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Alors qu'il s'est rendu à l'usine Michelin de Cholet pour "être au contact et en soutien des salariés qui vivent un drame humain", le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a été invectivé par des manifestants et a quitté le site après 'trois minutes" d'échanges tendus.

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Transcription
00:00Oui, Sophie Binet, notre secrétaire générale, a entièrement raison, à la CGT, on se bat pour maintenir l'emploi et non pour le chèque.
00:08Aujourd'hui, nous, le combat de la CGT et Michelin, ça va être que les salariés de Cholet et de Vannes gardent leur emploi sur leur site respectif.
00:17Mais la direction de Michelin évoque justement une compétition, évoque notamment une compétition asiatique très forte.
00:24Comment est-ce que, selon vous, l'entreprise pourrait être redressée pour conserver ses salariés ? Il y a cette réalité économique-là ?
00:33Aujourd'hui, Michelin a décidé de partir sur le marché du premium et du haut de gamme.
00:39Après, aujourd'hui, Michelin pourrait très bien faire des pneus de qualité un peu moins haute et puis vendre ses produits un peu moins chers.
00:49Et puis comme ça, il pourrait rentrer dans la compétition avec les pneus chinois, comme il a beau le dire.
00:55Mais aujourd'hui, ce n'est pas ça qui fait que Michelin est obligé de fermer les usines de Vannes et de Cholet.
01:00Aujourd'hui, pourquoi il ferme Vannes et Cholet ? C'est parce qu'en vendant des pneus au tarif où il les vend, les clients vont chez les prestataires où les pneus sont moins chers.
01:08Mais Michelin part sur les pneus chers pour faire de plus en plus de bénéfices et pour verser de plus en plus de dividendes aux actionnaires.

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