• il y a 7 heures

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Transcription
00:00Quand j'entends la chronique, je vais faire un droit de réponse, je trouve formidable de faire une chromnique comme ça sur Michelin et de ne pas placer le mot « dividende ».
00:09C'est quand même extraordinaire, un triplement des dividendes en trois ans et on ne dit rien de ces sommes gigantesques qui sont avalées par les actionnaires.
00:19– Ce n'est pas le sujet. – Si, c'est le sujet, mais bien sûr que c'est le sujet.
00:22Y compris Christine Lagarde, la présidente de la Banque Centrale Européenne, qu'est-ce qu'elle vient dire ces quinze derniers jours ?
00:28Elle vient dire que ça fait quarante ans maintenant que le capital l'emporte sur le travail.
00:34Et vous, ce que vous proposez dans votre chronique, c'est de dire qu'il faut encore plus donner au capital.
00:40– Alors ce n'est pas le procès de Martial, ce n'est pas le procès de Martial.
00:43– Il se trouve qu'il a la parole tous les matins et qu'il est là à côté de moi, mais je ne peux pas ne pas réagir.
00:48– Alors qu'est-ce qu'il faut faire, au-delà des mots, qu'est-ce qu'il faut faire sur Michelin, sur Auchan, sur ces plans sociaux ?
00:52– D'abord, le gouvernement doit dire avec beaucoup plus de force, ça suffit.
00:55Il faut remontrer la puissance publique.
00:59Vous savez, dans le cœur de la crise Covid, on a vu un état puissant.
01:02On a vu un état puissant sur les citoyens qui disaient du jour au lendemain
01:06vous ne sortez plus de chez vous, vous devez remplir un papier, ainsi de suite.
01:09Et là, on a un état qui va nous jouer la comédie de l'impuissance.
01:12Parce que moi, c'est la Comédia dell'arte que je vois, c'est la comédie de l'impuissance.

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