Une tentative de braquage dans un magasin d’imprimerie cayennais a failli tourner au drame en septembre.
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00:00Deux hommes ennemis sont entrés dans le magasin, ça a été très rapide, ce n'est pas moi
00:10qui ai ouvert, j'étais assis à ma place habituelle, il y avait un de mes collaborateurs
00:14qui était là, qui a ouvert la porte et ça arrivait très souvent qu'il aille ouvrir
00:18donc je ne me suis même pas inquiété de rien.
00:21Assez vite, ça a commencé à se bousculer, quand j'ai levé la tête, j'ai vu un jeune
00:24homme, ils sont en train l'un de pousser l'autre, à ce moment-là, j'ai pensé que
00:29c'était une blague, que c'était un copain qui me faisait une blague, puisque ça a été
00:31très rapide.
00:32Et c'est seulement quand le premier coup de feu est parti que je me suis rendu compte
00:36de ce que c'était.
00:37J'étais figé tout de suite, donc la première balle tirée à travers la porte, elle a cassé
00:42la porte et s'est fichée dans le mur derrière là-bas.
00:44Et la deuxième balle a suivi relativement vite et a atteint ce jeune homme qu'on appelle
00:49Claude, l'a atteint à l'abdomen, il est tombé tout de suite.
00:52Je me suis dit que voilà, on est passé à côté d'une catastrophe qui aurait pu être
00:56plus grande.
00:57Donc j'ai déposé tout ce que j'avais comme espèces en banque et j'ai décidé d'arrêter
01:02les transferts d'argent.
01:03Tout ce qui a attiré ce genre de personnages.
01:05T'es en train de m'occuper d'un client, sortir des toilettes et j'ouvre la porte et en ouvrant
01:10la porte, j'ai un client habituel qui arrive et brusquement, il y a un individu avec une
01:16arme, tabouli, basket et qui s'apprêtait à aller tirer sur le comptoir.
01:23Donc moi, mon réflexe, j'ai eu le temps de prendre sa main, où il y avait l'arme, et
01:28je l'ai empêché de tirer directement au comptoir et par réflexe, il a reculé et il m'a tiré
01:36dessus.
01:37J'ai un impact entre deux côtes flottantes, donc j'ai eu beaucoup de chance.
01:43La balle a touché mon soin, mon rein et les testes.
01:48Et la balle est ressortie dans le dos du médecin.
01:51Il faut régler cette situation, nous avons l'obligation de régler ce problème parce
01:55que les chefs d'entreprise se démêlent pour travailler, pour créer des entreprises, pour
02:01assister la population et ils se voient raquettés, braqués, violentés, assassinés et pour
02:08l'Association pour la violence, il est hors de question de constater et de ne rien dire.