• le mois dernier
L’homme qui avait menacé de mort l’ancien proviseur du lycée Maurice Ravel a été condamné par la justice.
Âgé de 27 ans, il était jugé pour avoir appelé à «brûler vif» le chef de l’établissement parisien, qui avait été accusé début mars de violences par une élève après lui avoir demandé de retirer son voile.
Une peine plus légère que prévu, car le parquet avait requis un an de prison avec sursis et un stage au Mémorial de la Shoah.

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Transcription
00:00Neuf mois après les faits, le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'auteur des menaces
00:05de mort envers le proviseur du lycée parisien Maurice Ravel.
00:08Une peine de 60 jours amende, d'un montant total de 600 euros dont l'impayé pourrait
00:14conduire le condamné à des jours de prison, une obligation d'effectuer un stage de citoyenneté
00:19ainsi que 3000 euros de dommages et intérêts à Philippe Leguillou, proviseur au moment
00:24des faits.
00:25L'affaire remonte au 28 février, ce jour-là, une altercation éclate entre le proviseur
00:30et une élève de confession musulmane à qui il demandait de retirer son voile.
00:35L'élève refuse et affirme que le proviseur l'avait poussé et frappé sur l'avant-bras.
00:40Le lendemain, plusieurs menaces de mort à l'encontre du proviseur avaient été publiées
00:45sur les réseaux sociaux, dont celle du mis en cause.
00:48C'est une dinguerie, faut le brûler vif ce chien.
00:51Un incident qui a contraint l'ex-chef de l'établissement à se mettre en retrait
00:55de ses fonctions et anticiper son départ à la retraite de quelques mois.
00:59Si lors de son procès le mois dernier, l'auteur des menaces de mort dit avoir regretté son
01:04acte, l'affaire remet en lumière la difficulté de faire respecter la laïcité dans les établissements
01:10scolaires.

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