• il y a 2 semaines
Le rapporteur général de la commission des finances au Sénat se dit « un peu agacé » face à la teneur des réponses apportées ce vendredi 8 novembre par l’ancien Premier ministre, sur la gestion de la crise budgétaire.

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Transcription
00:00Un peu agacé parce que quelle est la situation aujourd'hui par rapport au sur
00:11moins d'un an on vote ici un budget avec une prévision de déficit à 4,4 ça va
00:18terminer à 6,1 c'est à dire 1,7 il ya plus de 50 milliards de décalage moi je
00:25peux entendre que le premier ministre considère qu'il a fait beaucoup de
00:29choses positives favorables mais quand vous avez un budget qui déraille à ce
00:36point on vient pas expliquer que le budget de l'état ceci cela c'est un
00:41déficit public il est il était premier ministre sa
00:46responsabilité est éminente et on commence à bien comprendre que le fait
00:52de ne pas avoir voulu très tôt parce que d'abord très tôt c'est un premier
00:57problème le dérapage c'est à dire que quand on vote un budget au mois de
01:01décembre avec une prévision de déficit public comme au niveau où je l'ai dit et
01:06que 60 jours après on prend des mesures pour freiner la dépense dans la limite
01:11de ce qui était à la main d'un décret c'est à dire près de 12 milliards en
01:16fait 10 ça veut dire que il ya quand même eu une forme d'abus dans les
01:23prévisions du budget et donc ensuite je pense le président on a eu au sénat
01:30d'ailleurs plutôt collectivement le même avis c'était il fallait venir très
01:33vite présenter des mesures à la fois pour freiner les dépenses mais
01:37éventuellement pour avoir de nouvelles recettes et ça c'est la responsabilité
01:40du gouvernement et le chef du gouvernement a fait le choix de passer
01:46par comme il explique du réglementaire mais le réglementaire c'est un
01:49contournement de la vie démocratique de notre pays et peut-être d'ailleurs que
01:53ça accentue le sentiment de malaise qui est aujourd'hui finalement une forme de
02:00grande amertume de grand désappointement des français qui nous interpellent nous
02:04mettent en cause parfois voilà et je trouve que il ne nous a pas apporté des
02:09réponses voilà je vois bien la capacité à contourner ou à enjamber et entre le
02:16PLFR et le sujet du scrutin européen voilà il y a eu de mon point de vue en
02:22tous les cas un contournement parce que ça ne se règle pas je le dis par le
02:27budget de l'année suivante ni par un projet de loi de finances de fin de
02:30gestion ça c'est de la technique or aujourd'hui au regard de la gravité du
02:36dérapage et de notre déficit il faut parler aux représentants qui sont élus
02:42pour ça c'est à dire au parlement et aux deux chambres le débat il doit aussi
02:45avoir lieu en cet endroit ça permet de mieux comprendre et surtout de bien
02:49entendre bien écouter ceux qui remontent et les points de vue des
02:53différentes sensibilités politiques et des territoires
03:05tout d'abord je pense qu'on va pas vous donner ici les résultats de notre
03:10mission nous allons écouter encore Elisabeth Borne donc on va pas rentrer
03:14directement dans les conclusions les choses qui sont à peu près assurées en
03:19tout cas c'est qu'il y a une très grande responsabilité politique de
03:23l'ancienne majorité voilà il y a une responsabilité politique de droit si je
03:27puis dire quand on est aux affaires premier ministre ou ministre des finances
03:32ou des comptes publics donc c'est une responsabilité de fait si je puis dire
03:36il y a une deuxième responsabilité c'est que par en ayant d'une certaine
03:41façon gelé les mesures de correction à partir du moment où on se rapprochait
03:46des élections européennes quelle que soit la façon dont les choses sont dites
03:50et puis finalement la dissolution qui est derrière qui est quand même
03:53aussi de la responsabilité de cette ancienne majorité qu'on le veut ou non
03:56tout ça nous a conduit dans une inaction coupable voilà on a perdu je
04:03dis entre quatre et cinq mois nous avons perdu mais c'est colossal évidemment
04:06dans une année budgétaire qui fait douze mois et comme le dit le rapporteur
04:11général le point très fort en réalité et sur lequel d'ailleurs le ministre le
04:17maire est intervenu c'est à dire sur l'idée qu'à un moment donné il fallait
04:21au delà des procédures on peut en discuter on peut avoir des avis divers
04:25sur les procédures mais il fallait passer par le parlement alors le premier
04:30ministre de l'économie indique qu'il faut passer par le parlement pour mettre
04:35le sujet sur la table devant les français c'est sa phrase à quelque chose près
04:40nous nous partageons cette idée qu'il fallait effectivement communiquer à
04:43travers le parlement qui est la seule le seul endroit sur les questions
04:48budgétaires qui est légitime pour débattre des mesures à prendre surtout
04:51lorsqu'elles sont aussi importantes que celles qu'il y a à prendre
04:57non c'est pas là non je pense que c'est pas la légèreté je pense qu'il ya
05:04comment dirais-je une certaine forme de contournement et je le dis je l'ai dit
05:10je pense qu'on est dans une situation grave et si on veut arriver à faire
05:15prendre conscience aux français qu'effectivement moi j'entends je crois
05:19qu'il entend être utile dans sa fonction dans ses responsabilités au
05:24service du pays comme on essaie nous de tenir cette place il ya un moment il
05:28faut être de mon point de vue il faut tout assumer être plus clair et plus
05:35vrai parce que je redis le fait de ne pas avoir eu de projet de loi de finance
05:41rectificative qui a été demandé par l'un il y a eu les arbitrages ça j'entends
05:45mais quand vous n'avez pas de débat la situation continue de se dégrader elle
05:50se dégrade de plus de je le redis de plus de 50 milliards en dix mois les
05:55français voient ça ils ont connu l'avalanche de milliards qui tombait du
05:59ciel ils comprenaient pas pourquoi en même temps il les prenait aujourd'hui
06:02ils ont du mal à comprendre que 50 milliards de plus on nous dit plus de
06:073200 milliards de dettes est-ce que ça va changer notre vie ils
06:12trouveront bien une solution mais non la solution on ne la trouve plus aujourd'hui
06:15et donc il ya besoin de comprendre ce qu'il s'est passé corriger on nous dit
06:23c'est des erreurs de prévision c'est un peu juste l'année dernière on nous a
06:27dit enfin quand on avait fait l'audition sur ce qui s'était passé l'année
06:30dernière c'était la perfect storm la tempête parfaite un trimestre ça se
06:34reproduirait plus je me souviens très bien avoir réagi après
06:36alors vous allez proposer quoi je m'écoutais avant de proposer quelque
06:40chose on va déjà regarder ce qui se passe ensuite si les recettes continuent
06:44d'être moins élevées que ce qui est prévu les mesures c'est pas les mêmes
06:48alors je pensais pas être à ce point dans l'anticipation donc aujourd'hui on
06:54a des vraies difficultés et honnêtement cette manière de se défausser en disant
06:57bah voilà voyez si ils avaient pris les mesures à ce moment là écoutez fallait
07:01pas dissoudre il y aurait une autre majorité de ça en parfait le monde sur
07:05toutes les bonnes mesures que le nouveau gouvernement comme si d'un coup d'un seul
07:09la situation vous rendez compte ils disent on aurait eu 5 5 c'est à dire il
07:13y a 30 non faut arrêter quoi enfin 18 milliards ne faut arrêter c'est pas
07:18sérieux
07:21il y aura un objectif
07:26amatignon aujourd'hui voudrait dire qu'ils n'ont aucune responsabilité ils
07:31sont un peu contraints de faire les efforts vous partagez
07:36ce point de vue mais ce que ça sert pas à légitimer les choix
07:41moi je vais vous dire on va déjà commencer par ici aujourd'hui ici vous
07:45êtes au sénat c'est une mission flash du sénat on a fait une première étape
07:50et on fait une deuxième étape pourquoi parce que la dégradation s'est poursuivie
07:53et moi je m'honore d'avoir été celui qui a proposé au nom de la majorité
07:57sénatoriale et au nom du sénat des économies l'an passé c'est à dire que
08:02les difficultés je pense qu'on les avait anticipé on les a vu venir
08:06ça ne s'était jamais vu non plus pour l'instant si vous voulez bien moi je
08:10m'en tiens là parce qu'on va aller au bout de nos auditions on rendra le je
08:15dirais le rapport et vous verrez je pense que des éléments supplémentaires
08:20éclairant précisant les choses et les responsabilités seront communiqués
08:26il y a un moment il va falloir vous en discuter entre vous il ya quand même un
08:29problème entre les lr non mais je rentre je rentre pas dans ce débat
08:34aujourd'hui je ne crois pas l'avoir dit dans cette forme là mais je n'avais pas
08:40le souvenir précis quelquefois je manie l'humour donc prenons ça comme cela mais
08:46en tout cas c'est pas le sujet le sujet qui est beaucoup plus grave aujourd'hui
08:50c'est que nous avons eu un ensemble de mesures qui ont été prises à partir du
08:53mois de février de réduction des dépenses de manière extrêmement
08:57violente parce que réduction des dépenses c'est un terme très gentil pour
09:00dire qu'on enlève des moyens qu'on licencie des gens qu'on arrête des
09:04actions etc il ya quand même une voilà c'est pas théorique c'est très concret
09:10et très pratique puis ensuite il y a eu une absence de
09:14discussion devant le parlement puis ensuite il y a une dissolution puis
09:18ensuite il ya un nouveau gouvernement qui fait des propositions maintenant de
09:22recettes nouvelles en particulier une zone de dépenses recettes nouvelles et à
09:28aucun moment finalement le parlement n'est dans la boucle il va l'être au
09:32moment du projet de loi de finances c'est à dire en décembre novembre décembre
09:37ce qui nous concerne ici au sénat et bien ce qu'il faut noter c'est que je
09:42crois que grâce à notre mission d'information et puis au travail qui
09:47sera fait par la suite à l'assemblée nationale il y aura pour les français au
09:51moins des explications qui seront données et des auditions qu'est ce que
09:55c'est une audition on va en tirer des conclusions bien entendu ce seront nos
09:59conclusions mais chacun chaque citoyen s'il veut regarder les images s'il veut
10:05réécouter s'il a la lecture des organes de presse écrite notamment et radio et
10:13télévisuel et bien il se fera sa propre opinion de ce qui s'est passé et ça
10:17c'est fondamental il n'y a rien de pire que l'on vous demande des efforts
10:21et de ne pas savoir pourquoi on vous les demande et qu'il y a un responsable.
10:28J'ai quand même eu j'ai juste fait un rappel la dette s'est dégradée a
10:37augmenté fortement en gros mille milliards en sept ans voilà c'est pas
10:42les je l'ai dit hier c'est pas l'épaisseur du trait il a été de ses
10:46majorités voilà la responsabilité elle est de
10:50ceux et de celles qui ont exercé des responsabilités on n'a pas et c'est peu
10:54de le dire on n'a pas toujours été en phase on a soutenu mais mais comme ça se
10:58fait dans la vie politique on a parfois soutenu des dispositifs on en a également
11:02je dirais contesté et je le redis l'an dernier on a même ici proposé des
11:07économies mais ces économies on les avait même déjà proposé au mois de
11:12décembre 2022 dans ce qu'on appelle le projet de loi de programmation des
11:17finances publiques on avait voulu atténuer c'est à dire être plus
11:20exigeant pour commencer à redresser les comptes
11:23on avait malheureusement vu les choses je dirais par anticipation voilà
11:28aujourd'hui il va falloir faire un effort encore plus important et on va
11:34s'y atteler
11:55chacun se fera son opinion sur le sujet nous n'avons pas d'opinion à ce stade
12:01nous constatons simplement que d'ailleurs y compris le premier ministre
12:06a dit que ça faisait partie des sujets qui alimentait la réflexion je crois que
12:10c'est assez clair je crois que le ministre le maire a été plus clair
12:16a été presque plus clair en ne voulant pas répondre à la question alors qu'il
12:20a répondu je crois à l'ensemble des autres questions que nous lui avons
12:23posé merci merci bonne journée

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