Dès 1958, la France cherche de l'uranium au Niger.
Niamey est aujourd'hui le troisième fournisseur de Paris d'après les chiffres du "Comité technique Euratom".
🎥 Reportage diffusé en août 1970, dans le magazine de l’ORTF "Eurêka".
Niamey est aujourd'hui le troisième fournisseur de Paris d'après les chiffres du "Comité technique Euratom".
🎥 Reportage diffusé en août 1970, dans le magazine de l’ORTF "Eurêka".
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00:00Le Niger n'a pas eu la même chance que l'Algérie, l'Arabie, le Koweït. Son désert ne recouvre
00:08qu'une nappe de pétrole. Mais dès 1958, géologues et prospecteurs du commissariat
00:16français à l'énergie atomique laissaient pressentir que les plaines désertiques bordant
00:20l'Aïr, cette montagne qui se dresse au sud du Hogar, pourraient bien cacher des gisements
00:24d'uranium. Alors, après une prospection générale en avion, les équipes se multiplient
00:34et parcourent le pays. Qu'il y ait de l'uranium, c'est désormais certain, les compteurs
00:44gégèrent le disent. Mais existent-ils des gisements assez riches pour être exploitables?
00:49On quadrit le pays systématiquement par des forages pour connaître exactement l'état
01:01du sous-sol. De l'eau injectée en permanence remonte à la surface les débris du terrain
01:08attaqués par l'outil au bout de la tige. Il suffit de prélever cette boue régulièrement
01:14pour suivre les différentes couches du terrain traversé.