Quelques mois après une forte mobilisation du monde agricole, les éleveurs se sentent pris en étau entre les maladies qui touchent leurs bêtes et la crainte du traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur.
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00:00Alors, on n'est pas là pour affamer, on n'est pas là pour embêter les français, parce que les français sont avec nous,
00:05notamment sur cet accord du Mercosur, qui est finalement
00:08l'exemple-type de ce qu'on ne veut pas. On ne veut pas dans nos assiettes, et nous on ne veut pas dans nos champs ou dans nos élevages,
00:15dans mon exploitation, parce que c'est juste ce que
00:19aujourd'hui l'accord du Mercosur, c'est l'agriculture industrielle,
00:23c'est des produits qu'on nous a interdit depuis plus de 30 ans.
00:26C'est tous ces éléments-là qu'on dit aujourd'hui, stop, c'est pas possible, et la France doit être
00:32justement entendue à Bruxelles, il faut absolument que
00:36produire son alimentation, c'est stratégique, et c'est chez nous, en France, qu'on doit la faire. Donc les français doivent s'attendre à quoi ? Vous allez
00:45bloquer des routes, vous allez aller sur des ronds-points, on va avoir du fumier dans les centres-villes ?
00:50Alors, le fumier, il faut le mettre dans les champs, donc déjà ça c'est une chose. On sera dans les préfectures
00:55essentiellement lundi, mardi, pour justement crier, et on fera
01:01justement des moments forts, des feux de la colère
01:05lundi en fin d'après-midi, et des détonateurs pour justement
01:09que Emmanuel Macron nous entende, que finalement
01:13l'Union Européenne se dise, il est temps de réagir et qu'on ne délègue pas notre alimentation,
01:20et puis il y aura quelques actions. On va le faire en plusieurs temps, parce que vous savez, les agriculteurs ont encore besoin de récolter,
01:27de semer le blé pour l'année prochaine, et donc on
01:30envisage certainement de revenir la semaine d'après, voire sur plusieurs semaines,
01:35pour justement redonner des vraies perspectives à nos jeunes qui veulent faire ce beau métier.