Le secrétaire régional Bretagne Unité David Leveau appelle à agir face au narcotrafic peu importe ses opinions. «Quand on aime son pays, on aime ses couleurs, il faut les défendre. Aujourd’hui, on se fait bouffer par le narcotrafic (...) il faut mettre de côté ses différences et ses divergences politiques et travailler main dans la main», affirme-t-il.
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00:00Écoutez, moi, qu'ils s'appellent par leur prénom ou pas par leur prénom,
00:03ça ne m'intéresse pas, ça n'intéresse pas mes collègues et ça n'intéresse pas les Français.
00:06Qu'ils viennent de droite, qu'ils viennent de gauche, moi je m'en fous, je ne fais pas de politique.
00:08En tout cas, quand on aime son pays et quand on le voit sombrer, il faut y aller ensemble.
00:12Qu'on soit de gauche, de droite, on aime son pays, on aime ses couleurs, donc il faut les défendre.
00:15Là, aujourd'hui, on est face au narcotrafic qui est en train de nous bouffer.
00:18Donc si aujourd'hui, chacun regarde de son camp, je ne suis pas de droite, je suis de droite,
00:21je suis de gauche, je suis de centre, je suis du nord, je suis du sud, on ne va pas y arriver.
00:25Moi, personnellement, je pense que tous les Français qu'on rencontre sur le terrain,
00:28tous mes collègues sur le terrain, ils s'en fichent de la provenance.
00:31Eux, ce qu'ils veulent, c'est des actes et ils veulent retrouver le fait.
00:34Et des moyens, mais aussi retrouver le pays, notre beau pays, cette belle France,
00:38là où on peut circuler, là où on peut circuler en minijupe,
00:41là où les homosexuels peuvent se balader dans les rues tranquillement,
00:45là où tout le monde peut vivre heureux, c'est ça aussi la base.
00:48Alors oui, la criminalité, elle ne se décipera jamais,
00:51mais sincèrement, tous ici autour du plateau, que ce soit les hommes politiques,
00:56j'ai tendance à croire, et peut-être que je me trompe,
00:58mais j'ai tendance à croire qu'on aime notre pays et qu'on ne peut pas le laisser sombrer.
01:01Et il faut mettre de côté ces différences, ces divergences.
01:04Et aujourd'hui, il faut travailler main dans la main et il faut y aller.
01:06C'est une communion des Français avec des Français, peu importe le niveau auquel on est,
01:11peu importe si on est en bas, en haut, il faut y aller parce que,
01:14encore une fois, en plus, ceux qui sont victimes de tout ça,
01:17ce sont souvent les gens les plus modestes.
01:18Donc il faut penser à eux, il faut penser à eux tous les jours sur les territoires
01:23où ils sont en difficulté, où ils souffrent tous les jours.
01:25Je viens de dire, c'est une souffrance permanente pour ces gens.
01:28Il faut absolument qu'on fasse quelque chose.