Rémi Dumas, président des jeunes agriculteurs de l’Hérault, était invité ce mardi 19 novembre de Morandini Live sur CNEWS. Il a plutôt tempéré la situation : «Je ne suis pas d’accord avec la surenchère (...) Il y a un temps pour travailler, un autre pour manifester et un autre pour discuter avec les parlementaires».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Écoutez, se faire rouler une fois de plus, il y a eu quand même des avancées depuis le début de l'année qui ne vont pas assez vite et puis on en attend d'autres parce qu'effectivement il y a beaucoup de belles paroles et maintenant on attend les décrets d'application et surtout que l'on voit vraiment sur nos exploitations arriver les mesures.
00:15Se faire rouler, de toute façon il faut à un moment donné quand même qu'on montre notre mécontentement et là où on n'est pas d'accord.
00:23Le Mercosur ça fait bien longtemps qu'on alerte dessus, on n'a pas attendu que ça soit signé.
00:28Maintenant il fallait aussi montrer au moment de la potentielle signature entre hier et aujourd'hui notre opposition.
00:35Moi je ne suis pas d'accord sur la surenchère encore une fois comme il était dit juste avant de se faire balader et donc arrêter.
00:43Non, on n'a jamais dit que tout était merveilleux, loin de là.
00:47Le seul truc c'est qu'à un moment donné il faut être raisonnable, on a du travail sur les exploitations, on ne peut pas mettre en pause le végétal ou les animaux.
00:54Et donc il y a un temps pour tout, il y a un temps pour travailler, il y a un temps pour manifester, il y a un temps pour travailler aussi avec les parlementaires et l'Etat pour trouver des solutions.
01:02C'est ce qu'on fait chez Jean l'Agriculteur en tout cas et avec la FNSEA.
01:07Ce n'est pas juste d'aller dans la rue gueuler, on est aussi porteurs de solutions et de propositions.