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Jordan Bardella était l'invité de "Face à BFM" ce lundi 18 novembre. Le président du Rassemblement national a répondu aux questions des éditorialistes de BFMTV sur les problématiques régaliennes, économiques, judiciaires ou encore sur sa vie personnelle, abordée dans son livre "Ce que je cherche", paru le 9 novembre aux éditions Fayard.

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Transcription
00:00Lorsque M. Attal, au lendemain des élections,
00:02tout le monde a oublié Gabriel Attal,
00:03mais au lendemain des élections,
00:05il adresse un courrier à tous les groupes parlementaires
00:08pour dire, la France, personne n'a gagné les élections législatives,
00:11on doit créer des majorités transpartisanes.
00:14Lorsqu'il exclut de ce courrier le Rassemblement national,
00:18lorsqu'il exclut sa présidente de groupe Marine Le Pen de ce courrier,
00:21ça veut dire quoi ?
00:22Quand il utilise le mot de cordon sanitaire,
00:24ça veut dire quoi ?
00:26On est des lépreux, on est malades,
00:28on n'a pas les mêmes droits que tout le monde.
00:30Je ne supporte plus ce snobisme, ce mépris
00:34et cette façon de considérer les gens
00:36en fonction de leurs opinions politiques.
00:37Moi, vous voyez, je combattrai toujours de toutes mes forces
00:40la France insoumise, la gauche et l'extrême gauche
00:43parce que je considère que c'est un danger
00:45pour les valeurs républicaines et pour la démocratie française.
00:47Mais vous voyez, ils ont le droit d'avoir des élus,
00:49ils ont le droit d'avoir des responsabilités
00:51au bureau de l'Assemblée nationale
00:52et ils ont même le droit de voir leurs idées arriver au pouvoir
00:54si demain les Français le décident
00:56parce que je suis profondément républicain,
00:58profondément démocratique
00:59et c'est probablement cette sérénité,
01:02cette bienveillance et ce respect de l'ordre
01:04et des institutions qui me distinguent
01:07d'un Jean-Luc Mélenchon.

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