• la semaine dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du procès de Pierre Palmade qui vient d'ouvrir ce jour. Pour Rappel, l'artiste, est jugé pour des blessures involontaires aggravées, près de deux ans après le grave accident routier qu'il a provoqué alors qu'il était sous l'emprise de stupéfiants.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00Allez, on va parler de Pierre Pallemade, on va rappeler déjà l'affaire Pierre Pallemade avec Valérie Bénahim qui a travaillé d'arrache-pied ce matin pendant qu'elle se faisait lécher le visage.
00:10Non, c'est incontestable !
00:12Renifler, renifler !
00:14C'est pas pareil, il n'y a pas d'eau.
00:16Rappelons les faits qui sont quand même assez terribles, nous sommes le vendredi 10 février 2023, Pierre Pallemade faisait la fête en continu depuis trois jours dans sa maison de campagne de Selly en bière,
00:27il alternait les injections de 3MMC, vous savez cette drogue de synthèse, et puis de la cocaïne, et puis elle a tombé de la nuit avec deux amis, ils prennent la route.
00:34On l'appelle le chemsex.
00:35Exactement, pour pratiquer cette pratique sexuelle.
00:38Personne connaît ça ici, personne connaît.
00:41Non, moi, un pot, on n'est pas très...
00:43Trois jours !
00:45Non mais je vois d'ailleurs que...
00:49Trois jours, un pot...
00:53On a dit je rassemble !
00:56Vous n'avez jamais chemsex ?
00:58Non !
01:00Pourquoi vous ?
01:01Je ne sais pas, je vous voyais bien là-dedans.
01:03Prenez quelqu'un d'autre !
01:05Merci !
01:06Vous n'avez jamais pratiqué de chemsex ? C'est quoi le chemsex ?
01:08C'est des produits qu'on injecte pour décupler en tout cas l'orgasme, ou le plaisir en tout cas.
01:17Mais pas en trois jours ?
01:18Non, pas pendant trois jours, on fait juste une injection.
01:20Oui, parce que si tu t'en fais pendant trois jours, tu vas te trouver...
01:22Là, en l'occurrence, il y avait une alternance entre des injections de ce produit et de la cocaïne.
01:28Et l'alcool.
01:30Donc tout ça, c'est pas bon ménage.
01:32Evidemment pas bon ménage.
01:34Donc, à la tombée de la nuit, avec deux amis,
01:36Pierre Palmade prend la route, et sur la route, malheureusement,
01:38il va dévier de sa trajectoire,
01:40il va percuter une voiture,
01:42il fera trois blessés graves d'une même famille,
01:44un homme de 38 ans, son fils de 6 ans,
01:46sa belle-sœur de 27 ans qui va perdre le bébé qu'elle attendait,
01:49et puis on oublie aussi de le dire, il y avait une troisième voiture,
01:52avec un monsieur de 87 ans à bord de la voiture.
01:56Et aujourd'hui se tient donc le procès.
01:58Comment il va le monsieur de 87 ans ?
02:00Le monsieur est venu aujourd'hui témoigner à la barre.
02:02Petite info quand même,
02:04la jeune femme qui avait perdu son bébé, apparemment...
02:06Oui, elle est retombée enceinte,
02:08et puis elle a accouché d'une petite fille,
02:10et elle raconte aussi à la barre
02:12qu'elle est suivie évidemment par une psychiatre
02:14et que cette grossesse a été extrêmement difficile pour elle, évidemment.
02:17Très bien. Alors on va parler de Pierre Palmade dans un instant.
02:20C'est vrai que vous, qu'est-ce que vous en pensez de tout ça, Pierre Palmade ?
02:22Même vous, Gauthier Lebré, vous connaissez Pierre Palmade bien entendu.
02:24Ah bah évidemment, moi j'ai regardé
02:26les deux spectacles qu'il avait fait avec
02:28Michel Larocque et co-écrit avec Muriel Robin.
02:30C'est complètement culte.
02:34Une fois qu'on a dit ça,
02:36compliqué hein, compliqué,
02:38j'ai entendu, j'étais sur le plateau avec Jean-Marie Bigard
02:40qui ne lâche pas son ami Pierre Palmade,
02:42contrairement à Muriel Robin.
02:44Je comprends les deux moi dans cette affaire,
02:46je comprends que Jean-Marie Bigard ne lâche pas son pote
02:49et explique que je ne lâcherai pas mon pote, c'est mon ami pour la vie.
02:51Et je comprends Muriel Robin parce que
02:53si j'en crois la presse People,
02:55elle a aidé longtemps Pierre Palmade
02:57à se sortir de cela et elle n'a pas réussi.
02:59Donc elle a un peu lâché, en se disant
03:01là c'est allé trop loin.
03:03Donc la justice
03:05tranchera, ça a commencé aujourd'hui,
03:07on verra ce que dit la justice.
03:09Il n'y aura pas de clémence pour Pierre Palmade
03:11parce qu'il est Pierre Palmade.
03:13C'est à suivre mais
03:15c'est compliqué de se prononcer.
03:17Sur le papier, ça appelle
03:19à une peine de prison.
03:21Il risque 14 ans.
03:23Il risque 14 ans de prison.
03:25Maître Mourad Bati,
03:27qui est l'avocat des partis civils,
03:29lui a à nouveau demandé
03:31à ce qu'il y ait une jurisprudence et il a redemandé
03:33qu'il soit jugé Pierre Palmade pour homicide involontaire.
03:35Et à la fois
03:37l'avocate de Pierre Palmade mais aussi surtout
03:39ce qui était le plus important, la procureure, s'est opposée
03:41à la demande en se basant sur le droit, en disant que
03:43le droit fait que ça ne sera pas un homicide
03:45involontaire.
03:47On en parle dans un instant sur Europe 1. Il est 17h38.
03:49Vous nous appelez pour réagir à Pierre Palmade.
03:51On va prendre beaucoup d'auditeurs en ligne.
03:53J'ai envie d'avoir l'avis de Fabien Lecoeuf
03:55qui le connait très bien.
03:57Il connait tout le monde.
03:59Fabien Lecoeuf, c'est un ponte.
04:01Comme j'ai dit, Fabrice Di Vidio
04:03c'est le ponte de la rivière quoi et lui c'est le ponte d'Avignon.
04:05A tout de suite sur Europe 1.
04:07Europe 1, 16h18.
04:09On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
04:1117h39 sur Europe 1.
04:13On demande aux auditeurs d'Europe 1 de nous suivre
04:15entre 16h et 18h.
04:17On est très heureux de partager
04:19toutes nos idées avec vous et c'est vrai qu'aujourd'hui
04:21on parle de l'affaire Pierre Palmade.
04:23Le procès a lieu actuellement et il y a
04:25énormément d'auditeurs qui veulent donner leur avis sur ce drame.
04:270180 2039 21.
04:29Vous nous appelez sur Europe 1.
04:31D'Artigolle.
04:33Je trouve qu'on a peu parlé des victimes.
04:35Le procès permet d'en parler.
04:37Comment vont-elles ?
04:39Comment ont-elles pu se reconstruire ?
04:41Valérie Benaym a des infos.
04:43Elles bossent.
04:45Elles sont venues témoigner les uns et les autres.
04:47Regardez là.
04:49Et franchement prenez du plaisir.
04:51Merci Benaym.
04:53Le papa de la famille a expliqué à la barre
04:55qu'il n'a toujours pas repris le travail.
04:57Il dit qu'il n'arrive plus, ne serait-ce qu'à
04:59porter son enfant parce que c'est trop
05:01douloureux pour lui. Et son fils,
05:03il raconte que son fils a toujours des difficultés à parler.
05:05Je rappelle que le petit garçon a 6 ans et qu'il a toujours
05:07des séquelles. Il a terminé
05:09son témoignage en disant
05:11je fais confiance à la justice.
05:13C'est ce qu'a dit aussi la maman,
05:15la jeune femme qui était enceinte de 6 mois,
05:17Mila, qui a perdu son bébé. Elle confie
05:19je me souviens de voir des phares arriver en face
05:21et d'avoir été frappée de manière très
05:23forte du côté droit. Elle était en larmes
05:25pendant son témoignage.
05:27Et elle aussi termine en disant je crois
05:29en la justice française.
05:31Et Pierre Palmade, lui...
05:33On en parlera tout à l'heure.
05:35Ça s'est passé il y a 21 mois.
05:37Le fameux 10 février 2023.
05:39Ce fameux drame.
05:41Depuis Pierre Palmade,
05:43c'est sa sœur qui a été peut-être son premier soutien.
05:45Elle a témoigné aussi sa sœur.
05:47Mais surtout,
05:49il a vendu la fameuse propriété
05:51de celle-là en bière, où il
05:53vivait, où il avait acheté cette propriété.
05:55Il l'a vendue. Il a racheté une autre maison à Bordeaux,
05:57à côté de chez sa sœur. Il est très mal.
05:59Parce qu'il fait des stages aujourd'hui
06:01aux narcotiques anonymes
06:03depuis pratiquement 8 mois
06:05et ça lui réussit bien
06:07apparemment ces stages.
06:09Il est mal, moi qui le connais un peu,
06:11qui ai quand même travaillé un peu avec lui.
06:13Je pense qu'il est très très mal.
06:15Parce que c'est un garçon. Vous savez, quand on écrit
06:17ce qu'il a écrit, il a une sensibilité
06:19très aiguisée. Et
06:21sincèrement, je pense qu'il est très très mal.
06:23Parce qu'il aime les gens.
06:25Quand on fait rire comme ça sur scène, on aime les gens.
06:27Je pense qu'il est pris
06:29entre son addiction, qui a un peu passé
06:31aujourd'hui, on l'espère.
06:33Depuis 17 mois, il est abstinent.
06:35Absolument. Et puis finalement,
06:37l'amour qu'il a pour les gens, pour le public,
06:39il veut faire ça depuis qu'il est enfant.
06:41Moi qui le connais un peu, je pense qu'il est très mal.
06:43Moi j'ai toujours craint
06:45qu'il mette sa vie en danger, parce que je pense qu'il va
06:47peut-être vouloir en finir s'il ne peut plus exercer son métier.
06:49Alors il se fait soigner pour ça,
06:51évidemment, mais il faut quand même en parler.
06:53Il a dit qu'il n'avait plus envie.
06:55Mais s'il l'a plus, c'est qu'il l'a eu.
06:57Il dit avant l'accident, j'avais
06:59perdu le goût de la vie.
07:01Christiane est avec nous sur Rampin. Merci Christiane.
07:03Bonjour Christiane.
07:05Et bonjour à votre sympathique
07:07équipe.
07:09Alors pas tous, Christiane.
07:11On ne va pas se raconter d'histoire.
07:13Vous savez mon chouchou, c'est Raymond. Il n'y a pas de problème.
07:15Je le retrouve tout à l'heure.
07:17On vous entend très mal, Christiane.
07:19On va vous reprendre dans deux secondes.
07:21Comme ça ? Regardez, ça va mieux ?
07:23C'est mieux.
07:25C'est pas fou,
07:27c'est pas fou non plus. On va vous rappeler dans un instant,
07:29Christiane. Ils vont vous rappeler là tout de suite,
07:31les amis de la régie.
07:33Vous continuez à nous appeler.
07:350180 20 39 21 sur Europe 1.
07:37On a François de Deauville. Bonjour François.
07:39Oui, bonjour.
07:41Merci d'être avec nous, François, sur Europe 1.
07:43C'est la première fois que vous nous appelez ?
07:45Oui, exactement.
07:47Je le vois tout de suite parce que François de Deauville, ça ne me dit rien.
07:49Ça viendra.
07:51Merci d'être avec nous, François.
07:53François, vous nous écoutez souvent sur Europe 1 ?
07:55Oui, exactement.
07:57C'est un fait divers,
07:59très tragique, naturellement.
08:01Ça ne remplacera jamais ce qui a été fait, ce qui a été cassé,
08:03ce qui a été déchiré, naturellement.
08:05Mais ça ne sert à rien de vouloir,
08:07vous savez, faire justice en disant
08:09si c'est ça, comme s'il fallait le décarteler
08:11sur la place publique. Ça ne sert à rien.
08:13Ce monsieur-là qui a fait ça est très intelligent,
08:15M. Palman. Il ne sait même plus
08:17où se mettre, maintenant.
08:19C'est des choses qui arrivent, là,
08:21dans l'alcool, dans la drogue.
08:23Vous avez bien résumé la situation.
08:25On ne prend pas le volant,
08:27même si on a la drogue et l'alcool, on ne prend pas le volant pour tuer quelqu'un.
08:29Ce n'est pas vrai.
08:31C'est un étourdissement
08:33de choses.
08:35C'est-à-dire qu'il était attiré par ça,
08:37il a eu du mal à s'en dégager. Mais je ne suis pas là pour le défendre,
08:39parce que je défendrais plus les victimes,
08:41parce que c'est une chose qui est
08:43atroce. Moi, ce que je souhaite
08:45un peu, vous savez, c'est que M. Palman fasse,
08:47dans les années qui suivent, un réconfort
08:49à ces gens-là. Vous voyez ce que je veux dire ?
08:51Bien sûr, je comprends tout à fait.
08:53Ça ne ramènera jamais
08:55ce qui était avant
08:57normal. Vous voyez ce que je veux dire ?
08:59Mais on ne peut pas
09:01l'écarteler sur la place politique.
09:03Moi, je vais vous dire, François,
09:05j'aime votre idée. Moi, j'aime l'idée
09:07d'un Pierre Palmade.
09:09On a parlé hier
09:11de travaux d'intérêt général
09:13pour cet idiot
09:15qui avait
09:17menacé un proviseur
09:19d'établissement et qui lui avait dit
09:21qu'il faut le brûler, ou je ne sais pas quoi.
09:23Mais moi, ce que j'aime dans votre idée, François,
09:25c'est cette histoire plutôt
09:27d'aider d'autres personnes.
09:29Et Pierre Palmade, s'il pouvait témoigner,
09:31et justement, ça, ce serait intéressant, ça aussi.
09:33Vous voyez, pendant 6 mois, 1 an,
09:352 ans, qu'il aille, qu'il fasse un petit peu le tour,
09:37qu'il fasse de la prévention, et qu'il dise
09:39« Voilà, moi, où j'étais, et regardez
09:41où je suis aujourd'hui, à cause de mes addictions. »
09:43Ça, je trouve, François, que c'est une bonne idée.
09:45Je suis assez d'accord avec vous. Et puis même, la famille
09:47qui l'a mis dans cet hannard,
09:49il y a un monde intelligent, quand même.
09:51Ces gens-là qui sont en face,
09:53c'est vrai qu'ils ont une douleur approfondie,
09:55ils ont la douleur dans eux.
09:57Mais un jour ou l'autre, vous savez, on dit « Bon, ben,
09:59ce monsieur, il l'a fait, il a fait
10:01ce truc-là, et il est réparable, si on veut dire.
10:03Mais il pourrait apporter
10:05quelque chose, vous voyez ce que je veux dire, sans
10:07leur tourner le dos, sans les ignorer.
10:09Vous voyez ce que je veux dire ? Il n'est pas bête.
10:11C'est un truc
10:13qu'il n'y a plus que là-dessus qu'on peut se pencher,
10:15parce que le mal est fait, il est trop tard de serrer les fesses
10:17quand on l'a fait dans le pantalon, ensuite, c'est un mode d'expression.
10:19Mais quand c'est fait,
10:21vous voyez ce que je veux dire.
10:23Je vais la reprendre, ça, là, François.
10:29Excusez-moi, François,
10:31mais là, je ne m'attendais pas à ça.
10:37Il est trop tard.
10:39Il est trop tard de serrer la fesse
10:41quand on l'a fait dans le pantalon. Je la garde, ça, là, François.
10:43Je vais la dire ce soir.
10:45Merci, François.
10:47Je vous écouterai ne serait-ce que pour ça.
10:49Merci, François.
10:51Je vous embrasse, François,
10:53et merci de votre...
10:55Je souhaite, naturellement, un grand bonheur
10:57à la famille qui a été touchée,
10:59parce que M. Palmade,
11:01c'est un homme super intelligent,
11:03il doit être aussi malade que ces gens-là
11:05qu'il a rendus comme ça.
11:07Alors, il ne faut pas faire de victime,
11:09il faut essayer de sauver la boutique,
11:11maintenant, il faut que M. Palmade...
11:13On a du mal à se mettre à la place de ces gens-là,
11:15mais ça serait idiot
11:17qu'il arriverait un drame de son côté à lui, maintenant.
11:19Je veux dire, il faudrait
11:21qu'il se... Il faut que tout...
11:23On ne dira pas que ça va finir comme il faut,
11:25c'est pas vrai, le mal, il est fait, il est réparable.
11:27C'est-à-dire, il faut
11:29une ressource de maintien
11:31dans la vie à M. Palmade, et puis un réconfort
11:33à la famille qui a été touchée.
11:35C'est là-dessus qu'il faut parler.
11:37C'est là-dessus qu'il faut engager le système,
11:39parce qu'ils ont besoin de réconfort,
11:41et M. Palmade,
11:43indirectement, on sait qu'il est à la meilleure place,
11:45il n'a rien eu, d'accord,
11:47mais cérébralement, il est touché à fond,
11:49ce monsieur, c'est d'office.
11:51On ne fait pas des choses comme ça sans avoir
11:53un truc dramatique dans sa tête, et puis qu'il répète tous les jours.
11:55D'ailleurs, on ne peut pas s'endormir sans y penser,
11:57des fois.
11:59Merci François d'avoir été avec nous, et merci pour vos expressions.
12:01Merci beaucoup François, je vous fais trop bisous.
12:03J'écouterai l'expression ce soir.
12:05Avec plaisir, merci François d'avoir été avec nous.
12:07On a Céline,
12:09vous pouvez continuer à nous appeler,
12:110180 20 39 21, j'aimerais bien qu'on ait Roland aussi tout à l'heure.
12:13Céline est avec nous,
12:15Céline d'Occitanie, bonjour Céline.
12:17Oui, bonjour.
12:19Merci d'être avec nous sur Europe 1, merci de nous appeler Céline.
12:21J'aimerais bien avoir votre témoignage,
12:23parce qu'il est important pour nous sur Europe 1,
12:25concernant l'affaire Palmade.
12:27En fait, ça fait
12:292-3 jours, ça fait même
12:31des mois qu'on en entend parler,
12:33et là, je fumine même
12:35quand j'entends votre auditeur précédent
12:37qui dit que Palmade est
12:39un homme intelligent,
12:41et moi, pour moi,
12:43l'intelligence c'est de ne pas prendre ma voiture
12:45quand on est dans cet état.
12:47Moi, je ne vous cache pas que j'ai perdu ma mère,
12:49ça va faire 12 ans, que je vis
12:51différemment. Alors je suis à la suite
12:53d'un accident de voiture, votre maman,
12:55et c'était un ambulancier en état d'ébriété,
12:57il était sous
12:59cannabis aussi.
13:01Il a brûlé le feu rouge,
13:03et il était en excès de vitesse.
13:05Pour moi,
13:07c'est un meurtre à ce niveau-là.
13:09Je me bats
13:11depuis 12 ans
13:13pour qu'en fait, je pense qu'un accident,
13:15ça peut tous nous arriver,
13:17une fatigue,
13:19un anniversaire, mais quand on cumule
13:21autant de
13:23circonstances atténuantes, pour moi,
13:25c'est moi qui ai plaidé, je ne suis pas avocate du tout,
13:27j'ai voulu plaider pour ma mère.
13:29J'ai passé des années
13:31à travailler sur le sujet, et pour moi,
13:33à partir de deux ou trois
13:35circonstances atténuantes,
13:37c'est un meurtre.
13:39C'est comme s'il avait pris
13:41une arme et qu'il avait tiré sur ma mère.
13:43Je suis assez d'accord avec vous, Céline.
13:45Et moi, ma mère a pris perpétuité,
13:47puisqu'elle est morte au bout
13:49d'une heure,
13:51d'un atroce souffrance.
13:53Et lui, il a pris,
13:55j'ai réussi par miracle,
13:57en première instance, l'avocate
13:59que j'avais pris,
14:01il avait pris deux ans, donc rien,
14:03parce qu'il faut savoir, dans la justice,
14:05que si vous prenez moins de deux ans, vous n'avez absolument rien.
14:07Et j'ai réussi,
14:09il a miraculeusement
14:11fait appel, parce que vous savez qu'il n'y a que
14:13les coupables qui peuvent faire appel,
14:15pas les victimes.
14:17Il a eu l'intelligence de faire appel, et c'est moi
14:19qui ai représenté ma mère,
14:21et il a pris trois ans.
14:23Ce qui est un miracle,
14:25je vous le dis dans la justice,
14:27c'est un miracle.
14:29C'est un accident mortel, moi qui ai travaillé,
14:31les gens ne prennent
14:33jamais de prison, et moi je vous le dis
14:35d'ores et déjà, je pourrais vous rappeler peut-être
14:37dans quelques semaines,
14:39Palman ne prendra pas de prison.
14:41Il ne prendra pas de prison.
14:43A l'heure d'aujourd'hui,
14:45on peut tuer, je vous assure,
14:47on peut tuer
14:49sans aucun problème sur la route.
14:51Tant qu'il n'y aura pas un changement
14:53de la loi, je suis
14:55admirative devant M. Aliénot,
14:57qui a perdu son fils et qui essaye de faire changer
14:59la loi. Moi, ça fait 12 ans,
15:01à mes propres moyens, qu'il fait des photocopies
15:03pour essayer de
15:05faire quelque chose. Moi, tous les jours, je me lève
15:07en me disant qu'il faut que j'essaye
15:09de continuer de vivre
15:11parce que j'ai perdu ma mère.
15:13Et lui, il n'a rien fait.
15:15Il a fait un an de prison, et c'est un miracle.
15:17Et je voulais juste revenir sur quelque chose
15:19qui est passé dans votre émission et qui m'a
15:21fait bondir sur ma chaise. J'adore
15:23M. Bigard. Je suis fan.
15:25Et dimanche,
15:27quand il est venu sur votre antenne,
15:29en fait, il est venu dire
15:31qu'il fallait que Mme
15:33Muriel Robin devait le laisser faire son
15:35parce qu'il n'a plus de sous
15:37et qu'il faut indemniser les victimes. Je vais vous expliquer
15:39quelque chose. C'est que
15:41Palmad ne paiera absolument rien.
15:43C'est les assurances qui payent dans ces cas-là.
15:45Moi,
15:47le meurtrier, moi, j'appelle ça
15:49un meurtrier de ma mère, c'est les assurances
15:51qui prennent le relais. Donc, il ne faut pas
15:53s'inquiéter pour M. Palmad.
15:55Il a une assurance, c'est là,
15:57et c'est les assurances qui payent.
15:59Donc, ce n'est pas la peine
16:01de pleurer sur lui, sur son fort.
16:03S'il n'a plus rien, moi, en tout cas, à l'heure d'aujourd'hui,
16:05c'est bien fait. Mais
16:07qu'il ne s'inquiète pas. Les victimes vont être indemnisées
16:09parce que les victimes sont indemnisées
16:11par les assureurs et pas
16:13par M. Palmad. Donc, on arrête
16:15de nous faire pleurer. Et M. Bigard,
16:17il se trompe. Ce n'est pas en
16:19donnant. Ça renflouera juste
16:21les caisses de M. Palmad. Mais qu'on ne s'inquiète
16:23pas pour les victimes. C'est tout ce que je voulais dire.
16:25Merci. Céline, merci pour vos témoignages très très forts.
16:27Merci pour vos mots sur
16:29Europe 1. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
16:31On vous envoie beaucoup de force, en tout cas,
16:33Céline. Je vous fais énormément
16:35de bisous. Je vous fais énormément de bisous.
16:37Et on est là. Si vous voulez nous appeler, on est toujours là,
16:3916h, 18h. Même si vous voulez nous parler sur
16:41Europe 1, sur d'autres sujets, vous êtes là. On est là.
16:43Merci, Céline, d'avoir été avec nous.
16:45Je voulais remercier Christiane. On n'a pas pu la reprendre, mais Christiane,
16:47on va la reprendre sur un autre sujet demain. Il y a Roland aussi,
16:49de Saint-Etienne. Malheureusement, Christiane, on lui fait un gros bisou
16:51parce qu'on l'entendait mal. On va la reprendre demain sur un autre sujet,
16:53bien entendu. Je voudrais remercier Gauthier Lebrun.

Recommandations