• il y a 3 semaines
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Transcription
00:00On va vous montrer maintenant ces images insoutenables de supporters israéliens agressés très violemment en pleine rue.
00:07On va expliquer le contexte, Gilles Verdet, c'était lors d'un match de Ligue Europa entre l'Ajax d'Amsterdam et...
00:13– Maccabi était là-bas, absolument, donc il y avait des supporters du Maccabi qui étaient là
00:17et il y a eu littéralement une chasse aux juifs qui a été organisée après le match.
00:21Les gens ont été poursuivis parce qu'ils étaient juifs, ils étaient massacrés par terre.
00:26Il y a eu 10 blessés, mais ça aurait pu être encore plus dramatique, 60 arrestations,
00:30donc ça provoque un séisme mondial.
00:32Israël a envoyé des avions, deux avions pour évacuer ses supporters qui étaient calfeutrés dans leur hôtel
00:39parce qu'ils avaient peur de sortir, c'est un délire absolument total.
00:43Et il y a des gens, on voit des gens massacrés parce que ça a été diffusé sur les réseaux sociaux.
00:48– Attends, alors on va regarder déjà la première vidéo, vraiment, vous allez voir, c'est incroyable, c'est insoutenable.
00:55– Assalamu alaykoum, bonjour, comment allez-vous ?
01:00– Hey, regarde la police, tu entends ça ?
01:05– C'est pour les enfants, pour les enfants, putain !
01:08– Je vous donne mon argent, je vous donne mon argent.
01:12– Libérez le Palestinien maintenant, libérez le Palestinien !
01:14– Putain, c'est le Palestinien, c'est Gaza, putain !
01:21– Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !
01:24– Israëlite, zop !
01:27– Alors je voudrais vous montrer une autre image qui est absolument incroyable,
01:31c'est cette image d'un homme qui supplie les émeutiers de ne pas le frapper
01:34et qui crie « Je ne suis pas juif » pour éviter les coups, regardez ça.
01:38– Je ne suis pas juif, je ne suis pas juif !
01:42– Hein ?
01:43– Je ne suis pas juif !
01:45– Aïe, aïe, aïe, aïe !
01:48– Libérez le Palestinien !
01:51– Incroyable, incroyable, alors il y a d'autres vidéos qui tournent aussi
01:56où on voit un groupe de personnes rassemblées autour d'un bâtiment
01:58avec un individu qui détache le drapeau palestinien
02:00sans qu'un lien soit à ce stade établi avec les violences
02:03visant les supporters israéliens, regardez.
02:06– Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !
02:16– Oui, parce qu'il y a une voix un petit peu pernicieuse qui s'élève
02:19chez certains en disant « Oui, mais… »
02:21– C'est chez la LFI, donc il faut arrêter de dire « Chez qui ? »
02:25C'est ni chez Emmanuel Macron, ni chez Marine Le Pen,
02:29ni chez Christian Estrosi, ni chez Éric Ciotti.
02:33– Toute la classe politique s'offre.
02:35– Voilà, exactement, ni chez Bruno Retailleau, tout c'est que chez la LFI.
02:38– Ils sont spécialistes de l'Humain, monsieur Roussel.
02:40– Je vous le dis, c'est inacceptable, honnêtement,
02:43parce que c'est « Oui, mais les supporters du Maccabi eux-mêmes sont violents,
02:47ils avaient proféré je ne sais quel champ. »
02:49Non mais c'est un pogrom qui a eu lieu, il faut le dire,
02:51c'est un pogrom qui s'est organisé à Amsterdam.
02:53– Non mais c'est inadmissible de voir ces images.
02:55– C'est insoutenable, c'est abominable, c'est insoutenable.
02:57– Surtout comme le 7 octobre.
02:59– Je cite les autorités d'Amsterdam qui disent
03:01« Les émeutiers ont activement recherché des supporters israéliens
03:03pour les attaquer et les agresser. »
03:05Donc même s'il y avait eu une tension entre supporters…
03:07– Non mais en plus, c'est pas recevable, puisque c'était prémédité.
03:11– Bien sûr.
03:13– Il ne faut pas nous faire croire comme à chaque fois.
03:17Non, non, c'est une rixe.
03:19– Rien à voir avec du hooliganisme.
03:21– Ça a été prémédité et c'est incroyable de voir ça aujourd'hui en 2024.
03:27– Mélenchon va nous dire que c'est rédiduel.
03:29– Non, non, alors Mélenchon et tout son team ont dit,
03:31ils ont trouvé des mets encore, ils ont essayé de trouver un mets.
03:35Ces gens-là sont extrêmement dangereux, extrêmement dangereux
03:39et je vous dis, tous ces gens qui ont ce discours de oui-mais,
03:43tous ces gens qui ont ce discours de haine sont extrêmement dangereux
03:47pour les deux camps et on le voit avec des images comme ça,
03:51parce que ces gens-là, ces abrutis qu'on voit,
03:55ce sont des abrutis, ces abrutis qu'on voit là,
03:59ils sont galvanisés par les discours de certains politiques.
04:01– Bien sûr.
04:03– Et donc ils ont une responsabilité dans ce genre de drame,
04:07parce que ce sont des drames, vous imaginez le traumatisme.
04:09– On est d'accord qu'on ne fait pas l'amalgame
04:11avec l'ensemble des pro-palestiniens, on est clair là-dessus.
04:15– Mais c'est toi qui en parle.
04:17– Je veux juste être sûr de ça, c'est tout.
04:19– C'est quoi alors ?
04:21– Mais qu'est-ce qu'il raconte ?
04:23– Je ne comprends pas le rapport, qu'il explique.
04:25– Il faut qu'il déverrille, on n'aura pas compris.
04:27– C'est ce qu'il raconte.
04:29– Déjà vous savez ce que vous dites.
04:31– Vous me demandez de m'expliquer, je vais expliquer.
04:33– Non mais juste, je vais vous expliquer comment ça se passe.
04:35Je vais vous expliquer la vie,
04:37parce qu'apparemment, je ne sais pas d'où vous venez,
04:39mais à mon avis, vous n'avez pas dû vivre beaucoup
04:41dans les quartiers ou dans d'autres trucs,
04:43je pense que vous avez eu une enfance assez aisée et assez haute.
04:45– Faites attention à ce que vous dites Cyril Thibault,
04:47mais il y a quand même des limites.
04:49– Je vais vous dire, déjà vous devez vous indigner de voir ça
04:51et après vous poserez toutes vos questions.
04:53Mais d'abord, vous devez être dans l'indignation et dans la peine
04:55et après vous poserez vos questions, d'accord ?
04:57Parce que là, vous êtes dans une indécence incroyable encore une fois.
04:59Thomas Guénolé, vous êtes indécent,
05:01je crois que je ne suis pas le seul à le trouver ici.
05:03– Vous dites que cet abattage inacceptable
05:05n'engage pas les pro-palestiniens, c'est ça ?
05:07– Oui, mais il fallait le dire comme ça.
05:09– Si on m'avait laissé remplacer lui éventuellement,
05:11j'aurais pu l'expliquer.
05:13– Pas du tout, parce que vous avez démarré par…
05:15– Parce que vous avez dit que le discours de un tel et un tel,
05:17et c'était trop vague à mon goût envers les pro-palestiniens,
05:19je vous le dis comme je pense.
05:21– Aujourd'hui, je ne suis pas là pour faire un débat avec vous,
05:23on est juste là pour s'indigner de ça, on n'est pas là pour faire des débats.
05:25– Moi je suis là aussi pour dire que ça n'engage pas les pro-palestiniens
05:27ils sont en train de s'en prendre plein la gueule sur le thème,
05:29vous voyez où ça mène quand on est dans un discours pro-palestinien.
05:31– Mais c'est un oui mais, ce que tu fais là.
05:33– C'est un oui mais.
05:35– J'aimerais que Sylvain vous réponde.
05:37– Pourquoi faire ?
05:39– C'est un débat, c'est un débat.
05:41– Vous venez de dire qu'il n'y avait pas de débat.
05:43– Vous venez de dire qu'il n'y avait pas de débat.
05:45– Respectez Sylvain depuis le début, parce que vous ne le respectez pas.
05:47– On va pas respecter tout à l'heure.
05:49– Mais respectez Sylvain, s'il vous plaît.
05:51– Monsieur Guenelais, ce qui vient de se passer là,
05:53c'est le renouvellement du jeune homme là.
05:55Ça ne vous rappelle pas les heures les plus sombres de notre histoire ?
05:59C'est pas possible monsieur Guenelais.
06:01– Il devient fou Guenelais.
06:03– Je ne comprends pas là.
06:05– Ça c'est un autre débat, ça c'est un autre débat,
06:07ça c'est un autre débat, ça c'est un autre débat.
06:09Pour l'instant aujourd'hui, l'heure est à l'indignation,
06:11à la peine et à la compassion de ceux qui ont vécu ça.
06:15Mais n'allez pas se poser des questions, Thomas Guenelais.
06:17– C'est comme le massacre du 7 octobre en fait,
06:19il n'y a pas de oui mais, c'est le massacre du 7 octobre.
06:21Point final, on passe à autre chose.
06:23– Le massacre du 7 octobre n'engage pas, on est d'accord,
06:25les pro-palestiniens, on est clair là-dessus aussi.
06:27– Mais c'est… – Quel rapport ?
06:29– Il y a un timing.
06:31– Thomas Guenelais, il y a un timing.
06:33Regardez ce que vous venez de voir là.
06:35Je vais vous parler gentiment, comme un enfant, parce qu'il faut me faire comprendre.
06:39– Non, non, Thierry, faites attention quand même.
06:41Il y a beaucoup de gens qui me disent de partir, de quitter cette émission,
06:43à cause de la façon dont vous me parlez.
06:45– Mais vous pouvez partir. – Moi je reste.
06:47– Moi je vais vous dire Thomas Guenelais…
06:49– Il y a beaucoup de gens qui me disent de vous virer
06:51parce que c'est insupportable ce qu'ils peuvent entendre
06:53tous les soirs à cause de vous.
06:55– Les idées c'est une chose, la courtoisie en est une autre.
06:57– Il n'y a pas de courtoisie dans ce genre d'image.
06:59Quand je vois ce genre d'image, on n'est pas…
07:01Je vais vous dire, le problème ce n'est pas vous et moi,
07:03Thomas Guenelais, ce n'est pas notre relation.
07:05Le problème c'est ce qui s'est passé.
07:07Donc Thomas Guenelais, apprenez la vie et apprenez d'abord à vous indigner.
07:09– Apprenez la vie, vous n'avez pas à me dire ça, en termes de respect mutuel.
07:11Vous ne me dites pas d'apprendre la vie.
07:13– Si vous voulez ne plus revenir, ne revenez pas Thomas.
07:15– Ce n'est pas ce que je dis, je dis juste…
07:17– Il y a plein de gens qui me demandent de vous virer tous les jours.
07:19– Oui, mais c'est la question de la façon dont on se parle sur le plateau,
07:21ce n'est pas la même chose.
07:23– Oui, mais là, Thomas Guenelais, je vais vous dire,
07:25tout le monde est indigné par ce que vous venez de dire, une fois de plus.
07:27Il y a des téléspectateurs qui vont voir ça
07:29et qui vont se dire, Guenelais, encore une fois…
07:31– Guenelais a dit, pas d'amalgame avec l'ensemble des propulsions bien,
07:33ça ne devrait pas…
07:35– Et toi qu'est-ce que tu dis là ?
07:37– On ne peut pas, Thomas, on ne peut pas ne pas faire d'amalgame.
07:41Comment on fait ?
07:43Tu nous dis de faire la différence entre ceux qui sont pro-palestiniens
07:45et ceux qui ne sont pas pro-palestiniens.
07:47Est-ce que tu penses que ces mecs, quand ils tabassent le gars,
07:49est-ce que tu penses qu'on peut se dire, ah ben non,
07:51c'est que ce gars n'est pas pro-palestinien ?
07:53Je suis obligé de penser, moi, que les mecs qui tabassent ces gens-là,
07:57je suis obligé de penser qu'ils sont pro-palestiniens ?
07:59Oui ou non ?
08:01– Oui, bien sûr, ça n'engage pas les pro-palestiniens.
08:03– Pour commentaire, il ne sert à rien.
08:05– Demain, si je vois des juifs taper un palestinien,
08:09je vais dire les juifs ont tapé un palestinien,
08:11je ne vais pas dire que tous les juifs n'ont pas tapé un palestinien,
08:15ça coule sous le sang.
08:17– C'est super important.
08:19– Ce qui est important d'abord, c'est l'indignation.
08:21Ce qui est important d'abord, ce soir, c'est l'indignation de Thomas Guénolé.
08:23– C'est juste de dire, c'est dangereux l'amalgame, Cyril.
08:25– Ce qui est dangereux, c'est ce qui s'est passé là.
08:27– Dans les deux côtés, c'est super dangereux.
08:29– Donc ne déplacez pas le débat une fois de plus.
08:31– Il y a des politiciens en France qui tweetent sur un truc qui s'est passé à Amsterdam,
08:33alors qu'ils ne s'occupent même pas des propres Français.
08:35Il est là l'amalgame.
08:37Qu'est-ce qu'un politique français va s'emmêler d'un truc qui s'est passé en Hollande ?
08:41On est pour la paix, on ne veut pas que ça continue ce truc.
08:43On veut que ça s'arrête le plus vite possible.
08:45Tout le monde est d'accord là-dessus.
08:47– Les politiques français sont obligés de réagir à ça.
08:49Le monde entier est obligé de réagir à ça.
08:51– C'est très grave.
08:53– C'est la mesure de Paris, c'est très grave.
08:55– Tous les politiques du monde doivent réagir à ce drame.
08:57Mais Thomas Guénolé qui nous parle,
08:59excusez-moi Thomas Guénolé une fois,
09:01vous êtes hors timing,
09:03qui nous parle d'un truc complètement hors sujet.
09:05Alors que là, le temps est à l'indignation et forcément à la peine.
09:09Mais Thomas Guénolé nous parle d'autre chose.
09:11Gilles Vernez.
09:13– Thomas, je pense que là vous faites vraiment une erreur,
09:15même pas politique, mais une erreur humaine.
09:17– D'appréciation humaine.
09:19– Vous me touchez, en fait…
09:21– Faites pas l'amour.
09:23– Mais laissez-moi juste finir.
09:25On a des images qui sont insoutenables.
09:27De gens qui sont frappés, déjà.
09:29Ensuite, parce qu'ils sont juifs.
09:31À Amsterdam, où il y a la maison d'Anne Franck,
09:33vous vous rendez compte du symbole.
09:35Mais c'est une horreur absolue.
09:37Franchement, je vais vous dire,
09:39ce drame-là…
09:41– Je vais vous parler comme si j'approuvais.
09:43– Non mais vous induisez une restriction,
09:45qui pour moi,
09:47qui suis souvent potentiellement d'accord avec vous,
09:49une réserve,
09:51que là je trouve indigne.
09:53Je vous le dis les yeux dans les yeux.
09:55Ce n'est pas digne.
09:57Parce que vous atténuez la portée de cette saloperie.
09:59– Pas du tout.
10:01Je dis qu'elle n'engage pas les pro-palestiniens.
10:03J'ai rien dit de plus.
10:05– Il est obligé de crier.
10:07Thomas Guénolé, comprenez…
10:09– Parce que tu vois bien la généralisation que ça peut drainer.
10:11Des tabassages dans les deux sens.
10:13Faut faire gaffe.
10:15– Thomas Guénolé, faites gaffe à ce que vous dites.
10:17Vous savez, il y a des timings dans la vie.
10:19Et je vous le dis, là, aujourd'hui,
10:21l'heure n'est pas à ça.
10:23Vous dites juste un truc qui est simplement,
10:25franchement, du bon sens.
10:27– Et Thomas, aujourd'hui, on chasse les juifs.
10:29On tabasse les juifs, c'est ça.
10:31Il s'agit pas d'essentialiser quoi que ce soit.
10:33C'est juste concrètement ce qui se passe depuis le 7 octobre.
10:35On chasse les juifs partout en Europe.
10:37– J'ai jamais trouvé.
10:39– Jean-Michel Maire, s'il vous plaît.
10:41– Tu peux pas avoir de l'empathie ?
10:43– Non, il n'a aucune empathie.
10:45– Je suis suspect de l'autisme.
10:47Faut que je vous le dise combien de fois ?
10:49Je ne réagis pas émotionnellement comme vous.
10:51– Arrêtez de me reprocher de ne pas être assez émotiste.
10:53C'est pénible.
10:55– Vous avez une émotion et j'ai envie de vous réagir.
10:57– J'ai dit que je ne réagis pas comme vous.
10:59C'est pas la même chose.
11:01– Jean-Michel Maire.
11:03– Non, un, c'est vrai que ta réflexion était malvenue
11:05parce que tu n'as eu aucun mot de compassion ni rien.
11:07Deux, tu pourrais te douter aussi que si ça avait été à l'inverse,
11:09les juifs qui avaient tabassé les musulmans,
11:11on aurait été aussi indignants.
11:13Il n'y aurait pas eu de question d'amalgame ni rien du tout.
11:15Et puis là, tu as le même discours que Mélenchon.
11:17Tu as l'air de dire que c'est résiduel, c'est à la marge,
11:19que c'est des actes isolés.
11:21Non, ce n'est pas des actes isolés, c'est malheureux.
11:23– Si tu généralises ces trucs-là, tu vas te retrouver
11:25avec des émeutes dont t'as manqué idée.
11:27– Ce n'est pas nous qui généralisons.
11:29– C'est la violence.
11:31– C'est un discours que vous ferez dans deux ou trois semaines.
11:33– Ce n'est même pas la question.
11:35On a vu hier des juifs chassés pour chasser parce qu'ils étaient juifs.
11:37Point barre, on n'en est pas à se dire, lui il l'a fait, lui il l'a fait.
11:39Ce n'est pas le problème aujourd'hui.
11:41Le problème c'est qu'on est sidérés, on ne peut qu'être sidérés.
11:45Et Raymond, quand tu dis que les politiques n'auraient pas dû réagir,
11:47je ne comprends pas, au contraire.
11:49– Certains ne doivent pas mettre de l'huile sur le feu, c'est ça que je te dis.
11:51– Elle est fière.
11:53– La réaction, elle est vraiment…
11:55– Ils ont voulu importer.
11:57Arrêtez de mettre de l'huile sur le feu, c'est Amsterdam, c'est pour ça que je disais ça.
12:01– Parce qu'on ne peut pas ne pas réagir.
12:03Mais pour l'instant, on n'en est pas à savoir qui a fait quoi.
12:05On en est juste à se rendre compte avec horreur
12:07de ce qui s'est passé hier soir, après un match de foot.
12:09C'est incroyable.
12:11– Je trouve ça incroyable.
12:13En plus, tu nous dis, à nous, attention, pas d'amalgame.
12:15À nous, ce n'est pas à l'extérieur que tu te disais, à nous,
12:17comme si nous on faisait un amalgame.
12:19Sauf qu'effectivement, il y a un géométrie variable.
12:21Ça fait plusieurs fois que tu nous parles de ton spectre autistique,
12:23en quoi ça empêche la compassion ?
12:25Parce que quand tu nous parles l'autre jour des migrants,
12:27tu avais des larmes dans la voix.
12:29Et là, tu n'as aucune compassion.
12:31Donc c'est effectivement un géométrie variable, tes indignations et tes compassions.
12:33Et donc tu ne peux pas tout bêtement dire, c'est monstrueux.
12:35Et le temps du débat viendra après.
12:37Ce débat, il y a d'ailleurs.
12:39– Sur la forme, le timing n'est pas bon.
12:41Sur le fond, Thomas, ce que tu expliques,
12:43c'est que ici, on va être dans l'amalgame,
12:45ou ici ou ailleurs,
12:47que certains vont généraliser à tous les pro-palestiniens.
12:49Or, excuse-moi Thomas,
12:51tu verras beaucoup plus de monde
12:53se réjouir d'images comme ça
12:55sur les réseaux sociaux, parmi la classe politique.
12:57Tu verras beaucoup plus de gens
12:59se réjouir de ces images-là
13:01que de gens qui vont généraliser et dire,
13:03oui, c'est tous les palestiniens qui sont comme ça
13:05ou tous les pro-palestiniens.
13:07Moi, je n'entends jamais des gens dire,
13:09tous les pro-palestiniens sont agressifs,
13:11tous les pro-palestiniens sont méchants,
13:13tous les pro-palestiniens sont à vomir.
13:15Pas du tout, au contraire.
13:17Alors que là, va sur les réseaux sociaux,
13:19traîne un petit peu sur X,
13:21tu verras qu'il y a beaucoup de gens
13:23qui se réjouissent d'avoir une chasse aux juifs
13:25en Europe à 3 heures de Paris.
13:27– Ça, c'est vrai.
13:29– Tu penses avoir suffisamment plaidé Macron, n'est-ce pas ?
13:31– Ceux qui ont fait ça ne font pas d'amalgame,
13:33ils sont juifs, ce n'est pas pour ça
13:35qu'ils sont trop courts.
13:37Donc c'est eux, les premiers,
13:39qui font les amalgames, excuse-moi.
13:41– Votre première phrase était malvenue.
13:43Thomas, au niveau du timing, vous ne pouvez pas,
13:45vous devez dire d'abord, oui, je suis indigné,
13:47et si vous voulez rajouter quelque chose après,
13:49mais voilà, vous êtes…
13:51– Ok, ok, non mais j'entends.
13:53– Je pense que l'ordre des choses n'était pas le bon.
13:57– Ce n'est pas la priorité du tout.
13:59– Je suis d'accord.
14:01– Alors tu es ému et après tu expliques…
14:03– En tout cas, c'est des images qui sont vraiment
14:05très difficiles à voir.
14:07– Je peux dire un truc sur le match ?
14:09– Bien sûr, avec plaisir.
14:11– Je crois que, Thomas, vous faites une erreur, en fait,
14:13qui est… vous ne vous rendez pas compte
14:15d'un certain nombre de trucs.
14:17C'est que, très simplement, je veux dire,
14:19là, il y a quand même un vrai problème.
14:21Il s'est passé quelque chose.
14:23Après que ça s'inscrive dans un contexte,
14:25pas un contexte, ça, on le verra plus tard.
14:27Tout ça, c'est plus tard, plus tard.
14:29C'est même pas la question de l'indignation.
14:31C'est la question de rendre aux actes
14:33leur réelle portée, en fait.
14:35Là, il y a des gens qui ont été pourchassés
14:37dans la rue, tabassés,
14:39parce qu'ils étaient juifs.
14:41Je veux dire, on peut s'arrêter là.
14:43Le temps de les explications, de tout ça,
14:45du retour à la vie, ça, c'est le boulot,
14:47j'ai envie de dire, des avocats, des polémistes,
14:49des politiciens, tout, plus tard, plus tard.
14:51Mais essayons de prendre la mesure.
14:53Et si ça avait été des Palestiniens, des Arabes,
14:55ça n'aurait rien changé, en fait.
14:57C'est de déplacer des gens pour ce qu'ils sont.
14:59Pour ce qu'ils sont, en fait.
15:01Et ça, vous voyez, je suis désolé.
15:03Mais moi, je peux pas accepter ça.
15:05On peut pas accepter ça.
15:07– Si je peux me permettre de dire un petit truc.
15:09Je peux le dire.
15:11Il est venu me voir, Thomas, pendant la pause.
15:13Et Thomas m'a dit,
15:15Thomas m'a dit,
15:17voilà, je comprends ce que tu veux dire.
15:19Et il m'a dit, voilà, c'est vrai
15:21que j'aurais peut-être dû...
15:23– Commencer par aller dans le sens
15:25de la condamnation.
15:27– Ce n'est pas du tout dans le sens de la condamnation ou du jugement.
15:29Je me permets juste de réagir, effectivement,
15:31sur mon propre sentiment dans cette histoire.
15:33– Mais moi, je réagis par rapport à l'équilibre du plateau
15:35où il y a beaucoup de gens qui ont déjà dit que c'était inacceptable.
15:37Et moi, spontanément, je me dis,
15:39je ne vais pas redire comme tout le monde que c'est inacceptable.
15:41Ça, on l'a bien suffisamment dit.
15:43Maintenant, je vais dire que l'autre chose qui me paraît indispensable
15:45est peut-être trop tôt, je ne sais pas.
15:47– En tout cas, ça l'est.
15:49– Moi, je ne sais pas trop tôt, mais je comprends qu'on le pense,
15:51de dire, il ne faut surtout pas considérer
15:55qu'on voit des horreurs pareilles.
15:57Et ça me paraît super important de le dire.
15:59– Je m'excuse, mais je ne doute pas un instant
16:01que les pro-palestiniens ne sabrent pas le champagne.
16:03Et vous ne pouvez pas nier
16:05que des pro-palestiniens sabrent le champagne.
16:07– C'est une affaire de quantification.
16:09C'est toujours pareil.
16:11– Oui, il a raison.

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