casino Barrière,
08:48c'est d'ailleurs le premier casino d'Europe, le plus gros,
08:50et effectivement il y a des casinos
08:52dans 202 communes.
08:54Mais on n'a pas le droit dans les villes à priori ?
08:56Des villes balnéaires ?
08:58Oui, c'est intéressant de le rappeler,
09:00c'est intéressant de le rappeler,
09:02parce qu'en réalité les casinos ont été créés,
09:04c'est l'exception culturelle française,
09:06pour développer le tourisme
09:08dans un certain nombre de villes,
09:10notamment des villes thermales
09:12ou des villes touristiques, c'est pour ça qu'aujourd'hui
09:14quand vous avez un casino, vous avez un hôtel,
09:16vous avez un restaurant, vous avez beaucoup d'emplois
09:18indirects, qui font vivre et qui font
09:20rayonner la commune. J'ai écouté la semaine
09:22dernière le maire de La Baule par exemple,
09:24Franck Rouvrier, et il expliquait
09:26si demain il n'y a plus le casino, et bien
09:28il y aura 600 000 euros de fiscalité en moins,
09:30et ce sera un gros trou dans son budget.
09:32Vous avez été entendu ce matin par le ministre du budget,
09:34Renzo Martin. Alors nous avons été entendus
09:36et je salue cette initiative à nouveau,
09:38c'est-à-dire qu'on va entamer une concertation
09:40avec les pouvoirs publics
09:42et les autres acteurs, pendant plusieurs mois,
09:44avec des études d'impact sur l'emploi,
09:46sur la fiscalité, et nous allons défendre
09:48avec l'ensemble des groupes de casinos français
09:50physiques, le fait de pouvoir
09:52développer
09:54nous-mêmes les casinos en ligne,
09:56en préservant l'intérêt des communes,
09:58et en préservant la sécurité des joueurs.
10:00C'est la question effectivement que j'imaginais
10:02vous poser, c'est-à-dire que vous-même allez développer
10:04ce business, et vous allez vous faire une
10:06forme de concurrence. Absolument,
10:08ce qui va nous permettre de préserver la filière,
10:10préserver les emplois, préserver les investissements
10:12en France, plutôt que de donner ça à des plateformes
10:14qui viennent d'autres horizons,
10:16notamment de paradis fiscaux, et je pense
10:18que c'est important de rappeler cela.
10:20Donc oui, on va se
10:22moderniser, on opère déjà, un certain nombre
10:24de groupes de casinos français
10:26opèrent dans d'autres pays des casinos en ligne,
10:28c'est le cas du groupe Barrière en Suisse, mais c'est aussi
10:30le cas du groupe Tranchant, c'est aussi le cas du groupe Partouche
10:32que vous connaissez sans doute. Un certain nombre de groupes
10:34opèrent déjà du casino en ligne ailleurs,
10:36et demain le feront en France, et nous sommes,
10:38il me semble, le mieux placé.
10:40Merci pour parler à Christine. Christine,
10:42bonjour, vous habitez
10:44le Val-de-Marne.
10:46Vous avez une minute pour nous dire, je crois qu'il y a un membre de votre famille
10:48qui est addict au jeu, c'est cela ?
10:50Oui, qu'il l'était,
10:52du moins je l'espère maintenant.
10:54Oui, oui, qu'il l'était, mon propre fils.
10:56C'est votre fils, et
10:58il jouait sa chemise, si j'ose dire ?
11:00Sa chemise,
11:02peut-être pas jusque-là,
11:04mais ça a eu énormément quand même
11:06d'incidents
11:08sur lui-même et sa famille
11:10parce que
11:12il a gagné une grosse somme
11:14à un casino,
11:16en allant jouer au poker
11:18à un casino, et il a cru que
11:20le pactole était tombé.
11:22Bon, bien évidemment,
11:24il est retourné jouer,
11:26et il a tout reperdu.
11:28Et il a non seulement tout reperdu,
11:30mais il s'est endetté et endetté.
11:32Et là-dessus,
11:34il s'est mis
11:36à jouer également
11:38en ligne, c'est là où j'écoutais
11:40votre intervenant,
11:42et ça a été l'escalade.
11:44Je suis d'accord avec vous, mais les gens sont quand même
11:46responsables un peu de leurs actes,
11:48bien évidemment, ou alors on peut aussi
11:50interdire l'alcool,
11:52la fumée, et tous les dangers d'une société
11:54et puis les voitures, parce que vous...
11:56Oui, mais c'est une addiction, je suis d'accord avec vous,
11:58mais moi je pense que les gens sont un peu responsables de leur vie,
12:00pour tout vous dire. Donc c'est comme une voiture,
12:02faut pas rouler à 250 à l'heure,
12:04quand on peut, bien sûr.
12:06Quand on est faible.
12:08Je suis d'accord avec vous, mais
12:10on va pas interdire tous les jeux,
12:12on va pas interdire les jeux en ligne,
12:14parce que vous avez des gens qui savent pas
12:16ou mal s'en servir.
12:18Non, mais en tout cas, vous allez les réguler.
12:20Mais c'est terrible, ça.
12:22Comme il est 12h46 et qu'on n'a plus le droit d'être en retard,
12:24je vous remercie, et on pourra
12:26continuer cette discussion demain
12:28avec Christine, parce qu'elle est intéressante.
12:30Je suis d'accord avec vous,
12:32vous avez peut-être été un peu vif dans ma réponse,
12:34et je vous prie de me pardonner
12:36si tel est le cas,
12:38mais s'il est sorti de cette addiction,
12:40c'est l'essentiel.
12:42Il rembourse, Pascal.
12:44Moi je jouais pas,
12:46pour une raison simple, j'aime pas perdre.
12:48Et j'aime pas prendre le risque de perdre.
12:50Mais quand on gagne, c'est pas mal.
12:52C'est vrai que je suis pas joueur dans l'âme.
12:54Oui, c'est vrai que c'est pas mal dans l'âme.
12:56Bon, il est 12h46,
12:58je remercie grandement
13:00M. Rabel, mais vous êtes très jeune, dites-moi.
13:02J'ai 46 ans.
13:04Ah ben oui, vous faites jeune.
13:06C'est formidable, ça me fait du bien, j'ai bien fait de venir.
13:08C'est vrai, et puis c'est un job
13:10que vous avez qui est intéressant, forcément,
13:12d'être à la tête
13:14de cet empire.
13:16On marque une pause, on revient pour
13:18le débrief, et puis vous pouvez rester
13:20avec nous pour assister à ce débrief.
13:22Le top jeu Europe 1.
13:24Vous venez d'entendre le top jeu Europe 1.
13:26À partir de maintenant, vous avez 15 minutes
13:28pour jouer et tenter de gagner.
13:30Écoutez bien le tout nouvel iPhone 16.
13:32Oui, l'iPhone 16 pour vous.
13:34Pour jouer, c'est très simple, inscrivez-vous dès maintenant
13:36au tirage au sort. Attention, vous n'avez que 15 minutes
13:38pour envoyer par SMS
13:40le nom de votre radio préférée. Europe 1,
13:42bien évidemment. Europe 1 par SMS
13:44au 739 21, c'est 3 fois
13:4675 centimes plus coût
13:48du SMS. Bonne chance !