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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du ré-éclairage des rues la nuit, après que 1000 femmes demandent le retour de l'éclairage des rues la nuit à Bordeaux.
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Transcription
00:00Je voudrais parler de cette info pour les auditeurs d'Europe 1, à Bordeaux, par peur de l'insécurité,
00:051000 femmes demandent le retour de l'éclairage des rues la nuit, le maire l'avait coupé pour des raisons écologiques.
00:11Non mais c'est fou, c'est incroyable ça !
00:14Prends des comptons, non mais excusez-moi, ça me rend fou ça !
00:17Mais à couple pas du maire de Bordeaux sur l'armement de la police municipale, il va armer sa police municipale
00:23parce qu'il dit que l'époque a changé.
00:26A grands traits, dans les villes de gauche, souvent les polices municipales, quand elles existent, ne sont pas armées.
00:30C'est le cas par exemple de Paris. Dans les villes de gauche, on décide aussi souvent de mettre moins de vidéosurveillance
00:36par respect de la vie privée, comme si vous en aviez quelque chose à faire, d'être filmé dans la rue,
00:40si vous n'avez rien à vous reprocher.
00:42A Grenoble, ça a des conséquences. On ne trouve pas tel ou tel coupable quand un fourgon est pris pour cible.
00:47Donc il y a quand même un problème souvent avec les villes de gauche sur la lutte contre l'insécurité.
00:52Donc là, pour la première fois, on a un maire de gauche écologiste en l'occurrence, qui fait son mea culpa
00:57et qui dit qu'il faut armer la police parce que l'époque a changé.
01:00Ça serait bien qu'il s'en rende compte dans toutes les villes.
01:02C'est sûr. C'est un truc. C'est la logique.
01:05Pourquoi vous les armez avec des tasseurs ou des pistolets à eau ?
01:08Après je pense qu'il fait son mea culpa parce qu'il y a les élections qui sont arrivées.
01:13Et puis il y a l'état de sa ville aussi. Bordeaux s'est largement dégradé depuis la période d'Alain Juppé
01:18qui était un peu la période dorée de la ville de Bordeaux.
01:20Nantes s'est dégradé aussi. Rennes s'est dégradée. Paris, on n'en parle même pas.
01:23Lyon ?
01:24Lyon, exactement.
01:26Je ne sais jamais quand est-ce que Marseille a été une ville sûre.
01:28Je voulais que je vous dise, on parle de ça, mais à Marseille, je vous jure, il y a énormément de gens
01:34qui sont extrêmement heureux à Marseille.
01:36J'adore cette ville.
01:37Je vous le dis, on dit ça parce que tous les gens qui habitent Marseille me disent qu'ils ont une qualité de vie exceptionnelle.
01:46Ma famille est à Bordeaux, on adore Bordeaux.
01:49Bordeaux est une ville formidable.
01:50J'étais à Bordeaux pendant des années. Vous savez que j'ai vécu à Bordeaux.
01:53Quel quartier ?
01:54Bien sûr, j'ai sévi là-bas.
01:58Si vous êtes sur la corniche de Marseille, c'est une ville formidable.
02:05Exactement, c'est comme à Paris.
02:06Si vous avez un petit appartement dans les quartiers Nord, vous vivez moins bien.
02:10Exactement, je suis d'accord avec vous Gauthier Lebray, comme d'habitude.
02:14On n'était pas d'accord au début de l'émission.
02:16Oui, sur Sébastien Delogu.
02:18Mais je crois que vous êtes d'accord avec moi maintenant sur l'affaire Delogu.
02:21Comme vous, je dis compte rendu, fait foi et le compte rendu doit s'imposer.
02:26Vous le vivez très mal quand vous avez un désaccord.
02:27Oui, on le vit très mal.
02:29C'est douloureux.
02:30On le vit très mal.
02:31Il n'empêche que certains députés à côté de lui en disent cela.
02:35C'est tout ce que je dis.
02:36Gauthier Lebray, Cyril Hanouna.
02:38Nous verrons ce que dit le bureau.
02:39Nous verrons ce que dit le bureau.
02:40Le bureau est détenu par la gauche.
02:41Les mecs, le rapport a dit.
02:43Il faut arrêter.
02:44Il faut arrêter.
02:45Et il a l'air sûr de lui.
02:46Je ne pense pas qu'il mentirait.
02:47Il est sûr.
02:48Autant je crois le rapport, autant Sébastien Delogu...
02:52Pas autant.
02:53Vous êtes de mauvaise foi.
02:54Mais non.
02:55Et là, Dark t'igole.
02:56Moi, le rapport fait foi parce qu'il y a les administratifs de l'Assemblée Nationale.
03:00Vous savez, le concours pour être administrateur à l'Assemblée Nationale est très dur.
03:03Bien sûr.
03:04Les mecs ont travaillé 8 ans chez Odika.
03:06Les mecs qui le passent ont travaillé 8 ans chez Odika.
03:09Blague à part, parce qu'ils avaient aussi entendu le « Ferme ta gueule » de Thomas Porte.
03:12Je ne sais pas comment ils font, parce qu'ils sont au pied de la tribune de Yann Brosset-Pivet
03:17pour entendre tout ce qui se passe dans l'hémicycle.
03:19Il y a des tests auditifs de fou.
03:21Il y a un mec de Toussaint-Montpellier, il l'entendra, attention.
03:24À mon avis, il y a un risque de Covid.
03:26Vous savez ce que font certains députés, surtout sur les séances de le soir.
03:30Ils viennent dans l'hémicycle, ils font une interpellation.
03:33Comme ça, c'est noté au PV.
03:35Ils peuvent partir.
03:37La présence est attestée.
03:40Il faut se faire entendre.
03:41Des fois, il y a même des administrateurs qui disent « Oui, c'est bon, on a noté. »
03:43Et ils partent après.
03:44Moi, j'ai le même problème.
03:45J'ai le même problème avec Fabien Lecun.
03:47Il se fait être remarqué en début d'émission pour dire « Je suis là pour être payé. »
03:50Après, je ne sais plus où il est.
03:52C'est un gros tuyau pour François Hollande.
03:54Le compte rendu, c'est froid.
03:55Bien sûr.
03:56J'étais là.
03:58On reparle de Bordeaux, parce qu'il y a Laetitia qui voudrait réagir sur Europe 1.
04:02Bonjour Laetitia, merci d'être avec nous sur Europe 1.
04:05Oui, bonjour.
04:06Vous allez bien ?
04:07Très bien, Laetitia.
04:08On est heureux quand on est avec vous l'après-midi sur cette station Europe 1.
04:12Tout le monde est content ici.
04:13Franchement, Dartigold est heureux.
04:14Moi aussi, du coup.
04:15Merci.
04:16Dartigold est heureux.
04:17Valéry Bénahim est aux anges.
04:18Fabien Lecun, il a la plus belle place de France.
04:21Et bien sûr, Gauthier Lebray, c'est mon lampadaire.
04:27Votre lampadaire.
04:28Exactement.
04:29Dans cette sombre ville.
04:30Votre phare dans le rouillard.
04:32Mon phare à la boulangerie.
04:35Je suis breton en plus.
04:37Laetitia, c'est bien sûr qu'il faut remettre l'éclairage.
04:40On est d'accord ?
04:41C'est incroyable cette affaire.
04:42Non, mais en fait, si on éteint l'éclairage, de toute façon, ça laisse la porte ouverte
04:47à toute la délinquance et toute la violence.
04:49Et c'est là que du coup, on leur laisse l'occasion de commettre encore plus de délinquance.
04:55Et ça va continuer, continuer, continuer.
04:57Et ça monte.
04:58Et puis voilà.
04:59Mais maintenant, c'est partout de toute façon.
05:00On se demande même s'ils ont besoin que ça soit éteint ou fermé pour commettre leurs actes.
05:03Mais du coup, même pour les caméras de surveillance, ça laisse moins de visibilité.
05:07Ça laisse moins de...
05:08Voilà.
05:09C'est éteint entre 1h et 5h du matin.
05:13Et le maire a dit qu'en fait, il est pas dogmatique.
05:17Ils vont restaurer l'éclairage, mais dans quelques rues.
05:19Attention, pas dans toutes les rues.
05:21Il dit qu'on ne pourra pas le mettre dans les 1487 rues de la ville.
05:25Donc, c'est pas non plus dans toutes les rues.
05:27Exactement.
05:28C'est une question qu'il faut se poser.
05:30Est-ce que c'est pas la nuit qu'il se passe le plus de choses en fait ?
05:32Le matin, excusez-moi, ces mecs-là dorment tranquillement.
05:35Je vais vous dire, Laetitia, avec ce qui s'est passé, il y a des contre-exemples.
05:40Puisque Philippines, c'était en pleine journée à Paris,
05:43vraiment dans un quartier extrêmement fréquenté.
05:46C'est ça qui est fou.
05:48Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je pense que la lumière aiderait.
05:51Et puis, la lumière rassure quand même.
05:53C'est-à-dire que les gens, il y a une ambiance.
05:55Vous vous rendez compte, c'est toute la ville.
05:57Vous vous rendez compte de l'ambiance.
06:00Moi, en tant que femme, et même les femmes seraient plus rassurées.
06:04Parce qu'on ne peut même plus marcher avec un sac.
06:06De toute façon, on ne peut même plus avoir le téléphone en main.
06:08Donc, s'il y a une éclairage, en fait, on verra mieux.
06:11Moi, je veux bien l'écologie, tout ça.
06:13Je vais me mettre Gilbert Desadours, mais c'est pas grave.
06:15C'est plutôt bon signe, Laetitia, quand on se met Gilbert Desadours.
06:19C'est qu'on est dans le rêve.
06:20Ils peuvent passer à l'éclairage.
06:21Je l'adore, alors. C'est dommage parce que je l'adore.
06:23Moi aussi, je l'adore, mais quand je ne le vois pas.
06:26Il y a une possibilité ?
06:28Laetitia, je vais vous dire.
06:30On va parler un petit peu écologie, deux petites secondes.
06:32Mais vous croyez vraiment que la ville de Bordeaux,
06:36en éteignant quatre lampadaires, va sauver la planète ?
06:39Non, mais franchement, il faut arrêter de rêver.
06:42Aujourd'hui, les deux pays avec lesquels il faut parler écologie,
06:47c'est les Etats-Unis et la Chine.
06:50Et avec l'arrivée de Donald Trump, je peux vous dire...
06:53C'est pour vendre Séoul.
06:54Alors, c'est en Corée, bien sûr.
06:57Mais toutes ces villes...
06:59Nous, je vais vous dire, Laetitia, on ne sert à rien.
07:02On peut faire tout ce qu'il faut.
07:03On peut être les champions de l'écologie.
07:05On peut être irréprochable.
07:07Je peux vous dire, on ne sauvera jamais la planète.
07:11Je pense aussi qu'il y avait une question de faire des économies.
07:13Oui, des économies, exactement.
07:14Il y avait des économies aussi.
07:16C'est la taille d'une toute petite métropole par rapport à la grandeur de la planète.
07:21Tiens, Laetitia, Fabien Lecoeuf, je crois que vous aviez une anecdote sur une rue qui était éteinte.
07:25C'est un mec qui allait voir sa maîtresse.
07:27C'était François Mitterrand qui avait comme maîtresse, à partir de 1971,
07:31la grande artiste internationale, Dalida.
07:35Elle habitait rue d'Orchamps.
07:37Ce n'était pas Dalido ?
07:38Non, ce n'était pas.
07:39C'était Dalida.
07:40Pas de conditionnel, vous êtes sûr ?
07:41Non, même pas.
07:42Il paraît qu'il l'a dit.
07:44Il l'a dit Rolando.
07:46Elle habitait rue d'Orchamps.
07:47Moi, j'avais déjà été chez elle, rue d'Orchamps, mais après l'année 78.
07:50Et donc, il allait la voir tous les soirs à Montmartre, François Mitterrand.
07:55Il la rejoignait là-bas.
07:56Et la rue d'Orchamps, c'est une toute petite rue, une impasse d'ailleurs, à Montmartre.
08:00Je connais, je suis chauffeur de taxi, je connais.
08:04Et elle n'était pas éclairée avant 1971.
08:06À partir de 72, ils ont mis l'éclairage dans la rue.
08:10Les habitants, les riverains étaient heureux.
08:13Il y a beaucoup d'ateliers d'artistes là-bas, etc.
08:15Ils pouvaient enfin avoir l'éclairage dans leur rue, grâce à Mitterrand,
08:18qui rend des visites régulièrement à partir de 1981-82 à Dalida.
08:23Il allait dîner chez elle et plus.
08:25Alors, il ne venait pas d'avoir 18 ans, là ?
08:27Excusez-moi de vous couper, mais l'époque n'était pas la même, en fait.
08:30Il n'y a pas tant maintenant que ça part en vrille dans tous les sens.
08:33Oui, mais c'est ce qu'il faut.
08:34Je suis d'accord avec vous, Laetitia.
08:35À l'époque, dans une rue sombre, on pouvait se mettre à Walford.
08:37Je n'avais pas de soucis, mais maintenant, on ne peut plus rien faire.
08:39Merci, Laetitia.
08:40Dans une rue sombre, c'est vrai qu'il n'y avait personne qui vous embêtait.
08:42Pauvre qu'on aurait pu voir Mitterrand en poutounou, c'était tranquille.
08:44Mais maintenant, on ne peut plus rien faire.
08:46Exactement. C'est devenu n'importe quoi.
08:48Merci, Laetitia, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:50Fabien Lecoq nous ferait une petite précision dans un instant.
08:52Et puis, dans un instant, c'est important.
08:54Il y aura Georges Salinas avec nous, directeur du groupe de sécurité du Président de la République
08:57et ancien de la BRI.
08:58Et Joe Kerry, ancien patron de la brigade de recherche et d'intervention de la BRI.
09:02C'est la BRI.
09:03A tout de suite sur Europe 1.

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